-
Vous sépareriez-vous de votre enfant ?La Tour de Garde 1971 | 15 mars
-
-
sont souvent aussi graves que dans le cas d’un “prêt” d’enfants. Les parents aimants du monde entier ont donc de bonnes raisons de faire très attention face à une coutume ou à une disposition qui les amènerait à se séparer de leur enfant. La récompense de la prudence et d’une décision fondée sur la Parole de Dieu peut être un bonheur durable pour tous, car “la loi de Jéhovah est parfaite : elle restaure l’âme”. — Ps. 19:8, AC.
-
-
Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa protectionLa Tour de Garde 1971 | 15 mars
-
-
Je suis reconnaissant à Jéhovah de sa protection
La lettre suivante a été écrite par un adolescent qui a respecté la loi divine relative au sang
Cher David,
Pour la première fois, je peux affirmer que je me sens bien. Je viens de passer six mois sous la surveillance d’une équipe de médecins spécialistes des maladies rénales dans cet hôpital de Californie. Quand je revois ce qui m’est arrivé, je me rends compte avec bonheur que j’étais sous la surveillance protectrice de Jéhovah.
Au cours des sept premières semaines, j’ai subi une série de tests qui ont révélé que je souffrais d’une anomalie congénitale : la sténose d’une artère, affectant le rein droit. Il s’agissait de l’artère principale assurant la nutrition du rein. Ce conduit, normalement de la grosseur d’un crayon, était, pour ce qui me concerne, à peine de l’épaisseur d’une épingle.
Le Créateur a prévu à l’intérieur du rein un merveilleux mécanisme permettant la distribution de la quantité voulue de sang pour chaque situation particulière. Le rein produit une puissante hormone, la rénine, dont la sécrétion varie d’intensité selon qu’elle doit activer ou ralentir l’écoulement du sang. Mais cela s’effectue si insensiblement que l’individu n’en est pas conscient. Toutefois, il arrive que ce mécanisme fonctionne trop. C’était le cas pour ce qui me concerne. Par exemple, mon rein droit sécrétait une quantité extraordinaire de rénine, trois fois plus élevée que la normale, ce qui faisait monter la pression du sang jusqu’à 20/16, alors que, normalement, elle aurait dû être de 12/7.
Les médicaments ne parvenaient pas à faire baisser ma tension. En fait, elle continuait d’augmenter et ma vue en fut si affectée que j’ai été obligé de porter des lunettes. Un des remèdes prescrits affaiblissait considérablement ma mémoire. Un autre me plongeait dans une sorte de léthargie. Il m’a fallu abandonner l’école. Le fonctionnement de mon organisme s’était à ce point accéléré que je dormais d’un sommeil profond pendant seize heures par jour et souvent, quand j’en sortais, j’étais pris de violents maux de tête. Trois ou quatre fois par jour, je saignais abondamment du nez. La fièvre et l’absorption de doses médicamenteuses élevées me plongeaient dans une continuelle léthargie.
Une décision difficile
L’opération se révélait être le moyen le mieux indiqué pour me soulager. L’urologue, un interne de l’hôpital, me proposa, soit de réparer l’artère et de sauver la moitié du rein grâce à des transfusions sanguines, soit de procéder à l’ablation du rein sans utiliser de sang. La réparation de l’artère provoquerait d’abondantes hémorragies postopératoires. D’autre part, il me serait possible de survivre et de guérir avec un seul rein sain. J’ai choisi la seconde solution.
La veille de l’opération, le chef de l’équipe des médecins spécialistes des transplantations du rein m’a demandé si je consentais à donner mon rein pour un jeune malade dont les reins ne fonctionnaient plus. Il semble que, bien que l’artère communiquant avec le rein fût défectueuse, l’organe lui-même était en bonne condition. Le médecin tenait beaucoup à avoir mon rein, mais je lui ai expliqué qu’étant témoin de Jéhovah je devais respecter la loi divine sur cette question. Je lui ai dit que je lui donnerais une réponse franche et définitive après avoir eu avec ma famille une discussion biblique à ce sujet.
Un peu plus tard, le même jour, nous lui avons fait connaître notre position ; c’était
-