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La parole et le salutLa Tour de Garde 1960 | 1er octobre
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annonciateurs publics de la bonne nouvelle et il leur faut par conséquent imiter l’exemple de Dieu sous tous les rapports, notamment dans l’usage de la parole. — Mat. 4:4 ; II Cor. 2:17.
14 Jéhovah est également énergique lorsqu’il s’agit de dénoncer la méchanceté et de prononcer ses jugements contre Satan et le mauvais système de choses. En même temps, il déclare ses desseins, montrant le bien qui arrivera aux créatures obéissantes grâce à l’extermination de ceux qui pratiquent l’iniquité. Le choix devient clair : soit demeurer dans les voies de ce monde avec Satan et périr, soit venir du côté de Dieu et du Christ et acquérir la vie éternelle (Deut. 30:19, 20). Si le monde de Satan est promis à la ruine, pourquoi le soutenir ? Dieu donne ce conseil : “ Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. ” — Apoc. 18:4.
15. Comment Jéhovah a-t-il donné l’exemple en ce qui concerne l’enseignement ?
15 Dieu enseigne sa volonté aux autres, comme il a enseigné Jésus-Christ. Jésus prêta attention à l’enseignement de Jéhovah et il est prophétiquement écrit à son sujet : “ Le Seigneur, (Jéhovah) m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples. Le Seigneur, (Jéhovah) m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière. ” (És. 50:4, 5). L’enseignement de Jéhovah remplit le cœur et l’esprit de Jésus et le mit à même de faire un magnifique usage de la parole.
16. a) Quelle sorte de langage employa Jésus ? b) Par ses méthodes d’enseignement, comment Jésus est-il notre exemple ?
16 L’exemple de Jésus au point de vue de la parole est celui de quelqu’un qui donnait instruction avec amour et patience. Il ne parlait pas simplement à ses disciples, il leur donnait des explications et les enseignait. Nombreux sont les exemples de ses paraboles et images. Le chapitre 13 de Matthieu contient des paraboles où il est question de semence qui est semée. Jésus expliqua ces paraboles. Ceux qui en étaient dignes les entendirent et en comprirent aussi le sens. Jésus s’assura que ces paroles faisaient du bien à ses disciples, les enseignés. Toutes ses paroles étaient dites pour de bonnes raisons. Il pensait d’abord et parlait ensuite. Poussé par l’amour, il ne faisait ni bavardages ni calomnies. Il était dévoué à l’œuvre de Jéhovah et avait une mission à remplir en peu de temps. Il s’occupa des affaires de son Père, employant sa langue pour le salut de ceux qui voulaient écouter. C’était une conversation qui édifiait constamment son entourage. Il révéla les jugements de Jéhovah contre les méchants et il n’avait pas peur de parler devant les ennemis. Il savait comment être plein de tact et quand il fallait parler. Il refléta donc l’instruction reçue de Jéhovah, nous montrant comment Jéhovah lui avait appris à parler et à enseigner. Il révéla ce qui abondait dans son cœur toutes les fois qu’il ouvrait la bouche. On a ici un modèle à imiter. Devenez les imitateurs de Dieu et de Jésus-Christ !
17. a) Qu’est-ce qui devrait occuper le temps que nous réservons à la parole ? b) Pourquoi faut-il continuellement tendre à la maîtrise de la langue ? Quelle leçon est à tirer de ce qui arriva à Moïse à Meriba ?
17 Il y a tant de bonnes choses à dire sur Jéhovah Dieu et les bienfaits de son monde nouveau. Jéhovah nous dit ces bonnes choses par sa Parole et son organisation visible. En vérité, on n’a jamais suffisamment de temps pour apprendre tout ce que nous désirerions savoir. Comment donc un chrétien peut-il trouver du temps pour les conversations à la manière de ce monde et les vains propos et gaspiller ainsi son temps ? (Col. 4:5, 6). Il faut exercer la maîtrise de soi ; Jéhovah écoute (Ps. 59:8, 13, 14 59:7, 12, 13, NW). Même quand nous nous occupons des affaires de Jéhovah, il faut parler avec réflexion, à la louange de Dieu. Moïse n’entra pas en Terre promise car il pécha par la langue à Meriba. — Nomb. 20:10-12.
18. En vue du salut, que tâcherons-nous de faire grâce à l’aide de Jéhovah ?
18 Il est temps de refréner nos pensées et de régir notre parole afin que notre langue ne soit pas comme un cheval échappé dont la bride traîne à terre. Nous ne voulons pas posséder un instrument de bavardage enflammé qui est comme une allumette dans une forêt de bois sec. Nous veillerons plutôt à ne pas perdre de vue l’importante œuvre de prédication et d’enseignement. Notre but sera d’imiter Jéhovah et Jésus-Christ dans l’usage de la pensée et de la parole en vue du salut d’autrui. Nous demanderons l’aide de Jéhovah afin de plaire à l’Auteur de la vie, car nous ne pouvons rien accomplir de nous-mêmes. Faites cette prière : “ Reçois favorablement les paroles de ma bouche et les sentiments de mon cœur, ô (Jéhovah), mon rocher et mon libérateur. ” — Ps. 19:15 19:14, NW.
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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1960 | 1er octobre
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Comment je poursuis le but de ma vie
Raconté par G. B. Garrard
LA VIE est remplie de si nombreuses expériences qu’il n’est possible d’en citer que quelques-unes dans un récit comme celui-ci, récit montrant comment je poursuivis un but précieux. Mais j’aimerais tout de même partager avec vous au moins une partie des trente-cinq années de ma vie et des joies et bénédictions que j’ai connues dans le service de Jéhovah.
En premier lieu, laissez-moi vous poser une question. Avez-vous vécu assez longtemps dans une ville pour croire en faire partie ? Peut-être avez-vous observé que des vieilles maisons étaient remplacées par des nouvelles, ou que des rues étroites étaient élargies. Vous avez vu la ville se développer et progresser, avez participé à son extension et senti que vous faisiez partie de cette cité.
C’est exactement ce que j’ai ressenti. Mais, au lieu d’appartenir à une ville, j’ai fait partie d’une organisation semblable à une ville. Au lieu que l’organisation soit située dans un seul endroit dans un pays donné, elle a maintenant étendu son activité à 175 pays et îles et s’est vouée au culte de Jéhovah Dieu. Tout en partageant le bonheur d’une telle organisation, mon but a été de travailler pour le grand Architecte et Constructeur d’une telle organisation comparable à une ville et de contribuer à son expansion.
Alors que j’étais jeune, j’aspirais ardemment à savoir qui est le Créateur, à le connaître plus intimement, si possible. À l’âge de vingt et un ans, je reçus des éclaircissements sur la Bible par l’intermédiaire d’un ami (Cet ami mourut deux ans plus tard en qualité de fidèle serviteur de Jéhovah Dieu). À Londres, en Angleterre, à la fin de 1924, j’entrai en contact avec l’organisation des témoins de Jéhovah, l’organisation par laquelle ces renseignements avaient été fournis. Je reconnus immédiatement qu’ils étaient le peuple de Dieu, et décidai sans attendre que leur Dieu serait mon Dieu et que je marcherais avec eux (Ruth 1:16, 17). Après cette première rencontre je me fis baptiser
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