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Le service de pionnier, un mode de vieLa Tour de Garde 1972 | 1er février
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nombreuses preuves de la bénédiction du Seigneur sur le mode de vie des pionniers car, sous nos yeux, des foules de personnes ont exprimé leur reconnaissance pour le magnifique message d’espoir que Dieu transmet à tous les peuples. Une santé déficiente nous a obligés à revenir aux États-Unis, mais nous avons vu le nombre des prédicateurs du Royaume passer de 50 à 800, et maintenant plus d’un millier de joyeux proclamateurs louent le nom de Jéhovah en Guyane.
La coupe de notre vie de pionniers a été remplie à ras bords de grandes joies ; elle en a même débordé. Ces joies n’ont jamais été troublées par l’égoïsme de la vie dans le présent monde. Nous sommes reconnaissants de pouvoir encore jouir d’une certaine santé et d’une certaine force, ce qui nous permet de poursuivre ce service de pionnier, source de joies. Notre mode de vie nous a aidé à entretenir des relations étroites avec Jéhovah Dieu et son Fils, Jésus-Christ.
Il ne fait aucun doute que l’appel pour le service de pionnier retentit puissamment et clairement pour les jeunes chrétiens et les membres des congrégations du peuple de Dieu en mesure d’y répondre. Cela est urgent ! Ceux qui répondront à cet appel et travailleront avec diligence dans les années à venir auront la grande satisfaction d’accomplir la volonté de Jéhovah et d’accumuler une somme de précieux souvenirs qu’ils pourront raconter aux ressuscités. Si vous ne possédez pas de tels souvenirs, vous ne pourrez certainement pas les raconter.
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Ponce Pilate — Politicien romainLa Tour de Garde 1972 | 1er février
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Ponce Pilate — Politicien romain
EN 1961, sur l’emplacement de l’ancienne ville côtière de Césarée, à environ quatre-vingts kilomètres au nord-ouest de Jérusalem, on a découvert une inscription en partie endommagée portant le nom de “[Pon]tius Pilatus”. C’est devant ce Ponce Pilate que les chefs juifs accusèrent faussement Jésus de soulever le peuple, d’interdire le paiement des impôts et de se faire roi à l’égal de César. Qui était donc cet homme qui, cédant finalement à leur requête, leur livra Jésus pour qu’il fût mis au poteau ? Pour quelle raison le fit-il ?
Pilate fut nommé gouverneur de Judée par Tibère César en l’an 26 de notre ère. D’après l’historien Josèphe, Pilate scandalisait ses sujets. Une nuit, il envoya à Jérusalem des soldats romains avec des enseignes ornées de l’effigie de l’empereur. Une délégation de Juifs se rendit à Césarée pour protester contre la présence de ces enseignes et exiger qu’elles soient enlevées. Après cinq jours de pourparlers, Pilate essaya d’intimider les protestataires, mais voyant qu’ils étaient prêts à se faire massacrer, il acquiesça à leur requête (Antiquités judaïques, trad. de Reinach, livre XVIII, chap. III, par. 1). Philon, écrivain juif du premier siècle de notre ère, d’Alexandrie, en Égypte, décrit un autre incident assez semblable provoqué par Pilate. Cette fois, il s’agissait de boucliers d’or portant les noms de Pilate et de Tibère. — De Legatione ad Gaium, XXXVIII.
Josèphe relate un nouveau soulèvement des Juifs. Pilate prit dans le trésor du temple l’argent sacré et l’employa à la construction d’un aqueduc pour amener l’eau à Jérusalem. Quand il vint dans cette ville, les Juifs rassemblés protestèrent avec véhémence contre cette profanation. Pilate mêla à la foule des soldats déguisés et à un signal donné ceux-ci passèrent à l’attaque (Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, trad. d’Arnauld d’Andilly, livre XVIII, chap. IV, par. 2 ; Guerre des Juifs, livre II, chap. XIV, par. 2). Si Luc 13:1 ne fait pas allusion à un autre incident, c’est probablement à ce moment-là que Pilate ‘mêla le sang des Galiléens à leurs sacrifices’. Cela semblerait indiquer que le massacre eut lieu sur le parvis du temple. Les Galiléens étant sous la juridiction d’Hérode Antipas, chef de district de Galilée, ce massacre expliquerait, du moins en partie, l’inimitié entre Pilate et Hérode, qui cessa lors du procès de Jésus. — Luc 23:6-12.
Le 14 nisan de l’an 33 de notre ère, à l’aube, les chefs juifs menèrent Jésus devant Pilate. Celui-ci leur dit de le prendre eux-mêmes et de le juger. Les accusateurs répondirent qu’ils n’avaient pas le droit de mettre quelqu’un à mort. Pilate fit alors entrer Jésus dans le palais pour l’interroger sur les accusations portées contre lui. Certes,
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