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Prenez garde de ne pas perdre votre place !La Tour de Garde 1958 | 15 novembre
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suivent les traces de Jésus-Christ, leur parfait Modèle. — I Pierre 2:18-21.
7. Quelle qualité les surveillants doivent-ils manifester ? Pourquoi ?
7 Les surveillants et “ vos conducteurs ”, auxquels les membres des assemblées doivent obéir, ont eux aussi l’obligation de garder leur place dans l’organisation. Ils seront humbles d’esprit et de comportement, et ne dirigeront pas les autres à la manière d’un dictateur, d’un patron. Ils ne seront pas présomptueux devant Dieu. Ils auront au contraire les mêmes sentiments que le Chef du peuple de Jéhovah, car, dit l’apôtre : “ Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (poteau de supplice, NW). ” — Phil. 2:5-8.
GARDEZ VOTRE PLACE EN PORTANT DU FRUIT
8. Quelle image frappante Jésus a-t-il donnée pour souligner la nécessité de garder sa place dans l’organisation de Dieu ?
8 Ce magnifique exemple de soumission et de fidèle obéissance que fut Jésus-Christ donna une belle image sur la façon dont les éléments greffés sur cette société portant du fruit doivent garder leurs places respectives : “ Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron ”, a-t-il dit. “ Tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. ” Mettant l’accent sur la nécessité de garder sa place, Jésus poursuivit en ces termes : “ Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. ” Notez les terribles conséquences encourues par celui qui fait les choses à sa manière et qui ne demeure pas en union avec la Tête et les autres éléments de l’organisation. “ Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. ” — Jean 15:1-6.
9. a) Comment faut-il accepter la correction ? b) Quel jugement divin attend ceux qui produisent seulement des épines et des chardons au lieu du fruit du Royaume ?
9 Cette parole montre que si certains se relâchent dans la production du fruit du Royaume, ils seront “ purifiés ” ou “ émondés ” par la vérité afin qu’ils deviennent plus productifs (Jean 15:2, 3). Si donc vous êtes repris, au lieu de vous irriter et de résister à l’organisation, il est bien plus sage de garder sa place et de porter davantage de fruit, car les mécontents seront jetés dehors. Décrivant la destruction ardente réservée à ceux qui abandonnent leur place dans l’organisation divine semblable à un cep, il est écrit : “ Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au saint esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, — et qui sont tombés, — soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle (...) si elle produit des épines et des chardons (...) on finit par y mettre le feu. ” — Héb. 6:4-8.
10. a) Par quoi faut-il recouvrir la nudité de nos imperfections ? b) Pourquoi l’humilité est-elle une si grande vertu ?
10 Outre ces nombreux exemples et images ou paraboles, les Écritures offrent encore une foule de conseils directs qui, à condition de les suivre, aideront chaque membre de la société du monde nouveau à garder sa place. Comme nous sommes nés dans l’iniquité et conçus dans le péché, notre état est plutôt désagréable à voir. Il faut donc recouvrir la nudité de nos imperfections, et les Écritures nous suggèrent un vêtement convenable. “ Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que (Jéhovah, NW) vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. ” L’humilité est une grande vertu. Elle nous empêchera de nous vanter, de nous glorifier, en raison de notre instruction supérieure, de notre situation de fortune ou sociale, ou d’une position “ supérieure ” dans l’organisation. Rappelons-nous que “ parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire au néant celles qui sont ”. Et pour quelle raison ? Paul souligne l’importance de l’humilité par cette réponse : “ Afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. ” — Ps. 51:7 51:5, NW ; Col. 3:12, 13 ; I Cor. 1:26-29.
FIXÉS À NOTRE PLACE PAR LE LIEN DE L’AMOUR
11. Quel lien spécial unit les chrétiens ?
11 Quel beau vêtement nous suggère la Bible : la bonté, l’affection, l’humilité, la douceur et la patience ! Mais cela ne suffit pas à couvrir nos imperfections. L’apôtre ajoute encore une autre pièce à cet ensemble, une pièce que doivent porter tous ceux qui s’identifient avec cette société nouvelle et absolument différente du présent système d’égoïsme et de cupidité : “ Mais, outre toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, car c’est un parfait lien d’union. ” En effet, l’amour pour Jéhovah et pour Jésus-Christ, ainsi que l’amour les uns pour les autres, voilà le lien qui nous identifiera et nous fixera fermement dans l’organisation de Dieu. — Col. 3:14, NW ; Jean 13:34, 35.
12. Pour marcher d’une manière ordonnée, de quelles pratiques doivent se garder les membres de la société du monde nouveau ?
12 Si chacun se pare de ces saintes qualités, il n’y aura pas d’envie, personne ne convoitera la place assignée à un autre. Il n’y aura pas de compétition entre les membres de la société du monde nouveau. Il n’y aura pas non plus de place pour les pratiques qui élèvent notre moi, car quiconque a un sentiment exagéré de son moi ne marche plus du même pas que les autres, son attitude n’est plus en accord avec les instructions théocratiques. “ Si nous vivons par l’esprit, marchons aussi selon l’esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. ” “ Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire (égotisme, NW), mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. ” — Gal. 5:25, 26 ; Phil. 2:2-4.
13. Y a-t-il une place dans l’organisation théocratique pour les médisants et pour ceux qui s’ingèrent dans les affaires d’autrui ?
13 Cette coopération recommandée entre les membres de la société du monde nouveau ne signifie certainement pas l’ingérence dans les affaires d’autrui. Si quelqu’un se mêlait d’une manière non biblique des affaires privées de son prochain, il ne marcherait pas d’une façon parfaitement ordonnée. Le même écrivain ne parle-t-il pas de celles “ qui apprennent à ne rien faire et à courir les maisons ” comme des “ bavardes ”, s’occupant “ de ce qui ne les regarde pas ” ? “ (Mettez) votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires (...) en sorte que vous vous conduisiez honnêtement. ” “ Or nous entendons dire qu’il en est parmi vous qui vivent dans l’oisiveté, ne travaillant pas du tout mais se mêlant de tout. ” (I Tim. 5:13, Jé ; I Thess. 4:11, 12 ; II Thess. 3:11, Jé). L’apôtre Pierre va même jusqu’à ranger ceux qui s’ingèrent dans les affaires d’autrui parmi les voleurs et les meurtriers, et les Écritures disent que la place des meurtriers et de ceux qui leur sont apparentés est en dehors du système de choses du monde nouveau. — I Pierre 4:15 ; Apoc. 22:15.
14. Quels sont les bienfaits d’une coopération mutuelle ?
14 Ainsi la coopération existant parmi les témoins de Jéhovah est une coopération saine, une force d’affermissement qui soutient les forts et les faibles. Cela fait songer à la coopération des divers membres du corps, chacun ayant une place bien déterminée dans l’organisme. “ Professant la vérité dans la charité (l’amour, NW), nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité (l’amour, NW). ” — Éph. 4:15, 16.
15. a) Dans quelle mesure doit-il y avoir une unité de vue en matière de doctrine et d’enseignement ? b) Quel avertissement contient le cas de Marie ?
15 Cette coopération de la part de chaque membre de l’organisation semblable au corps ne consiste pas seulement dans la participation physique aux réunions et dans l’aide apportée ou acceptée dans le service de la prédication. Cette coopération comprend encore l’union harmonieuse avec la Tête de l’organisation en matière de doctrine et d’enseignement spirituels. “ Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. ” Il ne peut y avoir de divisions en matière de croyance et d’enseignement des vérités bibliques. Si donc quelqu’un dans l’organisation enseignait des doctrines nouvelles et étranges, non fondées sur les Écritures révélées et en opposition avec ce que le Seigneur Dieu a révélé par l’entremise de son organisation théocratique, ce dernier ne serait absolument pas à sa place, pas plus que ne l’était Marie frappée de lèpre, qui fut mise pendant un temps en dehors du camp d’Israël, car elle avait tenté de créer une division au sein de la société théocratique d’autrefois. — I Cor. 1:10 ; Nomb. 12:1-16.
16. Pour demeurer sous le joug comme “ esclaves ” de Jéhovah et de Jésus-Christ, que faut-il faire ?
16 Il est demandé à tous ceux qui gardent leurs places de servir dans une fidèle obéissance les “ autorités supérieures ”, Jéhovah Dieu et Jésus-Christ. “ Soyez esclaves de Jéhovah ”, disent les Écritures. “ Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour Jéhovah et non pour les hommes, sachant que vous recevrez de Jéhovah l’héritage pour récompense. ” Ceux qui sont esclaves de Jéhovah sont également esclaves de leur Maître Christ (Rom. 12:11 ; Col. 3:23, 24, NW). C’est à de telles personnes que le Maître fait cette invitation : “ Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions (...) Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. ” Membres de la société du monde nouveau, c’est là qu’est votre place, c’est-à-dire sous le joug aisé du service, à tirer dans le même sens que le Christ et l’organisation. Il n’y a pas de place dans l’organisation pour ceux qui se tiennent en arrière et qui ont besoin d’être aiguillonnés, ou pour ceux qui avancent à contre-cœur, ou encore pour ceux qui veulent agir à leur manière. Les esclaves de Jéhovah sont des ouvriers volontaires, travaillant durement, qui s’attellent joyeusement avec Jésus-Christ et leurs compagnons, qui appliquent leur esprit, leurs forces et leurs facultés à l’avancement des intérêts du Royaume. C’est ce que Jésus-Christ a fait, et les témoins de Jéhovah ont le privilège de faire “ les fonctions d’ambassadeurs pour Christ ”. — Mat. 11:29, 30 ; II Cor. 5:20.
17. Qu’est-il demandé à tous ceux qui gardent leur place en fait de persévérance et d’observation des clauses d’alliance ?
17 “ Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. ” Jésus énonça ici un important principe, à savoir que c’est la persévérance qui remporte la victoire. Tous ceux qui veulent garder leur place dans la société du monde nouveau doivent faire preuve d’endurance, de persévérance. “ Mais celui qui aura résisté jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. ” “ Reste fidèle même en danger de mort, et je te donnerai la couronne de vie. ” (Luc 9:62 ; Mat. 24:13, Jé ; Apoc. 2:10, NW). Nous qui avons accepté les responsabilités qui accompagnent une nomination théocratique, il nous est demandé de demeurer à cette place. Ne renoncez jamais aux privilèges de service, car Jéhovah désapprouve de telles personnes et les enlève de leurs places. Démas fut un tel homme ; il abandonna ses privilèges théocratiques, “ par amour pour le siècle présent ”. Judas Iscariot en fut un autre ; il perdit tout espoir de recevoir jamais une place de vie. C’est après que Judas eut été renvoyé du dernier repas pascal que Jésus dit aux onze apôtres fidèles qui demeuraient : “ Vous êtes de ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; et je fais une alliance avec vous, de même que mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume. ” Comme les transgresseurs d’alliance et tous les hommes “ dépourvus (...) de loyauté ” sont “ dignes de mort ”, il est essentiel de garder ses engagements. — II Tim. 4:10 ; Luc 22:28, 29, NW ; Rom. 1:31, 32.
18. Qu’obtiendrons-nous si nous gardons notre place dans la société du monde nouveau ?
18 Aussi vous faut-il garder avec persévérance les promesses que vous avez faites en vous vouant à Dieu. Saisissez fermement la parole de vie. Ne lâchez jamais prise et vous garderez votre place. En gardant maintenant votre place dans la société du monde nouveau, vous vous montrerez digne de vivre éternellement, soit auprès de Jésus-Christ dans les cieux, soit sur la terre dans des conditions édéniques. Tout cela concourra à votre bénédiction et à votre prospérité et contribuera avant tout à la glorification et à l’exaltation du nom et de la Parole de Jéhovah. — Phil. 2:16, NW.
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Une religieuse du Canada français prend position pour JéhovahLa Tour de Garde 1958 | 15 novembre
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Une religieuse du Canada français prend position pour Jéhovah
Mademoiselle Lucie Lacasse était une jeune nonne oblate, enseignant dans le district d’Alembert, dans une école où deux jeunes témoins de Jéhovah sont étudiants. En novembre 1956, elle envoya chez le plus jeune de ces garçons des publications attaquant les témoins de Jéhovah. La mère lui adressa une aimable lettre, suggérant à la religieuse d’apprendre l’autre version de l’histoire, et y joignit quelques exemplaires de La Tour de Garde. La nonne lut les périodiques et continua à interroger le jeune garçon tous les jours. Elle fut si impressionnée par sa connaissance de sa religion qu’au moment des vacances de Noël elle envoya une note à la maman lui disant qu’elle était convaincue que les témoins de Jéhovah avaient la vérité et qu’elle quittait son ordre. Fidèle à sa parole, elle ne retourna pas à l’école. Cependant, comme les lettres que la mère du jeune garçon lui écrivait ne lui parvenaient pas, elle se crut abandonnée de sa nouvelle amie et alla travailler comme cuisinière dans une ferme-école dirigée par les pères oblats. Là, elle reçut enfin les lettres et se mit à exprimer sa joie pour la connaissance qu’elle retira de “ C’est ici la vie éternelle ! ” Trouvant de plus en plus difficile de rester dans cette institution, elle parla à d’autres de ce qu’elle avait appris, et certains des témoins de Jéhovah s’arrangèrent pour lui trouver du travail à l’extérieur en attendant qu’elle quitte la place. Cela se révéla plus facile qu’on ne s’y attendait car, à cause de son témoignage aux autres, certains s’étaient intéressés et l’administrateur fut ainsi heureux de la laisser partir. Elle assiste maintenant à toutes les réunions des témoins, poursuit son étude personnelle et s’entraîne dans le ministère. Elle apprend également l’anglais, dans le dessein de servir à plein temps, ayant en vue d’être missionnaire.
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