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L’origine de Noël et de son espritLa Tour de Garde 1955 | 15 décembre
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de journal notait avec jovialité : “ Los Angeles titubant pendant Noël ”.
Jésus l’a déclaré avec exactitude : “ Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. ” Cela était vrai du temps de Jésus, et cela est vrai en ce qui concerne la chrétienté d’aujourd’hui. Cela est vrai en ce qui concerne toutes ses fêtes et coutumes, y compris Noël. — Mat. 15:8, 9.
ABOMINATION AUX YEUX DE DIEU
La fête de Noël est extrêmement considérée parmi les hommes du monde. Mais, ainsi que le déclara Jésus : “ Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. ” Tandis que les cloches des églises sonnent et que les hommes font semblant de prier, Jéhovah considère leurs festivités comme une célébration païenne abominable. Paul dit aux chrétiens qui apostasièrent pour des pratiques identiques : “ Vous observez les jours, les mois, les temps et les années ! Je crains d’avoir inutilement travaillé pour vous. ” Les hommes avaient été affranchis de ces choses par le Christ, mais la chrétienté est retournée à elles. Elle est devenue pour Dieu une abomination comme un chien qui est “ retourné à ce qu’il avait vomi, et (une) truie lavée (qui) s’est vautrée dans le bourbier ”. — Luc 16:15 ; Gal. 4:10, 11 ; II Pi. 2:22.
L’esprit de Noël, qu’est-il donc ? il est “ terrestre, animal, diabolique ”. C’est l’esprit du paganisme paradant sous un accoutrement chrétien. C’est l’esprit du Diable qui a intoxiqué le monde entier. L’observation de Noël ne peut passer pour un amusement innocent pour les enfants, parce que le nom et l’adoration de Jéhovah sont en jeu. Les festivités et décorations sont démoniaques, parce qu’elles glorifient le paganisme, qui est du démonisme. L’association du nom et de la parole de Jéhovah aux coutumes païennes profane ce nom, c’est le prendre de façon indigne. L’un des dix commandements énonce : “ Tu ne prendras point le nom de Jéhovah, ton Dieu, (de façon indigne, NW), car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom (de façon indigne, NW). ” — Jacq. 3:15, Da ; Ex. 20:7, Cr 1905.
Les chrétiens ne peuvent-ils célébrer Noël avec un cœur pur pour l’honneur de Jéhovah Dieu ? Dieu lui-même répond par sa Parole : “ Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Bélial ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule, et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai ; et je vous serai pour père, et vous, vous me serez pour fils et pour filles, dit le Seigneur, le Tout-puissant. ” Il y a donc un choix à faire : accepter Noël avec son esprit et perdre Dieu, ou accepter Dieu et recevoir son esprit et sa faveur, et perdre Noël. Le choix judicieux ne devrait pas être difficile à faire. — II Cor. 6:14-18, Da.
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La médisance peut entraîner votre perteLa Tour de Garde 1955 | 15 décembre
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La médisance peut entraîner votre perte
“ Je vous le dis : au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. ” — Mat. 12:36, 37.
1. Qu’est-ce qui caractérise les langues incontinentes ? Pourquoi se tenir en garde contre les vains propos ?
LA MÉDISANCE est issue de Satan le Diable. Ève prêta l’oreille à ses propos calomnieux sur Jéhovah, y ajouta foi, passa aux actes et en fit part à son mari. Cela eut pour conséquence la séparation du premier couple humain d’avec son meilleur Ami. Depuis lors les hommes se sont répandus en vaines paroles et en ont souffert. Qui n’a jamais péché avec sa langue et n’a jamais été victime de la médisance ? Souvent ceux qui ne mettent aucun frein à leur langue éclatent d’indignation quand ils sont l’objet d’imputations calomnieuses. Comme ils détestent la langue bavarde, quand elle s’en prend à leur propre personne ! Beaucoup introduisent leur petit discours par une excuse, ce qui trahit leur mauvaise conscience. On les entend souvent débuter ainsi : “ Je ne voudrais pas le dire, mais... ” et ils se mettent à raconter avec délectation ce qu’ils brûlent de colporter. Ou bien ils commencent ainsi : “ Je ne sais si c’est vrai, mais... ” et ils débitent une histoire dont ils doutent de l’authenticité. Ne soyons pas ignorants des ruses du Diable. Tenons-nous en garde contre les vains propos qui constituent une arme de Satan.
2. Que nous faut-il garder présent à l’esprit en étudiant cet article ?
2 Se tenir en garde contre qui ? Mais contre vous-même. En lisant ces lignes, réfléchissez un instant. Faites un effort pour comprendre de quelle manière elles s’appliquent à vous et non à votre prochain. Cet article s’applique certes à votre prochain, qui l’admet. Mais il importe que vous admettiez qu’il s’applique aussi à vous et que vous acceptiez ses conseils. Vous pouvez vous transformer vous-même. Vous n’êtes peut-être pas capable de changer votre prochain. Portez tous vos efforts sur vous-même. Et quand vous serez à l’abri de tout reproche en ce domaine, apportez votre aide à votre prochain. Quand vous aurez enlevé la poutre qui obscurcit votre œil, essayez d’extraire la paille de l’œil de votre prochain. Nous sommes enclins à être indulgents à notre égard et impitoyables pour autrui. Dans l’intérêt de notre sécurité, faisons l’inverse : soyons durs pour nous-mêmes et miséricordieux pour nos semblables. — Mat. 7:1-5.
3. Pourquoi les cancaniers amplifient-ils leurs propos ? De quoi se rend coupable celui qui révèle des secrets ?
3 Que faut-il entendre par vains propos ? C’est toute parole qui fait du tort. Leurs auteurs les répandent parfois dans le dessein de nuire, mais le plus souvent ces paroles sont dites sans intention de léser autrui. Des propos inoffensifs, quand ils sont répétés, deviennent nuisibles, car pour les rendre plus savoureux on n’hésite pas à les colorer, à les déformer et à les amplifier. Beaucoup défigureront une histoire sans penser à mal, simplement pour la rendre plus captivante, pour provoquer une plus forte réaction de surprise, de stupéfaction ou d’indignation. En pimentant ainsi leurs imputations, ils ne songent pas un instant au tort qu’ils font à la victime. Leur langue devient un piège et ils enfreignent le commandement divin. “ Tu ne répandras point de calomnies parmi ton peuple ”, est-il écrit. “ Tu ne répandras point de faux bruit ” et “ tu ne suivras pas la multitude pour faire le mal ”. Même si une fausse rumeur court de bouche en
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