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Ils ne vont plus à l’ÉgliseLa Tour de Garde 1970 | 1er octobre
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pour nous informer de la raison de ce retard. On nous a expliqué qu’il fallait un peu plus de temps pour que les périodiques nous parviennent, mais qu’en attendant quelqu’un viendrait nous voir et nous apporter les derniers numéros.
“Plus tard, un témoin de Jéhovah s’est présenté chez nous, et nous avons accepté sa proposition : une étude biblique gratuite à domicile. Dès lors, nous avons reçu une riche nourriture spirituelle. Nous ne sommes plus retournés à l’église. Après notre deuxième étude, nous avons assisté pour la première fois à la réunion à la Salle du Royaume. Nous avons été émerveillés de la bienveillance et de l’enthousiasme manifestés par tout le monde. Depuis, nous assistons régulièrement aux réunions des témoins de Jéhovah. Nous avons appris les magnifiques vérités contenues dans la Parole de Dieu, la Bible, vérités que nos anciennes Églises ne nous enseignaient pas.”
Combien ces gens ont été sages de sortir de ces Églises qui, loin d’enseigner comme elles le prétendent les vérités divines, les nient par leurs paroles et leurs actions. — Tite 1:16 ; Rév. 18:4, 5, 8.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 1er octobre
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Questions de lecteurs
● J’ai vu dans un journal une photographie représentant des bergers et des troupeaux dans un champ en dehors de Bethléhem à l’époque de Noël. Je pensais qu’il faisait trop froid aux environs du 25 décembre, date traditionnelle de la naissance du Christ, pour que les bergers vivent aux champs. Est-ce vrai ?
Un certain nombre de journaux des États-Unis ont publié cette photographie. À titre d’exemple, voici la légende qui a paru sous cette photo dans le Chronicle-Tribune (Marion, Indiana) du 26 décembre 1968: “Veille de Noël. Dans un champ à l’extérieur de Bethléhem, des soldats israéliens recherchent des mines censées y avoir été déposées par des terroristes. À l’arrière-plan, des bergers font paître leurs troupeaux (AP phototélégramme transmise par radio de Tel-Aviv).”
Bien que, selon cette légende, la photographie représente la “veille de Noël”, il est manifeste qu’elle a été prise à un moment où, ce jour-là, le soleil était haut dans le ciel, car les personnages éloignés sont bien éclairés et très visibles, et les ombres sont très courtes.
Que dit la Bible à propos des bergers qui se trouvaient près de Bethléhem, au temps de la naissance de Jésus ? Dans Luc 2:8, nous lisons : “Il y avait aussi dans la même contrée des bergers qui vivaient aux champs et qui la nuit faisaient les veilles auprès de leurs troupeaux.” Veuillez noter que les bergers vivaient réellement dans les champs et ne se bornaient pas à se déplacer çà et là dehors pendant la journée. En outre, leurs troupeaux étaient dehors la nuit. Ce fait s’accorde-t-il avec la date traditionnelle, fixée en décembre ou au début de janvier, et tenue pour vraie par les Églises copte et orthodoxe ? Certainement pas ! La saison froide et pluvieuse qui sévit dans cette contrée vers la fin de décembre ne cadre pas avec ce que dit la Bible à propos de l’époque où Jésus naquit.
En janvier 1969, le surveillant de la congrégation des témoins de Jéhovah de Bethléhem est allé voir les bergers faisant paître les troupeaux dans le traditionnel “champ des bergers”, et il les a interviewés. Voici quelques extraits de leur conversation :
“Près du champ se trouve une grande grotte servant d’abri en hiver pour les moutons, les chèvres et les bergers. Jusqu’à la fin du mois de novembre, les troupeaux dorment dans les champs. Au cours de cette période de vie passée en plein air, les familles des bergers se joignent à eux, dressant leurs tentes noires en peaux de chèvres dans les environs. En octobre et en novembre, le jour, les chèvres paissent avec les moutons, mais la nuit, comme elles ont besoin de protection, on les rentre dans la grotte.
“À la fin de novembre, une nouvelle baisse de température se produit et l’on rentre aussi les moutons au coucher du soleil. Les bergers suivent les moutons et les chèvres afin de veiller sur eux nuit et jour. L’herbe se faisant rare dans les champs, on donne à manger aux troupeaux la paille et le foin engrangés. Pendant les jours très froids, tous restent jour et nuit à l’intérieur de l’abri, mais les jours ensoleillés,
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