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  • Étendons notre ministère
    La Tour de Garde 1959 | 15 septembre
    • où il y a un grand besoin d’ouvriers, les membres du peuple de Jéhovah ont montré qu’ils suivent le conseil de I Corinthiens 10:24 : “ Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. ” Et en même temps d’abondantes bénédictions leur sont réservées car “ celui qui sème abondamment moissonnera abondamment ”. — II Cor. 9:6.

      14. Pour grandir en maturité, que doit faire chacun de nous ?

      14 Que tous les témoins de Jéhovah grandissent en maturité ! Suivez le conseil que Paul donna à Timothée : “ Occupe-​toi de ces choses, donne-​toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” Aucun chrétien ne désire retomber dans le monde et périr à Harmaguédon. Il faut donc rester dans le ministère chrétien et faire des progrès. Il faut garder ses vêtements ministériels et prêcher la bonne nouvelle du Royaume. On se sauvera ainsi soi-​même et on sauvera ceux qui nous écoutent. Nous ignorons combien de temps Jéhovah nous fera prêcher la bonne nouvelle, quelle sera encore sa patience envers l’organisation du Diable. En attendant, il faut veiller et saisir les privilèges qui s’offrent à nous. Où que nous soyons, quelles que soient les circonstances, dans la bonne comme dans la mauvaise saison, nous continuerons de prêcher la parole. — I Tim. 4:15, 16 ; II Tim. 4:2.

  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1959 | 15 septembre
    • Comment je poursuis le but de ma vie

      Raconté par John Errichetti

      PENDANT l’hiver de 1938, je me mis pour la première fois à étudier sérieusement les auxiliaires bibliques de la Société Tour de Garde. Ayant contracté une maladie, je fouillai la maison pour trouver quelque chose à lire. Des années avant, nous avions reçu des écrits de Brooklyn, mais nous ne leur avions pas accordé beaucoup d’attention, à l’époque. En lisant alors les brochures sur l’enfer, l’âme et d’autres doctrines bibliques, j’éprouvai cette joie que connaissent seulement ceux qui, à travers les ténèbres, voient la merveilleuse lumière que Jéhovah donne à ceux qui cherchent la vérité. Comme j’avais été élevé catholique romain, je ne savais rien des desseins divins, et nous n’avions non plus de Bible à la maison. Cet hiver-​là, je lus beaucoup et, comme tous ceux qui apprennent à connaître la vérité, je me mis à raconter à mes amis les choses magnifiques que j’apprenais. Quelques-uns pensaient que j’allais devenir fou, mais un couple parmi mes amis qui écouta est maintenant dans la vérité.

      Ce printemps-​là, j’allai trouver des témoins de Jéhovah, et je commençai à assister à leurs réunions. Peu de temps après eut lieu une assemblée de zone, et j’allai dans le champ pour la première fois avec le serviteur de groupe. Après que j’eus fait quatre ou cinq maisons avec lui, il m’encouragea à essayer la prochaine. C’est ce que je fis, mais l’homme qui me répondit était contre nous. Ses remarques me firent un peu l’effet d’une douche froide, mais je traversai la rue pour prêcher tout seul, et Jéhovah me prouva qu’il était avec moi, parce que je continuai jusqu’à l’heure convenue. Au cours des mois qui suivirent, j’acquis beaucoup de connaissance et d’expérience en travaillant avec deux sœurs-​pionnières qui faisaient partie des oints.

      Plusieurs années plus tard, afin de poursuivre le but de ma vie, je décidai de faire le service de pionnier ; et, le 8 janvier 1942, la Société m’envoya ma lettre de désignation. Pendant environ un an et trois mois, je fis le service de pionnier dans plusieurs villes dans l’est des États-Unis. J’appris à aimer le service à plein temps de plus en plus. Les bénédictions de Jéhovah étaient continuellement manifestes. Jamais nous ne connûmes la faim, et nous ne manquâmes ni d’habits, ni d’endroit pour dormir.

      En mars 1943, la Société m’envoya une lettre pour me demander si j’aimerais aller à l’École biblique de Galaad. Vous pouvez être sûr que je n’hésitai pas devant cette possibilité. À l’École de Galaad, nous travaillâmes dur, mais c’était du travail agréable ; chacun acquit également de la confiance et de l’assurance. Ces cinq mois étaient agréables, et le jour de la graduation nous étions tous “ sur des charbons ” dans l’attente de savoir où il nous faudrait aller. J’étais l’un des huit envoyés en Alaska. Mon partenaire et moi reçûmes le territoire de Ketchikan.

      Nous arrivâmes en Alaska, le 12 octobre 1944, après un beau voyage le long du célèbre passage intérieur. Nous passâmes tous deux la plus grande partie de la journée à la recherche des abonnés à La Tour de Garde, et nous finîmes par trouver un couple qui nous logea pour la nuit. Le lendemain, nous repartîmes à la recherche d’autres abonnés, et nous trouvâmes un couple âgé qui était très intéressé. Le couple nous demanda de rester. Nous nous déclarâmes d’accord et, entre-temps, nous commençâmes à proclamer dans le territoire et aussi à chercher un domicile.

      Un jour, une dame à qui je rendais témoignage me demanda si je connaissais deux charmants jeunes gens qui cherchaient une maisonnette à louer. Je dis : “ Je ne sais pas ; comment est-​elle ? ” Elle me la montra. Je lui dis que si je connaissais quelqu’un je le lui ferais savoir. Puis je partis à la recherche de mon partenaire pour le retrouver le plus vite possible, et je lui parlai de la maisonnette. Nous retournâmes chez cette dame pour lui dire : “ Voici les deux jeunes gens dont vous demandiez des nouvelles. ” La maison était vraiment une affaire — seize dollars par mois et située dans un bon quartier de la ville.

      Cet hiver-​là, mon partenaire et moi travaillâmes dur ; nous plaçâmes beaucoup de livres et fîmes beaucoup d’abonnements. Mais c’était aussi très décourageant parce qu’il pleuvait continuellement et, à cause du vent qui soufflait, il était impossible de rester les habits et les écrits secs. Puis les affaires devinrent plus difficiles, car Ketchikan se révéla être très religieux dans un sens et antireligieux dans l’autre. Les pêcheurs, pour la plupart de souche norvégienne, ne voulaient rien savoir de la religion ou de la Bible, car ils avaient eu trop de religion dans leur pays d’origine. On ne pouvait pas les blâmer d’avoir ce sentiment — d’autant plus que les prêtres en ville mendiaient toujours de l’argent et se mêlaient de la politique de la municipalité. Nous eûmes bien du mal à gagner la confiance de ces pêcheurs. Aujourd’hui, cependant, ils ont un autre point de vue des témoins de Jéhovah, et ils ont beaucoup de plaisir à lire le périodique Réveillez-vous !

      À l’approche de l’été, mon partenaire et moi projetâmes de travailler les villes et les villages éloignés, accessibles par bateau ou avion seulement. Nous emportâmes autant d’écrits que possible et partîmes par le bateau-poste pour la première étape. Nous aidâmes à décharger une partie de la cargaison ; le capitaine nous en était très reconnaissant. Un vieux chef indien nous permit de loger chez lui, pendant que nous prêchâmes le Royaume de Jéhovah dans la ville ; nous y laissâmes beaucoup d’écrits. Notre prochaine étape fut une petite localité nommée Craig. Nous y arrivâmes vers deux heures du matin. Il faisait nuit noire et il pleuvait à verse. Il n’y avait pas de lumière en ville. Peu après notre arrivée, l’homme responsable du port apparut avec une lanterne ; puisque nous ne savions pas où aller à cette heure tardive, nous restâmes pour aider à décharger du fret. Le capitaine était tellement enchanté qu’il nous répondit, quand nous lui demandâmes ce que nous lui devions pour le trajet : “ Rien, les gars ; vous ne me devez pas un sou, c’est moi qui vous suis très reconnaissant. ” C’était pendant les années de guerre quand la main-d’œuvre était très rare. L’homme responsable du port nous était reconnaissant lui aussi. Il nous dit : “ Ma foi, le dortoir est fermé à cette heure, vous pouvez donc rester dans mon entrepôt qui est vide. Il y a un poêle et du bois ; faites comme chez vous et restez aussi longtemps que vous voulez. ” C’est ce que nous fîmes. Depuis là, nous pûmes aller à pied jusque dans un autre petit village indien, à environ huit kilomètres, et nous plaçâmes de nouveau beaucoup d’écrits.

      Une semaine plus tard, nous prîmes le bateau-poste, et nous partîmes pour Wrangell. De nouveau, nous aidâmes à décharger les marchandises et de nouveau, on nous donna deux traversées gratuites. Puisqu’il était trop tôt pour aller chercher une chambre, nous étendîmes nos couvertures dans le port pour dormir dessus. Dans le courant de la matinée, nous trouvâmes un vieux Grec, abonné à La Tour de Garde, qui nous invita dans sa petite cabane. Nous restâmes près d’une semaine chez lui. Puisque ces endroits n’avaient pas été visités avec le message du Royaume

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