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Je défends la vérité et le peuple de DieuLa Tour de Garde 1973 | 1er juin
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équitable. Il nous fallait donc formuler des objections pour que la demande fût déboutée. Chaque fois que le procureur ouvrait la bouche, Clark protestait ; quand il a été fatigué, il m’a demandé de le remplacer, ce que j’ai fait. À nous deux, nous avons fait enregistrer pas moins de cinquante objections. Le procureur s’est plaint au juge de ne pouvoir présenter l’affaire. Ce dernier lui a rappelé que nous avions le droit de protester, que nos objections soient bonnes ou mauvaises. Finalement, le plaignant, écœuré, a dit : “Quand un procureur ne peut plaider, il s’en va. Je sors de ce lieu impossible !” C’est ce qu’il a fait, et le juge a rejeté les accusations.
Après la mort de frère Clark, j’ai voyagé dans tout le Mississippi pour représenter mes frères dans la foi. Dans chaque cas, je me suis efforcé non seulement de défendre le droit de prêcher des témoins, mais encore, toutes les fois que cela était possible, de rendre un témoignage efficace concernant le Royaume de Dieu.
En 1963, j’ai été chargé de défendre un cas inhabituel. Depuis deux ans, les enfants des témoins de Jéhovah n’étaient plus acceptés dans les écoles publiques de Pinetop et d’autres lieux de l’Arizona parce que, obéissant à la voix de leur conscience, ils refusaient de rendre à l’État l’hommage exigé par la loi de l’Arizona, pendant le chant de l’hymne national. Les efforts pour obtenir leur réintégration étaient restés vains. Le jugement de cette affaire devait avoir lieu en juillet 1963, devant le tribunal fédéral de Phœnix. La salle était comble. Après les dépositions des témoins, j’ai commencé ma plaidoirie par ces mots :
“Si Francis Scott Key (l’auteur des paroles de l’hymne national, La bannière étoilée) était ici aujourd’hui, il rougirait de honte de voir que cet emblème, le drapeau américain, qu’il considérait comme le symbole de la liberté et dont il parle dans La bannière étoilée, est maintenant utilisé comme un bâton pour frapper de petits enfants et les forcer à violer leurs convictions chrétiennes les plus profondes.”
Plus tard, le tribunal a décidé que l’expulsion des enfants des écoles publiques était illégale et inconstitutionnelle, et qu’ils devaient être admis de nouveau dans les écoles.
Depuis le jour où, pour la première fois, en octobre 1939, j’ai été chargé de la défense légale de la bonne nouvelle, jusqu’à présent, je n’ai cessé de prier dans chaque cas pour que Jéhovah m’accorde l’aide et la force nécessaires, reconnaissant que je ne suis que poussière. J’ai maintenant plus de soixante ans et je revois avec joie et actions de grâces ma carrière de défenseur de la vérité de Dieu. Avec une joie encore plus grande, j’aime penser à l’avenir, au jour proche où, sous l’administration du Royaume sur toute la terre, je joindrai ma voix à celle d’innombrables millions de mes frères pour répondre à cette merveilleuse invitation, contenue dans le Psaume 150:6 (AC) : “Que tout ce qui respire loue Jéhovah ! Alleluia.”
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Ceux qui répandent le sang ne peuvent échapper au châtiment divinLa Tour de Garde 1973 | 1er juin
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Ceux qui répandent le sang ne peuvent échapper au châtiment divin
DEPUIS le début de la Première Guerre mondiale en 1914, des hommes, des femmes et des enfants ont été tués sur une échelle jamais égalée durant toute l’histoire de l’homme. Les nations portent sans doute une grande part de responsabilité du sang versé. C’est particulièrement le cas de celles de la chrétienté, car elles ont joué un rôle important dans les conflits sanglants du vingtième siècle. Leur prétention d’être chrétiennes ne leur épargnera pas le jugement de condamnation prononcé par Jéhovah Dieu. En effet,
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