forteresses de l’erreur au sein du Royaume spirituellement mort de la chrétienté. Grâce à ces myriades d’instruments de publicité, nous pourrons nous acquitter, jusqu’à la fin, de notre responsabilité de déclarer le “jour de vengeance de notre Dieu” comme un “malheur” qui s’abattra sur la chrétienté.

8. a) Qu’avons-​nous l’heureux privilège d’annoncer ? b) Pour quelle déclaration joignons-​nous nos voix à celles des cieux, et pourquoi rendons-​nous grâces à Dieu ?

⁸ Le seul espoir que les hommes possèdent de voir la paix, le bonheur, la prospérité, la vie, oui ! et même la résurrection des morts, c’est le Royaume messianique de Dieu. Heureux sommes-​nous d’avoir le privilège d’annoncer à toutes les nations l’établissement de ce Royaume dans les cieux au terme des temps des Gentils en 1914 ! Nous joignons nos voix à celles qui se font entendre au ciel pour dire que le royaume du monde des hommes est devenu le Royaume de notre Seigneur Dieu Jéhovah et de son Messie ou Christ. Nous lui rendons grâces publiquement de ce qu’il a pris sa grande puissance et commencé son règne éternel, par l’entremise de son Messie, son Fils Jésus.

9. a) Que fera venir sur les nations le Royaume de Dieu aux jours de sa vengeance ? b) Que ferons-​nous donc loyalement en faveur de ce Royaume ?

⁹ Nous n’ignorons pas que ce Royaume fera venir un malheur catastrophique sur les nations politiques au point culminant du jour de la vengeance de Dieu, mais nous ne craindrons pas le courroux de ces nations. Jusqu’à la fin, nous vouerons une obéissance loyale et sans réserve au Royaume messianique de Dieu. Nous obéirons à notre Roi intronisé, Jésus-Christ, et nous continuerons d’exécuter l’ordre qu’il nous a donné de prêcher partout “cette bonne nouvelle du royaume”, en témoignage à toutes les nations, jusqu’à la fin de ces dernières. Nous ne cesserons de diriger les hommes humbles vers le Royaume messianique de Dieu, tout ceci en vue de la réalisation de cette parole prophétique : “Gloire dans les hauteurs à Dieu, — et sur terre paix aux hommes de bonne volonté.”

Ce que fait le clergé

UN PETIT garçon, qui avait trouvé chez lui une Bible recouverte de poussière, demanda à sa mère : “Est-​ce que c’est le Livre de Dieu ?”

“Oui, répondit-​elle.”

“Dans ce cas, reprit-​il, est-​ce que nous ne ferions pas bien de le revendre, puisque nous ne nous en servons jamais ?”

Le périodique This Week du 25 février 1968, fit paraître la manchette suivante : “Qu’arrive-​t-​il à la religion ?” L’article, répondant à cette question, déclarait : “Les protestants reprochent à leur religion ‘d’être un commerce’. Affirmant que le contrôle des naissances est une question privée, les catholiques rejettent l’infaillibilité du pape. Les religieuses désertent les couvents pour aller habiter en ville. Un nombre incroyable de prêtres quittent l’Église pour se marier. Un des évêques les plus éminents de l’Église épiscopale est accusé d’hérésie. Les professeurs de religion proclament que ‘Dieu est mort’ (...). Aujourd’hui, le chaos, l’acrimonie et la confusion sont visiblement à l’ordre du jour.”

Pourquoi toute cette confusion ? Pourquoi dans la grande majorité des foyers se disant chrétiens, laisse-​t-​on la Bible se couvrir de poussière ? Pourquoi les lois divines sont-​elles ignorées et méprisées ? Comment expliquer le manque sans cesse croissant de respect pour le clergé ?