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En paix avec Dieu au sein de la “grande tribulation”La Tour de Garde 1970 | 15 mai
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seront encore avec eux dans la “chair”. Dans le système terrestre instauré par Dieu après Harmaguédon, ces “brebis” s’efforceront avec reconnaissance de se montrer dignes du salut éternel, à la louange de Dieu.
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Les historiens classiques — sont-ils dignes de foi ?La Tour de Garde 1970 | 15 mai
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Les historiens classiques — sont-ils dignes de foi ?
POUR combler des vides ou confirmer certaines données de l’histoire du monde antique, les historiens modernes se fondent surtout sur les écrits des historiens grecs et romains de l’Antiquité. Certains érudits pensent que pour établir une chronologie, les renseignements fournis par ces autorités “classiques” sont plus sûrs que ceux rapportés dans la Bible. Il est donc intéressant d’examiner ces anciennes sources. Sont-elles exactes et dignes de confiance ?
Depuis la fin du dix-huitième siècle, les établissements d’“instruction supérieure” ont accordé une grande attention aux écrits d’historiens “classiques” comme Hérodote, Xénophon, Thucydide, Plutarque et autres. Ils ont appris à des générations d’étudiants à préférer le témoignage historique de ces auteurs antiques à celui des saintes Écritures, quand ce dernier était différent. Tout en se disant chrétiens, un grand nombre de ces étudiants ont accepté cet enseignement.
N’est-ce pas une raison supplémentaire pour examiner avec attention ces sources profanes ? Nous devrions nous intéresser, non seulement à la valeur d’ensemble de ces historiens antiques, mais encore aux motifs qui les ont incités à écrire et, par suite, déterminer le degré d’exactitude des événements et des dates qu’ils rapportent. Ces hommes se souciaient-ils de reproduire les faits avec exactitude et selon la vérité ? Certains d’entre eux ne cherchaient-ils pas surtout à se faire un nom ou simplement à se divertir ?
Exactitude ou popularité ?
Le nom d’Hérodote, historien grec du cinquième siècle avant notre ère, retient le premier notre attention. On l’a surnommé “le père de l’Histoire”. Incontestablement, il est à l’origine d’une nouvelle tendance dans la relation de l’Histoire ; ses œuvres révèlent une vive imagination et une grande largeur d’idées. C’est un excellent conteur. Toutefois, certaines particularités de son œuvre troublent quelque peu les historiens modernes. Dans son livre Outline of Persian History, à la page 15, le professeur A. W. Ahl déclare que “ses récits fourmillent d’inexactitudes”.
Dans son édition de 1946, tome X, page 772, l’Encyclopédie britannique fait à son sujet la remarque pertinente suivante : “Les principaux défauts d’Hérodote sont sa profonde méconnaissance des principes de la critique historique, de la nature des opérations militaires et de l’importance de la chronologie (...). La plus grave de toutes les faiblesses de son œuvre est sa chronologie établie à la légère. Même pour le cinquième siècle [son époque], les informations qu’il présente sont incomplètes ou obscures.”
Il faut reconnaître en toute justice que les historiens doivent à Hérodote de leur
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