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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1960 | 1er janvier
    • travaillions sur les bateaux pour payer la traversée et que nous faisions toute sorte de travaux a laissé une très bonne impression auprès des gens qui, sans cela, auraient été hostiles ; et frère Knorr nous suggéra de continuer à faire cela. Nous avons intercalé ces travaux partout où nous avons pu, et il est étonnant que cela prenne si peu de temps sur la proclamation. Il y a beaucoup de petites localités que nous ne pûmes quitter pendant une semaine ou un mois, et cela nous donna le temps de faire des visites complémentaires et de travailler pour couvrir nos dépenses.

      Dans un camp minier isolé, je m’arrêtai pour parler à une dame. Plusieurs fois, elle me fit la remarque qu’elle aimerait que son mari puisse entendre cela. Nous décidâmes donc qu’au cas où il ne devrait pas travailler ce soir-​là, ils descendraient me prendre à une autre mine qu’il me fallait visiter. Au moment même où j’allais m’en aller, pensant qu’ils ne viendraient plus, et me mettre à faire huit kilomètres à pied pour trouver une chambre, ils arrivèrent. Je rentrai avec eux, et nous parlâmes jusqu’à 9 h 30 ; puis nous mangeâmes quelque chose, car je n’avais même pas eu le temps de souper. Ils m’invitèrent à passer la nuit chez eux ; maintenant, chaque fois que j’y vais, ils me font entrer, et depuis ils ont toujours lu nos écrits.

      Nous continuâmes à travailler entre Ketchikan et Fairbanks, et puis, en 1950, après notre assemblée de circuit à Juneau, un frère nous emmena dans son chalutier pour nous conduire dans un nouveau territoire. Lors de ce voyage, nous eûmes beaucoup de plaisir à trouver des intéressés isolés. Dans une baie, je pris l’esquif et je partis à la recherche d’un homme dont nous savions qu’il habitait dans la région. Il n’était pas à la maison ; je lui glissai donc trois périodiques Réveillez-vous ! sous la porte. Deux jours plus tard, nous pûmes y retourner ; comme j’entrai dans la maison, voilà que les trois périodiques Réveillez-vous ! étaient grands ouverts sur la table, et il dit : “ Je suis prêt à m’abonner à ce périodique. ” Il les a toujours pris depuis.

      Tout récemment, alors que je travaillais avec un proclamateur local dans le territoire d’Anchorage, nous arrivâmes à une maison où la dame était occupée à faire la lessive. Nous promîmes de repasser. Quelques soirs plus tard, je m’y arrêtai en rentrant à la maison. La dame croit absolument à la Bible, mais elle n’avait jamais entendu parler de l’espérance de vie sur la terre. Lorsque je lui présentai des passages bibliques dans un sermon de huit minutes, elle était enchantée et me donna un demi-dollar pour le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ! ”. Une semaine plus tard, je la revisitai avec un autre proclamateur, et le mari était à la maison. Il était dégoûté de la confusion qui règne dans les églises et dit à sa femme : “ Pourquoi irais-​je à l’église ? Les prêtres eux-​mêmes ne croient pas ce qu’ils prêchent. ”

      Nous parcourûmes les onze questions de l’article “ Croyances religieuses en Amérique ”, et il était d’accord avec les réponses bibliques à toutes ces questions. Je dis : “ Savez-​vous qu’il n’y a qu’une seule religion qui enseigne les réponses avec lesquelles nous avons été d’accord ? ”

      “ Laquelle est-​ce ? ”

      “ Les témoins de Jéhovah. ”

      C’était un vendredi. Le lundi suivant, nous commençâmes l’étude de la Bible à domicile. Le lundi et le mardi soirs, nous lûmes jusqu’à passé minuit. Le mercredi, ils vinrent à l’étude de livre du centre de service. Le samedi, une autre étude. Après l’étude, les preuves de 1914 et de 1918, en réponse à leurs questions. Déjà ils pensaient à apprendre tout ce qu’ils pouvaient, afin de pouvoir commencer une assemblée dans leur État, le Maine, après leur retour, parce qu’ils n’y avaient jamais entendu parler des témoins de Jéhovah. Puis le dimanche, ils vinrent à l’étude de La Tour de Garde et à la conférence publique. “ Ça alors ! j’ai appris plus sur la Bible dans ce seul discours que pendant toute ma vie. ”

      En 1958, frère Errichetti et moi partîmes pour New-​York pour assister à l’Assemblée internationale de la volonté divine des témoins de Jéhovah. La présence à cette gigantesque assemblée me procura un moment de bonheur des plus émouvants de ma vie. Elle m’encouragea à aller de l’avant dans l’accomplissement de la volonté divine, dans mon attribution.

      À présent, mon partenaire et moi sommes chargés de faire le service de missionnaire, en bateau, dans la partie méridionale de l’Alaska. Nous y trouvons un intérêt considérable. Jamais je n’ai regretté mes années passées dans le service de pionnier, mais en poursuivant le but de ma vie, je continue de jouir du grandiose privilège de servir Jéhovah.

      Le missionnaire doit être préparé à endurer des privations, mais son service est béni. Les gens des nations n’endurent-​ils pas certaines privations pour gagner leur vie et dans l’espoir de récompenses passagères d’un monde mourant ? Dans l’œuvre missionnaire, les premières années sont les plus pénibles ; mais quand elles sont derrière nous, les difficultés deviennent insignifiantes, et toutes les privations qu’on endure — des cabanes balayées de courants d’air, les planchers durs, le temps froid et mouillé, les tempêtes et d’autres dangers de la mer, l’opposition : toutes ces choses ne peuvent pas être comparées au privilège de voir la joie envahir les gens qui aiment la justice, lorsqu’on leur apporte le réconfort de l’espérance du monde nouveau de Jéhovah.

  • Méthodistes, prenez note
    La Tour de Garde 1960 | 1er janvier
    • Méthodistes, prenez note

      Il a été porté à notre attention que John Wesley s’est permis, en réalité, de transposer les versets 7 et 8 de I Jean, chapitre 5. C’est ainsi qu’il a vraiment contribué à perpétuer le texte trinitaire apocryphe normalement traduit comme le verset 7. Nous apportons la rectification ; en conséquence, nous cessons de recommander Wesley à ce sujet. Néanmoins, il est bon de noter qu’un Commentaire biblique, méthodiste et moderne, désavoue I Jean 5:7, le considérant comme une “ glose ”.

      “ Dans le courant du quatrième siècle, ou vers la fin du troisième, un chrétien espagnol (probablement), qui écrivit en latin, énonça une phrase similaire : Il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois sont un. Il est possible qu’il écrivit ces mots dans la marge de son manuscrit de I Jean et qu’un peu plus tard, le copiste crut qu’il s’agissait d’une partie du texte, mais, de toute façon, ce ne fut pas avant 380 ap. J.-C. au moins qu’ils furent cités en Espagne comme provenant de la Bible latine, les mots sur la terre étant ajoutés au verset 8 pour rétablir l’équilibre de l’insertion. Cette “ glose ” (nom donné à de telles insertions) se répandit, et se généralisa à tel point que, finalement, dans le christianisme d’expression latine, elle fut même traduite en grec et ajoutée à quelques MSS grecs. C’est ainsi qu’elle fut introduite dans les éditions imprimées ainsi que dans les premières versions anglaises. Mais R. V. et A. S. V. omettent à juste titre d’y faire toute allusion car elle n’a aucun droit d’être considérée comme émanant de Jean. ” — The Abingdon Bible Commentary, 1929, p. 1357, The Abingdon Press, Cincinnati, Ohio.

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