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‘Recommandons-nous nous-mêmes à toute conscience d’homme au regard de Dieu’La Tour de Garde 1973 | 1er janvier
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Faisons appel à la conscience des autres
18-20. a) Montrez de quelles façons Paul fit appel à la conscience de ceux qu’il servait. b) À en juger par ce qu’il écrivit aux Thessaloniciens et aux Corinthiens, se contentait-il de croire que ‘Dieu savait que dans tout ce qu’il faisait son cœur était droit’ ?
18 Nous désirons sans doute éviter de souiller notre conscience, ce qui serait préjudiciable à nos semblables et à nous-mêmes. À l’exemple de l’apôtre Paul nous devrions pouvoir dire : “Notre conscience rend témoignage que c’est avec sainteté et sincérité selon Dieu, non avec une sagesse charnelle mais avec la bonté imméritée de Dieu, que nous nous sommes conduits dans le monde, et plus particulièrement à votre égard.” — II Cor. 1:12.
19 Considérons de quelles façons Paul fit appel à la conscience de ceux qu’il servait. Il ne chercha ni à se mettre en évidence, ni à être loué, ni à dominer ses compagnons. Aucun autre apôtre ne travailla avec plus de zèle que lui ; mais il ne se réserva pas les privilèges spéciaux et ne rechercha pas les meilleurs avantages matériels comme si tout cela ‘lui était dû’. Sous de nombreux rapports, il s’abstint même de profiter de ses droits. — I Cor. 9:3-18 ; 15:10.
20 Il n’a pas dit : ‘Je suis l’apôtre des Gentils établi par le Fils de Dieu. Que m’importe donc ce que pensent les autres. C’est entre moi et Dieu. Je sais que j’ai raison ; que les autres acceptent donc sans discuter !’ Bien qu’ayant l’autorité, il ne se montra pas autoritaire. Au lieu de persuader les autres en affichant une forte personnalité, il fit plutôt appel à leur conscience avec amour. Aux chrétiens de Thessalonique Paul rappela que ses compagnons et lui s’étaient montrés ‘doux comme une mère pour ses enfants’, avec une tendre affection, et qu’ils leur avaient communiqué ‘non seulement la bonne nouvelle de Dieu, mais aussi leur propre âme, parce qu’ils leur étaient devenus chers’. Ses compagnons et lui avaient exercé volontairement un travail profane jour et nuit, afin de ne pas être pour les autres un fardeau trop lourd. Paul déclare encore aux Thessaloniciens : “Vous êtes témoins, et Dieu aussi, que nous nous sommes montrés loyaux, justes et à l’abri de tout reproche.” (I Thess. 2:5-10). Bien qu’étant conscient que son cœur avait été rendu manifeste à Dieu, Paul dit aux chrétiens de Corinthe : “J’espère que nous avons été aussi rendus manifestes à vos consciences.” — II Cor. 5:10-12.
21, 22. a) Suffit-il de nous recommander nous-mêmes à Dieu et à la conscience de nos frères ? b) Pourquoi est-il indispensable de faire appel à la conscience de ceux à qui nous prêchons la bonne nouvelle du Royaume ?
21 Dans cette même lettre aux Corinthiens, Paul déclare que ses compagnons et lui ‘ont renoncé aux choses secrètes dont on a honte, ne marchant pas avec astuce, ne falsifiant pas non plus la parole de Dieu, mais, en rendant la vérité manifeste, nous recommandant nous-mêmes à toute conscience d’homme au regard de Dieu’. En tant que chrétiens, non seulement nous devons avoir une conscience pure devant Dieu et devant nos frères, mais nous devons également chercher à avoir une conscience nette devant “toute conscience d’homme”, y compris celle des gens du monde (II Cor. 4:2). Agissons-nous ainsi ?
22 Il ne faut jamais douter que les progrès et les excellents résultats de la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu dépendent dans une grande mesure des efforts que nous faisons pour ‘nous recommander nous-mêmes à toute conscience d’homme’ en gardant une bonne conscience, tant sur le plan de la congrégation que sur le plan individuel. Il ne suffit pas de prêcher et d’enseigner les vérités bibliques. En plus, et cela fait partie de notre prédication et de notre enseignement, nous devons faire appel à la conscience des gens. Contrairement à Dieu, ils ne peuvent voir notre cœur, mais nous pouvons nous efforcer de rendre manifeste ce qui remplit notre cœur : notre sincérité, notre honnêteté, la pureté de nos mobiles et notre amour désintéressé. Mais pouvons-nous faire cela si nous ne pratiquons pas nous-mêmes ce que nous prêchons ?
23. Qu’est-ce qui doit nous inciter à ne jamais devenir une cause d’achoppement pour ceux à qui nous prêchons ?
23 Dans quelle mesure nous soucions-nous des intérêts éternels de ceux qui nous entourent, non seulement de notre famille et de nos frères spirituels, mais aussi de nos voisins et de nos concitoyens ? Paul écrivit : “Je dis la vérité en Christ ; je ne mens pas, puisque ma conscience rend témoignage avec moi dans l’esprit saint, que j’ai une grande affliction et une douleur continuelle dans mon cœur (...) pour mes frères, mes parents selon la chair, qui, comme tels, sont Israélites.” (Rom. 9:1-4). Il montra tout l’intérêt qu’il leur portait en s’efforçant de garder une conduite qui faisait appel à leur conscience et en veillant à ne jamais choquer inutilement la conscience des Juifs (voir Romains 10:1 ; I Cor. 9:20). Dans quelle mesure sommes-nous désireux d’aider les habitants de notre pays à obtenir la vie ? Dans quelle mesure sommes-nous disposés à éviter de “devenir des causes d’achoppement” pour les autres ? — I Cor. 10:32, 33.
24. a) Qu’ont fait de nombreux serviteurs de Dieu à notre époque moderne pour se recommander eux-mêmes à toute conscience d’homme au regard de Dieu ? b) Quelles questions méritent d’être examinées ?
24 Pour garder une bonne conscience devant Dieu et devant tous les hommes, de nombreux serviteurs de Dieu des temps modernes ont dû opérer des changements importants dans leur vie : dans leur conduite et leurs conversations de tous les jours, dans leur façon de considérer et de traiter leurs semblables, dans leur travail et dans leur façon de gérer leurs affaires. Ils ‘s’exercent continuellement pour avoir conscience de ne commettre aucune offense contre Dieu et les hommes’. (Actes 24:16.) Est-ce ce que vous faites ? Quelles sont quelques-unes des choses qui, aujourd’hui, amènent les serviteurs de Dieu à se poser des questions de conscience ? À cause de la conscience des autres, doivent-ils opérer certains changements, et, pour cela, ont-ils besoin de lois ou de commandements précis ? Nous examinerons ces questions dans le numéro suivant de La Tour de Garde.
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Le temps passé à l’école est utileLa Tour de Garde 1973 | 1er janvier
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Le temps passé à l’école est utile
LES jeunes témoins de Jéhovah qui fréquentent actuellement un collège ou un lycée ont une façon toute particulière de considérer leurs années de scolarité. Contrairement à bien des jeunes gens de notre époque, ils n’ont pas le sentiment de perdre leur temps, mais pensent que l’école leur donne l’occasion de recevoir l’instruction et la formation professionnelle qui leur permettront de servir Dieu en qualité de ministres qualifiés. Quand cela est possible, les témoins sélectionnent pour leurs enfants des cours qui les aideront à atteindre cet objectif.
Le cas d’une jeune Californienne de seize ans illustre bien cela. Désireuse de se consacrer au ministère après avoir achevé ses études, elle suit des cours qui l’aideront dans cette voie. Dernièrement, le directeur de l’enseignement commercial de son école a écrit spontanément ce qui suit à ses parents :
“Donna suit mes cours de comptabilité, et je me permets de prendre un peu de votre temps pour dire combien je l’apprécie. J’ai été très heureux de travailler avec elle pendant le dernier semestre. Elle agit en personne mûre et travaille sans se plaindre. Les élèves de sa classe ne sont assujettis à aucune contrainte, et Donna n’a jamais besoin qu’on l’encourage à employer utilement son temps. Elle demande rarement de l’aide, préférant résoudre elle-même les problèmes. J’apprécie beaucoup ce trait de caractère qui me laisse plus de temps pour m’occuper d’autres élèves ne sachant pas se diriger seuls aussi bien qu’elle.
“Donna est calme et toujours polie envers ses camarades et ses professeurs. Je ne l’ai jamais entendue dire une parole blessante. Nous éprouvons parfois une impression d’échec devant certains élèves, mais Donna, elle, nous encourage. Je vous félicite d’avoir une telle fille et vous remercie de nous avoir permis de contribuer à son instruction.”
C’est l’étude familiale de la Bible conduite régulièrement par ses parents qui a aidé Donna à avoir ce bon point de vue sur l’école. Plus tard, elle pourra songer au passé sans regret, mais avec satisfaction, sachant que son point de vue sage et sérieux sur ses années d’école aura contribué à son bonheur éternel en tant que serviteur de Dieu.
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