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Les églises sont-elles un saint refuge contre la colère divine ?La Tour de Garde 1973 | 1er mai
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pour faire une marque sur les fronts. Il s’agissait d’une œuvre de marquage symbolique. Cependant, conformément à la promesse divine, certains hommes furent protégés et échappèrent à la destruction. Parmi eux il y eut Baruc, secrétaire de Jérémie, Ébed-Mélec, les Récabites et sans doute d’autres Israélites. Dieu les avait symboliquement ‘marqués’ aussi clairement que s’ils avaient reçu une marque sur le front, afin que les “six hommes”, ses forces angéliques, discernent cette “marque” et ne s’approchent pas d’eux.
Au vingtième siècle, la chrétienté qui, à l’exemple de Jérusalem, prétend être le domaine du christianisme, est remplie de violence. L’opprobre jeté sur Dieu et sur ses lois ne cesse d’augmenter. Où peut-on trouver la protection ? Y a-t-il aujourd’hui une œuvre correspondante consistant à ‘marquer’ des gens ? Si oui, qui effectue cette œuvre ? En quoi consiste cette “marque”, et qui mérite aujourd’hui de la recevoir ? La réponse à ces questions sera donnée dans l’article suivant.
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Quelle peut être l’importance d’une promesse ?La Tour de Garde 1973 | 1er mai
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Quelle peut être l’importance d’une promesse ?
IL NE se passe pas un seul jour sans que des millions de gens soient déçus, indignés, voire irrités par des promesses non tenues. Des contrats, des baux et d’autres accords ne sont pas respectés. Des rendez-vous ne sont pas tenus. On oublie les récompenses, les dons et les services promis. Les engagements pris lors d’un mariage sont violés. Les vœux prononcés à cette occasion sont oubliés quand les conjoints se séparent ou divorcent pour des motifs superficiels. Les promesses des chefs politiques restent souvent lettre morte. En outre, un grand nombre de celles-ci sont volontairement trompeuses.
Par leurs actions, beaucoup de gens démontrent qu’à leurs yeux une promesse n’a pas grande importance. Ils se soucient peu du mal que peut causer une promesse non tenue. Cependant, que ces personnes le reconnaissent ou non, elles devront en rendre compte à Celui qui n’a jamais manqué de tenir sa promesse. Il s’agit de Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme. À ses yeux, faire une promesse puis la renier n’est pas sans importance, surtout quand il s’agit d’une action délibérée et franchement malveillante. De même, si son nom est associé à une promesse, il ne permettra pas que celui-ci soit diffamé par une promesse non tenue. Considérons, par exemple, le cas du roi judéen Sédécias.
Sédécias rompt une alliance
En l’an 617 avant notre ère, le roi Jojakin, neveu de Sédécias, ainsi que des membres de la famille royale et d’autres hommes importants furent emmenés captifs à Babylone. Nébucadnetsar, roi de Babylone, plaça alors Sédécias sur le trône de Jérusalem et lui fit promettre, sous serment fait au nom de Jéhovah, qu’il serait un roi vassal loyal. Les princes et les autres personnages de premier rang se lièrent également à lui sous serment pour être de fidèles vassaux (Ézéch. 17:13, 14 ; 21:28 21:23, NW). Jéhovah Dieu considéra-t-il ces promesses faites sous serment comme de peu d’importance ?
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