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Le Dieu qui fait une promesseLa Tour de Garde 1972 | 1er septembre
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pas parce qu’il y est obligé, mais par amour. C’est Dieu qui a bien voulu envoyer son Fils sur la terre, afin de poser le fondement nécessaire à la délivrance de l’humanité. l’apôtre Paul écrivit : “Dieu nous recommande son amour en ce que, alors que nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous.” — Rom. 5:8.
Pourquoi alors douter de cette disposition pleine d’amour ou la rejeter ? Recherchez plutôt une meilleure connaissance de Dieu et de ses promesses. Les témoins de Jéhovah seront heureux de vous aider à suivre le conseil inspiré vous exhortant à ‘vous assurer de toutes choses et à rester attaché à ce qui est excellent’. — I Thess. 5:21.
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Singapour supprime une minorité chrétienneLa Tour de Garde 1972 | 1er septembre
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Singapour supprime une minorité chrétienne
QUAND une “nouvelle nation” est constituée, les habitants des autres pays se demandent généralement quelles dispositions le gouvernement prendra pour son peuple. Dans quelle mesure les chefs de cette nouvelle nation se montreront-ils sages et modérés dans l’exercice du pouvoir et de l’autorité ? Tous leurs sujets jouiront-ils de la liberté ? Ou bien les groupes minoritaires seront-ils opprimés ? Les gens se demandent alors : “Est-ce que j’aimerais vivre dans ce pays, le visiter ou y faire du commerce ?”
Au nombre des “nouvelles nations” de la terre figure la République de Singapour, île située à l’extrémité de la péninsule de Malacca. Sa capitale, également appelée Singapour, est l’un des plus grands ports du monde ; il reçoit en effet quelque 40 000 bateaux par an. S’étant séparée de la Fédération de Malaisie, Singapour a acquis son indépendance en 1965. Sa population comprend plusieurs races : les trois-quarts environ de ses habitants sont d’origine chinoise, à peu près un sixième sont malais et le reste est formé de petits groupes d’Indiens, de Pakistanais et d’Européens. Nous soumettons maintenant à votre attention certaines déclarations faites en 1967 par des membres du gouvernement de Singapour. Elles semblent donner l’assurance que le nouveau gouvernement ne constituerait pas une menace pour la liberté de son peuple.
Sous le titre “D’après Lee, le succès (...) c’est lorsqu’une minorité ne se sent pas minoritaire”, The Straits Times du 16 mars 1967 rapportait la déclaration du Premier ministre de Singapour, M. Lee Kuan Yew, qui a dit au Parlement : “Si dans dix ans Singapour en est encore à exhorter à la tolérance religieuse et à vanter les vertus d’une société aux races multiples, c’est que le gouvernement aura failli dans sa tâche.” Le Premier ministre a ajouté qu’“à Singapour, personne ne craignait d’être persécuté ou banni à cause de sa race, de sa religion ou de sa langue”.
Deux mois plus tard (le 24 mai 1967), le même journal portait le titre suivant : “SINGAPOUR, UN EXEMPLE POUR LE MONDE : LIBERTÉ RELIGIEUSE.” Il était
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