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Êtes-vous un hôte avisé ?La Tour de Garde 1974 | 15 janvier
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Là encore, ce conseil s’applique aussi aux surveillants chrétiens qui visitent leurs frères pour les aider spirituellement. Ils doivent se montrer avisés en s’efforçant de ne pas les visiter à des moments inopportuns. S’il existe vraiment un problème dont il faut parler, il est souvent sage de prendre des dispositions à l’avance. Les surveillants ne devraient pas visiter leurs frères trop fréquemment au point de devenir gênants pour leur famille. Ils éviteront également de prolonger leur visite de façon déraisonnable.
Ainsi, pour être un hôte agréable, il faut du discernement, du respect et s’intéresser vraiment au bonheur des autres.
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Une Bible qu’ils approuventLa Tour de Garde 1974 | 15 janvier
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Une Bible qu’ils approuvent
“L’ANGLETERRE et les États-Unis commencent à imprimer la Common Bible.” “Un gouffre de 400 ans comblé à Yale. Après 40 années d’efforts, le doyen Weigle donne à 2 religions la Common Bible.” “La nouvelle Bible peut mettre fin aux controverses entre les religions.” Tels étaient quelques-uns des commentaires de la presse lors de la parution de la Revised Standard Version Common Bible, publiée en Angleterre le 21 janvier et aux États-Unis le 2 avril 1973.
La préface de cet ouvrage nous apprend que cette Bible est le fruit de la collaboration d’éminents biblistes protestants et catholiques, et qu’elle a été approuvée par des sommités ecclésiastiques du protestantisme américain, de l’Église d’Angleterre, de l’Église catholique romaine et de l’Église orthodoxe grecque. Depuis la Réforme, c’est, dit-on, la première Bible qui satisfait toutes les branches de la chrétienté.
Comment cette Common Bible en vint-elle à être produite ? Elle est basée sur la Revised Standard Version (RSV), publiée pour la première fois sous sa forme complète en 1952. Partout, la RSV a été approuvée et favorablement accueillie par les protestants sans qu’ils aient songé, semble-t-il, à son utilisation par les catholiques. Cette Bible présente de nombreux bons points en raison des progrès réalisés dans la connaissance de la Parole de Dieu. Toutefois, elle marque un sensible recul sur l’American Standard Version (ASV), qui l’avait précédée, car elle élimine le nom distinctif et unique de Dieu, Jéhovah, qu’on rencontre près de 7 000 fois dans l’ASV.
Puis, en 1966, sans doute à cause de la grande popularité de la RSV, les biblistes catholiques préparèrent une édition de la RSV à l’usage des catholiques. Elle présentait les caractères distinctifs des Bibles catholiques. Par exemple, dans les Écritures hébraïques (Ancien Testament), elle contenait les livres apocryphes : les livres de la Sagesse (dite de Salomon), de Sirach (l’Ecclésiastique), de Baruch, de Tobie, de Judith et des Maccabées (I et II), ainsi que des fragments des livres d’Esther et de Daniel. Aucun de ces livres ne figurait dans l’ASV ni dans la RSV.
D’autre part, des passages douteux ou apocryphes, tels que Marc 16:9-20 et Jean 7:53 à 8:11, furent introduits dans le texte au lieu de figurer dans les notes en bas de pages. Par ailleurs, cette traduction catholique employa le mot “brethren” (frères au sens de frères spirituels) au lieu
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