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Se garder “ pur du sang de tous les hommes ”La Tour de Garde 1960 | 1er mars
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ses fonctions de surveillance comme sous-berger chrétien qui aimait le Berger principal et ses brebis. Paul était animé du désir sincère de voir les autres vivre et jouir comme lui de la bonté imméritée de Dieu. L’apôtre aimait son prochain et ne négligeait pas les intérêts de ce dernier afin de n’encourir aucune responsabilité au cas où le sang du prochain serait répandu par l’exécution divine. C’était un véritable sauveteur. Il voyait le danger où se trouvait son prochain et se sentait obligé de faire quelque chose avec le moyen que Dieu lui avait confié. Il voulait sauver son prochain du danger de mort, sauver tous ceux qui accepteraient son aide.
40. Quel exemple Paul établit-il pour que nous obtenions le bonheur que connut Jésus ?
40 Cela établit un exemple pour notre temps. Si nous marchons dans cette voie de désintéressement, à nos propres frais, afin d’aider les autres à acquérir la vie éternelle, nous apprécierons la vérité de ces paroles de Jésus citées par Paul : “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” Pour aider les faibles, nous avons le bonheur rafraîchissant de nous dépenser, de donner la force que nous avons reçue de Dieu. Il n’y a aucun bonheur à recevoir ce qui peut équivaloir à l’argent du sang, un argent qui nous réduirait au silence, qui ferait que notre bouche ne publierait plus l’avertissement divin et tout le conseil de Dieu. Il n’y a aucun bonheur à être responsable du sang de quelqu’un. Notre conscience nous le reprocherait. Paul voulait être heureux. Nous aussi.
NOTRE DEVOIR ET NOTRE CONDUITE
41. Pourquoi sommes-nous désireux d’aider les autres à échapper à la mort ?
41 Nous qui aimons le salut, nous sommes heureux d’aider au salut des autres. Nous sommes heureux d’aider autrui à échapper à la mort et à la destruction des mains de Dieu. Comme Jéhovah, nous disons en tant que ministres et sentinelles : “ Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? (...) N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive ? ” (Ézéch. 18:23). Ainsi, comme Dieu, nous voulons aider le méchant à se détourner de sa voie et à vivre. Nous ne voulons pas être souillés par le sang de ceux qui périssent, car nous savons qu’il faudra en rendre compte comme sentinelles paresseuses. Nous travaillons en vue du bonheur chrétien, car ce bonheur signifie la vie éternelle.
42. Pourquoi vivons-nous à une époque où nous sommes tenus responsables pour le sang et que ne voulons-nous pas permettre ?
42 Comme aux jours de Paul, soit peu avant la destruction de Jérusalem et de la Judée et de la dispersion de la nation juive, nous vivons à une époque où le sang de nos compatriotes et de tous les hommes est en danger. La guerre du grand jour du Dieu tout-puissant est proche et sur le champ de bataille d’Harmaguédon s’exécutera le jugement de Dieu contre tous ceux qui refusent le message du royaume de Dieu. En tant que communauté mondiale, ils devront en payer le prix par leur propre sang, comme Jérusalem et Babylone (Mat. 23:33-38 ; Jér. 51:3, 4, 48, 49). Si nous désirons survivre à la guerre en question et entrer dans le monde nouveau de Dieu, il faut se garder purs du sang de tous les hommes. Ce n’est pas la volonté de Dieu que ce monde condamné soit laissé dans l’ignorance. Comme nous avons une connaissance biblique, nous ne voulons pas laisser le peuple dans l’ignorance. Il faut l’avertir de l’approche d’Harmaguédon et concernant Gog de Magog qui conduit l’humanité à lutter contre Dieu et Jésus-Christ. Nous ne voulons pas laisser le peuple plaider l’ignorance devant Dieu parce que nous n’avons fait aucun effort pour diffuser le message du salut.
43. Comment faut-il donner l’avertissement et déclarer, sans rien en cacher, tout le conseil de Dieu ?
43 À l’exemple de Paul, il nous faut sérieusement avertir les hommes, comme si c’était notre dernier conseil à tous ceux qui se trouvent en danger. Bientôt ce sera le cas ! Comme Paul, nous sommes chargés de prêcher la bonne nouvelle du royaume de Dieu mais maintenant ce royaume est établi dans sa puissance (Mat. 24:14). Il faut faire cela à titre de témoignage et d’avertissement avant la fin de ce monde. Il ne faut rien cacher de tout le conseil de Dieu. Comme Paul, qui nous dit : “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ ”, il nous faut faire cela en prêchant publiquement et en enseignant de maison en maison. — I Cor. 11:1.
44. Si nous faisons cela, que pourrons-nous dire à l’heure de rendre des comptes et quelles seront les conséquences pour notre personne ?
44 Si nous faisons cela, qu’arrivera-t-il ? Nous pourrons, à la veille d’Harmaguédon, répéter les paroles de Paul et dire sans honte au monde entier : “ C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous. ” Dans ce cas, nous ne périrons pas. Les mains et le cœur purs, nous serons introduits dans le monde nouveau de la vie et du bonheur sans fin.
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Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1960 des Témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1960 | 1er mars
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Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1960 des Témoins de Jéhovah
BELGIQUE
Maximum de proclamateurs : 6 042 Population : 8 989 000
Taux : 1 pour 1 487
Les témoins de Jéhovah de Belgique, comme tous ceux qui font partie du peuple de Dieu dans le monde entier, ont gardé à l’esprit le bon texte contenu dans Apocalypse 16:15 : “ Heureux celui qui se tient éveillé et garde ses vêtements de dessus ” (NW). En effet, celui qui reste éveillé et qui continue dans le service de Jéhovah est heureux, et les frères de Belgique en ont fait l’expérience au cours de l’année écoulée. Plus de temps a été consacré à la prédication de la bonne nouvelle que jamais auparavant, et aussi plus de personnes l’ont prêchée, à la joie des personnes de bonne volonté de Belgique. Nos frères belges sont heureux d’avoir atteint un nouveau maximum de 6 042 proclamateurs en avril. Le serviteur de filiale nous transmet quelques expériences faites par ceux qui ont participé à cette œuvre.
Avez-vous jamais essayé de faire des visites complémentaires et d’introduire une étude, un dimanche soir ? Rien de plus facile ! Essayez, et commencez l’étude par la brochure “ Cette bonne nouvelle du royaume ”. La femme d’un serviteur de circuit se présenta au domicile d’une dame qui lui demanda de revenir quand le mari serait à la maison. Celui-ci n’étant à la maison que le dimanche soir, la sœur se fit accompagner par son mari pour la visite complémentaire. Après avoir donné le sermon et avoir répondu à quelques questions du maître de maison, ils purent conclure deux abonnements et introduire une étude biblique à domicile à l’aide de la brochure “ Cette bonne nouvelle du royaume ”. Quatre mois plus tard, en revisitant l’assemblée, le serviteur de circuit et sa femme furent heureux de voir que l’étude avançait très bien. Ils prirent des dispositions avec ces personnes de bonne volonté, pour les emmener dans le champ pendant la semaine, ce qui fut fait. Depuis lors, ces deux personnes sont des proclamateurs réguliers.
Parfois, il n’est pas possible de commencer l’étude à la première visite complémentaire ; cela dépend des circonstances. Cependant, si le proclamateur a préparé de bons sermons pour visites complémentaires, il finira par trouver le moyen d’introduire l’étude, pour autant qu’il persévère. Un pionnier spécial relata cette expérience intéressante qui montre comment la préparation convenable et la persévérance dans les visites complémentaires peuvent produire des résultats : “ Un jour, en faisant une visite complémentaire, ma femme et moi employâmes le sermon que nous avions préparé selon les suggestions contenues dans Notre ministère du Royaume. Nous obtînmes un abonnement à La Tour de Garde auprès d’une dame de bonne volonté qui écouta attentivement notre sermon. Tout en s’occupant de son bébé, la dame prit plaisir au sermon. Nous fîmes une visite complémentaire en lui apportant le numéro suivant de son abonnement. [Les numéros d’abonnement sont distribués par les proclamateurs de ce pays, à cause de l’interdiction qui frappe le transport des périodiques par la poste.] Nous lui présentâmes un autre sermon de visite complémentaire, dans l’espoir de prendre des dispositions pour une étude ou pour l’introduire immédiatement. Cependant, son intérêt semblait quelque peu refroidi ; nous ne pûmes donc pas commencer l’étude. Lorsque nous lui apportâmes le numéro suivant du périodique, nous nous demandions, en nous approchant de la maison, si nous allions lui donner un nouveau sermon ou non ; la dame avait montré si peu d’intérêt la fois d’avant. Nous décidâmes de lui remettre le périodique et de nous en aller aussitôt — le sermon serait pour la fois d’après. Quand nous arrivâmes devant la porte, celle-ci s’ouvrit, et la dame nous pria d’entrer et d’attendre une minute, car elle était en train de donner à manger à son bébé. Pendant qu’elle s’occupait de lui, nous attendîmes en gardant poliment le silence. Tout à coup, elle dit : “ Ne dites-vous rien, aujourd’hui ? Vous pouvez commencer, vous savez. Je vous écoute ! ” Elle attendait notre sermon ! Depuis ce jour-là, l’étude se poursuit et le mari y assiste également. ”
Dans certaines régions où habitent des catholiques fanatiques, il est rare de placer des écrits. Si le ministre veut produire des fruits en tant que ministre de Jéhovah, il doit patiemment rendre visite à chaque personne qui a montré de l’intérêt, de façon que pas la moindre semence ne soit oubliée. Combien de visites pensez-vous qu’il faille faire avant d’abandonner la partie ? La réponse fournie par l’expérience ci-dessous montrera qu’il ne faut pas abandonner trop facilement mais continuer de faire des visites complémentaires avec patience et amour. “ Pendant que j’étais pionnier de vacances, je fis une visite complémentaire à une trentaine de kilomètres de chez moi. Un monsieur, qui réparait des montres, accepta le livre C’est ici la vie éternelle ! Quoiqu’il eût accepté le livre, il n’était pas très enthousiaste et se contentait de m’écouter chaque fois que je lui rendais visite. Je fis ainsi plusieurs visites. Un jour, ce monsieur surprit son fils cadet en train de gribouiller ce livre. Il l’enleva des mains de son fils et se mit à le lire. Immédiatement après, il s’assit au volant de sa voiture et fit une quarantaine de kilomètres jusqu’au village où j’habite. Après avoir cherché pendant une heure dans le village — il demandait après la famille “ qui s’occupe de Jéhovah ” — il trouva ma maison. Il posa beaucoup de questions, ce soir-là. Après une discussion de près de quatre heures, il rentra chez lui, heureux d’avoir trouvé la vérité. Je commençai une étude biblique, et puisque toute sa famille s’opposa à la vérité, il vint régulièrement chez moi pour son étude. Maintenant, il est baptisé et participe régulièrement au ministère. ”
Vous servez-vous de tracts dans votre activité ministérielle ? Ils accomplissent un magnifique travail ! Une sœur nous écrit : “ Un jour, en proclamant de maison en maison, je rencontrai une dame qui me dit : “ Je ne veux pas entendre parler des témoins de Jéhovah ; je ne veux pas de leurs périodiques. Néanmoins, je réfléchirai à ce que vous m’avez dit. ” Je lui dis qu’elle oublierait notre conversation ; c’est pourquoi je lui offris un tract sur le monde nouveau, tract qu’elle accepta. Quelque temps plus tard, je lui rendis visite. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle me demanda les deux périodiques ! Le tract l’avait complètement fait changer d’idée. Un mois plus tard, elle s’abonna à Réveillez-vous ! et continua de lire La Tour de Garde. Je lui laissai aussi un livre, et je pus commencer une étude biblique à domicile. ”
CONGO BELGE
Maximum de proclamateurs : 1 162 Population : 12 660 000
Taux : 1 pour 10 900
Au cours de l’année écoulée, l’œuvre a fait de merveilleux progrès au Congo belge. Malgré les difficultés qui règnent dans ce pays et le fait que l’œuvre — à proprement parler — continue sous l’interdiction, les frères ont pu s’assembler régulièrement dans les Salles du Royaume.
Un événement remarquable se produisit lors de la Commémoration, dans la ville de Léopoldville, la capitale. Les six unités de cette ville prirent des dispositions pour se réunir ensemble à l’occasion de la conférence publique, le dimanche, et les frères eurent la satisfaction de compter une assistance de 1 417 auditeurs. Voici ce que l’un des serviteurs d’unité nous écrivit à ce moment-là : “ Nous étions très heureux, parce que c’était la première fois que nous tentions une telle expérience ; les anges de Jéhovah avaient dressé leur camp autour de nous. ” L’assemblée fut même relatée par la presse locale, ce qui fit une bonne publicité pour les frères.
Un jeune témoin de Jéhovah montra du zèle pour la vérité en rassemblant ses camarades d’école pendant la récréation, pour leur parler du Royaume. Quelques élèves s’opposèrent à lui en l’appelant d’un air moqueur “ prophète ”, sans arriver pour autant à le faire taire. Un jour, l’un des élèves parla au maître de ce jeune témoin. Le maître fut surpris d’entendre l’expression “ témoins de Jéhovah ” ; il voulut savoir ce que cela signifiait et qui était Jéhovah. Le jeune frère fut heureux de saisir l’occasion de donner un nouveau témoignage. Ce maître fut tellement impressionné qu’il appela un autre maître pour qu’il écoutât ; il expliqua par la suite à son collègue que c’était le seul élève de sa classe qui obtenait les meilleures notes de conduite. Du reste, le maître demanda des écrits au frère, car il voulait les étudier à la maison.
L’un des frères nous fit parvenir cette expérience : “ Un pasteur africain d’une religion protestante accepta la vérité. Cependant, avant de recevoir le témoignage, il avait déjà commencé la construction d’un temple, dans son village. Sur un bateau de rivière, il avait chargé trente-huit sacs de ciment et cinquante-deux plaques de tôle ondulée, pour les faire transporter dans son village. Avant l’arrivée du matériel au village, il avait envoyé une lettre aux villageois pour leur annoncer que le temple ne serait pas édifié parce que le pasteur avait maintenant trouvé le vrai Dieu. Sa lettre fut lue dans tous les temples de l’endroit comme un message d’évangile. Dans ce village et ceux des environs, il y a, actuellement, plus de 160 personnes qui ne sont plus membres de cette religion-là. Elles attendent l’arrivée de ce nouveau frère, pour qu’il leur parle de la vérité. Au moment où cette lettre fut écrite, ce frère était en route vers son village afin d’expliquer la volonté de Jéhovah, Ses desseins et Son Royaume. Voilà pourquoi nous avons besoin de volontaires qui aillent servir là où le besoin est grand. ”
SUISSE
Maximum de proclamateurs : 4 844 Population : 5 117 000
Taux : 1 pour 1 056
Une autre année de service bénie est passée, et maintenant les yeux se tournent vers l’avenir. Mais avant d’entrer dans la nouvelle année, le serviteur de filiale de la Suisse nous envoie quelques expériences très intéressantes sur ce qui s’est passé dans ce petit pays-là. Ce fut l’apôtre Paul qui dit : “ Il est manifeste que vous êtes une lettre de Christ écrite par notre ministère, non pas avec de l’encre, mais avec l’esprit du Dieu vivant, non pas sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur vos cœurs. ” (II Cor. 3:3, Sy). Par la prédication, nous montrons que les personnes de bonne volonté sont notre lettre, et nous avons, à ce sujet, une expérience très intéressante d’un frère qui parla et alla jusqu’au bout, demandant à autrui de l’aider à produire cette “ lettre ”. Lisons l’expérience suivante :
Il est nécessaire de s’assurer que les personnes intéressées, à qui nous avons parlé de la vérité, soient visitées par d’autres frères, si nous ne pouvons pas nous en occuper nous-mêmes. Un frère, en Suisse, étant médecin, fut consulté par une patiente venue d’Angleterre. Après avoir conseillé la dame sur le plan médical, le frère changea de sujet et lui donna un témoignage approfondi de la vérité. Elle n’en avait jamais entendu parler auparavant, mais elle semblait montrer quelque intérêt. Elle retourna en Angleterre, et le frère écrivit à la filiale pour faire visiter cette personne par un proclamateur capable. Chose qui
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