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1926 annonce un temps de grand bonheurLa Tour de Garde 1954 | 1er octobre
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ce stade, à New-York, et dont le point culminant fut, pendant le huitième jour, la conférence publique, non seulement pour les 165 829 auditeurs, mais pour les auditeurs bien plus nombreux qui, à la même heure, grâce à leurs diffuseurs, entendirent “ Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau ”, discours retransmis par la station WBBR du Monde Nouveau !
45, 46. a) Quel rapport l’année heureuse de 1926 eut-elle sur l’expansion vaste et régulière de l’organisation actuelle ? b) De quoi dépend la participation régulière de tout individu à la Société du Monde Nouveau ?
45 De cette grande foule qui se trouvait là, à New-York ou à proximité, relativement peu, cinq à dix mille peut-être, pouvaient se rappeler que, en 1914, aux États-Unis, environ trois cents “ colporteurs ” (pionniers, maintenant) à temps complet seulement propageaient régulièrement les vérités bibliques, sous la direction de la Watch Tower Society. Alors, aucun rapport n’était fait sur la prédication régulière ou occasionnelle de maison en maison par les proclamateurs (de groupe) à temps partiel. Huit années plus tard (1922), la petite troupe de proclamateurs du Royaume, prêchant de maison en maison, à temps complet et partiel, s’élevait à 2 814. Jusqu’en 1926, ce nombre n’augmenta pas. Mais, en 1927, immédiatement après le début annoncé du grand bonheur, qui devait commencer à la fin de la période des 1 335 jours (en 1926), 3 357 proclamateurs de maison en maison, pionniers et proclamateurs de groupe, participaient joyeusement à la proclamation du royaume de Jéhovah. L’année suivante (1928), le nombre doubla encore aux États-Unis et la joyeuse armée comprenait 6 040 proclamateurs. Mais, dans le monde, il y avait 23 988 ministres qui prêchaient. Et ainsi, pendant les vingt-cinq années suivantes jusqu’à maintenant, dans toutes les régions de la terre et dans les îles lointaines, cette armée visible dont le nombre ne cesse de croître (en 1953, il s’élevait à plus de 519 982) continue joyeusement et avec zèle à “ annoncer le royaume de Jéhovah ” !
46 En vérité, 1926 introduisit une période de bonheur qui sera sans fin. Heureux vraiment est le lot de tous ceux qui, maintenant, se placent volontairement dans l’organisation pure de Jéhovah, prenant part de bon cœur à son activité croissante. Pour tous les prédicateurs heureux et diligents de la Société heureuse du Monde Nouveau de Dieu, la protection, la préservation et la délivrance finale par Dieu pour entrer dans son monde nouveau éternel dépendent de notre fidélité et de notre obéissance à son royaume établi sous son Roi invincible, Jésus-Christ. Dans l’unité, continuons donc à nous soumettre à cette Autorité divine, pour la louange grandissante du nom de Jéhovah. — Rom. 13:1.
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L’orgueil détruit, l’humilité sauveLa Tour de Garde 1954 | 1er octobre
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L’orgueil détruit, l’humilité sauve
JÉHOVAH hait l’arrogance et l’orgueil est un délit envers Dieu. Les orgueilleux comptent plus sur eux-mêmes que sur Dieu, car l’humilité leur fait défaut et ils ne reconnaissent pas combien ils dépendent de leur Créateur. Leur orgueil leur fait accroire qu’ils possèdent une sagesse supérieure ; certains jouissent, il est vrai, de capacités au-dessus de la moyenne. Mais quelle est la source de la vraie sagesse ? D’où proviennent leurs aptitudes ? L’homme ne reçoit-il pas toutes les bonnes choses du Créateur ? Jéhovah n’est-il pas le Dispensateur de tout don parfait ? Que possède l’homme qu’il n’ait reçu ? Pour quelle raison l’homme devrait-il être fier ? La terre sur laquelle il vit, la nourriture qu’il mange, l’air qu’il respire — tout n’a-t-il pas été suscité par le Créateur de l’univers ? L’homme dépend de ces dispositions, son existence même dépend de Jéhovah. Avec beaucoup de logique Paul pose ces questions : “ ... ne vous enflant pas d’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu ? ” L’arrogance, l’orgueil et l’attitude consistant à se tenir à distance dans un esprit de suffisance constituent un délit contre Jéhovah Dieu. — I Cor. 4:6, 7, Cr.
De nombreuses personnes sont fières, mais peu d’entre elles l’avouent. En général elles reconnaissent qu’elles commettent des erreurs, sachant combien elles paraîtraient vaines, seraient présomptueuses, si elles prétendaient être infaillibles. Il est toutefois plus difficile de leur faire reconnaître un tort particulier parce que ce serait un coup porté directement à leur orgueil. Quoique sachant qu’elles sont dans l’impossibilité de défendre leur position, elles s’y maintiennent par fierté. Plus elles persévèrent dans cette situation, plus il leur sera difficile de l’abandonner dignement. L’état d’esprit de l’orgueilleux est décrit d’une manière frappante en ces termes : “ Son esprit s’endurcit jusqu’à l’arrogance (l’orgueil, Da). ” (Dan. 5:20). Dans cet état d’endurcissement, ses aptitudes sont immobilisées. Il ne prétend pas être infaillible mais agit comme s’il l’était.
LA FIERTÉ RELIGIEUSE
La fierté prospère surtout dans le domaine de la religion. Peu de personnes ont choisi leur religion après avoir fait une étude approfondie de la Bible. Elles l’ont reçue de leurs parents, l’ont acquise de leurs voisins, l’acceptent de leurs amis ou l’adoptent pour le profit matériel qu’elles en escomptent. Après avoir professé une religion elles craignent de passer à une autre. La fierté se garde bien d’avouer une erreur. Modifier son point de vue signifierait que les parents, les voisins, les amis ou les gens d’affaires avec qui ils traitent étaient dans l’erreur. Elles restent donc attachées à leur religion parce que leurs préjugés les empêchent d’examiner leurs doctrines à la lumière de la Bible, parce qu’elles sont trop fières pour admettre qu’il n’en est pas ainsi, trop endurcies dans l’orgueil pour modifier leur point de vue et souvent aussi trop indifférentes pour s’en faire. En changeant leurs points de vue elles perdraient de leur prestige, pensent-elles. Elles oublient cependant que leur refus leur fera perdre la vie.
Certains discuteront de questions politiques ou économiques, mais ne parleront jamais de religion. Pourquoi ? Le thème, disent-ils, est trop sentimental. Mais leurs discussions politiques ne sont-elles pas chargées de “ dynamite sentimentale ” ? Ils veulent exprimer leurs opinions, fondées sur l’étude et l’expérience, même si elles engendrent l’ardeur des sentiments et des disputes. Mais pourquoi craignent-ils de mettre leurs opinions religieuses au jour ? Souvent parce qu’ils ne sont pas au clair. Certains ne savent pas même ce qu’enseigne leur religion et ceux qui le savent ne connaissent pas les textes scripturaux prouvant ces enseignements. N’ayant aucune notion de la Bible, qui est soi-disant le fondement de leur foi, ne connaissant pas les textes bibliques avec lesquels ils devraient prouver leur croyance et ne pouvant citer aucun texte pour réfuter des professions de foi adverses, ils sont fort vulnérables lors de discussions religieuses. Leur fierté constituerait un but facile à atteindre, à laquelle de nombreuses blessures pourraient être faites. Aussi la cachent-ils derrière une barricade de silence, résolus à ne pas discuter
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