-
Affranchis de la crainte des dangers spirituelsLa Tour de Garde 1975 | 1er mars
-
-
“La peste qui provoque des adversités”
24, 25. a) Que mentionne le psalmiste avec le piège de l’oiseleur ? b) Qu’est-ce que cela symbolise, et pourquoi est-ce approprié ?
24 Dans le même verset Ps 91:3, après avoir mentionné le “piège de l’oiseleur”, le rédacteur du Psaume parle d’une autre menace latente pour la sécurité spirituelle : une maladie épidémique mortelle très contagieuse. Il dit : “Car il te délivrera lui-même du piège de l’oiseleur, de la peste qui provoque des adversités.” — Ps. 91:3.
25 Tout comme le “piège” de l’oiseleur, cette “peste” qui provoque des adversités est symbolique. Puisque ce psalmiste associe les deux dangers, la peste symbolique est aujourd’hui quelque chose qui va avec le piège de l’oiseleur, c’est-à-dire avec l’organisation terrestre visible de Satan. En fait, cette “peste” symbolique est engendrée et entretenue au sein de cette organisation égoïste et impure. Cette “peste” contagieuse qui, telle une tempête, fait des ravages sur toute la terre, est le nationalisme.
26. Depuis quand le nationalisme s’est-il emparé de l’esprit des hommes, et qu’a déclaré récemment l’historien Toynbee ?
26 Les historiens ont remarqué que depuis la Première Guerre mondiale l’esprit nationaliste s’est emparé des hommes du monde entier. Cela n’est pas étonnant, car les alliés ont fait cette guerre “pour l’autodétermination des peuples”. Récemment, le 21 novembre 1972, l’historien britannique Arnold Toynbee déclara :
“Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nationalisme a multiplié par deux le nombre des États locaux souverains et indépendants et réduit de moitié leur superficie moyenne. (...) Les problèmes stratégiques et sanitaires de l’humanité sont universels, et ils sont pressants ; ils ne peuvent être résolus par les gouvernements locaux. Ils exigent l’établissement d’une autorité universelle investie d’un pouvoir suprême. La survie du genre humain exige l’unité politique. Pourtant, la tendance actuelle de l’humanité est à la division de plus en plus grande. Sommes-nous devenus fous ?”
27. En quel sens le nationalisme ressemble-t-il à une “peste qui provoque des adversités” ?
27 Satan le Diable, que Jésus Christ appelle le “chef de ce monde”, est responsable de cette vague de nationalisme. Par ce moyen, il espère détruire ceux qui disent à Jéhovah : “Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confierai.” (Ps. 91:2). Cette “peste” politique qu’est le nationalisme a causé de nombreuses et grandes “adversités”. Malgré l’établissement de la Société des Nations en 1920, des dictateurs particulièrement nationalistes sont venus au pouvoir, tels que Mussolini en Italie, Staline en Russie et Hitler en Allemagne, ainsi que le parti politique impérialiste au Japon, etc. Cela a provoqué la Seconde Guerre mondiale, engendré le patriotisme fanatique, donné lieu à des gestes religieux fervents adressés à des emblèmes et entraîné des préparatifs militaires. Ceux-ci se sont accompagnés d’impôts très lourds, de rivalités internationales et d’un attachement excessif à la souveraineté nationale plutôt qu’à la souveraineté universelle de Jéhovah et au Royaume messianique.
28. À qui cette “peste” a-t-elle particulièrement causé des difficultés, mais à propos de quelle question n’ont-ils fait aucun compromis ?
28 Outre les adversités que tout cela a causé à l’humanité en général, il en est résulté des difficultés toutes particulières pour les témoins chrétiens de Jéhovah. Toutefois, le Tout-Puissant n’a pas permis qu’ils soient infectés par la “peste” du nationalisme ni qu’ils soient victimes de ses conséquences mortelles pour la spiritualité chrétienne. Ils n’ont pas cédé aux tentations ou aux pressions qui visaient à les faire adorer la “bête sauvage” politique qui porte le nombre 666 ou son “image” politique, l’Organisation des Nations unies, qui succéda à la Société des Nations (Rév. chap. 13 ; 15:2-4 ; 20:4). Ils n’ont pas transigé avec l’attachement exclusif qu’ils accordent à Dieu et le soutien de sa souveraineté universelle.
29. Malgré la Seconde Guerre mondiale, quelle attitude les témoins de Jéhovah ont-ils adoptée, et avec quelle conséquence pour leur spiritualité ?
29 En 1939, en pleine Seconde Guerre mondiale, dans le monde entier ils ont adopté la même position de neutralité chrétienne absolue envers les conflits internationaux politiques et militaires. (Voir l’article “Neutralité” dans La Tour de Garde anglaise du 1er novembre 1939.) Bien qu’ils aient souffert, et parfois même perdu la vie à cause de leur fidélité, Jéhovah Dieu les a gardés dans la sécurité spirituelle, “dans l’endroit secret du Très-Haut” et “à l’ombre même du Tout-puissant”.
(À suivre)
-
-
Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1975 | 1er mars
-
-
Regard sur l’actualité
À QUEL ÂGE SEVRER UN ENFANT ?
● Les Écritures montrent qu’Isaac, fils d’Abraham, ne fut pas sevré avant l’âge de cinq ansa. Pour certains, c’est difficile à croire. À ce sujet, on trouve un rapport intéressant dans le périodique “Science” (13 septembre 1974) à propos des femmes du peuple !Kung, en Afrique du Sud, qui allaitent leurs enfants (le point d’exclamation représente un claquement de la langue). Selon ce rapport, ce peuple étant nomade et ne disposant pas de nourriture tendre pour les petits enfants, les mères “les allaitent jusqu’à l’âge de 3 ou 4 ans”. Dans le périodique en question, il y a une photographie qui montre une femme en train d’allaiter un enfant qui “a près de 5 ans”. Le récit biblique est véridique, même dans les détails.
UNE CHOSE EN AMÈNE UNE AUTRE
● Il y a quelques dizaines d’années que la transfusion du sang d’une personne dans les veines d’une autre est devenue une pratique courante. Puis est venue la vogue des transplantations d’organes. Où cela allait-il aboutir ? Un article rédigé par le directeur de l’Institut des Sciences de la société, de la vie et des sciences morales, et intitulé “La récolte des morts”, nous en donne une idée.
Selon cet article, beaucoup de “groupes scientifiques et théologiques” sont favorables à une nouvelle définition de la mort. Selon celle-ci, serait “mort” tout individu dont les fonctions cérébrales auraient complètement cessé, provoquant ainsi un état de “coma irréversible”. Que ferait-on alors ? Il a été suggéré que l’on continue de faire respirer et fonctionner les corps légalement “morts” au moyen d’appareils respiratoires dans des hôpitaux spéciaux, cela pendant un certain nombre d’années. On ouvrirait ainsi la voie à des “exploitations de cadavres qu’il faudrait nourrir et entretenir, afin de pouvoir les récolter”. Ces “néo-morts”, c’est-à-dire légalement “morts” bien que les corps soient toujours en vie, pourraient être utilisés pour former des médecins qui procéderaient dessus à des opérations, y compris des amputations. Les organes essentiels pourraient être catalogués et comptés en vue de transplantations ultérieures. Sur ces individus “légalement morts”, on “pomperait périodiquement” du sang qui serait utilisé dans les transfusions.
Disons que l’article en question ne présente cela que comme autant de possibilités éventuelles. Cependant, fait intéressant, l’auteur dit que le précédent initial de tout cela est le “don du sang” et la “commercialisation du sang”. En revanche, la Bible inculque le respect des corps humains, même des corps des individus réellement morts (et pas seulement de ceux qui sont dans un “coma irréversible”). (Gen. 23:1-6 ; 49:29 ; 50:24-26 ; I Sam. 31:8-13.) Cependant, de nos jours les hommes envisagent la “cannibalisation” massive des corps humains. Mais ce terme paraît même bien faible, car les cannibales n’ont jamais organisé d’“exploitations” de corps humains, afin de les “récolter” plus tard. On voit donc
-