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Le nom de Dieu et la chrétientéLa Tour de Garde 1970 | 1er janvier
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qu’un seul nom propre pour désigner Dieu, un nom que lui-même proclame et que nous devrions connaître. — Ex. 34:5-7, AC.
Le fait que la chrétienté n’a pas exalté le nom propre de Dieu démontre qu’elle a perdu sa raison d’être. En dépit même des nombreux exemples attestant que ce nom sacré était autrefois l’objet d’un profond respect, le clergé de notre époque a banni ce nom de ses services solennels. Les ecclésiastiques ergotent sur la forme du nom divin, ne sachant s’il faut le prononcer Jéhovah, Yahweh, Yahvé, etc., et décident finalement de l’oublier et de lui substituer un titre vague, comme celui de “Seigneur”.
Mais cet échec de la chrétienté ne passera pas inaperçu. Il y a longtemps le Dieu de la Bible a déclaré : “Mon nom sera grand parmi les nations.” (Mal. 1:11, Da). En ce temps de la fin, Jéhovah a suscité des témoins pour qu’ils publient à voix haute son nom et sa gloire, jusqu’aux extrémités de la terre. Les témoins chrétiens de Jéhovah sont pleinement conscients de la responsabilité qu’ils ont de marcher fidèlement sur les traces de Jésus-Christ, le principal témoin. Ils n’oublient pas que, durant son ministère terrestre, celui-ci a ‘fait connaître le nom de son Père à ses disciples’. (Jean 17:26.) Eux aussi, en tant qu’esclaves voués du Dieu très-haut, ont l’obligation de faire connaître le nom personnel du vrai Dieu ainsi que ses merveilleux desseins à l’égard de l’homme et de la terre.
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‘Je souffre le mal comme un excellent soldat’La Tour de Garde 1970 | 1er janvier
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‘Je souffre le mal comme un excellent soldat’
Raconté par Gerhard Oltmanns
‘NOUS observerons, à tout prix, les commandements de Dieu, nous nous réunirons pour étudier sa Parole, et nous l’adorerons et le servirons comme il l’a prescrit. Si votre gouvernement ou les agents de votre gouvernement nous infligent de mauvais traitements, (...) vous devrez rendre des comptes à Dieu, le Tout-puissant.’ Ces mots servaient de conclusion à une résolution que reçut la chancellerie du Troisième Reich, le 7 octobre 1934. Ce message, reproduit en des centaines d’exemplaires, émanait des congrégations des “sincères Étudiants de la Bible”, dont l’œuvre était interdite en Allemagne, et qui, dans d’autres pays, étaient connus sous le nom de témoins de Jéhovah.
Je ne peux oublier ce jour. À dix heures, nous nous réunissons pour prier puis, après avoir discuté ensemble, nous décidons d’envoyer ce message au gouvernement hitlérien. Jamais nous ne pourrons suivre Hitler comme chef ni le reconnaître comme tel, car nous avons déjà pris l’engagement d’être d’‘excellents soldats de Christ Jésus’, le véritable “chef et dominateur des peuples” désigné par Dieu (II Tim. 2:3 ; És. 55:4). C’est un moment passionnant, tout particulièrement pour moi.
Mon premier contact avec les Étudiants de la Bible remonte au mois de mai 1924. Ce mois-là, le hasard veut que j’aide un de mes camarades de travail à déménager. Je trouve une mandoline et, pinçant les cordes basses de l’instrument, je me mets à jouer machinalement le vieil hymne “Louez le Seigneur, le puissant Roi de gloire”. Cela suffit pour qu’une discussion animée s’engage avec mon camarade, lequel est un Étudiant de la Bible. Bien qu’ayant été élevé dans la religion luthérienne, je ne peux m’empêcher d’être frappé par sa connaissance biblique. Toutefois, je ne lui laisse pas voir qu’au fond je partage son point de vue.
Mais voici que des livres me parviennent par la poste ; il s’agit des sept volumes des “Études des Écritures”, dus à la plume
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