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Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1975 | 15 décembre
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propos des transplantations d’organes : il n’est pas rare qu’elles soient suivies de graves troubles émotifs.” Une enquête faite auprès de 292 personnes qui ont subi la transplantation d’un rein a révélé qu’environ 20 pour cent d’entre elles ont fait une grave dépression après l’opération et que quelques-unes ont même tenté de se suicider. En revanche, chez les malades qui ont subi une opération classique, seul un pour 1 500 a eu des problèmes d’ordre émotif après l’opération.
On remarque parfois ce qu’on appelle une ‘transplantation de personnalité’, c’est-à-dire que le malade qui a reçu un organe semble adapter certains des traits de caractère du donneur. Ainsi, une jeune femme de mœurs plutôt légères reçut un rein de sa sœur aînée, à la conduite plus sage. Au début, elle fut toute retournée, mais par la suite elle commença à imiter la conduite de sa sœur. Un autre malade affirma avoir une conception de la vie tout à fait différente depuis qu’on lui a greffé un rein. Après une transplantation d’organe, un homme, auparavant très doux, devint aussi agressif que le donneur. Le problème est peut-être en grande partie ou en totalité d’ordre psychique. Cependant, il est intéressant de noter que la Bible associe étroitement les reins et les émotions humaines. — Voir Jérémie 17:10 et Révélation 2:23.
La charité ?
● L’année dernière, les Américains auraient donné environ 100 milliards de francs français pour des œuvres de charité. Mais dans quelle proportion cet argent sert-il à des œuvres vraiment charitables ?
Si l’on en croit un article paru dans “The National Observer”, cette proportion est bien inférieure à ce que l’on pense généralement. Il n’est pas rare que 40 à 50 pour cent des fonds obtenus aillent, non pas aux nécessiteux, mais aux promoteurs de la campagne. Les salaires payés à ceux qui travaillent à de telles campagnes peuvent aussi faire des ponctions importantes dans les fonds collectés. On cite, par exemple, le cas du vice-président d’une société qui organise des campagnes ‘de charité’ et dont le salaire annuel s’élèverait à plus de 200 000 francs français. Les organisations de charité, même les organisations religieuses, louent souvent les services de collecteurs de fonds professionnels dont les exigences financières sont parfois exorbitantes. C’est ce que fit une association d’agents de police. Sur le million de francs français qui fut ainsi collecté, cette association n’obtint finalement qu’environ 100 000 francs. Tout le reste avait été englouti par les dépenses et les salaires des organisateurs. D’autre part, il existe aussi de nombreuses organisations illégales qui collectent des fonds au nom de la charité. D’après les estimations les plus modérées, elles “ramasseraient” un milliard de francs français par an, rien qu’aux États-Unis.
Quand elle est motivée par l’amour du prochain, la générosité est une qualité chrétienne. Mais il faut être prudent et veiller à ce que nos dons profitent vraiment à ceux qui en ont réellement besoin.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1975 | 15 décembre
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Questions des lecteurs
● Quelle devrait être la durée raisonnable des études d’un enfant dont les parents sont chrétiens ?
De nombreuses familles chrétiennes ont jugé qu’il était sage que leurs enfants profitent de l’enseignement profane que propose leur pays. C’est aux parents concernés de décider quelles seront la nature et la durée de cet enseignement. — Prov. 1:8 ; 6:20-22 ; Éph. 6:4.
Les parents chrétiens, ainsi que leurs enfants, doivent “être soumis aux gouvernements et aux autorités”. (Tite 3:1.) Cela inclut l’obéissance aux lois du pays sur l’enseignement. Dans la plupart des pays, l’État exige que les enfants aillent à l’école jusqu’à un certain âge, qui peut varier entre treize et dix-huit ans. Dans d’autres pays, les écoles publiques n’offrent que quelques années d’étude aux enfants, après quoi c’est à la famille de s’occuper de leur avenir. Dans de nombreux cas, cela signifie que les enfants doivent se débrouiller tout seuls. Mais là où la loi prévoit que les enfants doivent aller à l’école pendant un certain nombre d’années, les enfants chrétiens s’y soumettront, car elle ne s’oppose à aucun commandement de la Bible. — Mat. 22:21.
Les Écritures confient aux parents la responsabilité d’éduquer leurs enfants qui, eux, sont dans l’obligation d’obéir à leurs parents “en tout” ce qui n’est pas contraire aux exigences divines clairement révélées (Col. 3:20 ; Prov. 4:1 ; voir aussi Actes 4:18, 19). C’est pourquoi, aussi longtemps que des enfants sont mineurs, sous le contrôle légal de leurs parents, ou qu’ils vivent avec leurs parents en acceptant leur soutien matériel, ils sont tenus de respecter les décisions de leurs parents pour ce qui est de la durée de leurs études. Le principe est le même quand un ou les deux parents sont non croyants. Cela ne
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