s’il vous plaît !’ Je lui ai demandé si elle savait qui j’étais. Elle m’a répondu : ‘Oui !’ et m’a invitée de nouveau à entrer. J’ai obéi, et me suis mise à lui expliquer le but de ma visite ; aussitôt, elle m’a interrompue en disant : ‘Attendez une minute, il me faut aller chercher certaines choses.’ Elle m’avait probablement prise pour une autre, mais avant que je lui en fasse la remarque, elle avait disparu. Je ne voulais pas m’asseoir car j’étais persuadée qu’elle me prierait de sortir dès qu’elle comprendrait qui j’étais.

“Elle est revenue, et voici ce qu’elle était allée chercher : une Bible en français, la Traduction du monde nouveau et quelques-unes de nos publications, en anglais et en français. ‘Asseyez-​vous, dit-​elle doucement, et étudions !’ J’étais extrêmement surprise et me demandais pourquoi l’autre femme ne m’avait pas dit à quel point elle était intéressée.

“Je l’ai interrogée à propos de ses deux jumelles, et elle m’a répondu : ‘Quelles jumelles ? Je n’ai pas de jumelles.’ Alors, je lui ai parlé de sa voisine, avec laquelle j’étudiais ; elle ne la connaissait pas. ‘Étudions, voulez-​vous ?’ me répétait-​elle. Mais je voulais savoir qui était la mère des deux petites jumelles ; il s’agissait d’une femme qui habitait la première caravane de l’autre côté de la rue. La jeune femme m’a répété encore une fois : ‘Nous étudions maintenant, voulez-​vous ?’ C’est ce que nous avons fait, et l’étude se poursuit depuis trois semaines.

“Il paraît que cette jeune Française avait étudié la Bible au Texas. Puis elle était allée en Virginie habiter chez sa belle-mère, qui appartenait à l’une des religions de la chrétienté. Alors qu’elle séjournait là, les témoins de Jéhovah l’avaient visitée, et elle se demandait pourquoi elle ne les avait jamais revus. La semaine qui a suivi ma visite, elle a reçu de l’un d’eux une lettre l’informant qu’ils étaient retournés la voir mais que sa belle-mère les avait renvoyés. Et évidemment, elle n’avait pas parlé de cette visite à sa belle-fille. Dans le parc de stationnement pour caravanes, il y avait quatre rangées de ces véhicules, et par conséquent huit “premières” caravanes. De toute évidence, Jéhovah m’avait dirigée vers celle dans laquelle vivait une personne ayant besoin d’être aidée spirituellement.”

Questions de lecteurs

● Nous avons reçu un certain nombre de questions relatives à la célébration du repas du Seigneur et à plusieurs détails qui la caractérisent. Voici la réponse à ces questions :

Pour les vrais chrétiens, la célébration annuelle du repas du Seigneur est un événement important, à la fois grave et joyeux. Toutefois, elle n’est soumise à aucun formalisme ou mysticisme ritualiste. L’examen du récit biblique relatif à l’institution par Jésus de ce repas commémoratif révèle le caractère simple et digne que cette cérémonie dut revêtir. — Mat. 26:26-30 ; Luc 22:19, 20 ; I Cor. 11:23-26.

Voici, en substance, comment se déroule la Commémoration à notre époque : Comme il est d’usage dans les réunions des témoins de Jéhovah, le programme commence par le cantique et la prière. Ensuite, l’orateur explique, à l’aide des Écritures, la signification de l’événement et des emblèmes, en tenant compte de son auditoire. Une courte prière est prononcée sur le pain, après quoi on fait circuler celui-ci parmi l’assistance. On appelle une brève bénédiction sur le vin, et l’on fait passer celui-ci. La réunion se termine par des paroles de clôture appropriées, suivies du cantique et de la prière.

Puisqu’il s’agit surtout d’une réunion à laquelle participent les chrétiens oints de l’esprit,