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Comment éviter les regretsLa Tour de Garde 1970 | 15 juillet
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mais notre bien le plus précieux, ou notre plus grand besoin, sera une foi inébranlable en Jéhovah Dieu.
Nous devrons être particulièrement convaincus dans notre cœur et dans notre esprit que Jéhovah est bien vivant et que tout ce que la Bible enseigne sur Lui est vrai. Nous devrons être fermement persuadés que notre salut est assuré même si le Diable réussissait à nous retirer la vie. À ce moment-là, si vous émettez encore des doutes, si votre foi présente des failles, ou si vous n’êtes pas absolument convaincu que ce que vous croyez est la vérité, alors vous risquerez d’éprouver bien des regrets. Il sera difficile, sinon impossible de rester intègre sans cette foi.
Une activité des plus urgentes à laquelle nous devons nous appliquer dès maintenant consiste à bâtir, à fortifier et à affermir notre foi. Comme toujours, Jéhovah a également pourvu à ce besoin. Toutes les conditions requises pour y satisfaire sont réunies dans les activités quotidiennes de la congrégation chrétienne. On édifie sa foi en persévérant dans la prière, dans l’étude journalière de la Parole de Dieu, dans la fréquentation de ceux qui partagent notre foi, dans l’assistance fidèle aux réunions et dans la participation régulière au ministère. La congrégation chrétienne prend des dispositions pour la bonne marche de toutes ces occupations.
Le peuple de Jéhovah serait bien imprudent de négliger des activités aussi vitales. Il est insensé de regarder la prière comme une obligation uniquement dans les moments critiques lorsque le besoin en est urgent. Quelle erreur d’envisager l’étude de la Parole de Dieu comme une corvée à éviter à tout prix ! On serait bien peu perspicace de ne voir qu’une restriction injuste dans la nécessité d’éviter les fréquentations du monde. Estimer que les réunions sont de peu d’importance dans notre emploi du temps hebdomadaire serait une preuve d’immaturité. De même, une participation irrégulière au ministère démontrerait un grave manque de reconnaissance. Ces activités si édifiantes pour la foi sont de la plus haute importance si nous voulons nous fortifier spirituellement.
Jusqu’à quel point ce programme fait-il partie de votre vie ? Le suivez-vous occasionnellement ou y participez-vous fidèlement ? Le soutenez-vous activement ou n’êtes-vous qu’un spectateur indifférent ? La poursuite d’intérêts personnels a-t-elle été votre plus grand souci ? D’après ce que nous apprend la Parole de Dieu, nous nous rendons compte que ceux qui négligent actuellement leurs besoins spirituels souhaiteront un jour avoir agi autrement. Pour ainsi dire, ils se préparent aux regrets.
Nous n’avons aucune envie d’éprouver de tels regrets. L’apôtre Paul nous donna sagement l’exhortation suivante : “Fais ton possible pour te présenter, approuvé, à Dieu, comme un ouvrier qui n’a pas à avoir honte [ou rien à regretter], exposant correctement la parole de vérité.” (II Tim. 2:15). Que cette “parole de vérité” soit votre guide. Mettez en application ses principes dans tous les domaines de votre vie. Gardez vos yeux fixés sur l’espérance merveilleuse qu’elle met en relief. En agissant ainsi, vous éviterez bien des choses qui ne seraient finalement que des causes de regret.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 15 juillet
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Questions de lecteurs
● Jésus ne manqua-t-il pas de respect pour sa mère lorsqu’il lui dit : “Qu’ai-je affaire avec toi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue.”
Jésus prononça ces paroles au début de son ministère, à l’occasion d’un festin de mariage à Cana. Le récit nous dit : “Le vin étant venu à manquer, la mère de Jésus lui dit : ‘Ils n’ont pas de vin.’ Mais Jésus lui dit : ‘Qu’ai-je affaire avec toi, femme ? Mon heure n’est pas encore venue.’ Sa mère dit à ceux qui servaient : ‘Tout ce qu’il vous dira, faites-le.’” — Jean 2:3-5.
Considérons tout d’abord l’emploi que fit Jésus du mot “femme”. En langage moderne, celui qui s’adresserait à sa mère en l’appelant “femme” pourrait paraître irrespectueux. Toutefois, comme le fait observer le traducteur E. J. Goodspeed, le verbe grec employé dans Jean 2:4 “n’est ni aussi froid [que le mot moderne femme] ni aussi affectueux” que le mot mère. Ce terme a une force très variable
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