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Un tunnel obscur éclaire le passéLa Tour de Garde 1976 | 1er octobre
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sont sans doute remis à la tâche avec une ardeur renouvelée. Les deux équipes n’étaient plus séparées que par trois coudées (1m.40) de roc. En cet endroit, où les deux équipes se sont hâtées de se rejoindre, on constate que les parois sont bombées. De plus, les ouvriers n’ont pas creusé aussi profondément qu’avant, car entre les points 6 et 8 le sol monte en pente.
Les voix devenaient de plus en plus fortes. Enfin, au point 7, on aperçut le fer d’une pioche, puis la lueur d’une torche et un visage. Aussi remarquable que cela puisse paraître quand on considère les outils rudimentaires disponibles à l’époque, les deux tronçons du tunnel furent raccordés, créant ainsi un passage souterrain vital sous la cité de David. L’examen des changements de direction successifs au cours du percement du tunnel permet de déterminer le point de jonction exact. L’inscription dans le roc à environ 6 mètres de l’entrée du canal à Siloam commémore cet exploit (13). L’inscription originale se trouve actuellement au musée d’Istambul. Mais il en existe un moulage en plâtre au musée d’Israël à Jérusalem.
Pour que l’eau fraîche de la source de Guihon se déverse dans l’étang de Siloam, les ouvriers du tunnel ont dû rectifier le niveau du sol à l’extrémité du canal, à Siloam. C’est ce qu’indique le fait qu’à cet endroit, le tunnel est plus haut que partout ailleurs. Après cela, l’eau a pu couler doucement sur une pente dont la dénivellation d’une extrémité à l’autre du canal est d’environ 2 mètres. Le livre La cité de David (angl.) parle de ‘la pente parfaitement graduée qui va de la source de Guihon à l’étang de Siloam’ comme d’un “autre miracle de la technique ancienne”.
Une fois votre expédition achevée à Siloam, où des femmes lavent leur linge dans une eau beaucoup moins claire qu’à cette époque-là, vous pouvez penser à l’histoire à laquelle était mêlé ce canal que vous venez de parcourir. Bien que le récit de la Bible qui mentionne le canal d’Ézéchias ait été consigné il y a des milliers d’années, vous pouvez aujourd’hui témoigner de son exactitude historique. Ce tunnel, que les touristes qui viennent à Jérusalem peuvent parcourir, témoigne de la prévoyance et de l’ardeur au travail dont firent preuve Ézéchias et les Juifs de Jérusalem quand ils furent menacés par les Assyriens.
Le roi Ézéchias fit creuser ce canal pour avoir de l’eau en abondance, afin d’être en mesure de résister à un long siège de l’ennemi. Mais il ne plaçait pas sa confiance dans ces travaux de défense. Ézéchias comptait essentiellement sur Jéhovah, confiant qu’il le protégerait ainsi que ses adorateurs. Ayant été affermi par le prophète Ésaïe, Ézéchias dit au peuple : “Soyez courageux et forts. N’ayez pas peur et ne soyez pas terrifiés à cause du roi d’Assyrie et à cause de toute la multitude qui est avec lui ; car avec nous il y a plus qu’avec lui. Avec lui il y a un bras de chair, mais avec nous il y a Jéhovah, notre Dieu, pour nous aider et pour combattre nos batailles.” — II Chron. 32:7, 8.
Et c’est ce qu’a fait Jéhovah. Tandis que les Juifs de Jérusalem pouvaient boire l’eau de la source de Guihon grâce au canal d’Ézéchias, les Assyriens, eux, campaient à proximité des murs de la ville. C’est alors qu’en une seule nuit un ange de Jéhovah tua 185 000 Assyriens, “tous les hommes puissants et vaillants et tous les conducteurs et chefs dans le camp du roi d’Assyrie”. (II Chron. 32:21 ; II Rois 19:35.) Ainsi, la traversée du canal d’Ézéchias ne devrait pas seulement nous remémorer l’histoire d’une belle réalisation technique, mais faire une profonde impression dans notre esprit et dans notre cœur en confirmant que Jéhovah veille activement à la protection de ceux qui se sont voués à lui.
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“Un présent dans le sein”La Tour de Garde 1976 | 1er octobre
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“Un présent dans le sein”
● Dans Proverbes 21:14, il est question d’“un présent dans le sein”. Dans ce cas-là, le “sein” désigne de toute évidence le pli supérieur d’un vêtement, un pli au-dessus de la ceinture. C’est là qu’un homme pouvait dissimuler un présent jusqu’au moment où, discrètement, il pourrait le faire passer dans le “sein” d’une autre personne.
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