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La vérité de la Bible affranchitLa Tour de Garde 1953 | 1er août
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passe toute pensée ”, se puise encore à la même source, la Bible. Elle continue à affranchir.
La vérité de la Bible fait, de nos jours, grandement défaut, car la vérité n’est plus acceptée comme telle. La théorie scientifique, la philosophie politique et les fausses traditions religieuses constituent les autorités reconnues dans le domaine de la connaissance. La vérité de la Bible tient le même rang que le roman, dans les bibliothèques. Mais les voies de l’homme n’ont pas apporté d’éclaircissements ; au contraire, les ténèbres se sont posées sur la terre tout entière. Selon les paroles du prophète Job, les hommes “ rencontrent les ténèbres au milieu du jour, ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit ”. (Job 5:14.) Et comme Ésaïe énonça : “ Les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples. ” (És. 60:2). Le tâtonnement de l’humanité dans cette obscurité mentale a suscité une grande agitation et la crainte. Il n’y a qu’une issue pour l’humanité : la voie prescrite par Dieu, la Bible. L’humanité doit reconnaître que la Bible est la Parole de Dieu, l’étudier pour s’informer des instructions de Dieu, et elle doit les suivre jusqu’à ce que la liberté soit obtenue, finalement. Il n’y a point de raccourcis. Il n’y a aucune autre issue à cette impasse humaine.
Mais comment donc la Bible affranchit-elle quelqu’un qui a été esclave de ce monde mentalement et physiquement ? En lui donnant une espérance fondée sur le message de vérité. “ Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la persévérance, et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. ” (Rom. 15:4, NW). Cette espérance porte sur le proche monde nouveau de justice, où la justice habitera. Elle concerne la domination du royaume de Dieu qui supprimera la maladie, les guerres et la mort. Un étudiant de la Parole de Dieu est largement soulagé quand il lit des promesses telles que : “ Il (Dieu) essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur ; car les premières choses ont disparu ” (Apoc. 21:4) ; et : “ Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. ” Et quand il lit des promesses disant que l’humanité ne travaillera plus en vain, ni n’aura des enfants pour les voir périr ; que cette terre deviendra un escabeau glorieux sous les pieds de Dieu ; que le peuple vivra sur la terre pour toujours, ne mourant jamais, mais au lieu de cela, vivant une vie parfaite sous un gouvernement parfait : de telles vérités bibliques stimulent le cœur du juste, font naître l’espérance et la vision, l’affranchissent des ténèbres de ce vieux monde actuel et des mornes perspectives, pour lui donner un coup d’œil nouveau, c’est-à-dire une vision du proche monde nouveau avec ses bénédictions (És. 2:4 ; 33:24 ; II Pi. 3:13). Cette vérité a un effet salutaire. La vérité de la Bible affranchit aussi d’une autre manière.
LA LIBÉRATION DES FAUSSETÉS
Il y a, sans aucun doute, des millions d’humains sincères, appartenant à des organisations religieuses, qui croient que leurs parents ou amis décédés sont au purgatoire ou dans un enfer de tourment, conscients et souffrants, et qu’ils pourraient être aidés par les prières d’hommes restés sur la terre. De tels enseignements ont causé beaucoup de chagrin aux humains. Comment la Bible peut-elle affranchir de telles personnes ? En révélant l’état des morts. Dieu, qui connaît la condition des morts et sait où ils se trouvent, décrit, dans la Bible, leur état exact par de simples phrases. Lorsque la vérité sur l’état des morts est apprise, cette vérité affranchit.
Par exemple, la Bible dit : “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien. ” Raisonnez un instant. Pour que les morts pussent souffrir, ils devraient le savoir. Ils devraient être conscients, connaître leur état. Mais la Bible nous dit : “ les morts ne savent rien. ” Il leur est impossible de souffrir parce qu’ils ne connaissent pas leur condition. Ils n’en sont pas conscients. Ils sont morts. En effet, la Bible poursuit : “ il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans la tombe, où tu vas. ” (Eccl. 9:5, 10). S’il n’y a ni œuvre, ni science, ni sagesse, comment peut-il y avoir de la souffrance ? Impossible. Les morts sont où Jésus avait dit : dans leurs tombes, attendant une résurrection (Jean 5:28 ; Ps. 146:4 ; 115:17). Les morts ne souffrent pas dans un purgatoire quelconque parce qu’il n’existe pas de tel endroit. Ils ne sont non plus vivants dans un enfer de feu, conscients, endurant des tourments douloureux. La Bible déclare, avec toute clarté, que les morts sont morts, inconscients, dans leurs tombes et attendent un jour de résurrection. Lorsque de telles vérités sont apprises dans la Parole de Dieu, la prison des ténèbres s’ouvre, et nous sommes affranchis de la superstition, des enseignements païens et mythologiques, des traditions et du mensonge. La Bible affranchit réellement.
Il est de toute importance, en ce temps, pour tous de se tourner vers la Bible pour une étude de ses vérités et pour dire : “ Voilà ce que la Bible enseigne quant à la détresse régnant dans le monde, la cause de la mort, l’avenir, le sort de l’humanité et notre seule espérance ” ; et non pas : “ Voilà ce qu’enseigne mon église, ou ce que croit mon professeur, ou, ce que je pense est juste. ” La manière de raisonner des hommes a conduit ce monde dans la condition actuelle, pleine de crainte, et périlleuse.
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Reprise des ritesLa Tour de Garde 1953 | 1er août
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Reprise des rites
● Le protestantisme réviserait ses rites, selon Cyril C. Richardson, professeur d’histoire ecclésiastique au Séminaire théologique de l’Union, à New-York, qui a dit le 28 janvier (1952) que beaucoup de dénominations reprennent l’usage des processionaux, des vêtements sacerdotaux, des litanies et des anciennes traditions. Il relate comment, au seizième siècle, les réformateurs protestants mettaient l’accent seulement sur l’instruction, mais que maintenant la tendance avait complètement changé, et que ce changement est suivi d’une pratique croissante de construire des édifices gothiques, pour “ isoler ” l’adoration religieuse des autres activités. Il dit : “ L’espace peut exprimer la sainteté tout aussi bien que la Bible. ” Voilà exactement ce à quoi s’opposaient les réformateurs. La religion n’est-elle pas déjà assez “ isolée ” du peuple ? Ce n’est pas de l’espace qu’il faut pour exprimer la sainteté, mais une vraie connaissance de la vérité ! Elle est tout aussi rare aujourd’hui qu’au seizième siècle, et le besoin de connaissance ne peut pas être remplacé par des rites et des cérémonies. Les sorciers guérisseurs païens peuvent en imposer à leurs peuples grâce à ceux-ci, mais ils ne donnent aucune connaissance de Dieu. L’instruction du Christ était différente : Allez et prêchez ! — Mat. 10:7.
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