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Je suis les préceptes de JéhovahLa Tour de Garde 1972 | 1er janvier
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par deux Indiens. Entre Louise qui claquait des dents et les deux Indiens qui ronflaient, j’ai eu du mal à trouver le sommeil, qui a été de courte durée. Dans le froid glacé des premières heures du matin, nous avons fait la queue devant le robinet et attendu notre tour pour nous brosser les dents et nous débarbouiller.
Le plaisir et la satisfaction de servir nos frères dans la foi, et d’aider les gens humbles à acquérir la connaissance des merveilleux desseins de Dieu ont toujours largement compensé tous les inconvénients. L’un des moments les plus passionnants de notre vie a sans doute été celui où la Société a décidé de construire une filiale et une maison de missionnaires à Lima. Avant même la fin des travaux, en mai 1961, j’ai commencé à servir dans cette filiale et aujourd’hui, dix ans plus tard, je peux affirmer que ma vie est plus passionnante que jamais. Le Pérou compte 13 000 000 d’habitants, et le nombre de personnes heureuses d’entendre le message de la bonne nouvelle de Dieu pour tous les peuples augmente sans cesse. Nous prions avec ferveur Jéhovah pour qu’il nous permette de continuer à le servir et à aider ses brebis jusqu’à ce qu’il ait accompli son dessein.
Unis à nos fidèles frères dans la foi du monde entier, nous espérons être toujours en mesure de dire à notre Dieu : “Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les trésors.” — Ps. 119:14.
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Où Moïse a-t-il puisé ses renseignements ?La Tour de Garde 1972 | 1er janvier
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Où Moïse a-t-il puisé ses renseignements ?
C’EST le témoignage de Jésus-Christ lui-même, le Fils de Dieu, qui identifie Moïse au rédacteur de la Genèse, le premier livre de la Bible (Luc 24:27, 44). Puisque dans ce livre, Moïse relate des événements qui ont eu lieu avant sa naissance, la question suivante se pose : Comment a-t-il obtenu ces renseignements ?
Dès le dix-huitième siècle, l’érudit hollandais Vitringa s’est penché sur cette question. En se basant sur l’emploi de l’expression “Ceci est l’histoire”, il arriva à la conclusion que chaque fois qu’on la rencontre dans le livre de la Genèse, elle identifie un document antérieur. À une époque plus récente, d’autres érudits ont tiré la même conclusion. Par exemple, l’archéologue P. J. Wiseman dit à propos de l’expression “Ceci est l’histoire” (ou, “Ce sont les origines”) : “Cette expression sert de conclusion à chaque section et attire ainsi l’attention sur ce qui a déjà été relaté (...). Elle se rapporte normalement au rédacteur de l’histoire ou au détenteur de la tablette qui la contient.” — New Discoveries in Babylonia About Genesis, p. 53.
Toutefois, l’examen du contenu de ces histoires laisse planer un doute sur l’exactitude de cette opinion. Par exemple, selon celle-ci, la section commençant avec le chapitre 36 de la Genèse, au verset 10 Ge 36:10, se terminerait par Genèse 37:2 (NW), disant : “Ceci est l’histoire de Jacob.” Or, la presque totalité du récit a trait à la postérité d’Ésaü et ne parle qu’incidemment de Jacob et de sa famille. De plus, si cette hypothèse était exacte, cela signifierait que les documents les plus étendus concernant les relations de Dieu avec Abraham, Isaac et Jacob auraient été rédigés ou détenus par Ismaël et Ésaü. Cette manière de voir n’est pas raisonnable, car elle fait de ceux qui ne furent pas admis dans l’alliance abrahamique les personnages s’intéressant le plus à celle-ci. On imagine difficilement qu’Ismaël se soit intéressé aux événements touchant la famille d’Abraham
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