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Les bénédictions qui résultent de l’obéissance apprise par les choses souffertesLa Tour de Garde 1971 | 15 janvier
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avec bienveillance la “position supérieure” à son Fils fidèle. Évidemment, tout cela est pour “la gloire de Dieu le Père”. — Phil. 2:5-11.
19. Comment savons-nous que Jésus n’était pas obligé d’accepter ces épreuves, et comment cela a-t-il été annoncé ?
19 Il est une autre chose concernant Jésus qui mérite notre attention. Il n’était pas obligé d’affronter les épreuves. Il choisit volontairement d’entreprendre ce ministère qui incluait la condamnation publique de la fausse religion et des traditions de son époque, sachant fort bien que cela lui attirerait les foudres de ses ennemis. Son attitude d’esprit et sa détermination avaient été annoncées en ces termes : “J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. J’ai été fort affligé.” Par-dessus tout, Jésus avait foi au Royaume de Dieu et était convaincu qu’il serait intronisé comme Roi. Sur la base de cette foi, il ‘parla’ et ‘rendit témoignage à la vérité’ en toutes occasions. Par suite, il ‘fut fort affligé’. Avant sa mort, il pouvait donc dire : “Les cordeaux de la mort m’avaient environné, et les détresses du shéol m’avaient atteint ; j’avais trouvé la détresse et le chagrin.” Il put dire en même temps : “J’accomplirai mes veux envers Jéhovah en présence de tout son peuple.” Il était le plus éminent serviteur loyal de Jéhovah et, à ce moment-là, il éprouva vraisemblablement un grand réconfort au souvenir de ces paroles : “Elle a du prix aux yeux de Jéhovah, la mort de ses fidèles.” — Ps. 116:3, 10, Da ; 116:11-15, AC ; 2:6 ; Jean 18:37.
20. Outre le fait que le ministère de Jésus nous procure des bénédictions, sous quel autre angle devons-nous également le considérer et nous y intéresser ?
20 Comme nous l’avons déjà montré, le fait que Jésus a appris l’obéissance dans les difficultés n’a pas été profitable à lui seul, car il est également capable de servir en notre faveur comme Grand Prêtre, mais sous certains rapports il nous a aussi donné un modèle à suivre. Cela est vrai de ceux qui espèrent vivre dans le paradis terrestre restauré aussi bien que de ceux qui ont l’espérance d’être assis avec Jésus sur son trône céleste. Nous désirons examiner plus profondément cette question avec vous ; nous vous invitons donc à y accorder votre attention. Nous pensons que vous vous sentirez concerné ; mais peut-être direz-vous comme beaucoup : Je ne peux m’y intéresser sous cet angle. C’était très bien pour Jésus, car il était parfait. Je suis trop conscient de mes imperfections qui m’empêchent de faire plus qu’accepter avec reconnaissance les bienfaits du sacrifice rédempteur de Jésus. Est-ce là un bon raisonnement ? Cette façon de penser est-elle correcte ?
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L’heure de l’épreuve est là !La Tour de Garde 1971 | 15 janvier
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L’heure de l’épreuve est là !
1. Pourquoi est-il difficile de considérer objectivement la situation du monde, et qu’est-ce qui le prouve ?
LE SOLDAT qui participe activement à un dur combat ne peut avoir une vue d’ensemble sur la bataille. On n’attend pas cela de sa part ; il est trop occupé, et sa façon de voir l’ensemble est largement influencée par sa propre expérience. De même, si des difficultés éclatent dans l’industrie, provoquant une grève ou peut-être même des émeutes, l’ouvrier en général aura uniquement entendu les discours et la propagande de ceux qui sont supposés être de son côté. De même que le soldat, il voit les choses d’une façon subjective, c’est-à-dire comme elles l’affectent personnellement.
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