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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1957 | 15 juillet
    • difficiles. À l’instar de Moïse, nous nous sentions incapables de les remplacer, mais sachant que notre force résidait en Jéhovah, nous abordâmes nos responsabilités dans la prière. Bientôt nous trouvâmes auprès des proclamateurs la réaction attendue, et ils coopérèrent en vue de faire progresser les intérêts du Royaume ; ainsi notre montagne fondit pour n’être plus qu’une taupinière. Une année plus tard, le groupe augmentait encore, et nous avions beaucoup de joie à être associées avec ces “ autres brebis ” qui sont dans un si grand besoin quoiqu’elles progressent vers la maturité.

      Ma sœur qui m’avait accompagnée pendant plus de dix ans se trouve maintenant dans un autre territoire avec un autre membre de la famille, mon beau-frère ; mais à sa place, c’est ma sœur cadette (pionnier depuis trois ans) qui est venue avec son mari (serviteur à plein temps depuis cinq ans) dans la province de Québec. Je suis très heureuse d’avoir eu le privilège d’être ainsi employée par Jéhovah. C’est en poursuivant le but de ma vie en qualité de missionnaire que j’ai connu ce bonheur.

      Maintenant, je poursuis le but de ma vie dans une autre position de service. Après avoir passé quelque temps au Béthel de Toronto, je me suis mariée et je suis devenue un membre du Béthel de Brooklyn, où je sers en tant que Madame C. A. Steele.

  • Une missionnaire en Corée écrit à son instructeur
    La Tour de Garde 1957 | 15 juillet
    • Une missionnaire en Corée écrit à son instructeur

      Cher juge,a

      Nous avons beaucoup appris au sujet d’autres gens et d’autres coutumes, mais nous avons surtout compris pourquoi nous avons visité l’école de Galaad. Nous pensions le savoir, mais il faut d’abord faire quelques expériences pour pouvoir en estimer la valeur. Nous savons maintenant ce que c’est que d’être “ missionnaire ”. J’avais désiré depuis si longtemps être missionnaire et je ne suis pas déçue.

      La Corée est un pays fascinant. Les gens d’affaires s’habillent à la mode occidentale et s’intéressent beaucoup à tout ce qui est moderne. Ce sont des gens alertes et fort intelligents. Ils aiment parler et poser des questions. Ils sont toujours polis envers nous, et surpris que nous les visitions et parlions leur langue. Ils accordent une grande attention au message que nous proclamons. Même s’ils n’acceptent pas d’écrits, ils n’écoutent pas moins notre allocution jusqu’au bout. C’est pourquoi chacun connaît les témoins de Jéhovah à Séoul.

      Le clergé, exaspéré, met ses brebis en garde contre nous, mais tu sais où cela mène. La question qu’on nous pose le plus souvent est celle-ci : “ En quoi votre foi se différencie-​t-​elle des autres religions ? ” Pour y répondre, nous entamons un sujet comme celui de la trinité et en démolissons le fondement. Après avoir mis à nu un mensonge, ils veulent tout savoir à la fois et ce n’est qu’à grand-peine qu’on peut alors leur faire étudier attentivement les choses. Ils désirent étudier deux à trois soirs par semaine et même avoir une étude chaque jour.

      Ils assistent aux réunions et, après s’être associés avec un groupe, il ne s’écoule que peu de temps jusqu’au moment où ils se vouent à Dieu. Bien qu’ils se soient joints rapidement à nous et ne possèdent encore en matière de vérité que quelques éléments fondamentaux, ils restent fermes parce que la vérité devient toute leur vie. Ils aiment prêcher la vérité et en discuter entre eux. On ne peut faire autrement que de les aimer.

      Pendant les derniers dix-huit mois, ce fut une joie de constater comment notre unité — une des huit de Séoul — s’accrut, fut divisée et est déjà prête à être divisée à nouveau. Nous avons pu aider plusieurs personnes avec lesquelles nous étudiions la Bible à atteindre la maturité et à se faire baptiser. Nous sommes donc devenues grand-mères, car quelques-uns de nos intéressés qui se sont voués ont pu assister au baptême de personnes de bonne volonté avec lesquelles ils étudiaient. En voyant cet accroissement, des larmes de joie nous viennent aux yeux.

      Les occasions de trouver des hommes de bonne volonté sont si nombreuses qu’il nous est impossible de les mettre toutes à profit. Il y a trois semaines je fis une belle expérience. En travaillant dans le champ je trouvai un élève d’environ 14 ans. Il désirait se procurer le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” mais n’était momentanément pas en mesure de me donner une contribution. Je repasserai, lui dis-​je, et l’invitai à venir entendre la conférence publique faite à l’occasion de l’assemblée de circuit, ayant lieu la même semaine. En le quittant je notai l’adresse et ne pensai plus à lui. Puis, pendant l’assemblée, un petit et jovial visage apparut tout à coup devant moi. Je ne le reconnus pas tout d’abord, car tous les élèves portent le même habit, puis je me le rappelai. Il me demanda de visiter le plus vite possible ses parents, qui devaient me parler.

      Le lendemain soir il était là lors de la présentation du film “ Le bonheur de la société du Monde Nouveau ”. Les tableaux du monde nouveau l’émurent aux larmes. Plus tard j’appris que ses parents étaient aussi là. Le mardi suivant je les visitai avec une autre missionnaire. Ils nous reçurent les bras ouverts. Ils avaient été méthodistes pendant des années mais avaient l’impression que les deux heures passées à prier, à chanter et à écouter un sermon de leur moksa (prédicateur) ne pouvaient être tout ce que Dieu exige de la vraie religion. Le père désirait connaître la Bible. La semaine dernière, après l’étude, ils dirent : “ Nous avons l’impression que Dieu vous a envoyées chez nous. ” Ils sont satisfaits, mais reconnaissent avoir besoin de plus de connaissance.

      Il est difficile de décrire leurs yeux rayonnants et leurs radieux visages. C’est la plus belle expérience que je fis jusqu’à ce jour. On fait ici des expériences extraordinaires car nous entrons souvent en contact avec des personnes d’un haut rang qui prennent position pour la vérité. Cette famille est cependant celle à laquelle je suis le plus liée.

      Il n’y a rien ici-bas de plus beau que la vie de missionnaire. Notre famille de missionnaires est étroitement liée et nous éprouvons beaucoup de joie. Eu égard aux conditions régnant en Corée, notre maison est superbe. Nous avons bien de temps en temps des déceptions, mais on les oublie. Nous nous sentons ici comme à la maison.

      J’espère que toi et ta femme allez bien et que vous êtes heureux. Comment pourrait-​il en être autrement, peut-​on faire mieux que de servir Jéhovah ?

      Avec mes cordiales salutations à tous deux.

      (signé) Elaine Schiedt

      [Note]

      a À l’école il enseignait le droit.

  • Le sionisme ne possède pas de droit inaliénable
    La Tour de Garde 1957 | 15 juillet
    • Le sionisme ne possède pas de droit inaliénable

      Arnold J. Toynbee, un des plus éminents historiens de notre temps, n’est pas de ceux qui croient à l’inspiration de la Bible. Il estime que les chrétiens devraient reconnaître “ toutes les religions supérieures comme des révélations de ce qui est bien et juste ” au lieu de proclamer la supériorité du seul christianisme. C’est pourquoi il est intéressant de constater comment Toynbee, se basant sur la Bible, dévoile la faiblesse des prétentions du sionisme sur la Palestine. Il accuse les sionistes “ d’importunité frisant l’impiété dans leur tentative de réaliser eux-​mêmes la promesse de Dieu de restaurer Israël dans la Palestine sur la seule initiative de Dieu ”. Il affirme qu’aucun droit inaliénable sur la Palestine n’a jamais été concédé au peuple d’Israël, mais que la possession de ce pays dépendait uniquement de la faveur de Dieu et de l’obéissance d’Israël à ses commandements, et que le sionisme fait fi de ces conditions. “ Ainsi, en ne tenant compte, dans son calcul, ni de la volonté de Dieu ni de la conduite d’Israël, le sioniste a abandonné le fondement spirituel constituant la seule base sûre du droit des Juifs à la terre sainte ”, dit Toynbee. Il va encore plus loin et dit que le plus sûr moyen pour Israël de perdre son droit à la terre sainte est pour le sionisme de s’égarer dans l’illusion selon laquelle “ une concession de terres conditionnelle de la part du Dieu tout-puissant constituait un droit d’aînesse inaliénable ”. (A Study of History, tome VIII, p. 601.) Il ne saurait y avoir de doute, le Dispensateur de tout don parfait pose ses conditions : “ Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive. ” — És. 1:19, 20.

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