BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’origine du christianisme et les manuscrits de la mer Morte
    La Tour de Garde 1959 | 1er octobre
    • de commun qu’on ne puisse trouver également dans les autres sources juives. ”

      FRAPPANTS CONTRASTES DANS LES ENSEIGNEMENTS

      Fait plus marqué que tout autre dans les Écritures hébraïques, c’est l’importance du nom de Jéhovah. Pharaon, Goliath, Sanchérib et d’autres hommes orgueilleux furent amenés à reconnaître que le seul vrai Dieu est Jéhovah. Et, à maintes reprises, Jéhovah délivra son peuple pour la même raison (II Sam. 7:23, AC ; És. 43:10-12, AC ; Ézéch. 36:21-23, AC). L’importance de ce nom est également soulignée dans les Écritures grecques chrétiennes (Mat. 6:9, NW ; Jean 12:28 ; 17:6, NW ; Actes 15:14, NW). Mais nous ne découvrons aucune mise en valeur de ce nom dans les croyances de la communauté de Qumran. La chose de première importance pour eux, c’était, non le nom de Dieu, mais leur propre salut.

      La nécessité d’un sacrifice expiatoire ressort de toutes les Écritures, de la Genèse à l’Apocalypse ; et celui qui le fournit est identifié sous le nom de Jésus-Christ (Jean 1:29 ; Mat. 20:28 ; I Tim. 2:5, 6). Mais nous cherchons en vain dans les écrits de la communauté de Qumran une quelconque référence au salut en vertu d’un tel sacrifice, soit par Jésus soit par un autre. Les membres de cette communauté s’efforçaient d’obtenir le salut par des purifications rituelles et une conduite de toute moralité.

      En outre, les écrivains des manuscrits de la mer Morte qui exposent les croyances des esséniens montrent leur foi en l’immortalité de l’âme et dans les tourments éternels comme châtiments des méchants. Ces deux enseignements sont en violent contraste avec les principaux enseignements scripturaux d’après lesquels l’âme de l’homme est mortelle et que l’anéantissement, la mort, est le châtiment du péché (Ézéch. 18:4 ; Rom. 6:23). Ensuite, cette secte croyait en la prédestination des individus, tandis que les Écritures parlent de Dieu comme préordonnant seulement certaines exigences et certaines classes d’individus. Si la destinée des individus était fixée d’avance, il n’y aurait aucune raison de leur prêcher ni de les encourager à persévérer. — Col. 1:23 ; Mat. 24:13.

      On ne peut pas dédaigner non plus le fait que la secte de la mer Morte emprunta au zoroastrisme perse. On peut le voir dans son culte des anges, du soleil et par l’importance qu’elle donne aux mystères. Le véritable christianisme n’a absolument rien de commun avec aucune religion païenne. — II Cor. 6:15-17.

      FRAPPANTS CONTRASTES DANS LES PRATIQUES

      Soulignant à quel point est insoutenable la théorie selon laquelle la secte de la mer Morte donna naissance au christianisme, est le violent contraste existant entre les pratiques des deux conceptions. Les esséniens, orgueilleusement, se séparèrent des Juifs, leurs semblables. En ce qui les concernait, tout le reste du monde appartenait au Diable. Tout ce qui leur importait, c’était de sauver leurs âmes.

      Quelle différence avec le christianisme scriptural ! Loin de vivre dans l’isolement, Jésus allait de ville en ville, de village en village, prêchant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Plus encore, il envoya douze, et puis soixante-dix disciples pour faire comme lui. Et, juste avant de les quitter, il leur ordonna de faire des disciples des personnes de toutes les nations et de rendre témoignage jusqu’aux parties les plus reculées de la terre. — Luc 8:1 ; Mat. 28:19, NW ; Actes 1:8.

      En contraste frappant avec le christianisme scriptural, il y avait encore l’ascétisme de la secte. L’apôtre Paul condamne l’ascétisme comme “ une apparence de sagesse avec leurs pratiques de dévotion et d’humilité et leurs mortifications corporelles, mais elles sont sans valeur (pour combattre, NW) la satisfaction de la chair. ” Le clergé du temps de Jésus se plaignait de ce que ses disciples ne jeûnaient pas ; ils l’accusèrent d’être “ un glouton et un ivrogne ”. Certainement, Jésus était loin d’être un ascète ! — Col. 2:23, Li ; Mat. 11:19, Jé ; 9:14.

      Notez aussi le caractère exclusif et non chrétien de cette secte monastique. Il n’était pas permis à ses membres de manger la nourriture préparée par des gens qui n’étaient pas des leurs, et elle rejetait toutes les personnes désavantagées physiquement. Il y avait parmi eux des distinctions de classes imposées continuellement et avec sévérité ; à tel point que, si un membre d’un rang supérieur, un senior, était touché par un junior, il devait se baigner pour redevenir pur. Ils enveloppaient d’un grand mystère leurs enseignements.

      En violent contraste avec ce qui précède, nous voyons Jésus manger et boire avec les pécheurs et les collecteurs d’impôts méprisés. Il exerçait continuellement son ministère en faveur de ceux qui souffraient d’handicaps physiques. Il enseigna à ses disciples qu’ils n’avaient qu’un seul Maître et qu’ils devaient tous être frères. Et loin de voiler de mystère ses enseignements, il les publia partout et ordonna à ses disciples de les proclamer du haut des toits ! — Mat. 10:27 ; 15:31 ; 23:8.

      De plus, les manuscrits de la secte de la mer Morte exhalent une haine acharnée contre tous ceux qui ne lui appartiennent pas. Quel contraste avec la conduite que Jésus ordonna de suivre à ses disciples : “ Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous soyez les fils de votre Père céleste qui fait lever son soleil sur les méchants comme sur les bons, et pleuvoir sur les justes et les injustes. ” — Mat. 5:44, 45, Li.

      VIN NOUVEAU DANS DES OUTRES NEUVES

      Les sceptiques, tels que les unitairiens et les agnostiques, accusent les chrétiens de ne pas être objectifs en considérant les preuves fournies par les manuscrits de la mer Morte et d’en avoir peur. Ce qui précède réfute cette accusation. C’est justement tout le contraire. Ceux qui utilisent les manuscrits de la mer Morte afin de prouver l’origine humaine du christianisme recourent à des affirmations sensationnelles, à des assertions dogmatiques et ont été critiqués à juste titre pour avoir formulé des “ conclusions douteuses en partant de textes obscurs ”. Plus encore, ils ont fait à maintes reprises des déclarations contradictoires, lesquelles trahissent toutes leur propre manque d’objectivité et laissent voir qu’ils font davantage appel aux sentiments quand ils veulent prouver que la Bible se trompe que les amis de la Bible quand ils prouvent qu’elle a raison. La déclaration caractéristique d’un érudit juif est intéressante sous ce rapport : “ Je nie qu’il existe une relation particulière entre les manuscrits de la mer Morte et le christianisme, non parce qu’elle choque n’importe quelle théologie, mais parce que ces affirmations sont un affront pour la science simple, prudente. ”

      Bien que des savants des plus sérieux rejettent la position extrême selon laquelle la communauté de la mer Morte expliquerait l’origine du christianisme, ils se croient obligés de découvrir toutes sortes de traces de l’essénisme dans le ministère et les enseignements de Jean-Baptiste et de Jésus-Christ. Mais s’il en existait, comment pouvons-​nous expliquer le silence total des Écritures en ce qui concerne la secte de la mer Morte ? Il est parlé des pharisiens, des sadducéens, des hérodiens et des zélotes mais jamais des esséniens ni de leur monastère de Qumran ? Pourquoi ?

      Si Jésus était entré en contact avec eux, nul doute qu’il les eût critiqués en termes plus violents qu’il ne le fit pour les pharisiens, car ils surpassaient ces derniers pour ce qui était de rejeter le moucheron et d’avaler le chameau. Si un animal tombait dans une fosse au cours du sabbat, un pharisien pouvait le retirer mais un essénien ne le pouvait pas. Une nourrice essénienne ne pouvait même pas porter un bébé pendant le sabbat. Plus encore, un essénien osait manger seulement du poisson qui avait été éventré vivant pour en faire écouler le sang. — Mat. 23:23, 24 ; Luc 14:3-6.

      Jean-Baptiste ne copia pas le baptême sur les esséniens. Il nous dit lui-​même que ce fut Dieu qui l’autorisa à baptiser (Jean 1:33). Jésus apporta un nouveau message, comparé dans la Bible à du vin nouveau, absolument différent du “ vin vieux ” du sectarisme juif, qu’il soit essénien ou pharisaïque. Il se gardait bien d’essayer de mettre ce “ vin nouveau ” dans les vieilles outres desséchées des organisations et méthodes relatives aux sectes. Ce “ vin ”, il le reçut de son Père, comme il le confessa : “ En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-​même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. ” Nous acceptons son témoignage comme vrai. Nous pouvons donc être sûrs que, sans égard à toutes les théories des hommes, le christianisme tire son origine de Dieu et qu’il n’est redevable de quoi que ce soit aux manuscrits de la mer Morte et à leur secte. — Luc 5:37-39 ; Jean 5:19.

      En contraste frappant avec les manuscrits contenant la philosophie des esséniens, les manuscrits de la Bible qui ont été trouvés en tel nombre près de la mer Morte contiennent la Parole de Dieu et se présentent comme une confirmation stupéfiante du fait qu’elle n’a pas changé, car “ la parole de (Jéhovah) demeure éternellement ”. — I Pierre 1:25.

  • Les Écritures : Sommet sublime
    La Tour de Garde 1959 | 1er octobre
    • Les Écritures : Sommet sublime

      “ Que la culture mentale ne cesse d’avancer ”, disait jadis Johann Wolfgang Gœthe, “ que les sciences naturelles progressent toujours dans une plus large mesure et pénètrent dans les profondeurs, et que l’esprit humain s’élargisse autant qu’il le désire, jamais il ne pourra s’élever au-dessus de la grandeur et de la culture morale du christianisme, tels qu’ils luisent et brillent dans les Évangiles. ”

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager