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  • Fêtes joyeuses du passé
    La Tour de Garde 1980 | 15 mai
    • Fêtes joyeuses du passé

      “Tu devras n’être que joyeux.” — Deut. 16:15.

      1. Quel est aujourd’hui le peuple le plus heureux de la terre? Pourquoi?

      QUI n’aime pas les fêtes? À toutes les époques et sous tous les cieux, elles ont réjoui les humains. Le peuple qui avait reçu ses lois du Créateur de l’homme par l’intermédiaire du prophète Moïse ne faisait pas exception à cette règle. Seulement, les fêtes qu’il célébrait avaient ceci de particulier qu’elles étaient les types prophétiques de bonnes choses à venir. Ceux qui constituent la réplique moderne de cet ancien peuple d’Orientaux voient se réaliser ce que ces fêtes annonçaient, et ils se réjouissent donc eux aussi. D’après la Sainte Bible, ceux qui célèbrent ces fêtes aujourd’hui sont des Israélites spirituels et forment le peuple le plus heureux de la terre.

      2. Selon Deutéronome 16:16, combien de fêtes étaient prévues? Comment les désignait-​on?

      2 Les livres que Moïse rédigea sous l’inspiration de Dieu prévoyaient trois fêtes. Le cinquième de ces livres, le Deutéronome, dit ceci, au Dt chapitre 16, verset 16: “Trois fois par an tout mâle de chez toi devra paraître devant Jéhovah, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira: à la fête des Gâteaux non fermentés, et à la fête des Semaines, et à la fête des Huttes, et nul ne devra paraître devant Jéhovah les mains vides.”

      3. Dans quelle situation les israélites se trouvaient-​ils lorsqu’ils entendirent la première fois les paroles contenues en Deutéronome 16:17?

      3 Le Dt 16 verset 17 ajoute: “Le don de la main de chacun devra être en proportion de la bénédiction de Jéhovah, ton Dieu, celle qu’il t’aura donnée.” Quand les Israélites entendirent ces paroles pour la première fois, ils étaient encore en marche vers la Terre promise de Canaan et habitaient sous des tentes.

      LA FÊTE DES GÂTEAUX NON FERMENTÉS

      4. Quelle était la première fête de l’année? Quelle offrande le grand prêtre faisait-​il à Jéhovah le deuxième jour?

      4 La première fête de l’année était celle des Gâteaux non fermentés. Elle commençait le 15 Nisan (mois que l’on appelait aussi Abib), donc aussitôt après le souper pascal du 14 Nisan, et elle durait sept jours, jusqu’au 21 inclus. La fête s’ouvrait donc avec le sabbat qui suivait le repas pascal et, le deuxième jour (soit le 16 Nisan), le grand prêtre israélite qui officiait au temple de Jéhovah à Jérusalem offrait à Dieu une gerbe des prémices de la moisson des orges. — Lév. 23:11-16.

      5. Pourquoi Jésus n’a-​t-​il pas célébré la fête le 15 Nisan de l’an 33? Quand ses disciples ont-​ils ressenti une joie sans égale?

      5 L’histoire nous parle d’un garçon de douze ans que ses parents emmenèrent à Jérusalem pour célébrer la Pâque. Ce jeune Israélite était Jésus, le fils de Marie. Dix-huit ans plus tard, en l’an 29, celui que l’on pouvait désormais appeler le Seigneur Jésus Christ devint “l’Agneau de Dieu”, l’antitype de l’agneau pascal (Luc 2:41-52; Jean 1:29-37). Trois ans et demi s’écoulèrent et, le vendredi 14 Nisan de l’an 33, on l’immola sur un poteau, au Calvaire, en dehors de Jérusalem. Le 15 Nisan commençait le soir même et, avec lui, la fête des Gâteaux non fermentés. Mais Jésus était mort et enterré; il ne participerait pas aux réjouissances qui allaient marquer l’ouverture de la fête à Jérusalem. Ses disciples ne se réjouiraient pas non plus, car ils pleuraient la perte apparemment définitive de leur Conducteur. Le lendemain, le dimanche 16 Nisan, leur chagrin fit cependant place à une joie que celle des Juifs en fête ne pouvait égaler.

      6. Selon I Corinthiens 15:20, que représentait la gerbe d’orge que le grand prêtre balançait le 16 Nisan? Pourquoi?

      6 Que se passa-​t-​il? Leur Conducteur, Jésus Christ, ressuscita d’entre les morts grâce à la toute-puissance de son Père céleste, Jéhovah. Dans le cadre d’une discussion sur la résurrection, l’apôtre Paul dégagea la signification de cet événement en disant: “Maintenant Christ a été relevé d’entre les morts, prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort.” (I Cor. 15:20). La gerbe des prémices de la moisson des orges que le grand prêtre juif balança devant Jéhovah dans le temple, le dimanche 16 Nisan, représentait un individu: le Seigneur Jésus Christ ressuscité qui, le premier, venait d’être définitivement arraché à la mort pour recevoir la vie éternelle. Il était donc le seul à pouvoir être appelé les “prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort”. Ce miracle marqua le deuxième jour de la fête.

      7. Pourquoi les Juifs n’avaient-​ils pas le droit de garder du levain chez eux durant les sept jours que durait la fête? Qu’est-​ce que cela leur rappelait?

      7 Tout au long des sept jours que durait la fête, on ne devait trouver de levain nulle part chez les Juifs, car le levain symbolisait ce qui déplaît à Dieu, à savoir le péché. Cette fête rappelait aux Israélites qu’ils avaient dû quitter l’Égypte à la hâte et que, n’ayant pas eu le temps de laisser lever leur pâte, il leur avait fallu, les jours suivants, manger du pain sans levain, comme le jour de la Pâque. — Ex. 12:11-34; Deut. 16:2-4.

      8, 9. Pour correspondre à la fête typique, à quoi doit faire suite la fête moderne des Gâteaux non fermentés? Que dit Paul à ce sujet?

      8 De même que la fête des Gâteaux non fermentés suivait la Pâque et durait sept jours, de même son antitype fait suite au sacrifice de “l’Agneau de Dieu”, Jésus Christ, le 14 Nisan de l’an 33. La fête comptant un nombre de jours qui symbolise la perfection ou la plénitude, son antitype s’est prolongé à travers les siècles jusqu’à présent, et les chrétiens qui sont des Israélites spirituels, qui sont Juifs au-dedans, sont tenus de l’observer. En I Corinthiens 5:6-8, l’apôtre Paul fait allusion à la fête antitypique et dit:

      9 “Ne savez-​vous pas qu’un peu de levain fait fermenter toute la masse? Ôtez le vieux levain pour être une masse nouvelle, dans la mesure où vous êtes exempts de ferment. Car Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec du levain de malice et de méchanceté, mais avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité.”

      10. Pourquoi faut-​il célébrer la fête antitypique aujourd’hui? Comment? Quelle raison les participants ont-​ils de n’être “que joyeux”?

      10 Paul écrivit ces lignes en 55, soit vingt-deux ans après la mort sacrificielle du Christ. Mais les Israélites spirituels qui les lisent aujourd’hui, plus de dix-neuf siècles plus tard, sont toujours dans l’obligation d’observer la fête antitypique en manifestant sincérité et vérité. Ce faisant, ils peuvent entrer dans l’esprit de l’ancienne fête typique et n’être “que joyeux”. Pour quelle raison? Parce que l’observance fidèle de la fête moderne contribue à l’édification d’une organisation théocratique et pure à laquelle Jéhovah peut manifester son approbation.

      LA FÊTE DES SEMAINES

      11. Quelle était la deuxième fête obligatoire? D’où venait son nom?

      11 La deuxième fête obligatoire dans l’ancien Israël était la fête des Semaines. Pourquoi ce nom? Parce que les Israélites devaient compter sept semaines à partir du 16 Nisan, jour où le grand prêtre présentait à Jéhovah, comme prémices de la moisson des orges, la gerbe des premiers épis mûrs. Ils devaient donc compter quarante-neuf jours et célébrer la fête des Semaines le cinquantième. En grec, langue dans laquelle un groupe de Juifs traduisit la Bible, le mot “cinquantième” se disait péntêcostê. Aussi les Juifs d’expression grecque donnèrent-​ils à la fête le nom de Pentecôte. Que se passait-​il ce jour-​là?

      12. D’après Lévitique 23:15-21, que se passait-​il ce jour-​là?

      12 La réponse se trouve en Lévitique 23:15-21. Nous y lisons: “Et vous devrez compter pour vous, depuis le lendemain du sabbat, depuis le jour où vous aurez apporté la gerbe de l’offrande balancée, sept sabbats. Ils devront être complets. Vous devrez compter jusqu’au lendemain du septième sabbat, soit cinquante jours; et vous devrez présenter une offrande céréalière nouvelle à Jéhovah. De vos lieux d’habitation vous devrez apporter deux pains comme offrande balancée. Ils devront être de deux dixièmes d’éphah de fleur de farine. (...) Et le prêtre devra les balancer avec les pains des premiers fruits mûrs, comme offrande balancée devant Jéhovah, avec les deux agneaux mâles. Ils devront servir de chose sainte pour Jéhovah et appartenir au prêtre. Et vous devrez proclamer ce même jour qu’il y aura un saint rassemblement pour vous. Vous ne pourrez faire aucun travail pénible d’aucune sorte. C’est une ordonnance jusqu’à des temps indéfinis dans tous vos lieux d’habitation, pour vos générations.”

      13. Quand la Pentecôte antitypique a-​t-​elle commencé? Quel événement marqua ce jour?

      13 La fête prophétique des Semaines, ou Pentecôte, eut un accomplissement sur la congrégation des disciples de Jésus, à Jérusalem, le cinquantième jour à compter de sa résurrection. La fête antitypique des Semaines commença donc le sixième jour du troisième mois lunaire de l’an 33, soit le 6 Sivan. À cette époque-​là, Jésus Christ était déjà glorifié et se trouvait dans le Très-Saint du grand temple spirituel de Jéhovah, c’est-à-dire en la présence même de Dieu, dans les cieux vers lesquels il était monté le quarantième jour après sa résurrection. Tandis que les Juifs célébraient la fête typique des Semaines ou Pentecôte au temple d’Hérode, à Jérusalem, quelque cent vingt disciples du Grand Prêtre spirituel, Jésus Christ, étaient réunis dans une chambre haute de la ville. Avant la troisième heure du jour (neuf heures du matin), le Seigneur Jésus Christ répandit sur eux l’esprit saint, du haut du Très-Saint du temple spirituel de Jéhovah. De ce fait, ils furent spirituellement engendrés par leur Père céleste Jéhovah et oints d’esprit saint par l’intermédiaire de leur Grand Prêtre, Jésus Christ (Actes 2:1-36). Dans son Très-Saint céleste, Jéhovah venait d’agréer les deux pains de fleur de farine symboliques. — Héb. 9:24.

      14. a) Qu’indiquait le fait que les deux pains de blé étaient levés? b) Quelles raisons peut-​on trouver à la présence de deux pains?

      14 Mais pourquoi, lors de la fête typique des Semaines, fallait-​il présenter justement deux pains, que l’on confectionnait avec la farine des premiers blés mûrs? Cela signifiait que l’accomplissement porterait sur plus d’un individu. Ces pains de blé étaient cuits avec du levain, ce qui veut dire que les humains sur qui se réalise l’antitype de la fête portent en eux le levain du péché, de par leur naissance dans la chair, comme c’était le cas pour les cent vingt disciples de Jésus qui attendaient à Jérusalem, le 6 Sivan de l’an 33. Les deux pains pouvaient aussi indiquer que ceux qui deviendraient les disciples engendrés de l’esprit et oints du Messie Jésus seraient pris parmi deux groupes d’hommes: d’abord d’entre les Juifs circoncis selon la chair, puis d’entre toutes les nations du monde gentil. Une fois réunis, ces deux groupes ne constitueraient plus qu’une seule “offrande balancée” pour Jéhovah. — Éph. 2:13-18.

      15. Quand Jésus a-​t-​il offert à Jéhovah le pain qui représentait les Juifs? Comment Dieu a-​t-​il montré qu’il agréait cette offrande?

      15 Si l’on s’en tient à cette explication, le Grand Prêtre Jésus offrit à Jéhovah le premier des deux pains antitypiques, celui qui représentait les Israélites circoncis, le jour même de la Pentecôte, le 6 Sivan, jour où le grand prêtre juif balançait les deux pains typiques devant Jéhovah, dans le temple d’Hérode, à Jérusalem. Puisque le type que ces deux pains de blé fournissaient n’était plus nécessaire, Jéhovah ne les agréa pas, et les Juifs qui célébraient la fête au temple ne reçurent pas le don de l’esprit saint. Ceux d’entre eux qui voulaient voir Joël 2:28, 29 se réaliser sur eux devaient sortir du temple typique et se joindre aux cent vingt disciples du Christ sur lesquels la prophétie avait déjà commencé à s’accomplir. Environ trois mille de ces Juifs agirent ainsi et firent désormais partie du pain balancé antitypique de cette double Pentecôte de l’an 33.

      16. Quand le second pain symbolique a-​t-​il été présenté à Jéhovah? Jusqu’à quand les deux pains sont-​ils restés incomplets?

      16 Le second pain symbolique qui représentait cette fois-​ci les Gentils ou non-Juifs commença à être balancé devant Jéhovah plus tard, avec l’admission des croyants samaritains au sein de la congrégation chrétienne et avec l’admission, par la suite, des Gentils incirconcis ou peuples des nations en général. (On situe ce dernier événement en automne de l’an 36 [Actes chapitres 8 et 10].) Au cours des dix-neuf siècles écoulés, des éléments ont été ajoutés aux deux pains antitypiques pour les compléter, et les faits montrent que, même à notre époque, des hommes ont été appelés à faire partie des “pains” symboliques. Ces personnes ont été préfigurées par Ruth, la Moabite, ancêtre de Jésus Christ, et par la reine Esther, cousine de Mardochée, un Juif qui devint premier ministre de l’Empire perse. — Voir le livre Preservation (angl.) publié en 1932 et la série d’articles correspondante parue de 1931 à 1933 dans l’édition française de La Tour de Garde.

      17. a) De quoi l’apport de nouveaux membres pour composer les deux pains symboliques a-​t-​il été une source ? b) Pourquoi peut-​on parler des humains qui composent les pains symboliques comme d’une sorte de “prémices”?

      17 L’apport de nouveaux membres pour composer les deux pains antitypiques de la Pentecôte, et ce depuis maintenant plus de mille neuf cents ans, a été une source de grande joie pour les Israélites spirituels qui célèbrent la fête moderne des Semaines. Tout comme les pains typiques constituaient les prémices de la récolte du mois de Sivan, de même les humains qui composent les pains antitypiques sont des prémices que Jésus Christ offre à Jéhovah Dieu, puisqu’ils ont le pas sur le reste de l’humanité et qu’ils reçoivent un héritage céleste en tant que premiers bénéficiaires du sacrifice de “l’Agneau de Dieu”. — Jacq. 1:18; Rév. 14:4.

      LA FÊTE DES HUTTES

      18. Quelle était la dernière fête de l’année religieuse juive? À quelle époque avait-​elle lieu? Qui devait y participer?

      18 La dernière grande fête de l’année religieuse juive avait lieu au septième mois, appelé Éthanim ou Tischri (I Rois 8:2). Cette fête était remarquable sous plusieurs aspects. On l’appelait souvent fête des Huttes, mais les Écritures lui donnent deux fois le nom de fête de la Récolte (Ex. 23:16; 34:22). Ainsi, nous lisons en Exode 23:16, 17: “Et aussi la fête de la Moisson des premiers fruits mûrs de tes travaux, de ce que tu sèmes dans les champs; et la fête de la Récolte, au départ de l’année, quand tu rentreras des champs le produit de tes travaux. Trois fois par an tout mâle de chez toi paraîtra devant la face du vrai Seigneur, Jéhovah.” Exode 34:22 parle également de “la fête de la Récolte, au tournant de l’année”. Deutéronome 16:13-15 la désigne sous le nom de fête des Huttes et dit: “Tu devras célébrer pour toi la fête des Huttes pendant sept jours, quand tu rentreras ce qui vient de ton aire de battage et de ton pressoir à huile et à vin. Et tu devras te réjouir durant ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton esclave mâle, et ton esclave femelle, ainsi que le Lévite et le résident étranger, et l’orphelin de père, et la veuve, qui sont dans tes portes. Pendant sept jours tu célébreras la fête pour Jéhovah, ton Dieu, dans le lieu que choisira Jéhovah, car Jéhovah, ton Dieu, te bénira en tous tes produits et en toute action de ta main, et tu devras n’être que joyeux.”

      19. a) Pourquoi le nom de cette fête était-​il approprié? b) Pourquoi peut-​on dire qu’elle avait lieu à une époque très favorable de l’année?

      19 La plupart du temps, cette fête est appelée “fête des Huttes”. En effet, comme ce nom l’indique, les Juifs réunis à Jérusalem habitaient pendant sept jours dans des huttes ou tabernacles. La fête commençait cinq jours après le jour annuel des Propitiations, qui tombait le 10 Tischri et qui permettait à la nation d’Israël de renouer de bonnes relations avec Jéhovah Dieu. La fête des Huttes débutait donc à un moment particulièrement favorable de l’année, et elle durait du 15 au 21 Tischri, soit un nombre parfait de jours.

      20. Selon des témoignages profanes, que se passait-​il chaque matin, pendant la fête?

      20 Cette période se caractérisait par une joie sans pareille. Selon des témoignages historiques, chaque matin, au lever du jour, un prêtre prenait une cruche en or d’une capacité de trois logs (soit à peu près un litre) et descendait à ce que l’on appelait “l’étang de Siloam”. Ceux de nos lecteurs qui ont visité la Jérusalem moderne se souviennent que lorsqu’on sort de la ville par la porte du Fumier, dans l’angle sud-est de l’enceinte, on arrive à la Fontaine de la Vierge ou Fontaine de Guihon. C’est à partir de cette fontaine que le roi Ézéchias, craignant une invasion assyrienne, fit creuser un tunnel. Les visiteurs les plus hardis n’ont pas oublié la traversée de ce tunnel où il leur a fallu avancer à tâtons dans le noir pendant un bon moment avant d’arriver à l’étang de Siloam.

      21. a) Que se passait-​il lorsque le prêtre allait à l’étang de Siloam? Que faisait-​il de l’eau qu’il avait puisée? b) Quelles paroles d’Ésaïe la joie qui régnait alors rappelait-​elle aux Juifs?

      21 Sans emprunter lui-​même le tunnel d’Ézéchias, le prêtre allait donc à l’étang de Siloam avec sa cruche d’or à la main et suivi d’une longue procession qui comprenait notamment un ensemble de musiciens. Après avoir rempli la cruche d’eau, le prêtre retournait à la ville et pénétrait dans la cour où se trouvait l’autel des sacrifices. Sur le côté sud de l’autel, on avait installé deux bassins dont le fond était percé. Le bassin qui était à l’angle sud-ouest de l’autel était destiné à recevoir l’eau de Siloam. Lorsque le prêtre la versait dedans, elle ressortait en bas du bassin et coulait à la base de l’autel. Cet instant remplissait d’allégresse tous les spectateurs juifs. Peut-être cela leur rappelait-​il les paroles d’Ésaïe chapitre 12, qui décrit la joie des Israélites lors de leur libération de l’exil babylonien en 537 avant notre ère. Nous lisons en Ésaïe 12:3: “À coup sûr, vous puiserez de l’eau avec exultation aux sources du salut.”

      22. a) Pourquoi pouvait-​on dire que Jéhovah avait été la Source de l’eau du salut pour les ancêtres des Juifs? b) Que disait-​on au sujet de quiconque n’avait jamais vu verser l’eau de Siloam?

      22 C’est Jéhovah Dieu qui était la Source céleste de leur salut. C’est lui qui avait délivré leurs ancêtres après soixante-dix ans d’exil dans la Babylone païenne où ils avaient eu soif du salut qui devait survenir après la chute de cette ville en 539 (És. 44:28 à 45:7; Jér. 2:13). Le souvenir de cette délivrance donnait aux Juifs une raison de se réjouir durant la fête des Huttes. Un ancien proverbe juif disait: ‘Il n’a jamais vu de réjouissance dans sa vie, celui qui n’a pas vu les réjouissances qui marquent les jours où le prêtre répand l’eau de Siloam.’

  • Les illuminations de la fête des Huttes
    La Tour de Garde 1980 | 15 mai
    • Les illuminations de la fête des Huttes

      1. De quelle illumination spéciale la fête des Huttes était-​elle l’occasion? Comment les Juifs se comportaient-​ils à ce moment-​là?

      LA FÊTE des Huttes était l’occasion d’une illumination spéciale de “la ville du grand Roi”, Jéhovah (Mat. 5:35). La nuit, le temple d’Hérode, et plus exactement la Cour des femmes, à l’est de l’autel, était le théâtre d’un spectacle inhabituel. On avait disposé là quatre gigantesques candélabres pourvus chacun de quatre grands récipients qu’on ne pouvait remplir d’huile qu’en montant sur une échelle. Les vêtements usagés des prêtres servaient de mèches. Les seize récipients remplis d’huile lampante produisaient une lumière suffisamment forte pour éclairer toute la ville de Jérusalem. À l’occasion de cette illumination spectaculaire, les hommes d’Israël exécutaient des danses et des acrobaties dans la Cour des femmes, tandis que ces dernières observaient la scène depuis le balcon. Les chanteurs, accompagnés par les Lévites, entonnaient alors les quinze psaumes des montées. Et cette réjouissance durait jusqu’au petit jour.

      2. Où les non-Juifs se tenaient-​ils durant la fête?

      2 Les non-Juifs incirconcis qui assistaient à la fête devaient se cantonner dans la Cour des Gentils, qui était séparée de la Cour d’Israël par la Barrière de pierre et la Cour extérieure. — Voir le texte d’Actes 21:28, 29 qui illustre les restrictions imposées aux Gentils dans l’enceinte du temple.

      3, 4. a) Dans quelles conditions Jésus a-​t-​il assisté à la fête des Huttes en automne de l’an 32? Qu’a-​t-​il dit qui pouvait rappeler aux Juifs l’eau de Siloam? b) Selon Jean 7:39, de quoi parlait-​il?

      3 Ces pratiques saillantes que les Juifs ajoutèrent à la célébration de la fête des Huttes nous permettent de mieux comprendre certaines remarques pertinentes que Jésus Christ fit lors de cette fête. La dernière fois qu’il la célébra, ce fut en automne de l’an 32. Sachant que les Juifs de Jérusalem cherchaient à le tuer, Jésus quitta seul la Galilée et se rendit à la fête sans attirer l’attention. Vers le milieu de la semaine de festivités, le 18 Tischri, il se tint ouvertement dans le temple et se mit à enseigner la foule.

      4 Puis vint le dernier jour (le 21 Tischri), que l’on appelait “le grand jour de la fête”. Rappelant sans doute au peuple l’eau de Siloam, Jésus déclara: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive! Celui qui a foi en moi, comme l’a dit l’Écriture: ‘Du tréfonds de lui-​même couleront des torrents d’eau vive.”’ L’apôtre Jean fait le commentaire suivant à propos de ces paroles: “Mais il dit cela au sujet de l’esprit qu’allaient recevoir ceux qui avaient foi en lui; car il n’y avait pas encore d’esprit, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.” — Jean 7:37-39.

      5. Quand ces paroles merveilleuses ont-​elles commencé à se réaliser et comment?

      5 Ces paroles merveilleuses commencèrent à se réaliser le jour de Pentecôte de l’année suivante, quand environ cent vingt disciples rassemblés dans une chambre haute de Jérusalem reçurent l’esprit saint. Des torrents d’eau vive jaillirent effectivement de ces chrétiens lorsqu’ils se mirent à s’exprimer miraculeusement en des langues étrangères et à parler “des choses magnifiques de Dieu” aux milliers de Juifs étonnés qui s’étaient rassemblés pour voir le spectacle. — Actes 2:1-41.

      6. Qu’a dit Jésus, le dernier jour de la fête, qui a pu rappeler à ses disciples les candélabres du temple?

      6 Le septième et dernier jour de la fête des Huttes, Jésus fit encore une autre remarque qui put rappeler à ses disciples cette particularité de la fête qu’était l’illumination de Jérusalem par les quatre grands candélabres de la Cour des femmes. Il déclara en effet: “Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera absolument pas dans les ténèbres, mais il possédera la lumière de la vie.” — Jean 8:12.

      7. Pourquoi était-​il approprié que Jésus se désigne par l’expression “lumière du monde”?

      7 L’expression “lumière du monde”, que Jésus s’appliqua à lui-​même, était d’autant plus appropriée que la fête des Huttes revêtait un caractère international. Pourquoi? Parce que la loi de Dieu permettait même au “résident étranger” en séjour chez les Israélites de participer à la fête et de se réjouir avec le peuple élu de Dieu. — Deut. 16:14.

      8. a) Quelle était la particularité des sacrifices de taureaux pendant la fête des Huttes? b) Quel rapport y a-​t-​il entre le nombre de ces sacrifices et Genèse chapitre 10? Qu’est-​ce que cela indique?

      8 Comme l’indique Nombres 29:12-34, on sacrifiait beaucoup plus de taureaux qu’à l’accoutumée. On en offrait treize le premier jour et on allait en diminuant (à raison d’un de moins par jour), de sorte qu’il y avait sept victimes à offrir le dernier jour, celui où Jésus déclara: “Je suis la lumière du monde.” Au terme du septième jour, on avait donc offert soixante-dix taureaux. Ce nombre est un multiple de 7 et de 10 qui représentent tous deux la plénitude et la perfection: 7 la perfection spirituelle et 10 la plénitude matérielle. Le 10 Tischri, jour des Propitiations, on n’immolait qu’un seul taureau en sacrifice propitiatoire, contre soixante-dix durant les sept jours de la fête des Huttes, du 15 au 21 Tischri. Ces sacrifices typiques fourniraient donc suffisamment de sang pour purifier et sauver l’humanité tout entière. Leur nombre correspond à la liste de Genèse chapitre 10, où l’on trouve les noms de nations et de chefs de famille, à commencer par Noé et ses trois fils jusqu’au nom de Jobab. Cela donne au total soixante-dix noms qui regroupent l’ensemble de la population mondiale d’après le déluge.

      9. De qui Jésus disait-​il être la “lumière”? De quoi les humains ont-​ils tous besoin pour obtenir la vie?

      9 Il convenait donc tout à fait que Jésus annonce au moment opportun qu’il était “la lumière du monde” et non celle de ses disciples oints seulement. À propos des bienfaits de la lumière, nous nous souvenons qu’avant de créer les animaux et, ensuite, le premier couple humain parfait, et pour que ceux-ci puissent bénéficier de la lumière de la vie, Dieu commença par dire: “Qu’il se fasse de la lumière!” Il créa le soleil, la lune et les étoiles et fit en sorte que leur lumière atteigne notre terre. À l’heure actuelle, dans un monde enténébré par le péché et l’éloignement de Dieu, chacun peut retirer des bienfaits du flot de lumière qui jaillit de Jésus Christ, “la lumière du monde”. Tous les hommes ont besoin de la “lumière de la vie”. — Jean 8:12; Gen. 1:3.

      LA FÊTE ANTITYPIQUE DES HUTTES

      10. Quel point commun y a-​t-​il entre la fête des Huttes et les deux autres? Quels faits allons-​nous devoir prendre en considération?

      10 Comme les deux autres fêtes dont Dieu avait imposé l’observance à son peuple élu, la fête des Huttes devrait avoir une signification antitypique à notre époque. Et nous sommes heureux de voir qu’elle en a effectivement une. Quand cet accomplissement moderne débute-​t-​il? Nous pouvons le déterminer grâce à des faits historiques typiques et antitypiques.

      11. Les faits historiques indiquent-​ils que la “moisson” mentionnée en Matthieu 13:39 commença en 1914?

      11 Matthieu chapitre 13 rapporte une parabole de Jésus Christ dans laquelle il est question de la récolte du produit des champs: la parabole du blé et de la mauvaise herbe (ou ivraie). Expliquant les différents éléments de cette illustration, Jésus dit: “La moisson, c’est la conclusion d’un système de choses.” (Mat 13:39). Les prophéties et la chronologie des Écritures, ainsi que les événements historiques, établissent que la conclusion du présent système de choses commença en 1914. L’automne de cette année-​là marqua la fin des “sept temps” qui avaient été impartis aux non-Juifs pour dominer la terre sans l’intervention du Royaume messianique de Dieu (Dan. 4:23-25). Mais la “moisson” ou récolte des vrais chrétiens qui composent la classe du “blé” commença-​t-​elle en cette année-​là? Non, car l’histoire nous apprend que la Première Guerre mondiale, qui éclata en 1914, dispersa les adorateurs chrétiens voués à Jéhovah. Leur organisation internationale fut démantelée par les ennemis du Royaume messianique de Jéhovah, ce Royaume céleste que les disciples oints de Jésus Christ, le Roi intronisé, proclamaient avec zèle. En 1918, ce démantèlement finit même par toucher le siège du peuple voué de Jéhovah, à Brooklyn, aux États-Unis.

      12. Quand commença la récolte annoncée par Jésus en Matthieu 24:31? De quelle fête cette année marquait-​elle le début?

      12 Dans sa prophétie sur le “signe” de sa présence et de la conclusion du système de choses, Jésus déclara, selon Matthieu 24:31: “Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus, des quatre vents, d’une extrémité des cieux à l’autre extrémité.” Ces paroles annonçaient un rassemblement des “élus” du Christ qui s’étaient trouvés dispersés. Ce rassemblement commença en l’année d’après-guerre 1919, aussitôt après la libération des dirigeants du siège de Brooklyn, libération qui survint le 25 mars, après neuf mois d’emprisonnement dans le pénitencier fédéral d’Atlanta. Ce fut en cette année mémorable que commença la fête antitypique des Huttes, ou de la Récolte, à la plus grande joie du reste oint des “élus” de Christ par toute la terre.

      13. a) De quelle moisson Jésus parlait-​il en Matthieu 13:39? b) Quelle classe de membres oints a été rassemblée depuis 1919?

      13 Pour appuyer cette affirmation, il nous faut rappeler plusieurs faits concluants. Quand Jésus déclara: “La moisson, c’est la conclusion d’un système de choses”, de quoi parlait-​il? Il parlait du rassemblement des “fils du royaume”, autrement dit des héritiers du Royaume céleste qui avaient été engendrés de l’esprit. Ces humains forment la classe spirituelle ointe qui fut symbolisée par le blé. Leur rassemblement commença au printemps 1919 et, avec le temps, de plus en plus de personnes sont venues rejoindre ces héritiers du Royaume que les événements de la Première Guerre mondiale avaient dispersés. Des milliers de gens ont pris position pour le Royaume de Dieu désormais en fonction, se sont voués à Jéhovah, ont été spirituellement engendrés et oints de l’esprit de Dieu et sont venus grossir les rangs du reste primitif. En tant que classe, ces nouveaux membres oints avaient été préfigurés par certains personnages marquants des drames bibliques de l’ère préchrétienne. Ces personnages illustres furent Ruth, la Moabite, qui devint la compagne fidèle de sa belle-mère juive Naomi, et la reine Esther, cousine de Mardochée, un Juif qui devint premier ministre de l’Empire perse sous le règne d’Assuérus ou Xerxès.

      14. Quel événement ouvre la fête antitypique des Huttes?

      14 Ruth et Esther jouèrent toutes deux un rôle en rapport avec la lignée royale de David et contribuèrent à la perpétuer jusqu’à la première venue de Jésus, le “fils de David”. (Mat. 1:1, 5; Ruth 4:18-22; Esther 4:13, 14.) Le rassemblement, aux côtés du reste oint primitif, de cette classe figurée par Ruth et Esther, marqua l’ouverture de la fête antitypique des Huttes ou de la Récolte.

      15. Qui célébrait la fête d’automne? À qui était-​il demandé d’habiter dans des huttes?

      15 Ce premier fait établi, considérons-​en un second. À l’ère préchrétienne, la fête des Huttes était célébrée par les Juifs selon la chair. C’est à eux, en effet, que Jéhovah avait prescrit cette observance par l’intermédiaire de Moïse. Tous les ans, à l’époque de la moisson d’automne, ils se rendaient en masse à Jérusalem et séjournaient sous des Huttes. Même ceux qui avaient leur maison dans la ville adoptaient ce mode d’habitation. La fête des Huttes leur rappelait quelque chose, et Lévitique 23:42, 43 nous dit de quoi il s’agit. Nous y lisons: “C’est dans les huttes que vous devrez habiter pendant sept jours. Tous les indigènes en Israël devront habiter dans les huttes, afin que vos générations sachent que c’est dans les huttes que j’ai fait habiter les fils d’Israël, lorsque je les faisais sortir du pays d’Égypte. Je suis Jéhovah, votre Dieu.” Cela s’appliquait aux Juifs indigènes.

      16. a) Comment le “vaste mélange de gens” a-​t-​il vécu pendant la marche vers la Terre promise? b) Quelle distinction faisait-​on dans le temple d’Hérode, entre Israélites et Gentils?

      16 Bien sûr, le “vaste mélange de gens” qui voulut partager le sort des Israélites et qui “monta aussi avec eux” dut habiter sous des tentes tout au long de leur marche vers la Terre promise (Ex. 12:38). Mais l’ordre de célébrer la fête des Huttes ne s’adressait pas à ce “vaste mélange de gens”, pas plus que Dieu ne leur donna la Terre promise pour qu’ils la cultivent. Le commandement visait les Israélites, ce sont les douze tribus non lévitiques qui se partagèrent la Terre promise et c’est aux Israélites que s’appliquait la loi du Jubilé sur la restitution des terres. La fête de la Récolte concernait donc tout spécialement la nation d’Israël. Le “résident étranger” y était admis par bienveillance, mais, aux jours du Christ, les non-Juifs devaient se cantonner dans la Cour des Gentils, que la Barrière de pierre et la Cour extérieure séparaient de la Cour d’Israël. Les Gentils se trouvaient ainsi dans le parvis le plus bas du temple d’Hérode.

      LES PARTICIPANTS MUNIS DE BRANCHES

      17, 18. Qui portait les loulabs? À quel texte des Écritures attribue-​t-​on l’origine de cette coutume?

      17 Pendant la cérémonie proprement dite, c’étaient encore les Israélites qui portaient ce qu’on appelait les “loulabs” et les ethrogs (ou cédrats). Pour avoir une idée de la façon dont on célébrait cette fête aux jours de Jésus, nous pouvons lire la description donnée en Néhémie 8:14-18. Le loulab était un bouquet de branches qui provenaient de différents arbres et que chaque Juif tenait à la main. On prétend que cette coutume tire son origine de Lévitique 23:40, qui dit:

      18 “Et vous devrez prendre pour vous, le premier jour, du fruit d’arbres splendides, des feuilles de palmiers, et des branches d’arbres à ramure épaisse, et des peupliers de ouadi, et vous devrez vous réjouir devant Jéhovah, votre Dieu, pendant sept jours.”

      19. a) De quoi le loulab se composait-​il? b) En quelle occasion les Israélites portaient-​ils le loulab, et que chantaient-​ils alors?

      19 Le loulab se composait 1) d’un rameau de palmier dont les feuilles n’étaient pas encore étendues, 2) de trois familles de myrte portant des verticilles et 3) de deux branches de saule, un arbre d’un bois rougeâtre, aux branches longues et entières. Les Israélites qui portaient ces loulabs les agitaient puis les jetaient après la fin des festivités. On portait le loulab et l’ethrog (un fruit de la famille des agrumes qui ressemble au citron, mais sans se terminer en forme de mamelon) lors de processions autour de l’autel, dans la Cour des prêtres. La procession se faisait une fois par jour pendant les six premiers jours et sept fois le septième jour. Ensuite, les Israélites mangeaient l’ethrog. Lors de ces processions, la foule chantait les paroles suivantes consignées en Psaume 118:25: “Ah! Jéhovah, sauve, s’il te plaît! Ah! Jéhovah, accorde le succès, s’il te plaît!” Les Gentils, confinés dans leur cour, ne pouvaient prendre part à ces festivités.

      20. Quel état d’esprit le gouverneur Néhémie a-​t-​il encouragé les Israélites à adopter pendant la fête des Huttes?

      20 Lors de la fête des Huttes que l’on célébra du temps du gouverneur Néhémie, celui-ci déclara aux Israélites revenus de l’exil à Babylone: “Ce jour est saint pour notre Seigneur, et ne soyez pas peinés, car la joie de Jéhovah est votre forteresse.” (Néh. 8:10). Les Israélites spirituels de notre époque devraient avoir la même attitude, car eux aussi ont été libérés de Babylone la Grande en 1919.

      21. a) À cause de quoi le reste des Israélite spirituels s’est-​il réjoui en 1919? b) À quel genre d’activité s’attendait-​il? Mais que s’est-​il passé en fait?

      21 Il est évident que l’accomplissement de la fête des Huttes commença en cette année-​là. Compte tenu des espérances qu’ils avaient nourries auparavant, les “fils du royaume” étaient un peu déconcertés de se retrouver ainsi dans l’après-guerre. Mais leur libération de Babylone la Grande au printemps 1919 les remplit de joie. Ils se mirent aussitôt en devoir d’accomplir l’œuvre de rassemblement qui s’ouvrait devant eux, en pensant tout d’abord qu’ils n’auraient à effectuer qu’une “œuvre de glanage”. (Voir à ce sujet La Tour de Garde, édition anglaise du 1er mai 1919, sous le titre “La moisson est achevée — Qu’est-​ce qui va suivre?”, p. 138, par. 1.) Mais le glanage se transforma vite en une vaste moisson.

      22. Le reste oint pensait-​il s’installer définitivement dans le paradis terrestre? Comment ces chrétiens se considéraient-​ils?

      22 Le reste oint des moissonneurs vivait pour ainsi dire sous des “huttes”, en ce sens qu’il ne s’attachait pas aux choses de la terre. Il n’aspirait pas à vivre éternellement dans un paradis terrestre, mais à entrer en possession de son héritage céleste aux côtés de Jésus Christ, le Seigneur glorifié. Sa façon de voir ressemblait à celle exposée en Hébreux 13:13, 14, qui dit: “Sortons donc vers lui, hors du camp, en portant l’opprobre qu’il a porté, car nous n’avons pas ici de ville permanente, mais nous recherchons réellement celle qui est à venir.” Ces chrétiens se considéraient comme des pèlerins, comme “des étrangers et des résidents temporaires” dans le présent système de choses, à l’instar d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. — I Pierre 2:11; Gen. 47:9, Ex. 6:4; Héb. 11:13; Ps. 119:54.

      23. a) La lumière spirituelle brilla-​t-​elle sur la fête antitypique des Huttes en 1923? b) Quelle explication a-​t-​on donnée de la parabole de Matthieu 25:31-46?

      23 La lumière spirituelle venant du temple céleste de Jéhovah brilla sur ce reste oint qui avait commencé à célébrer la fête des Huttes. C’est pendant le rassemblement de cette classe spirituelle préfigurée par Ruth et Esther qu’une lumière accrue fut jetée sur la parabole des brebis et des chèvres rapportée en Matthieu 25:31-46. Au congrès qui se tint à Los Angeles en 1923, le président de la Société Watch Tower, qui avait quitté la prison d’Atlanta depuis quatre ans, traita de cette illustration des brebis et des chèvres. Il expliqua qu’il ne serait pas nécessaire d’attendre le règne millénaire de Jésus Christ pour voir la parabole commencer à se réaliser. La classe des brebis se constituait déjà. Ses membres étaient déjà présents et se montraient bons envers le reste des “frères” spirituels du Christ glorifié. C’est à eux que faisait allusion le titre du discours: “Des millions actuellement vivants ne mourront jamais.” Ils faisaient partie des “autres brebis” dont Jésus parla en Jean 10:16.

      24. À l’époque, a-​t-​on fait un effort particulier pour rassembler ceux qui se montraient bons pour les “frères” spirituels du Christ?

      24 À l’époque, on ne fit aucun effort particulier pour rassembler ces “autres brebis”, mais on se montrait néanmoins reconnaissant pour la bonté qu’elles témoignaient au reste des “frères” spirituels du Christ. Au moment voulu, les participants à la fête antitypique des Huttes recevraient une lumière spirituelle plus intense.

      [Schéma/Illustration, page 17]

      Porte

      Portique

      Cour des Gentils

      Cour extérieure

      Barrière de pierre

      Temple

      Cour d’Israël

      Cour des prêtres

      Portique royal

      Portique de Salomon

      Portique nord

  • Une fête qui doit être célébrée par des milliards d’humains
    La Tour de Garde 1980 | 15 mai
    • Une fête qui doit être célébrée par des milliards d’humains

      1. Quels faits apparus en 1931 et 1932 permettent de dire que les “autres brebis” participent à la fête antitypique des Huttes?

      Les “autres brebis” du bon Berger Jésus Christ participent-​elles à la fête antitypique des Huttes? Les faits nous permettent de répondre avec joie par l’affirmative. Dieu avait fixé un temps où ces “brebis” pourraient y prendre part. En 1931, la lumière caractéristique de cette fête éclaira la prophétie d’Ézéchiel chapitre 9. Elle permit de comprendre que les personnes affligées qui sont marquées au front par l’homme vêtu de lin et muni d’une écritoire ne sont autres que les “brebis” de la parabole de Jésus rapportée en Matthieu 25:31-46. En 1932, une lumière accrue révéla que cette classe des “brebis” avait été préfigurée par Jonadab, fils de Récab, qui se lia d’amitié avec Jéhu, roi d’Israël et exécuteur nommé par Jéhovah. — II Rois 10:15-28; Jér. 35:1-19.

      2. a) Selon la prophétie de Jésus sur la “conclusion du système de choses”, quel autre rassemblement que celui prédit en Matthieu 24:31 devait s’effectuer à cette époque? b) Qu’est-​ce qui a donné une grande impulsion à cette œuvre de rassemblement?

      2 Souvenons-​nous que Jésus donna la parabole de Matthieu 25:31-46 dans le cadre de sa prophétie sur le “signe” de sa “présence” invisible et de la “conclusion du système de choses”. (Mat. 24:3.) Jésus annonçait donc que d’autres personnes que les “élus” mentionnés en Matthieu 24:31 seraient rassemblées pendant la “conclusion du système de choses”. Le rassemblement de ceux qui se montrent bons envers les “élus” commença au printemps 1935 sous la formidable impulsion d’un discours qui fut prononcé le vendredi 31 mai au congrès que les Témoins de Jéhovah tinrent à Washington et qui fit l’objet d’une grande publicité. On y avait particulièrement invité ceux que l’on appelait alors les Jonadabs.

      3. a) Quel était le thème du discours prononcé le 31 mai 1935? Combien de personnes se sont fait baptiser le lendemain? b) L’accomplissement de Matthieu 25:31-46 est devenu un élément de quel “signe”?

      3 Ce jour-​là, le président de la Société Watch Tower parla sur le thème “La grande multitude” (expression empruntée à la version Synodale) et expliqua la prophétie de Révélation 7:9-14. Il identifia la “grande multitude” aux “brebis” que Jésus mentionna dans sa parabole de Matthieu 25:31-46. Tant le reste oint que la classe de Jonadab accueillirent cette explication avec joie. Le lendemain, 840 d’entre eux symbolisèrent l’offrande de leur personne à Jéhovah Dieu en se faisant baptiser dans l’eau. La plupart faisaient partie des “brebis” qui viennent en aide aux “frères” spirituels du Roi Jésus Christ. L’accomplissement de Matthieu 25:31-46 devint un nouvel élément du “signe” que le Roi intronisé Jésus Christ est invisiblement présent et que nous vivons la “conclusion du système de choses”.

      4. Comment les “brebis” du monde entier ont-​elles appris cette information? Quelle œuvre de rassemblement allait donc s’intensifier?

      4 La Tour de Garde (édition française des 1er et 15 novembre 1935) annonça cette information aux “brebis” du monde entier. Dès lors, avec la permission de Jéhovah Dieu, le rassemblement de la classe de Jonadab allait s’intensifier.

      5. a) Quelles proportions l’œuvre de rassemblement a-​t-​elle prises? b) Mais quel rassemblement antérieur n’a pas cessé?

      5 Malgré les nombreuses difficultés causées par la Seconde Guerre mondiale et les terribles persécutions qui se sont abattues sur les Témoins de Jéhovah durant ces années chaudes, l’œuvre de rassemblement des “autres brebis” s’est étendue à plus de deux cents pays et archipels. Mais ce rassemblement de la “grande foule” n’a pas pour autant mis fin à la recherche des membres de la classe de Ruth et d’Esther qui pouvaient encore manquer. Au contraire, le nombre des “branches” dignes de faire partie de la “vigne” qu’est Jésus Christ a continué d’augmenter (Jean 15:1-8). Pour reprendre la comparaison de Romains 11:17-24, on a rassemblé encore de nouvelles “branches” destinées à être ‘greffées’ sur “l’olivier cultivé”a. — Deut. 16:13.

      6. a) Qu’avait déclaré Jéhovah concernant l’état d’esprit à adopter pendant la fête? b) Les fêtes des Huttes et de la Récolte sont-​elles deux fêtes distinctes ayant un point de départ différent?

      6 On peut donc vraiment dire que, depuis 1919, une fête antitypique de la Récolte est en cours et qu’elle est marquée par la joie qui caractérisait l’ancienne fête des Huttes. Les paroles suivantes que Jéhovah adressa aux participants sont devenues le mot d’ordre: “Tu devras n’être que joyeux.” (Deut. 16:15). N’oublions pas que la fête des Huttes et celle de la Récolte ne sont qu’une seule et même fête, et qu’il n’y en a pas une qui commence avant l’autre. La fête de la Récolte coïncidait avec celle des Huttes. Dans le type de l’Antiquité, la fête de sept jours que l’on célébrait au septième mois lunaire portait deux noms différents pour la seule raison que l’on devait résider sous des huttes au mois de Tischri (ou Éthanim), qui était en même temps l’époque de la moisson. Puisque, dans le type, la moisson était celle des Israélites, il était normal que l’accomplissement moderne débutât en 1919 avec la “moisson” de ceux que les Israélites selon la chair préfiguraient, à savoir un reste d’Israélites spirituels. — Voir La Tour de Garde du 1er novembre 1967, pp. 665, 666 (BI 12/67, pp. 28-31).

      LES PERSPECTIVES D’AVENIR

      7. Pourquoi peut-​on dire que l’avenir de la fête s’annonce bien?

      7 Comment s’annonce l’avenir de la fête antitypique des Huttes que nous avons déjà commencé à célébrer? Les perspectives sont excellentes. En effet, la “grande tribulation” et la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Har-Maguédon ne troubleront pas la joie qui caractérise notre fête (Mat. 24:21; Rév. 16:14, 16). Les prophéties bibliques montrent que la fête antitypique se poursuivra sans interruption dans l’ordre nouveau que Jéhovah Dieu inaugurera avec le concours de son Roi victorieux, Jésus Christ. Ceux qui survivront à la guerre de Jéhovah à Har-Maguédon, c’est-à-dire le reste oint et la “grande foule” des “autres brebis”, continueront de célébrer la fête dans l’ordre nouveau et justeb.

      8, 9. Combien de temps les membres oints resteront-​ils sur la terre? Quelle perspective Zacharie 14:16-19 leur donne-​t-​il?

      8 Les membres du reste oint ignorent actuellement combien de temps ils resteront sur la terre et vivront comme des “résidents temporaires” dans cet ordre nouveau avant d’être glorifiés dans le Royaume céleste. Mais quoi qu’il en soit, leur joyeux espoir de célébrer la fête tant qu’ils resteront sur la terre trouve un fondement solide dans la Parole prophétique de Jéhovah. Zacharie 14:16-19 parle même de l’accroissement du nombre des participants à cette fête antitypique des Huttes. Nous y lisons:

      9 “Et il adviendra sans faute que, pour ce qui est de tous ceux qui resteront de toutes les nations qui viennent contre Jérusalem, ils devront alors monter d’année en année pour se prosterner devant le Roi, Jéhovah des armées, et pour célébrer la fête des Huttes. Et il adviendra sans faute que, pour ce qui est de celle qui ne montera pas, d’entre les familles de la terre, à Jérusalem, pour se prosterner devant le Roi, Jéhovah des armées, oui, sur elle ne surviendra pas de pluie torrentielle. Et si la famille d’Égypte ne monte pas et n’entre pas, sur elle non plus il n’y en aura pas. Le fléau surviendra, celui dont Jéhovah frappera les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Huttes. Cela sera la punition pour le péché de l’Égypte et le péché de toutes les nations qui ne monteront pas pour célébrer la fête des Huttes.”

      10. Qui survivra et qui ne survivra pas à l’assaut final des nations contre la Jérusalem antitypique?

      10 Qui sont “ceux qui resteront de toutes les nations qui viennent contre Jérusalem”? Ce ne sont ni les Israélites spirituels qui composent le reste oint ni la “grande foule” de leurs compagnons qui viennent de toutes les nations et qui embrassent le culte de Jéhovah avant que ces nations lancent leur assaut contre la Jérusalem antitypique. Le reste et la “grande foule” sont au contraire la cible de l’attaque concertée des nations, en raison de leur fidélité à la “Jérusalem céleste”. (Héb. 12:22.) Les versets 1 à 15 de Zacharie chapitre 14:1-15 montrent comment Dieu combattra les assaillants et comment il affirmera sa royauté et sa souveraineté sur notre terre. Révélation 19:11-21 décrit la façon dont toutes les nations, sans exception, attaqueront ceux qui, sur terre, sont attachés à la “Jérusalem céleste” et montre qu’aucune de ces nations ne survivra à la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Har-Maguédon. Même ceux qui, figurément parlant, resteront chez eux, mais qui accorderont leur soutien aux armées parties sur le front, ne survivront pas. Ce sera la mobilisation générale.

      11. Quel châtiment les ennemis recevront-​ils à Har-Maguédon? Pourquoi?

      11 Tous ces ennemis seront détruits pour toujours, sans espoir de résurrection (Mat. 25:31, 32, 41-46; És. 66:23, 24; Rom. 6:9; I Cor. 6:9, 10). Leurs corps seront comme des cadavres sur un champ de bataille, qui deviennent la pâture des oiseaux nécrophages (Rév. 19:17-21). Que se passera-​t-​il ensuite?

      12, D’après les Écritures, qui sont “tous ceux qui resteront d’entre les nations”?

      12 C’est là qu’interviennent “tous ceux qui resteront de toutes les nations qui viennent contre Jérusalem”. (Zach. 14:16.) De qui peut-​il bien s’agir? D’après les Écritures, ce serait “tous ceux” qui font partie des milliards d’humains morts avant la “grande tribulation” et la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Har-Maguédon et qui ont conservé l’espoir d’une résurrection terrestrec. Jésus Christ parla en effet d’une résurrection pour “tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs”. (Jean 5:28, 29; Rév 20:12, 13.) Un certain nombre d’anciens Égyptiens figureront parmi ces ressuscités, mais il n’y aura aucun pays appelé Égypte ni aucune des frontières du passé.

      13. Sous le Royaume du Christ, que devront reconnaître les ressuscités? Sinon, que leur arrivera-​t-​il?

      13 Sous le Royaume millénaire du Christ, tous ceux qui ressusciteront sur la terre apprendront la seule vraie religion. Tous s’y conformeront-​ils? Pour obtenir la vie éternelle, chacun devra venir au temple spirituel de Jéhovah qui est rattaché à la “Jérusalem céleste”. Il devra célébrer la fête antitypique des Huttes dans la cour terrestre du temple, là où se trouvera déjà la “grande foule” des survivants d’Har-Maguédon (Rév. 7:9-15). Il devra reconnaître les “princes” que le Roi Jésus Christ ‘établira par toute la terre’ afin de superviser les affaires de l’homme (Ps 45:16). Par-dessus tout, les ressuscités devront reconnaître Jéhovah comme Dieu et Souverain de l’univers, comme “roi sur toute la terre” par l’intermédiaire de Jésus Christ (Zach. 14:9). S’ils ne se conforment pas à ces exigences, Jéhovah, le grand Dispensateur de la pluie, ne déversera pas ses bénédictions sur eux par le moyen de Christ (Zach. 10:1). L’absence de bénédictions équivaudra pour ces individus à se trouver dans une région aride où ils finiront par mourir.

      14. Que signifiera le fléau pour ceux qui en seront frappés durant le règne millénaire?

      14 Jéhovah disposera aussi d’un “fléau” semblable à celui dont il aura frappé les nations qui auront combattu sa “Jérusalem céleste”. (Zach. 14:12-15.) Ce fléau signifiera la mort éternelle pour les adversaires obstinés du vrai culte, même s’il les frappe avant la fin du règne millénaire du Christ. Les pécheurs qui seront ainsi frappés ne vivront pas jusqu’à la fin des mille ans et ne pourront pas être justifiés par Jéhovah Dieu en vue de vivre éternellement dans le paradis terrestre. Leur séjour sous le Royaume du Christ en tant que résidents temporaires n’aura servi à rien

      15. Sur quelle coopération fidèle le reste des Israélites spirituels pourra-​t-​il compter dans l’ordre nouveau?

      15 Dans l’ordre nouveau, les Israélites spirituels survivants seront toujours des “résidents temporaires”. Ils attendront d’être transférés de la scène terrestre dans le domaine céleste dont ils doivent hériter, afin de rejoindre le Christ et ses rois et prêtres adjoints (Rév. 20:4-6). Pendant le temps qu’ils passeront encore sur la terre après Har-Maguédon, ils pourront compter sur la coopération fidèle de la classe du “chef” composée des “princes par toute la terre”, pour superviser la fête antitypique du septième mois ou fête des Huttesd. — Ézéch. 45:17, 25.

      16. a) D’où viendront de nombreux membres de la classe du “chef”? b) Quel privilège remplirait le reste d’une joie particulière?

      16 Les membres de cette classe du “chef” viendront de la “grande foule” des “brebis” qui auront survécu à la “grande tribulation” aux côtés du reste engendré de l’esprit (Rév. 7:1-15). Ces chrétiens assisteront à la résurrection des milliards de morts et à leur rassemblement dans la cour terrestre du temple spirituel de Jéhovah pour la célébration de la fête antitypique des Huttes. Quel bonheur ce serait pour le reste s’il vivait assez longtemps pour voir le commencement de ce rassemblement miraculeux annoncé en Zacharie 14:16-19! Il se joindrait alors avec une joie inexprimable à cette fête mondiale célébrée par tous les humains qui auront été rachetés avec le sang précieux de “l’Agneau de Dieu”, “Christ notre Pâque”e. — Ézéch. 44:3; 45:7 à 46:18; 48:21, 22.

      17. a) Pourquoi la célébration de la fête des Huttes pendant le règne millénaire ne s’avérera-​t-​elle pas inutile? b) Dans l’attente de quelle situation les habitants de la terre auront-​ils vécu comme des nomades?

      17 Cette célébration ne s’avérera pas inutile, car, à la fin du règne millénaire du Christ, tous ceux qui seront encore en vie sur la terre se prosterneront devant Jéhovah et l’adoreront dans la cour terrestre de son grand temple spirituel rattaché à la “Jérusalem céleste”. Dieu recevra alors le “royaume” des mains de son Fils Jésus Christ, qui aura achevé heureusement son règne millénaire (I Cor. 15:24-28). Telle sera la situation terrestre vers laquelle tous les habitants de la terre se seront dirigés, comme des voyageurs logeant sous la tente.

      18. Que recevront ceux qui remporteront l’épreuve finale?

      18 C’est alors qu’aura lieu l’épreuve finale et décisive de leur attachement à Jéhovah, le Souverain de l’univers. Ceux qui succomberont à cette épreuve périront pour toujours. Quant à ceux qui en sortiront victorieux et qui justifieront ainsi Jéhovah, ils recevront le droit de vivre éternellement sur la terre édénique. Désormais, ils ne seront plus des nomades, des “résidents temporaires” dans le pays, mais des résidents permanents du paradis terrestre (Rév. 20:7-15). La joie qu’ils auront éprouvée durant la fête antitypique des Huttes ne disparaîtra jamais plus du marchepied terrestre de notre Roi, Jéhovah, le Dieu heureux. — I Tim. 1:11.

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