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Le chemin du retour vers le paradis et la paixLa Tour de Garde 1970 | 15 avril
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allait faire partie de la postérité d’Abraham pour la bénédiction de toutes les nations de la terre.
27, 28. a) Par qui cette lignée d’ancêtres de la Postérité s’est-elle prolongée après Isaac ? b) Que nous montre le récit biblique à propos de la bénédiction des douze fils d’Israël ?
27 Jéhovah Dieu renouvela sa promesse de bénédiction à Isaac, le fils d’Abraham, qui avait deux jumeaux. Dieu choisit Jacob, le deuxième fils, et lui répéta la promesse. Il changea également son nom en celui d’Israël. Les Israélites de notre époque sont des descendants de Jacob ou Israël ; cependant toutes les nations de la terre sont loin de vouloir se bénir par le moyen de ces descendants charnels de Jacob ou Israël. Pourquoi cela ? L’histoire biblique nous en donne la raison. En suivant ce récit, nous remarquons que Jacob eut douze fils qui allaient devenir les patriarches ou chefs des douze tribus d’Israël, une grande famille ou nation. Duquel de ces douze fils viendrait la Postérité de la “femme” de Dieu pour meurtrir la tête du grand serpent et pour bénir toutes les nations de la terre sans la moindre partialité ? Jacob fournit la réponse sur son lit de mort, en Égypte. Lorsqu’il donna sa bénédiction prophétique à chacun de ses douze fils, au quatrième, Juda, il dit :
28 “Toi, Juda, tes frères te loueront (...). Juda est un jeune lion. (...) Le sceptre ne se retirera point de Juda, ni un bâton de commandement d’entre ses pieds, jusqu’à ce que Shilo vienne ; et à lui sera l’obéissance des peuples.”
29. Que savons-nous maintenant sur la Postérité de la “femme” de Dieu ?
29 Ces paroles, consignées pour nous dans Genèse 49:8-10 (Da n. m.), montrent avec certitude que Celui qui meurtrirait le grand serpent et bénirait tous les hommes obéissants serait un Judéen ou Juif. Il devait tenir le sceptre royal, et le bâton de commandement légitime demeurerait entre ses pieds ou contre sa jambe. C’est à lui que reviendrait le nom ou titre “Shilo” qui signifie “Celui à qui il est”. En tant que Chef nommé par Jéhovah Dieu, il aurait droit à l’obéissance de tous ceux qui recherchent la bénédiction de la postérité d’Abraham.
30. Comment savons-nous que David et Salomon, tous deux descendants de Juda, n’étaient pas la Postérité de la “femme” de Dieu ?
30 Six cent quarante et un ans plus tard, soit en 1070 avant notre ère, un descendant du patriarche Juda devint roi d’une nation ; il s’agit de David, fils d’Isaï, de la ville de Bethléhem. En tant que roi de Jérusalem, il imposa l’obéissance aux douze tribus d’Israël. Il acheva la conquête du pays que Dieu avait promis de donner à Abraham en Orient, et les habitants des régions conquises durent se soumettre au roi David. Toutefois, ni David, ni Salomon, son fils et héritier sur le trône, n’imposèrent l’obéissance à tous les habitants de la terre. La domination du monde devait néanmoins être donnée à un descendant royal de David auquel Dieu confierait un royaume éternel. C’est ce que Dieu laissa entendre à David lorsqu’il fit avec lui une alliance accompagnée d’une promesse (II Sam. 7:4-17). Durant le règne paisible de Salomon, fils de David, une grande partie du pays d’Israël se trouvait dans des conditions très voisines de celles du paradis. — I Rois 4:20-25.
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La simplicité du culteLa Tour de Garde 1970 | 15 avril
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La simplicité du culte
De nos jours, les religions de la chrétienté attachent beaucoup d’importance aux rites. Il n’en allait pas de même chez les premiers chrétiens. L’un d’eux écrivit : “Le jour appelé Dimanche, se réunissent en un même lieu tous ceux qui habitent soit à la ville, soit à la campagne ; on lit les mémoires des apôtres ou les écrits des prophètes, autant que le temps le permet. Quand la lecture est terminée, le président fait un discours par lequel il montre comment s’appliquent ces bonnes choses et engage à s’en inspirer. Puis nous nous levons pour prier.” — Première Apologie de Justin le Martyr.
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