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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1958 | 1er novembre
    • dans ce service, je me sentis obligé de terminer d’abord quelques travaux. Combien c’est facile et insensé de se lier ainsi ! À peine une quinzaine plus tard, je le regrettais déjà. En courant à moto entre mes travaux, je heurtai une voiture et fus précipité à terre, comme mort. Lorsque je repris mes esprits, avec huit fractures, ma première pensée fut : “ Pourquoi ne suis-​je pas mort ? ” “ Quel service aurais-​je pu rendre si j’étais mort ? ” “ Combien est insignifiant le travail profane en comparaison du service du Dieu vivant ! ”

      J’étais alors absolument convaincu que Jéhovah avait épargné ma vie ; tout s’évanouissait devant l’importance que le Royaume avait à mes yeux. Avec ce puissant stimulant, ma guérison fut remarquablement rapide. Je me décidai en août 1938 et, à la mi-​novembre, je commençais le service à temps complet au Béthel. Je l’ai entrepris avec du retard mais, par la bonté imméritée de Jéhovah, j’ai eu la joie de persévérer.

      Après moins d’une année de service à plein temps, on me confia la responsabilité d’un grand groupe de la capitale, responsabilité qui me fit pâlir, mais qui m’apprit à me reposer sur Jéhovah.

      Aux environs de 1940, en Australie comme partout ailleurs au monde, l’opposition était grande et nous devînmes vite des vétérans endurcis. Le travail avec les voitures radio et dans la rue était accompli avec un grand zèle qui, par trois fois, me fit me retrouver derrière les barreaux. Mais trois fois aussi je retrouvai la liberté, appréciant mieux encore ce que les apôtres ressentirent en une telle circonstance, tel que cela nous est rapporté dans le livre des Actes, au chapitre 5 Ac 5.

      Comme serviteur de zone, j’ai glané de nombreuses et réjouissantes expériences et peux aujourd’hui me remémorer de merveilleux souvenirs de service. Bien que l’interdiction nous ait frappée en Australie, il n’y eut pas de moments inactifs. Comme tous, j’avais aussi mon tour dans les fermes du Royaume et dans d’autres entreprises. Au début de 1943, je fus appelé au Béthel où j’eus à m’occuper du service des groupes. Cela comprenait aussi la formation et l’envoi, dans des conditions d’interdiction, des serviteurs des frères. Après environ deux années au bureau, je repris à nouveau le service que j’affectais le plus, celui de serviteur de circuit. Cette activité me conduisit en Nouvelle-Zélande pour deux nouvelles années.

      GALAAD, PUIS HONG-KONG

      Quand la Société ouvrit l’École biblique de Galaad, ce fut pour moi quelque chose de totalement inattendu que la guerre et la distance semblaient éloigner encore. Jamais je n’avais projeté d’aller à cette école, aussi notre joie ne connut pas de bornes lorsque nous fûmes invités à assister aux cours de la onzième classe.

      Je me réjouis de chacune des minutes vécues à Galaad. Ces six mois furent un événement dans ma vie. Neuf années se sont écoulées depuis que je reçus mon diplôme et cette période est demeurée une source de joies pour moi.

      Je remplis ensuite la charge de serviteur de circuit dans le Wisconsin où je me suis fait des amis avec lesquels je suis demeuré en relation. Au mois de novembre 1948, je reçus une lettre de la Société par laquelle j’étais invité à entreprendre le service de missionnaire à Hong-Kong. L’Orient ne m’avait jamais attiré particulièrement, mais je m’étais offert pour aller là où l’on m’enverrait. Hong-Kong serait donc mon territoire.

      Nous fîmes la traversée du Pacifique. À cette époque, les armées communistes descendaient du Nord et l’on pensait que Shanghaï tomberait bientôt et que nous aurions peut-être à débarquer dans un petit port de la côte. Cependant, nous arrivâmes à Shanghaï à temps pour ressentir la désagréable sensation qui accompagne l’écroulement d’un pouvoir qui va céder la place à une autre autorité. Nous passâmes quelque temps avec les frères, vaillamment demeurés dans le service depuis le début de ces temps d’épreuve. Nous fûmes soulagés le jour où nous mîmes le cap sur Hong-Kong, alors que nous pensions être bloqués à Shanghaï, loin de notre territoire.

      Avec quelle ardeur nous fixions la merveilleuse et grouillante baie de Hong-Kong, alors que nous approchions du débarcadère. Quels y seraient les fruits du Royaume ? Quelle serait la résistance de notre formation ? Tout était si étrange et si nouveau que nous nous demandions par où nous allions commencer. Deux proclamateurs de Shanghaï nous y avaient précédés. Ils étaient maintenant là pour nous accueillir et ils nous aidèrent dans nos débuts difficiles. Hong-Kong était surpeuplée et se loger était chose presque impossible. En outre, le prix des chambres y était astronomique. Le cercle maritime anglais voulut bien nous loger quelques semaines jusqu’à ce que nous fussions assez chanceux pour trouver une autre chambre. Entre temps, nous nous étions mis au travail ; une bonne partie des personnes à qui nous présentions le message parlaient l’anglais et là où nous devions nous adresser en chinois, nous avions étudié une petite allocution et nous présentions aussi une carte ; cette façon de faire allait très bien et nous avions du succès dans les placements et dans les études.

      Arrivés à la mi-​janvier 1949, nous avions déjà un petit groupe au mois de mai : deux missionnaires et trois proclamateurs de groupe. Ces derniers sont toujours debout et, en compagnie d’autres qui se sont joints à eux pour atteindre maintenant un maximum de cent quarante-huit, ils continuent à progresser.

      Je ne me rendis compte à quel point j’aimais mon attribution de travail que quand j’assistai à l’assemblée de la société du monde nouveau à New-​York en 1953. Je trouvais le temps long de rentrer ici ; Hong-Kong était devenu mon home.

      Je jette parfois un regard rétrospectif vers les années vaines durant lesquelles je poursuivais les choses futiles de ce vieux système et je vois alors combien est grande la patience de Dieu. J’adresse à Jéhovah toute ma gratitude pour m’avoir donné une place dans sa maison et m’avoir convié à sa moisson. Je le prie de me soutenir afin d’être en mesure de poursuivre le but de ma vie comme ministre à plein temps, pour la louange et la glorification de son Nom.

  • Le Pacifique Sud appelle
    La Tour de Garde 1958 | 1er novembre
    • Le Pacifique Sud appelle

      Raconté par une famille d’une île du Pacifique Sud

      EN 1951, le président de la Watch Tower Society nous parla de la grande œuvre à faire dans les îles du Pacifique. Il nous informa que les préjugés et la haine des fonctionnaires rendaient impossible aux missionnaires de la Société l’entrée dans ces îles. Quand ma femme et moi l’entendîmes, nous décidâmes d’essayer de pénétrer dans l’une des îles proposées. (Les noms et les lieux ne seront pas mentionnés pour sauvegarder les intérêts théocratiques dans ces régions.) Nous parlâmes de la question à notre fils et à notre fille. Ils étaient tous pour cette idée : un tel service de pionnier était pour nous !

      Soudain, nous fûmes harcelés par tout un flot de pensées effrayantes telles que : Serait-​il sage de notre part de nous engager dans une si formidable entreprise ? Que dire de notre santé et de notre âge ? Nous avions près de cinquante ans. Ce serait peut-être mieux de laisser les îles à la jeunesse aventureuse. Nous pensions aussi : Qu’en serait-​il de nos enfants, de leur éducation et de leur avenir ? Le travail dans les îles, cela voulait dire l’abandon d’excellentes besognes, de salaires élevés, d’économies et de maintes choses précieuses à notre avis. Le serviteur de la filiale nous assura que la prédication dans les îles était difficile mais extrêmement urgente. Nous y réfléchissions en tant que famille et jugions que malgré tout cela était pour nous. Nous irions dans les îles. Mais où ? Quelle île ? Oh ! Nous parlions de plusieurs endroits. Avec l’approbation de la Société, nous écrivîmes à un frère, insulaire, en lui demandant quel travail on pourrait faire. Un Australien pourrait-​il cultiver sa propre terre, diriger une ferme, une affaire, etc.? Nous sautâmes de joie quand la réponse nous parvint, nous informant qu’une propriété foncière, composée d’une petite ferme et d’une maison, était à vendre.

      Nous possédions encore notre ferme de 1 200 hectares, bien meublée, équipée avec les machines agricoles les plus modernes. La ferme avait bien fait notre affaire, mais elle exigeait de plus en plus notre temps et nos efforts. Nous nous y accrochions, dans l’intérêt de nos enfants. Mais nous nous disions : Pourquoi auraient-​ils besoin du matérialisme du vieux monde ? Nous vendrions la propriété. À peine avions-​nous décidé de vendre qu’un acheteur se présenta à notre porte. On se mit vite d’accord sur le prix ; nous laisserions l’Australie derrière nous sans aucun lien avec ce monde.

      Les principales difficultés se dissipèrent l’une après l’autre dès que nous eûmes pris une ferme décision. Notre maison était charmante, placée dans une grande avenue bordée de pins. Son mobilier également était moderne. Admirant notre superbe emplacement, les gens ne comprenaient pas que nous voulions vendre. Pour parler franchement, ce n’était pas facile. C’était une décision très pénible à prendre. Après avoir passé des années à défricher, essarter la terre, à enclore et arroser la propriété, à faire paître et à mettre en herbe, ainsi qu’à faire des projets en vue de la vieillesse et de la prospérité future des enfants, puis soudainement, vendre tout ce qui faisait notre vie, nos espoirs, ce pour quoi nous avions travaillé, ce n’était pas facile à réaliser par un quelconque effort d’imagination. C’était une chose qu’il ne semblait ni sage ni raisonnable de faire. Je sais que les gens du monde le jugeaient ainsi. Cependant, nous le fîmes.

      Il nous fallut peu de temps pour dire au revoir à nos amis, à nos parents, à notre voiture et à l’Australie. Nous nous dépouillâmes de toute une montagne de choses matérielles pour n’emporter que trente kilos de vêtements personnels, poids admis pour le transport par avion jusqu’aux îles. Les mains vides, pour ainsi dire, nous devions, en tant que famille, faire œuvre de pionniers pour le monde nouveau. L’esprit et le point de vue missionnaires nous remplissaient de surexcitation. Cela faisait battre notre cœur.

      Mais le frémissement initial disparut bientôt après notre arrivée dans les îles. Nous avons connu bien des hauts et des bas. Parfois, il nous semblait impossible de continuer, cependant, nous persévérions en dépit de nous-​mêmes. Pourtant, aujourd’hui, grâce à la tendre direction et à la miséricorde de Jéhovah, jamais nous ne voudrions quitter ce champ de moisson des plus joyeux, mûr pour le rassemblement. Nous avions une nouvelle ferme à faire marcher, de nouveaux bâtiments et clôtures à construire, mais notre perspective était différente ; elle était de rester dans les îles, trouver et de paître les autres brebis du Seigneur. Notre fils nous aidait dans la ferme, notre fille devait achever ses études, elle le fit par correspondance car nous étions à près de soixante kilomètres d’une école européenne. Dans la prière, nous essayions de mener la vie d’une famille théocratique. De nouveaux privilèges nous furent accordés en tant que famille, parce qu’il nous a été possible de travailler ensemble, à l’intérieur et à l’extérieur de la ferme. Notre fille est actuellement pionnier de vacances, ce qui, naturellement, nous apporte beaucoup de joie.

      En premier lieu, nous nous préoccupâmes de l’intérêt manifesté dans les territoires non attribués, développant les études bibliques tenues chaque semaine à quatre-vingts kilomètres environ. Nous commencerions tôt et travaillerions tard. L’intérêt local commença à s’accélérer au fur et à mesure que les discours publics se multipliaient et que le travail de porte en porte s’établissait. Maintenant, nous travaillons plus près de la maison, donnant plus de temps au programme consistant à nourrir. Pouvez-​vous vous représenter le tableau que nous formons, assis en tailleur sur des nattes, parmi ces gens aimant la Bible, très attentifs, les yeux grand ouverts, tandis que nous leur expliquons les vérités de la Bible ? Ce sont de grands lecteurs de la Bible, la lisant et la relisant. Ils connaissent si bien les Écritures que certains d’entre eux peuvent en réciter des chapitres par cœur, mais ils ont si peu de compréhension. Ils veulent la vérité et ont de l’amour pour elle, mais ils ont une grande crainte de la religion.

      La crainte des esprits défunts maintient en vie les anciennes pratiques de la sorcellerie, les recherches dans le passé les rendent méfiants et dressent des barrières. Cela réjouit notre cœur d’entendre les insulaires dire qu’ils apprennent la vérité. Fraterniser avec eux et jouir de leur compagnie, cela vaut un million de fermes australiennes ! Comme ils aiment rire ! Et quel amour ! Les femmes invitent les sœurs à nager avec elles avant d’avoir leurs études. Elles aiment de tout leur cœur et vous le sentez.

      Faire l’œuvre de Dieu en tant que famille est vraiment une façon bénie de porter aux gens le message du Royaume. Nous conduisons régulièrement une vingtaine d’études. Notre fille tient les études avec les filles, notre garçon avec les jeunes gens, et les plus âgés apprécient une aide plus mûre pour renverser la “ barrière féminine ” parmi les femmes hindoues. Nos joies augmentent à chaque pas. Il y a maintenant une nécessité urgente d’atteindre les insulaires instruits qui seront capables à leur tour de porter la bonne nouvelle dans leur propre langue. Beaucoup parlent la langue des îles, mais ne peuvent la lire. Pour donner un témoignage efficace, il est nécessaire de faire les deux.

      Dans quel champ plus excellent pourrions-​nous servir ? Entendre ces insulaires dire qu’ils en sont venus à connaître Jéhovah, appeler nos enfants leurs enfants, cela parce qu’ils les aiment pour la vérité, veiller à ce que l’intérêt pour le Royaume et l’assistance augmentent, entendre ces gens charmants dire : “ Mes enfants se marieront seulement dans le Seigneur ”, et cela après avoir été associés avec des siècles de tradition et de mariages à la mode orientale, veiller à ce qu’ils régularisent et dénouent les embrouillements maritaux, voir un Hindou expliquer les publications bibliques à un instructeur de l’école du dimanche de l’île, entendre les tout petits balbutier leurs premiers mots d’anglais, le nom de Jéhovah et les livres de la sainte Parole, les voir étudier tandis qu’ils gardent le bétail sur le bord de la route, après le travail éreintant dans le champ de riz, se rendre compte qu’ils parlent de la fausseté de l’idolâtrie, de la beauté du nom de Jéhovah à la boutique de la localité et en d’autres endroits, entendre une mère indienne assez âgée vous appeler frère et sœur, demander à vous accompagner pour parler aux gens du vrai Dieu, bien que ne sachant ni lire ni écrire aucune langue. Elle peut parler de la vérité dans sa propre langue. Tout cela représente une inestimable récompense pour avoir entrepris ce que nous avions décidé en réponse à l’appel venu du Pacifique sud. Pour la bonté de Jéhovah, nous sommes des plus humblement reconnaissants.

      Nous espérons que notre petite expérience éveillera en vous le désir de venir dans ce champ joyeux de la moisson, mûr pour l’engrangement. Dans la société du monde nouveau des témoins de Jéhovah, un bien plus grand nombre de personnes peuvent répondre à l’appel pour aller là où le besoin est grand.

  • Votre religion est-elle la bonne ?
    La Tour de Garde 1958 | 1er novembre
    • Votre religion est-​elle la bonne ?

      Beaucoup de gens croient que leur religion est la seule bonne. Comment peut-​on l’affirmer ? Y a-​t-​il un moyen de s’en assurer ?

      DE QUELLE façon vous assurez-​vous que votre religion est la seule bonne ? Presque tous les catholiques, les protestants et les Juifs croient que leur religion est la bonne. Le païen lui aussi le croit de la sienne. Il est donc évident que le seul fait de croire n’est pas suffisant. Être à même de prouver que votre religion est la bonne est un facteur tout à fait essentiel. L’apôtre Pierre conseille aux chrétiens d’être “ toujours prêts à vous défendre, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous ”. Paul recommanda : “ Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. ” Cela signifie connaître votre religion, comprendre ce que vous croyez et pourquoi. — I Pierre 3:15 ; I Thess. 5:21, NW.

      Votre religion devrait avoir un fondement solide. Elle ne devrait pas être fondée sur les conducteurs religieux, sur les systèmes religieux, mais sur la Parole de Dieu, la Bible. Avant de vous y attacher, vous devriez vous assurer qu’elle est conforme à la Parole de Dieu. Si vous apprenez qu’elle enseigne ce qui n’est pas bon, vous devriez l’abandonner, comme Paul jugea nécessaire de le faire quand il était dans le judaïsme. Vous devriez être disposé à considérer et accepter la vérité. Ce faisant, vous en viendrez à adorer Dieu de la bonne manière et obtiendrez alors son approbation. — Gal. 1:13-24.

      Comment pouvez-​vous affirmer que votre religion est ou n’est pas la bonne religion ? Une manière simple de le faire, c’est de la mettre à l’épreuve de la Parole de Dieu. Si elle n’est pas en accord avec ce que la Bible enseigne, alors elle n’est pas en harmonie avec la vérité. Elle n’est pas bonne. “ Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple ”, a déclaré Dieu. Il est donc important de vous “ examine(r) vous-​même(s), pour savoir si vous êtes dans la foi ”, selon la déclaration de Paul. Vérifiez si les choses que vous croyez sont en harmonie avec la Parole de Dieu. Mais la question se pose : Êtes-​vous disposé à mettre votre religion à une telle épreuve ? Il n’y a rien à craindre, parce que si vous avez la bonne religion, l’examen ne peut que vous rassurer. Et si ce que vous croyez n’est pas en harmonie avec la Bible, alors vous devriez accueillir la vérité, parce qu’elle mène à la lumière et à la vie. — És. 8:20 ; II Cor. 13:5.

      Voici quelques questions qui devraient vous aider à voir si votre religion s’en tient à la Bible. Répondez-​y au fur et à mesure que vous les lisez. Ensuite, considérez ce que la Bible a à dire. Si votre religion est la bonne, elle sera en harmonie avec la Bible. Voici nos questions :

      Votre religion enseigne-​t-​elle que l’âme est immortelle, ce qui signifie qu’elle ne peut mourir ? Notez maintenant ce que la Bible dit : “ Que mon âme meure de la mort des hommes droits. ” “ Vous sauverez nos âmes de la mort. ” “ Que mon âme meure avec les Philistins ! ” “ Et tout ce qui avait vie (toute âme vivante, Da, note marg.) mourut. ” “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. ” La réponse biblique est évidente. Elle enseigne que les âmes sont mortelles, qu’elles peuvent mourir et qu’elles meurent. Votre religion enseigne-​t-​elle cela ? Elle le devrait si c’est la bonne religion. — Nomb. 23:10, Da ; Jos. 2:13, 14, Da ; Juges 16:30, Da ; Apoc. 16:3 ; Ézéch. 18:4, 20.

      Essayez une autre question. Votre religion enseigne-​t-​elle que seuls les méchants vont en enfer, que l’enfer est un lieu brûlant, que personne ne peut en être délivré ? La Bible dit de Jésus-Christ qu’il fut en enfer pendant trois jours, qu’il en fut délivré. Pierre dit du Christ : “ que son âme ne serait pas laissée dans l’enfer, et (...) sa chair ne verrait point la corruption. ” Jonas fut un autre homme qui fut dans l’enfer et en sortit vivant, sans même être roussi. Quand il fut englouti par un gros poisson, Jonas s’écria : “ du sein de l’enfer j’ai crié. ” Où était Jonas ? Dans le ventre du poisson où il n’y a pas de feu. Qu’est-​ce donc que l’enfer ? La Bible répond que l’enfer est la tombe commune de l’humanité. “ Y a-​t-​il un homme qui puisse vivre et ne pas voir la mort, qui puisse sauver son âme du séjour des morts (de la puissance de l’enfer, 88:49, Sa) ? ” Votre religion enseigne-​t-​elle que l’enfer est le tombeau ? La Bible l’enseigne, et la bonne religion l’enseignera. — Actes 2:31, Ostervald ; Jonas 2:3, GV 2:2, NW ; Ps. 89:48 ; Gal. 1:8, 9.

      Voici une autre question. Votre religion enseigne-​t-​elle que les morts sont conscients ? Les Écritures inspirées disent : “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien. ” “ Ce ne sont pas les morts qui louent Yahvé, ni tous ceux qui descendent au Silence. ” Non, d’après la Bible, les morts ne sont pas conscients. — Eccl. 9:5 ; Ps. 115:17, Jé.

      ÉPROUVEZ VOTRE RELIGION SUR CES POINTS

      La plupart des religions “ chrétiennes ” enseignent que les hommes devraient s’aimer les uns les autres. Votre religion enseigne-​t-​elle cela ? Alors, pourquoi, dans les dernières guerres, a-​t-​on vu des catholiques d’un camp tuer des catholiques de l’autre, ce qui est vrai aussi des protestants et des Juifs ? Est-​ce là une démonstration de l’amour des uns pour les autres ? Sûrement pas. Jésus a dit : “ Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. ” “ Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie (son âme, NW) pour ses amis. ” C’est le don de sa propre vie en faveur de son prochain et non le fait de prendre la vie qui est la voie de l’amour et de la vraie religion. Votre religion pratique-​t-​elle cela ? — Mat. 26:52 ; Jean 15:13 ; Mat. 22:39.

      Éprouvez votre foi un peu plus encore. Votre religion enseigne-​t-​elle que les ministres devraient prêcher de maison en maison ? Instruisant ses disciples, Jésus dit : “ En entrant dans la maison, saluez-​la ; et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. ” “ Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons (de maison en maison, GV), ils ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ. ” “ Je n’ai pas craint (...) de vous enseigner publiquement et dans les maisons. ” Vos ministres prêchent-​ils et enseignent-​ils de maison en maison ? Jésus le fit, ses apôtres aussi. Les ministres de la bonne religion le font, eux aussi, aujourd’hui. — Mat. 10:12-14 ; Actes 5:42 ; 20:20.

      Votre religion fait-​elle corps avec ce monde et sa politique ? Vous encourage-​t-​elle à le faire ? Jésus dit de ses disciples : “ Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. ” Jacques, un disciple de Jésus, écrivit : “ Ne savez-​vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ” “ La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à (...) se préserver des souillures du monde. ” Votre religion est-​elle pure des souillures du monde ? La bonne religion l’est. — Jean 17:16 ; Jacq. 4:4 ; 1:27.

      Examinez encore votre croyance à la lumière de la Parole de Dieu. Votre religion enseigne-​t-​elle que le nom de Dieu est Jéhovah ? Au Psaume 83:18 (AC), le nom de Dieu est donné : “ Qu’ils sachent que ton nom, que toi seul, Jéhovah, tu es le Très-Haut sur toute la terre. ” “ Je suis Jéhovah, c’est là mon nom. ” Votre religion enseigne-​t-​elle cela ? La bonne religion le fait. — És. 42:8, AC.

      Votre religion enseigne-​t-​elle que Dieu est une trinité (trois personnes en un seul Dieu), que Jésus est Dieu, la seconde personne de la trinité ? La Bible dit : “ Car il y a un seul Dieu (non pas trois), et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-​même en rançon pour tous. ” “ Il y a un seul corps (...), un seul Dieu et Père de tous. ” “ Écoute Israël : Jéhovah, notre Dieu, est seul Jéhovah. ” Il n’est donc pas une trinité ; il est un seul Dieu. Jésus dit de lui-​même : “ Je suis le Fils de Dieu ”, non pas Dieu. L’ange dit à Marie que Jésus serait appelé le “ Fils du Très-Haut ”. Cela est-​il comparable avec ce que votre religion enseigne ? Cela devrait l’être si votre religion est la bonne. — I Tim. 2:5, 6 ; Éph. 4:4-6 ; Deut. 6:4, AC ; Jean 10:36 ; Luc 1:30-33, 35.

      Votre religion enseigne-​t-​elle que Jésus était égal à Dieu ? Les trinitaires le croient. Mais Jésus a dit : “ Le Père est plus grand que moi. ” Non pas égal, mais plus grand. Paul parla de l’existence préhumaine de Jésus, qu’il “ n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu ”. — Jean 14:28 ; Phil. 2:6.

      Prenez une autre question. Votre religion enseigne-​t-​elle que le ciel est la destinée de tous les humains justes ? Notez ce que la Bible dit : “ Les justes posséderont la terre, là ils habiteront pour toujours. ” “ Car les hommes droits habiteront la terre. ” Jésus était du même avis : “ Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre. ” Ce n’est pas le ciel mais la terre qui sera la destinée de la majorité des humains. Votre religion enseigne-​t-​elle cela ? La Bible l’enseigne. — Ps. 37:29, Jé ; Prov. 2:21, Li ; Mat. 5:5.

      COMPAREZ CECI AVEC CE QUE VOUS CROYEZ

      Certaines religions enseignent que des hommes ont vu Dieu, mais l’apôtre dit : “ Personne n’a jamais vu Dieu. ” Dieu dit à Moïse : “ L’homme ne peut me voir et vivre. ” — Jean 1:18 ; Ex. 33: 20.

      D’autres religions enseignent que des hommes, antérieurement au Christ, tels que David, Énoch, Élisée et d’autres, allèrent au ciel. Pierre dit : “ Car David n’est point monté au ciel. ” Jésus déclara : “ Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. ” — Actes 2:34 ; Jean 3:13.

      D’autres enseignent que lorsque le Christ reviendra, tout le monde le verra. Mais Jésus a dit : “ Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus. ” — Jean 14:19.

      Certains enseignent que nous sommes encore sous la loi de Moïse. Mais Paul dit : “ Vous êtes, non sous la loi, mais sous la bonté imméritée. ” “ Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi. ” “ Supprimant en sa chair la haine, cette Loi des préceptes avec ses ordonnances. ” — Rom. 6:14, NW ; Gal. 3:13 ; Éph. 2:15, Jé.

      D’autres affirment et enseignent que tous les hommes seront finalement sauvés. Jésus a dit qu’il donnait son âme “ comme la rançon de plusieurs ”, non pour tous les hommes. “ Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. ” — Mat. 20:28 ; Jean 3:36.

      Dans quelle mesure votre religion s’accorde-​t-​elle avec tout cela ? Éprouvez votre religion. Assurez-​vous qu’elle est en harmonie avec la Bible.

      Peut-être croyez-​vous que tout ce qui est exigé d’une personne, c’est qu’elle soit sincère dans sa religion. La Bible dit : “ Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. ” La sincérité est essentielle mais elle n’est pas tout ce qui est demandé. Jésus a dit : “ Plusieurs me diront en ce jour-​là : Seigneur, Seigneur, n’avons-​nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-​nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-​nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-​vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ” Apparemment, ceux-là étaient sincères dans leur adoration et avaient des œuvres pour le prouver, mais la sincérité et les œuvres ne les sauvèrent pas. Ils furent jugés iniques parce qu’ils n’avaient pas et ne pratiquaient pas la bonne religion, ce qui est essentiel au salut. — Prov. 14:12 ; Mat. 7:22, 23.

      Choisir la bonne religion d’une manière intelligente exigera quelque étude personnelle de votre part. Dieu a fourni sa Parole, la Bible, qui expose les grandes lignes de la vraie religion. Étudiez-​la. Apprenez ses principes. Reconnaissez ce qui est faux et rejetez-​le. Reconnaissez ce qui est vrai et attachez-​vous-​y. “ Éprouvez toutes choses, retenez ce qui est bon. ” Les chrétiens n’ont qu’“ une foi ”. Par une étude assidue et une mise en application de la Bible, vous trouverez cette seule vraie religion, la religion de notre Seigneur Jésus-Christ. — I Thess. 5:21, NW ; Éph. 4:4-6 ; Prov. 2:1-9.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1958 | 1er novembre
    • Questions de lecteurs

      ● À la page 81, paragraphe 5, du livre “ De nouveaux cieux et une nouvelle terre ”, il nous est dit que Jéhovah Dieu, au jardin d’Éden, ne détruisit pas immédiatement Satan le diable, le grand serpent, après que ce dernier eut entraîné Ève et Adam dans le péché ; puis, la conclusion du paragraphe : “ Jusqu’alors, aucun ange n’était mort, aucun ne se vit infliger la mort, et la Parole de Dieu dit clairement qu’une telle chose n’aura lieu que lors du “ combat du grand jour du Dieu tout-puissant ”, à notre époque. ” Cela signifie-​t-​il que la précipitation des anges déchus dans l’abîme lors de la proche bataille d’Harmaguédon doit être comprise comme une mise à mort ?

      C’est en effet ce que le livre veut dire. Satan le Diable est le prince ou chef de tous les démons dont la précipitation dans l’abîme aura lieu à la fin de la bataille d’Harmaguédon, en accomplissement de la prophétie d’Apocalypse 20:1-3, qui nous dit : “ Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. ”

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