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Supportons les choses qui mettent à l’épreuve notre foiLa Tour de Garde 1971 | 15 juin
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Les Israélites devaient passer par la même épreuve. Mais cette fois ils ne l’ont pas repoussée. Ils placèrent leur confiance en Dieu, se mirent aussitôt en route avec obéissance et commencèrent la conquête du pays (Josué 11:21-23). Combien il eût été préférable que leurs pères aient subi l’épreuve quarante années auparavant !
25. Que devons-nous donc faire maintenant, et avec quelle perspective ?
25 Nous sommes maintenant très près du nouvel ordre de choses juste promis par Dieu (II Pierre 3:13). La fin du présent système est imminente. Ce n’est donc pas le moment de négliger d’accomplir la volonté divine ou de nous chercher des excuses. Nous devons nous confier en Jéhovah et faire courageusement ce qu’il nous demande. Nous pouvons nous attendre que Satan déclenche prochainement une attaque finale à outrance contre le peuple de Dieu pour lui susciter de terribles épreuves. Mais grâce à la force que Dieu nous communique, nous pouvons endurer l’épreuve de notre foi. Et n’oubliez pas que Jéhovah nous bénira en nous accordant la merveilleuse récompense de la vie éternelle dans son nouveau système où régnera la justice. — Jacq. 1:12 ; Rév. 21:3, 4.
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L’unité est-elle possible entre tous les groupes ethniques ?La Tour de Garde 1971 | 15 juin
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L’unité est-elle possible entre tous les groupes ethniques ?
EXISTE-t-il un fondement permettant aux hommes de vivre ensemble dans l’unité et l’amour véritables ? Une telle chose est-elle possible, particulièrement si ces hommes sont de race, de nationalité, de langue et de milieu social différents ?
Vers la fin de l’année 1970, un groupe de 236 personnes venant des États-Unis et du Canada a visité l’Afrique et a ainsi reçu une réponse directe à ces questions. Où, si ce n’est en Afrique, peut-on trouver une si grande diversité de groupes ethniques ? Dans quelle autre partie du globe lutte-t-on aussi énergiquement pour la liberté que sur ce continent qui, tel un géant, s’éveille quant à ses privilèges et à sa position dans le monde ?
Les visiteurs avaient choisi le mois de décembre pour entreprendre leur voyage, car au cours de ce mois-là les témoins de Jéhovah d’Afrique devaient tenir leurs assemblées des “Hommes de bonne volonté”. Ces congrès réuniraient des milliers d’Africains appartenant à de nombreuses tribus et à des milieux différents. Les visiteurs étaient eux-mêmes témoins de Jéhovah. Ils savaient que la Bible déclare que ‘Dieu a fait d’un seul homme chaque nation d’hommes’. En outre, lors de la première série d’assemblées organisées l’été précédent en Amérique du Nord, ils avaient remarqué que les témoins étaient unis et coopéraient ensemble. Une telle union était-elle réalisable dans tous les pays ? De plus, ces visiteurs d’Amérique du Nord seraient-ils reçus comme des “frères”, et auraient-ils eux-mêmes le sentiment d’être les frères des délégués africains ?
Dakar, Sénégal
Les visiteurs n’ont pas tous assisté aux mêmes assemblées, car ils ont emprunté des itinéraires différents pour que les dix congrès reçoivent la visite de délégués d’Amérique du Nord. Le premier de ces congrès s’est tenu à Dakar, au Sénégal. Cette ville est située à l’extrémité ouest de l’Afrique occidentale, qui s’avance dans l’océan Atlantique
Ces touristes sont arrivés à Dakar à 7 h 30 du matin. Ils ont été chaleureusement accueillis par une importante délégation de témoins locaux, qui les ont aidés à remplir les formalités de douane et à charger leurs bagages dans des autocars qui les attendaient. Certains d’entre eux ont été logés près du principal hôtel, dans des huttes pittoresques de forme conique, habitation typiquement sénégalaise, ce qui leur a vraiment donné l’impression de se trouver en Afrique.
Le 1er décembre a commencé l’assemblée de quatre jours qui s’est tenue à La Maison des jeunes. Vu de l’extérieur, ce bâtiment est très attrayant, mais l’intérieur est tout délabré. Suffisamment à l’avance, les témoins sénégalais
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