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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1957 | 1er septembre
    • personne assistait aux réunions en dehors des missionnaires. Pendant la première année, notre grosse difficulté fut la langue. Quand nous présentions notre court témoignage préparé à l’avance, la maîtresse de maison nous parlait, à une vitesse vertigineuse, nous semblait-​il, employant des mots qui nous paraissaient excessivement longs. Mais peu à peu nous nous mîmes à déchiffrer les mots et à les employer nous-​mêmes. Tous se montraient remarquablement patients avec nous. Je m’étonnais toujours qu’ils pussent se retenir de rire à certaines de nos fautes amusantes ; cependant, ils nous corrigeaient en gardant leur sérieux. Plusieurs mois après, ils rirent avec nous car ils avaient à peine compris, nous dirent-​ils, un mot de ce que nous leur avions dit la première fois. Cependant, certaines des personnes que nous visitâmes cette première année-​là sont maintenant des proclamateurs.

      La visite de frère Knorr au Chili en mars 1949, et notre merveilleuse assemblée de Santiago qui se tint alors, avec une assistance maximum de 450 personnes, sont de délicieux souvenirs. Cinq ans plus tard, quand il revint, l’assistance s’élevait à plus d’un millier. Quand nous arrivâmes au Chili, la moyenne des proclamateurs était de 200. Cette année nous avons dépassé la cote de 1 200. Les progrès semblent parfois lents lorsqu’on les considère de jour en jour, mais lorsque nous jetons un regard rétrospectif sur les années passées, les résultats sont encourageants.

      En janvier 1950, nous fûmes envoyées dans la capitale du Chili, Santiago. Six mois plus tard, seize d’entre nous partaient pour l’assemblée du Yankee Stadium. On ne peut décrire à quel point ce fut émouvant de se trouver là, de recevoir de nouveaux instruments à utiliser dans le service, à notre retour, quand nous nous remettrions au travail. Au cours des trois années suivantes, notre groupe ne cessa de s’accroître. C’était encourageant de voir les proclamateurs parvenant à la maturité. Mais il y avait aussi des déceptions quand des intéressés manifestaient un vif intérêt pendant un moment, puis s’en allaient l’un après l’autre. Ici, pour beaucoup, l’amour de la vérité n’est pas assez fort pour apporter un changement dans leur vie privée. Les principes de la morale ne sont pas très élevés et la tendance naturelle est d’adopter une ligne de conduite facile dans la vie. Malgré cela, il en est qui laissent la vérité prendre la première place dans leur vie. Contribuer à aider ces personnes est un grand privilège.

      Yankee Stadium, 1953. Nous y allâmes en avion affrété. Pour tous les délégués chiliens, l’un des grands moments de l’assemblée fut la remise du diplôme de Galaad au premier missionnaire du Chili. Il était entré en contact avec une missionnaire au cours des premiers mois qu’elle passa dans ce pays. Nous étions aussi très heureuses de bavarder au Yankee Stadium avec nos camarades de classe servant dans différentes parties du monde, de les entendre parler de leur travail ; il était tout à fait évident que chacun considérait sa tâche comme la meilleure. Tous nous étions d’accord pour reconnaître que nous ne voudrions pas retourner dans notre premier territoire de pionnier.

      À mon retour au Chili, je fis une visite complémentaire chez une abonnée à La Tour de Garde. Elle me dit avoir prêté les périodiques à une amie intéressée. Rendant visite à cette amie, je la trouvai fort absorbée par la vérité. Nous commençâmes à étudier et, après quelques mois, elle m’accompagnait dans le service et fut baptisée à l’assemblée suivante. Une autre intéressée, qui avait commencé à aller avec moi de porte en porte, me demanda de l’accompagner chez une de ses amies à qui elle avait rendu témoignage. Nous avons placé une série de trois livres, une Bible et obtenu un abonnement à La Tour de Garde à la première visite, et la semaine suivante, une étude fut commencée. Maintenant, elle est prête à aller avec nous dans le service.

      Le service du Royaume est la seule activité qui vaille la peine d’être accomplie car il apporte le plus grand des bonheurs, non seulement aux autres mais à nous-​mêmes. Récemment, je m’en suis rendu compte avec force quand ma sœur, avec laquelle j’avais été pionnier pendant dix ans, fut tuée brutalement, quelques mois après être allée en Afrique afin d’épouser un autre missionnaire et poursuivre dans ce pays le service à plein temps. Vraiment rien n’a pu me soutenir davantage dans cette douleur que d’avoir mes jours remplis dans le service, poursuivant le but de ma vie, portant aux brebis la nouvelle réconfortante du glorieux monde nouveau qui arrive. Quand je considère mes douze années de service de pionnier, je trouve qu’elles ont été vraiment les années les plus riches de ma vie. C’est avec joie que je regarde vers les privilèges des douze prochaines années et des innombrables années qui leur succéderont.

  • Des missionnaires convertissent des missionnaires
    La Tour de Garde 1957 | 1er septembre
    • Des missionnaires convertissent des missionnaires

      L’ÉRYTHRÉE est un pays qui se trouve au nord de l’Éthiopie et qui lui est rattaché. La lettre suivante nous est parvenue récemment d’un couple de missionnaires américains de la Watch Tower :

      “ Nous avons beaucoup d’études bibliques ici et quelques-unes vont très bien. Nous étudions entre autres avec trois instituteurs de la Mission suédoise qui depuis cinq mois s’instruisent deux fois par semaine et ont exprimé le désir de se faire baptiser. Ils ont déjà pris part à la proclamation de maison en maison et rendent continuellement témoignage à leurs amis. En qualité d’instituteurs de la Mission, ils prêchent dans leur église à tour de rôle, en tigrinia, la langue des indigènes. Ceux qui dirigent la Mission ne se sont pas donné la peine d’apprendre la langue du pays.

      “ Lorsque vint le tour de l’un de nos nouveaux frères de prêcher, il prépara un sermon sur le monde nouveau et dénonça les faux enseignements qui disent que la terre sera consumée par le feu et que toutes les bonnes personnes iront au ciel. Les indigènes écoutèrent comme ils n’avaient jamais écouté avant. De temps en temps, lorsqu’un faux enseignement fut dénoncé, ils applaudirent, mais les dirigeants de la Mission n’en savaient pas plus long pour autant, puisqu’ils ne comprenaient pas la langue. Ils étaient fiers d’avoir formé un excellent instituteur ! Mais leur fierté fut de courte durée car le lendemain ils furent informés que le sermon reposait sur ce qui avait été publié dans La Tour de Garde, “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” et d’autres écrits analogues.

      “ La visite d’un directeur venu de Suède porta les choses à leur comble. Il convoqua tous les instituteurs pour une réunion spéciale et pria tous ceux qui avaient étudié avec les témoins de Jéhovah de lever la main. Presque tous l’avaient fait, ce qui le rendit furieux. Il leur fit promettre de ne plus aller chez les témoins de Jéhovah et presque tous consentirent. Le lendemain soir, une nouvelle réunion spéciale fut convoquée pour exercer une pression sur ceux qui avaient refusé de renoncer à leurs études avec les témoins de Jéhovah ; tous sauf cinq fléchirent.

      “ On pria ces cinq de rester après le départ des autres et pendant trois heures on discuta des enseignements de la Bible. Les nouveaux frères défendirent habilement l’adoration de Jéhovah à chaque point soulevé. Le directeur se laissant souvent emporter et se mettant à crier, ils lui rappelèrent à plusieurs reprises : “ Les témoins de Jéhovah ne crient jamais si nous ne sommes pas d’accord avec eux. Ils ouvrent tout simplement leur Bible et nous montrent en quoi nous avons tort. ”

      “ Il se mit particulièrement en colère lorsqu’il apprit qu’ils avaient été prêcher ces choses de maison en maison. À son avertissement qu’ils devraient ou renoncer aux enseignements des témoins de Jéhovah ou perdre leur emploi, trois lui répondirent : “ Ni vous, ni la perte de notre emploi, ni rien d’autre ne peut nous séparer de Jéhovah. ” Cela jeta le directeur dans la consternation, car il était sûr qu’ils céderaient.

      “ Le résultat fut qu’on leur dit qu’ils pouvaient garder leur poste d’instituteur de la Mission et qu’on ferait des efforts pour leur faire voir leurs égarements. Ils dirent à leur directeur qu’ils feraient leur travail consciencieusement, mais qu’ils ne pourraient plus enseigner ce qu’ils savaient être des doctrines fausses. On décida donc qu’ils enseigneraient tout sauf la religion, dont d’autres seraient chargés. Pour eux, ce fut une vraie victoire. ”

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