-
L’étude de La Tour de GardeLa Tour de Garde 1953 | 1er décembre
-
-
Ce faisant, le conducteur se laissera cependant guider par un jugement sain. Il devrait s’efforcer de ne mettre personne dans l’embarras et de ne pas appeler des nouveaux qui ne sont pas dans la vérité. Si un proclamateur n’ayant pas encore atteint la maturité ne s’est pas annoncé jusqu’ici pour faire un commentaire, il sera bon de ne pas l’appeler. Si quelqu’un a déjà répondu et fait un commentaire, mais est jeune dans la vérité, le conducteur ne devrait pas l’appeler pour répondre à des questions difficiles. Pour les nouveaux et ceux qui n’ont pas la parole facile, il choisira les questions faciles, celles auxquelles on peut répondre par des phrases simples et courtes. Pour répondre aux questions difficiles il fera appel aux témoins mûrs. Mais n’oubliez pas que la méthode des réponses données volontairement est toujours une partie du procédé en vigueur. Le conducteur peut appeler soit ceux qui s’annoncent en levant la main, soit quelqu’un ne l’ayant pas levée. Ou il peut appeler, pour le même paragraphe, quelqu’un qui ne s’est pas annoncé et ensuite un ou deux s’étant annoncés. Ainsi il se peut que pour certains paragraphes seuls des volontaires parleront, pour d’autres seulement ceux qui sont appelés sans s’être annoncés, et pour d’autres paragraphes des volontaires et des non-volontaires répondront peut-être. Le conducteur doit toutefois agir en tous temps avec discernement et cherchera à ne pas mettre les participants dans l’embarras.
Dès que le groupe aura répondu à la question ou aux questions relatives au paragraphe, ce dernier sera lu par une personne capable. Ensuite le conducteur posera la question se rapportant au paragraphe suivant, et ainsi de suite pendant l’étude d’une heure. S’il est nécessaire, le conducteur de l’étude peut faire un commentaire ou s’étendre sur une idée émise afin d’expliquer encore mieux le sujet, mais cela ne sera nécessaire qu’une ou deux fois durant une heure.
Le conducteur de l’étude devrait terminer l’étude pendant le temps réservé à cet effet, c’est-à-dire une heure ; il évitera les longues communications. Une heure pour l’étude proprement dite plus dix minutes au maximum pour la prière du début et de la fin, les chants et les communications devraient suffire. Si le conducteur règle l’étude, marquant la matière qui doit avoir été étudiée après un quart d’heure, après une demi-heure, après trois quarts d’heure, et s’il s’en tient à cet horaire, il ne devrait avoir aucune difficulté à terminer l’étude à temps. Il ne s’attardera pas pendant la première partie de l’étude pour se hâter durant la deuxième, mais il poursuivra l’étude à une bonne cadence. Les personnes qui font des commentaires peuvent l’aider en répondant brièvement et avec concision.
Cela nous amène à parler des réponses. C’est un privilège que de pouvoir répondre et il devrait être considéré comme tel. Nous devrions aussi reconnaître en cela un devoir à remplir dans l’intérêt du groupe. Si beaucoup de personnes sont présentes il ne sera peut-être pas nécessaire que quelqu’un réponde plus d’une fois. Si le groupe est petit et que plusieurs commentaires doivent être faits par chacun, les réponses, si elles se répartissent entre tous, ne seront pas données par quelques-uns seulement, mais le plus grand nombre possible devrait y prendre part. Quelques-uns ne font jamais de commentaire parce que, n’ayant pas étudié suffisamment, ils ne se sentent pas assez sûrs pour répondre. Certains sont nerveux. Au début, tous ceux qui parlent ressentent un peu de nervosité, mais elle disparaît dès que nous commençons à parler. C’est pourquoi le deuxième commentaire que nous faisons dans un groupe est plus facile que le premier. Quelles que soient les difficultés que vous avez, surmontez-les et contraignez-vous à répondre au moins une fois. Vous aurez ainsi contribué à l’étude et vous vous sentirez heureux. Vous aurez davantage de l’étude. Et, lorsque vous répondez, faites-le de manière que tous puissent l’entendre dans la salle.
Si tous étudient d’avance avec zèle, ils seront imprégnés de la matière et pourront facilement répondre lorsque le conducteur les appelle pendant l’étude (Prov. 20:5). Durant cette instruction orale ils pourront partager entre eux les bonnes choses (Gal. 6:6). Chacun aiguisera les autres par cet entretien et tous en bénéficieront. Il est écrit dans les Proverbes (27:17) : “ Le fer aiguise le fer, — et l’homme aiguise l’homme (l’homme aiguise la face de son ami, Glaire & Vigouroux). ” (Li). Contribuez donc, chacun pour sa part, à l’étude de La Tour de Garde dans le groupe en vous édifiant et en vous “ aiguisant ” les uns les autres, afin de devenir tous de plus en plus “ tranchants ” pour prêcher de maison en maison.
-
-
Protestation contre la lapidation d’une Salle du RoyaumeLa Tour de Garde 1953 | 1er décembre
-
-
Protestation contre la lapidation d’une Salle du Royaume
JÉSUS-CHRIST a prédit que ses disciples seraient “ haïs de toutes les nations à cause de (son) nom ”. (Mat. 24:9.) Parmi les manières dont se manifeste cette haine figure celle de la lapidation des Salles du Royaume des témoins de Jéhovah. Cependant, de telles lapidations n’ont pas l’approbation de toutes les personnes qui en ont connaissance. Des hommes de bonne volonté, qui aiment la justice et la liberté de croyance, protestent souvent énergiquement contre de tels actes de bigoterie et d’intolérance. Par exemple, le 23 avril 1953, la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah d’Easton, Pennsylvanie, a été lapidée pour la deuxième fois, alors que se déroulait une assemblée. Dans un éditorial l’Express d’Easton dit ceci :
VANDALISME OU BIGOTERIE
“ Il aurait pu s’agir d’un simple excès de jeune énergie, pouvant conduire souvent à ce que les adultes appellent “ vandalisme ”, qui a été la cause pour laquelle les fenêtres de la Salle du Royaume ont été lapidées, à Easton, pendant une réunion des témoins de Jéhovah, jeudi soir. Mais étant donné que cela se produit pour la deuxième fois, on est en droit de croire à l’existence d’un motif plus profond et plus sérieux, quoique des jeunes gens aient été impliqués dans l’affaire. Une jeune personne qui a de la prévention contre des minorités religieuses ou raciales montre qu’elle a été prévenue par des adultes ou son entourage.
“ Il serait inutile d’arrêter et de punir les enfants impliqués dans la lapidation de la Salle du Royaume, si des préjugés contre des minorités religieuses sont à la base de cet acte. Il s’agit peut-être de la manifestation d’un vaste mal social dont la guérison réside dans l’éducation des adultes. Les Témoins sont une minorité sectaire calme qui a droit à être protégée par la constitution comme n’importe quelle autre croyance ; ils ont le droit de faire leur culte de la manière qu’ils préfèrent tant qu’ils ne portent pas atteinte aux droits ou n’entravent la libre circulation d’autrui. Les parents qui pensent à
-