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Donnant de l’impulsion à l’expansion théocratique au Chili, en Bolivie, au ParLa Tour de Garde 1954 | 1er septembre
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il y eut quelques personnes de l’Argentine, des témoins qui n’avaient pas pu assister à une assemblée depuis longtemps en raison de l’opposition rencontrée dans leur pays. Beaucoup étaient venus de l’intérieur du Paraguay.
Le programme de l’assemblée de deux jours commença par un discours sur le baptême, après quoi huit personnes symbolisèrent qu’elles s’étaient vouées à Jéhovah. L’immersion eut lieu dans la rivière Paraguay qui est l’artère vitale de ce pays.
L’assemblée fut officiellement ouverte par le discours de bienvenue du serviteur de la filiale du Paraguay qui stimula l’esprit de l’assemblée en montrant aux congressistes l’importance de prendre des notes durant l’assemblée. Le programme de l’après-midi faisait ressortir la pratique de l’amour dans le champ de travail, aux réunions et parmi les frères. La session du soir commença avec des chants et des expériences, elle continua par un rapport sur l’assemblée de la Société du Monde Nouveau à New-York, après quoi on entendit une allocution qui mit l’accent sur les privilèges, les occasions et la responsabilité des ministres à temps complet. Le discours final fut prononcé par frère Henschel.
Le vendredi matin on traita tout d’abord du problème de la langue, de celui des déplacements et d’autres. Dans un discours prononcé ensuite par notre représentant il souligna entre autres choses l’importance pour les frères paraguayens de s’engager dans le ministère chrétien. Beaucoup de ces frères sont venus d’Europe. Vivant en colonies ils parlent leur langue natale et n’ont pas eu besoin d’apprendre l’espagnol. Il leur fut montré qu’étant des ministres et la langue principale du pays étant l’espagnol ils devraient apprendre cette langue. L’orateur insista aussi sur la nécessité d’avoir plus de ministres à temps complet.
Jusque-là un peu plus de cent personnes en moyenne avaient assisté au congrès, et tous se demandaient combien viendraient écouter la conférence publique. À leur grande surprise 230 auditeurs (nombre maximum pour le Paraguay) remplissaient la salle du Royaume, la chambre voisine, le patio au bas de l’escalier et se trouvaient à l’entrée de la porte ou dehors.
L’expansion théocratique se manifeste aussi au Paraguay. L’année dernière le nombre des proclamateurs du Royaume s’accrut de dix pour cent et ils espèrent au moins le même accroissement pour cette année. Les témoins de Jéhovah dans le monde entier regarderont vers ce pays pour apprendre si leurs frères du Paraguay dépasseront ou non la quote-part fixée.
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Le miracle de la résurrectionLa Tour de Garde 1954 | 1er septembre
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Le miracle de la résurrection
“ Mais maintenant le Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui se sont endormis. Car, puisque par un homme est venue la mort, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même tous seront vivifiés (rendus vivants, NW) dans le Christ, mais chacun en son rang : comme prémices le Christ, ensuite ceux qui appartiennent au Christ, lors de son avènement (de sa présence, NW). Puis ce sera la fin, quand il remettra le royaume à Dieu et au Père (à Dieu le Père, Jé), après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force. ” — I Cor. 15:20-24, Cr.
1. À qui va le mérite de l’espérance de la résurrection ? Quand fut-elle indiquée pour la première fois ?
JÉHOVAH Dieu seul pouvait concevoir l’idée d’une résurrection. Seul son pouvoir était capable d’accomplir un tel acte miraculeux. Cela ne fut pas inventé par les hommes. La première des prophéties, prononcée par Jéhovah, offrait l’espoir d’une résurrection. Parlant au serpent, Dieu déclara : “ Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. ” (Gen. 3:15). Là, il formulait la merveilleuse promesse, qui s’avéra plus tard, selon laquelle la “ postérité ”, après avoir été meurtrie dans la mort par le Serpent, reviendrait à la vie pour le détruire. Ce qui exigerait la résurrection de la “ postérité ”.
2. Comment le Diable et ses fausses religions essaient-ils de nullifier l’espérance de la résurrection ; avec quel effet ?
2 Le Serpent, le Diable, avait introduit dans l’esprit d’Ève l’espérance trompeuse en l’immortalité de l’homme. Depuis, le mensonge du Diable a servi de prétexte, soit pour nier complètement la résurrection, soit pour la nullifier en embrouillant la doctrine afin de détruire la consolation et l’espérance qu’elle présente. Car, qui est vraiment consolé par la fausse déclaration d’un ecclésiastique, lors de l’enterrement d’un bien-aimé, affirmant que ce dernier n’est pas mort réellement, mais qu’il vit dans quelque monde équivoque, soit dans la béatitude, soit dans un enfer de feu ? Notre bon sens nous dit qu’il est mort. Mais si nous croyons qu’il est vivant, il se peut que nous pensions : “ Peut-être, il souffre ? ” Ou bien : “ S’il est dans le ciel, pourquoi Dieu l’a-t-il mis tout d’abord sur la terre ? Quel est le but de tout cela ? ” Nous sommes déconcertés, et l’imprécision et la contradiction plongent l’esprit dans l’angoisse. En même temps, cette idée fausse nous prive de la connaissance sûre et de la réelle consolation que procure la véritable espérance en la résurrection donnée dans les Écritures. Si nous voulions seulement parcourir la Bible, nous verrions que notre bien-aimé ne souffre pas mais qu’il attend la résurrection pour la vie dans de bien meilleures conditions, dans le monde nouveau. Nous remercierions Dieu de ce que sa destinée ne dépend pas du lieu où le place l’ecclésiastique, mais de la miséricorde de Dieu et de son jugement.
3. Où les plans des hommes s’avèrent-ils inférieurs aux promesses de Jéhovah ?
3 Notre bonheur ne peut être complet sans l’espoir en la résurrection. La vie est très chère à chacun de nous. Comment pouvons-nous être heureux si, selon nous, il n’y a d’espoir qu’en cette vie ? L’apôtre Paul exprima ce qu’il ressentait par ces mots : “ Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. ” (I Cor. 15:19). Ce monde peut offrir des richesses et des plaisirs, des progrès, au point de vue médical et scientifique, la prolongation de notre vie peut-être, mais il n’a même pas la prétention de faire vivre l’homme éternellement, encore moins de donner l’espérance de la vie pour ceux qui sont morts. C’est pourquoi nous devrions placer notre confiance dans le royaume de Dieu plutôt que dans l’arrangement humain des Nations unies. Et, si les hommes apportaient la paix, de meilleures conditions de vie et la prospérité ? Ils apporteraient tout au plus quelques années de cette vie à chacun de nous. Le Royaume donnera à ses sujets la vie durable dans des conditions insoupçonnées de l’homme, en même temps que la merveilleuse réalité du retour des morts pour jouir éternellement de ces choses.
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