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L’amour édifie la société du Monde NouveauLa Tour de Garde 1957 | 1er août
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rang dans la société du Monde Nouveau, à contribuer à la manifestation de la sainteté du nom de Jéhovah et à acquérir la vie dans le monde nouveau. Il nous faut prendre un intérêt véritable dans l’étranger, à l’instar de Jésus dont il est écrit : “ Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. ” Quelle que soit notre adresse à manier l’épée de l’esprit et à saisir toutes les occasions de racheter le temps, nous n’édifierons pas l’étranger à moins de montrer à son égard la même affection que Jésus, et à la manifester en paroles et en actes. — Mat. 9:36 ; 23:37 ; Jean 11:35.
17. Quelles qualités l’amour donnera-t-il à notre prédication ?
17 L’amour remplira notre présentation aux portes et lors des visites de sincérité, d’amabilité et d’enthousiasme. Si nous ne trouvons pas l’étranger de bonne volonté chez lui une première et une seconde fois, l’amour nous poussera à revenir une troisième et même une quatrième fois. Rappelez-vous que l’amour ne se décourage pas ; il persévère. En prenant en l’étranger un intérêt dicté par l’amour, nous aurons plus de chances à entamer une étude biblique avec lui.
18. Pourquoi cette grande différence entre le nombre des études conduites en 1955 et le chiffre des baptisés pour la même année ?
18 Ainsi nous conduisons une étude biblique avec l’étranger de bonne volonté. Est-ce à dire que nous sommes certains d’atteindre notre but avec lui ? Non. Le Yearbook de 1956, publié par la Société, montre que, pendant l’année de service 1955, 337 456 études bibliques furent conduites chaque mois. Mais sur ce nombre, un cinquième seulement symbolisa son offrande par l’immersion. Comme nous ne conduisons pas de telles études pendant cinq ans, cela signifie que beaucoup furent discontinuées. Pourquoi ? La parabole de Jésus sur le semeur et sa semence nous apprend que certains “ oiseaux ” ou agents de Satan ont mangé une partie de la semence ; les épines de ce monde, ses soucis et ses plaisirs en ont étouffé davantage et le soleil de la persécution a fait le reste. Pour lutter contre ces facteurs de destruction, il faut manifester un véritable intérêt pour le bien-être de l’“ étranger ” et persévérer à lui montrer notre amour. — Luc 8:4-15.
L’AMOUR PERSÉVÉRANT ÉDIFIE
19, 20. a) De quelle manière édifiante l’amour nous fera-t-il conduire nos études bibliques ? b) Comment l’expérience que Paul fit avec les Thessaloniciens prouve-t-il cela ?
19 En conduisant les études bibliques à domicile, prenons garde à ne pas faire les choses machinalement, à ne pas nous installer dans une routine au point de ne pas remarquer si l’étranger comprend ou non nos explications. À moins de comprendre, il ne peut être édifié. Rappelez-vous que dans la parabole du semeur ceux qui produisent du fruit ont d’abord “ compris ”. De même que la semence doit recevoir régulièrement les rayons du soleil et la pluie, faisons également preuve d’une telle régularité, donnons le bon exemple. Sinon nous ne manifesterons pas beaucoup d’amour et cela ne fera pas grandir l’appréciation de l’étranger. Il est absolument indispensable de montrer notre amour pour l’étranger, de devenir pour lui “ comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée ”. Alors il deviendra fort pour tenir contre l’opposition religieuse, repousser les tentations du monde et supporter les épreuves par suite de son association avec la société du Monde Nouveau. — Mat. 13:19-23 ; És. 32:1, 2.
20 L’apôtre Paul manifesta un tel amour envers ceux qu’il avait conduits à la vérité. Il se souvint d’eux dans ses prières et quand il ne pouvait les visiter il leur écrivait des lettres encourageantes. (Faites-vous mention dans vos prières de ceux avec qui vous étudiez ?) Notez par exemple comment l’apôtre manifesta son amour pour ceux qui étaient intéressés à la vérité à Thessalonique : “ Mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. ” À peine les Thessaloniciens avaient-ils accepté la vérité et pris position qu’une violente persécution se déchaîna et Paul dut les quitter. Il fut à ce point préoccupé de leur état spirituel qu’il leur envoya Timothée (bien que celui-ci lui fût très nécessaire) pour savoir où ils en étaient dans leurs progrès. Paul eut la joie d’apprendre qu’après les avoir édifiés dans l’amour, comme une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, et avoir été pour eux comme un père, ils tenaient fermes au point que leur foi était connue de tous. Ainsi pour édifier les étrangers de bonne volonté et en faire des ministres mûrs de la société du Monde Nouveau, il faut non seulement les nourrir des vérités du Royaume mais aussi leur montrer notre amour. — I Thess. 2:7, 8, 11.
21. Qui l’amour édifie-t-il et pourquoi ?
21 L’amour édifie les membres de la famille, la société du Monde Nouveau et les étrangers de bonne volonté. L’amour édifie parce que Dieu est amour, parce que l’amour fait garder les commandements divins et que nous avons besoin de recevoir et de donner des marques de cette qualité. L’amour édifie parce qu’il nous fait voir les bonnes qualités chez les autres, leurs besoins et les occasions de les aider. L’amour édifie parce qu’il fait accomplir des œuvres et donne généreusement, parce qu’il est doux, plein de chaleur, tendre. L’amour édifie parce qu’il ne se décourage pas mais persévère avec patience, supporte, espère et endure toutes choses. L’amour édifie parce qu’il ne faillit jamais.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1957 | 1er août
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par Nellena G. Pool
BONJOUR ma chère ! Il y a déjà longtemps que je voulais t’écrire, mais les brebis qui appellent à l’aide sont si nombreuses ici qu’on ne trouve pas le temps de faire tout ce qu’on désire. Toutefois, lorsque j’appris ton entrée dans les rangs des pionniers je ne pus m’empêcher de t’exprimer la joie que j’éprouvais de ce que tu avais entendu l’appel et fait un pas en avant dans l’œuvre la plus grandiose et la plus importante qui soit accomplie aujourd’hui sur la terre : le ministère exercé à la louange de Jéhovah. Quelles joies te sont réservées ! Bien entendu, tu ne perdras pas de vue l’école de Galaad et d’autres occasions de service. Puis, plus tard, tu seras avec nous à l’étranger chantant les louanges du Très-Haut.
Lorsque j’essayai de me représenter combien ce pas t’a coûté de réflexion et de méditation, je fus transportée en esprit à l’époque où je pris la même résolution. Voulons-nous nous rappeler quelques souvenirs ? Étant fort éloignées l’une de l’autre, j’utiliserai un intermédiaire, l’organisation de Jéhovah. Remontons donc quinze ans en arrière. “ Quoi, y a-t-il déjà si longtemps ? ” diras-tu. “ Comment y es-tu arrivée ? Comment fais-tu pour rester au service ? ” En réalité, cela ne me paraît pas long. J’ai fait des expériences si merveilleuses (il y en avait aussi des désagréables et des pénibles)
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