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Une preuve de la trinité dans I Jean 5:7, 8 ?La Tour de Garde 1975 | 1er juillet
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ouvrage dit qu’ils “ont une seule et même nature”. Toutefois, il renvoie à une autre page (que la plupart des lecteurs ne consulteront pas). Là, les auteurs admettent que ce passage est généralement considéré comme une glose qui a été introduite dans les vieux manuscrits latins, dans la Vulgate et dans les manuscrits grecs. Si ce passage est une addition, pourquoi alors essayer de l’expliquer ?
Les mots ajoutés au texte inspiré ne figurent pas dans la Bible de Jérusalem (1961) qui comporte cette note en bas de page : “Le texte des vv. 1Jn 5:7-8 est surchargé dans la Vulg[ate] par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg[ate], et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : ‘Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur la terre) : l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont un.’”
Fait significatif, les mots ajoutés ne figurent pas dans le texte des traductions catholiques récentes. Mais comment ont-ils été introduits dans des manuscrits bibliques ? C’est sans doute un copiste trop zélé qui les a ajoutés volontairement pour appuyer la doctrine de la trinité. Toutefois, on ne trouve pas dans ce verset ni ailleurs dans les Écritures la moindre preuve en faveur de cette doctrine.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1975 | 1er juillet
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Questions de lecteurs
● Un risque important de maladie ou de malformation justifie-t-il un avortement ?
C’est un problème qui touche les sentiments les plus profonds de l’homme. Toutefois, les conseils parfaits que donne Dieu montrent qu’on ne peut justifier un avortement parce qu’une mère ou son enfant court un risque possible.
Les pensées des hommes à ce sujet sont variables et souvent contradictoires. Mais la vie et le respect de celle-ci sont considérés comme fondamentaux dans la Bible. La vie humaine a une origine et un but divins (Gen. 1:27 ; Job 33:4 ; Ps. 100:3-5). Tout au long de ses pages, la Bible reflète le profond respect de Dieu pour la vie. Avec amour, il encourage les hommes à faire grand cas de leur vie et à respecter celle des autres comme une chose sacrée. Quiconque méprisait la loi de Dieu en ôtant la vie à un autre humain, même à un enfant à naître encore dans le ventre de sa mère, était coupable devant Dieu et devait lui rendre des comptes. — Gen. 9:5, 6 ; Ex. 21:14, 22-25.
On ne peut nier que des femmes enceintes courent parfois un grand risque et qu’à cause de leur mauvaise santé, par exemple le diabète, l’hypertension ou une maladie cardio-vasculaire, des médecins sincèrement inquiets peuvent en conclure que leur vie est en danger. Ils diront peut-être à une femme enceinte : “Si vous n’avortez pas, vous mourrez.” Ils peuvent aussi recommander un avortement parce qu’ils pensent que l’enfant risque de naître aveugle ou malformé, peut-être parce que la mère a contracté la rubéole durant sa grossesse. Certains penseront que dans un tel cas une femme qui avorte montre qu’en réalité elle respecte la vie. Sans vouloir minimiser la gravité du problème ni mettre en doute la sincérité de ceux qui recommandent un avortement, il faut néanmoins penser aux deux vies : celle de la mère et celle de l’enfant.
Aujourd’hui, il n’y a pas de grossesse parfaite puisque tous les humains sont imparfaits (Rom. 5:12). Toute femme enceinte court donc un certain risque. Malheureusement, même des femmes en bonne santé meurent durant leur grossesse ou au moment de l’accouchement (Gen. 35:16-19). Faut-il pour autant interrompre toutes les grossesses parce que les futures mères risquent de perdre la santé ou la vie ? Non évidemment. Il est vrai que dans certains cas le danger est exceptionnellement grave à cause de l’âge ou de la santé de la mère. Cependant, n’est-il pas vrai que la plupart des femmes enceintes, même celles qui courent un danger très grave, survivent à la naissance de leur enfant ? Il faut aussi reconnaître que même avec les meilleures intentions qui soient un médecin peut se tromper dans son diagnostic. Dans ce cas, comment celui qui accepte le point de vue de Dieu sur le caractère sacré de la vie peut-il conclure qu’un danger possible justifie un avortement ? Doit-on mettre fin au développement de l’enfant à naître uniquement à cause de ce qui pourrait arrivera?
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