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    Le secret du bonheur familial
    • CHAPITRE ONZE

      Préservez la paix dans votre foyer

      1. Qu’est-​ce qui peut créer des divisions dans les familles ?

      HEUREUX sont les membres d’une famille où règnent l’amour, la compréhension et la paix. Nous espérons que c’est votre cas. Malheureusement, un très grand nombre de familles ne correspondent pas à cette description et sont divisées pour une raison ou pour une autre. Quels sont les facteurs de division ? Dans ce chapitre, nous en examinerons trois. Au sein de certaines familles, tous ne partagent pas les mêmes croyances religieuses. Ailleurs, les enfants n’ont pas les mêmes parents biologiques. Ailleurs encore, c’est apparemment la difficulté de gagner sa vie ou le désir de plus de biens matériels qui crée des divisions. Pourtant, des situations génératrices de dissensions dans certains foyers n’en créent pas dans d’autres. Qu’est-​ce qui fait la différence ?

      2. Auprès de qui certains recherchent-​ils des conseils en rapport avec la vie de famille, mais quelle est la meilleure source de conseils ?

      2 C’est d’abord une question de point de vue. Quand on s’efforce sincèrement de comprendre le point de vue de celui qui est en face de soi, on est mieux à même de discerner comment préserver l’unité du foyer. Cela dépend également de ce qui sert de guide. Bien des gens suivent les conseils de collègues de travail, de voisins, d’éditorialistes ou de quelque guide humain. D’autres, en revanche, ont découvert ce que dit la Parole de Dieu concernant leur situation, et ont ensuite mis en pratique ce qu’ils apprenaient. En quoi cela favorise-​t-​il la paix au sein de la famille ? — 2 Timothée 3:16, 17.

      SI VOTRE MARI NE PARTAGE PAS VOTRE FOI

      Illustration, page 130

      Efforcez-​vous de comprendre le point de vue de l’autre.

      3. a) Quel conseil la Bible donne-​t-​elle en rapport avec le mariage avec quelqu’un qui ne partage pas notre foi ? b) Citez des principes de base qui s’appliquent lorsque l’un des conjoints est croyant et pas l’autre.

      3 La Bible déconseille fortement de se marier avec quelqu’un d’une religion différente de la sienne (Deutéronome 7:3, 4 ; 1 Corinthiens 7:39). Il se peut, toutefois, que vous ayez appris les vérités bibliques après votre mariage, mais pas votre mari. Que faire dans ce cas ? Naturellement, les vœux du mariage conservent leur valeur (1 Corinthiens 7:10). La Bible insiste sur le fait que les liens du mariage sont permanents et elle encourage les conjoints à régler leurs différends au lieu de les éluder (Éphésiens 5:28-31 ; Tite 2:4, 5). Mais comment agir si votre mari s’oppose fermement à ce que vous pratiquiez la religion enseignée par la Bible ? Peut-être essaie-​t-​il de vous empêcher d’assister aux réunions de la congrégation, ou bien vous dit-​il qu’il ne veut pas voir sa femme aller de maison en maison discuter de religion. Qu’allez-​vous faire ?

      4. Comment une femme peut-​elle se montrer compréhensive envers son mari qui ne partage pas sa foi ?

      4 Demandez-​vous : ‘ Pourquoi mon mari réagit-​il ainsi ? ’ (Proverbes 16:20, 23). S’il ne comprend pas vraiment ce que vous faites, il se peut qu’il s’inquiète à votre sujet. Peut-être subit-​il l’influence de membres de la famille qui n’admettent pas que vous ne participiez plus à certaines coutumes importantes pour eux. “ Seul dans la maison, je me sentais abandonné ”, a dit un mari. Cet homme avait l’impression qu’une religion lui prenait sa femme. Néanmoins, l’orgueil l’empêchait d’exprimer son sentiment. Votre mari a peut-être besoin de savoir que votre amour pour Jéhovah ne signifie pas que vous l’aimiez, lui, moins qu’avant. Veillez à lui consacrer du temps.

      5. Quel équilibre une femme dont le mari ne partage pas la foi doit-​elle garder ?

      5 Toutefois, un point plus important encore mérite considération si vous voulez agir sagement en la circonstance. La Parole de Dieu adresse aux femmes l’exhortation suivante : “ Soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. ” (Colossiens 3:18). Elle met donc en garde contre l’esprit d’indépendance. De plus, en disant “ comme il convient dans le Seigneur ”, ce verset indique que la soumission au mari doit également tenir compte de la soumission au Seigneur. Il faut être équilibré.

      6. Quels principes une chrétienne mariée ne devrait-​elle pas oublier ?

      6 Pour un chrétien, la présence aux réunions de la congrégation et le témoignage donné à autrui au sujet de sa foi fondée sur la Bible sont des aspects importants du vrai culte qui ne doivent pas être négligés (Romains 10:9, 10, 14 ; Hébreux 10:24, 25). Que feriez-​vous donc si un humain vous ordonnait de ne pas vous conformer à une exigence précise de Dieu ? Les apôtres de Jésus Christ ont déclaré : “ Nous devons obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes. ” (Actes 5:29). Leur exemple a laissé un précédent applicable dans bien des situations de la vie. L’amour pour Jéhovah vous poussera-​t-​il à lui vouer l’attachement exclusif qui lui revient de droit ? En même temps, votre amour et votre respect pour votre conjoint vous inciteront-​ils à faire cela sans le contrarier ? — Matthieu 4:10 ; 1 Jean 5:3.

      7. À quoi une chrétienne mariée doit-​elle être déterminée ?

      7 Jésus a montré que ce ne serait pas toujours possible. Il a expliqué qu’en raison de l’opposition au vrai culte, dans certains cas les croyants se sentiraient séparés du reste de la famille comme par une épée (Matthieu 10:34-36). C’est ce qu’a vécu une Japonaise. Elle a connu l’opposition de son mari pendant 11 ans. Il la maltraitait cruellement et souvent verrouillait la porte pour qu’elle ne rentre pas à la maison. Mais avec l’aide des membres de la congrégation chrétienne, elle a persévéré. Elle priait sans cesse et puisait du courage dans les paroles contenues en 1 Pierre 2:20. Cette chrétienne était persuadée que si elle demeurait ferme, un jour son mari se mettrait lui aussi à servir Jéhovah. C’est effectivement ce qu’il a fait.

      8, 9. Que peut faire une chrétienne pour ne pas heurter inutilement son mari ?

      8 Il y a bien des choses que vous pouvez faire pour amener votre conjoint à changer d’attitude. Par exemple, si votre mari n’accepte pas votre religion, faites en sorte qu’il ne puisse rien vous reprocher dans d’autres domaines. Veillez à ce que la maison soit propre. Soignez votre apparence. Ne soyez pas avare de témoignages d’amour et de reconnaissance. Au lieu de le critiquer, soutenez-​le. Montrez que vous le considérez comme votre chef. Si vous avez le sentiment d’être traitée injustement, ne rendez pas la pareille (1 Pierre 2:21, 23). Tenez compte de l’imperfection humaine, et si une dispute éclate soyez la première à vous excuser humblement. — Éphésiens 4:26.

      9 Que votre présence aux réunions ne soit pas une excuse pour servir les repas en retard. Choisissez aussi de participer au ministère chrétien en l’absence de votre mari. Une chrétienne fera preuve de sagesse en se gardant de prêcher à son mari quand le moment est mal choisi. Elle suivra plutôt ce conseil de l’apôtre Pierre : “ Vous les femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole grâce à la conduite de leurs femmes, parce qu’ils auront été témoins oculaires de votre conduite pure ainsi que d’un profond respect. ” (1 Pierre 3:1, 2). Les femmes chrétiennes s’efforcent de manifester encore plus le fruit de l’esprit de Dieu. — Galates 5:22, 23.

      QUAND LA FEMME NE PRATIQUE PAS LE CHRISTIANISME

      10. Comment un mari chrétien agira-​t-​il envers sa femme qui est d’une autre confession religieuse ?

      10 Qu’en est-​il si le mari est chrétien et que sa femme ne le soit pas ? La Bible donne des directives pour ce genre de situations. Nous lisons : “ Si un frère a une femme non croyante, et que pourtant elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la quitte pas. ” (1 Corinthiens 7:12). Elle recommande aussi aux maris ce qui suit : “ Continuez à aimer vos femmes. ” — Colossiens 3:19.

      11. Comment un mari usera-​t-​il de discernement et de tact en exerçant son autorité sur sa femme qui ne pratique pas le christianisme ?

      11 Si votre femme ne partage pas votre foi, veillez particulièrement à la respecter et à faire preuve de considération pour ses sentiments. En tant qu’adulte, elle a le droit de pratiquer librement son culte, même si vous n’y adhérez pas. La première fois que vous lui parlerez de votre religion, ne vous attendez pas à ce qu’elle renonce d’emblée à des croyances acquises de longue date pour quelque chose de nouveau. Au lieu de lui dire avec brusquerie que les pratiques religieuses que sa famille et elle observent depuis longtemps sont fausses, raisonnez patiemment avec elle à partir des Écritures. Si vous consacrez beaucoup de temps aux activités de la congrégation, elle se sentira peut-être négligée. Il se peut que ses efforts pour vous empêcher de servir Jéhovah soient simplement sa manière de vous dire : “ J’ai besoin d’être avec toi plus souvent ! ” Soyez patient. Avec le temps, il est possible que votre prévenance affectueuse l’aide à embrasser le vrai culte. — Colossiens 3:12-14 ; 1 Pierre 3:8, 9.

      L’ÉDUCATION DES ENFANTS

      12. Même si les croyances d’un mari et de sa femme diffèrent, comment les principes bibliques devraient-​ils être appliqués dans l’éducation de leurs enfants ?

      12 Dans un foyer qui n’est pas uni dans le même culte, l’éducation religieuse des enfants devient parfois sujette à litige. Comment appliquer les principes bibliques ? La Bible désigne le père comme le premier responsable de l’éducation des enfants, mais la mère joue aussi un rôle important (Proverbes 1:8 ; voir aussi Genèse 18:19 ; Deutéronome 11:18, 19). Même s’il ne reconnaît pas l’autorité du Christ, le père reste néanmoins le chef de famille.

      13, 14. Que peut faire une femme à qui le mari interdit d’emmener les enfants aux réunions ou d’étudier la Bible avec eux ?

      13 Certains pères non croyants ne s’opposent pas à ce que leur femme donne à leurs enfants une instruction religieuse, d’autres si. Que faire si votre mari refuse que vous emmeniez les enfants aux réunions de la congrégation et vous interdit même d’étudier la Bible avec eux à la maison ? C’est là qu’il vous faut maintenir l’équilibre entre diverses obligations : envers Jéhovah Dieu, envers votre mari et envers vos enfants. Comment les concilier toutes ?

      14 Cette question fera sans doute l’objet de vos prières (Philippiens 4:6, 7 ; 1 Jean 5:14). Cependant, en dernier lieu, c’est à vous de décider ce que vous allez faire. Si vous agissez avec tact et si vous montrez à votre mari que vous ne contestez pas son autorité, il finira probablement par s’adoucir. Même s’il vous interdit d’emmener les enfants aux réunions de la congrégation ou d’avoir une étude biblique avec eux, il vous est toujours possible de les instruire. Par vos conversations quotidiennes et votre bon exemple, efforcez-​vous de leur inculquer dans une certaine mesure l’amour pour Jéhovah, la foi en sa Parole, le respect des parents, y compris de leur père, l’amour du prochain et le goût du travail bien fait. Avec le temps, leur père remarquera peut-être les bons résultats produits et reconnaîtra la valeur de vos efforts. — Proverbes 23:24.

      15. Quelle est la responsabilité d’un père chrétien en matière d’éducation ?

      15 Si vous êtes croyant et que votre femme ne le soit pas, c’est à vous, le père, que revient la responsabilité d’élever vos enfants “ dans la discipline et les avertissements de Jéhovah ”. (Éphésiens 6:4.) Tout en agissant ainsi, vous devriez évidemment vous montrer bon, affectueux et raisonnable envers votre femme.

      SI VOUS N’AVEZ PAS LA MÊME RELIGION QUE VOS PARENTS

      16, 17. De quels principes bibliques les enfants qui adoptent une religion différente de celle de leurs parents doivent-​ils se souvenir ?

      16 Il n’est plus rare que des enfants, même mineurs, adoptent une religion différente de celle de leurs parents. Est-​ce votre cas ? Si oui, la Bible vous donne certains conseils.

      17 La Parole de Dieu dit : “ Obéissez à vos parents en union avec le Seigneur, car cela est juste : ‘ Honore ton père et ta mère. ’ ” (Éphésiens 6:1, 2). Cela implique que vous cultiviez un respect salutaire de vos parents. Toutefois, s’il est important d’obéir aux parents, il faut aussi tenir compte du vrai Dieu. Quand un enfant est en âge de prendre des décisions, il devient responsable de ses actes. C’est le cas non seulement au regard de la loi en général, mais surtout au regard de la loi divine. “ Chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même. ” — Romains 14:12.

      18, 19. Comment des enfants qui ne pratiquent pas la même religion que leurs parents peuvent-​ils les aider à mieux comprendre leur foi ?

      18 Si vos croyances vous amènent à apporter des changements dans votre vie, essayez de comprendre le point de vue de vos parents. Ils seront vraisemblablement heureux si, grâce aux principes bibliques que vous apprenez et mettez en pratique, vous devenez plus respectueux, plus obéissant et plus prompt à faire ce qu’ils demandent de vous. Toutefois, si votre foi nouvelle vous amène aussi à rejeter des croyances et des coutumes auxquelles ils tiennent, ils auront peut-être le sentiment que vous refusez l’héritage qu’ils ont cherché à vous transmettre. Il se peut aussi qu’ils s’inquiètent pour vous si ce que vous faites est mal vu dans l’entourage ou vous détourne des objectifs qui, d’après eux, vous permettraient de réussir dans la vie. L’orgueil peut aussi être un obstacle. Ils ont peut-être le sentiment que vous prétendez avoir raison et qu’ils ont tort.

      19 Dès que possible, présentez donc à vos parents un ancien ou un Témoin mûr de la congrégation locale. Encouragez-​les à venir à la Salle du Royaume pour écouter ce qu’on y dit et voir par eux-​mêmes qui sont les Témoins de Jéhovah. Avec le temps, ils deviendront peut-être plus conciliants. Même si des parents sont radicalement opposés, détruisent les publications bibliques et interdisent à leurs enfants d’assister aux réunions chrétiennes, il y a généralement moyen de lire ailleurs, de discuter avec des Témoins et de donner le témoignage de façon informelle à autrui. Vous pouvez aussi prier Jéhovah. Certains jeunes doivent attendre d’être en âge de quitter la maison pour pouvoir faire plus. Toutefois, quelle que soit la situation au foyer, n’oubliez pas d’‘ honorer votre père et votre mère ’. Faites votre part pour préserver la paix dans la maison (Romains 12:17, 18). Par-dessus tout, recherchez la paix avec Dieu.

      LA DIFFICULTÉ D’ÊTRE BEAU-PÈRE OU BELLE-MÈRE

      20. Quels sentiments les enfants éprouvent-​ils parfois envers leur beau-père ou leur belle-mère ?

      20 Dans bien des foyers, les situations les plus épineuses ne sont pas liées à des raisons religieuses, mais “ biologiques ”. Aujourd’hui, nombre de foyers comptent des enfants issus d’un précédent mariage de l’un des conjoints ou des deux. Dans ces familles, les enfants éprouvent peut-être de la jalousie, de la rancune et ne savent plus à qui être fidèles. En conséquence, il arrive qu’ils rejettent les efforts sincères du beau-père ou de la belle-mère qui veut bien remplir son rôle. Qu’est-​ce qui peut favoriser la réussite d’une famille refondue ?

      Illustration, page 138

      Père ou mère, beau-père ou belle-mère, recherchez la direction de la Bible.

      21. Malgré sa situation particulière, pourquoi un beau-père, ou une belle-mère, devrait-​il examiner les principes tirés de la Bible ?

      21 Sachez que les principes bibliques qui donnent de bons résultats dans d’autres familles s’appliquent également dans ces circonstances particulières. Leur non-respect peut sembler résoudre un problème sur le moment, mais sera sans doute source de chagrin par la suite (Psaume 127:1 ; Proverbes 29:15). Cultivez la sagesse et le discernement : la sagesse pour appliquer les principes divins en vous concentrant sur les bienfaits qui en découlent à long terme, et le discernement pour déterminer ce qui vous pousse, vous et les autres dans la famille, à parler et à agir de telle et telle manière. Il faut aussi se mettre à la place d’autrui. — Proverbes 16:21 ; 24:3 ; 1 Pierre 3:8.

      22. Pourquoi les enfants ont-​ils parfois du mal à accepter leur beau-père ou leur belle-mère ?

      22 Si vous êtes dans cette situation, peut-être vous rappelez-​vous qu’en qualité d’ami de la famille les enfants vous recevaient bien. Mais quand vous êtes devenu leur beau-père, ou leur belle-mère, leur attitude a changé. Songeant à leur père ou à leur mère qui ne vit plus avec eux, les enfants craignent peut-être de le trahir, s’imaginant que vous revendiquez l’affection qu’ils portent à l’absent. Il arrive parfois qu’ils vous rappellent brutalement que vous n’êtes pas leur père ou leur mère. De telles remarques sont blessantes, mais ‘ ne vous hâtez pas dans votre esprit de vous offenser ’. (Ecclésiaste 7:9.) Le discernement et l’art de se mettre à la place d’autrui sont indispensables pour comprendre ce que ressentent les enfants.

      23. Comment administrer la discipline au sein d’une famille refondue ?

      23 Ces qualités sont fondamentales quand il s’agit d’appliquer la discipline. Il est essentiel d’être conséquent (Proverbes 6:20 ; 13:1). Les enfants étant tous différents, la discipline doit être adaptée à chaque cas. Certains beaux-pères ou belles-mères se sont rendu compte qu’au moins au début il vaut mieux que ce soit le père ou la mère qui se charge de cette responsabilité qui incombe aux parents. Cependant, il est indispensable que les deux conjoints se mettent d’accord sur la discipline à appliquer et l’appuient sans favoriser leurs propres enfants (Proverbes 24:23). Certes, l’obéissance est importante, mais il faut tenir compte de l’imperfection. Ne réagissez pas de manière excessive. Disciplinez avec amour. — Colossiens 3:21.

      24. Qu’est-​ce qui permet d’éviter les problèmes de moralité au sein d’une famille refondue ?

      24 Les discussions en famille contribuent grandement à prévenir les difficultés. Elles aident l’ensemble de la famille à se concentrer sur les choses les plus importantes de la vie (voir Philippiens 1:9-11). Elles peuvent également permettre à chacun de voir ce qu’il peut faire pour que les objectifs familiaux soient atteints. De plus, des discussions familiales franches préviendront les problèmes de moralité. Les filles doivent savoir quelle tenue adopter et comment se comporter en présence de leur beau-père et éventuellement de ses fils, et les garçons ont besoin de conseils sur la manière de se conduire envers leur belle-mère et ses filles si elle en a. — 1 Thessaloniciens 4:3-8.

      25. Quelles qualités favorisent la paix au sein d’une famille refondue ?

      25 Pour bien remplir le rôle difficile de beau-père, ou de belle-mère, soyez patient. Il faut du temps pour établir de nouvelles relations. Ce n’est pas une mince affaire de gagner l’amour et le respect des enfants qui ne sont pas les vôtres, mais vous pouvez y parvenir. Un cœur sage, du discernement et le désir puissant de plaire à Jéhovah sont les facteurs qui favorisent la paix au sein d’une famille refondue (Proverbes 16:20). Ces qualités vous aideront aussi à gérer d’autres situations.

      LA RECHERCHE DES BIENS MATÉRIELS

      26. À propos des choses matérielles, comment les soucis et les opinions divergentes peuvent-​ils diviser une famille ?

      26 Les soucis d’argent et les opinions divergentes sur les choses matérielles divisent parfois les familles de bien des manières. Malheureusement, certains foyers sont souvent troublés par des disputes en rapport avec l’argent, le désir d’être riche ou tout au moins un peu plus riche. Il y a parfois des divisions lorsque les deux conjoints occupent chacun un emploi et font “ bourse à part ”. Même si le mari et la femme ne se disputent pas, leurs programmes respectifs risquent de leur laisser peu de temps l’un pour l’autre. Par ailleurs, il est de plus en plus courant que des pères vivent éloignés de leur famille pendant de longues périodes — des mois ou des années — afin de gagner plus d’argent qu’ils n’en auraient en ne quittant pas le foyer. Cette situation peut engendrer des problèmes graves.

      27. Quels principes sont utiles aux familles qui connaissent des difficultés financières ?

      27 On ne peut établir de règles dans ce domaine, car les obligations et les contraintes de chaque famille sont différentes. Mais les conseils que donne la Bible sont utiles. Par exemple, Proverbes 13:10 montre qu’il y a moyen d’éviter des luttes inutiles en ‘ délibérant ’. Cela ne signifie pas seulement exposer son point de vue, mais aussi rechercher les conseils et s’enquérir de l’opinion de l’autre sur la question. L’établissement d’un budget réaliste encourage les membres de la famille à unir leurs efforts. Il est parfois nécessaire que les deux conjoints travaillent à l’extérieur du foyer, au moins pendant quelque temps, pour faire face aux dépenses occasionnées par les enfants ou d’autres personnes à leur charge. Si cela arrive, le mari rassurera sa femme sur le fait qu’il a toujours du temps pour elle. Avec amour, les enfants et lui pourront effectuer certaines tâches qu’elle assumerait seule en temps normal. — Philippiens 2:1-4.

      28. Quels rappels, si on les observe, aideront une famille à rechercher l’unité ?

      28 N’oubliez pas, toutefois, que si l’argent est nécessaire dans le système de choses actuel, il ne procure pas le bonheur. Il ne donne assurément pas la vie (Ecclésiaste 7:12). Le fait d’accorder une importance exagérée aux choses matérielles peut mener à l’échec, aussi bien moral que spirituel (1 Timothée 6:9-12). Comme il est préférable de rechercher d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, avec la certitude que Dieu bénira nos efforts en vue de se procurer le nécessaire pour vivre (Matthieu 6:25-33 ; Hébreux 13:5) ! En ne cessant pas de mettre les intérêts spirituels à la première place et en recherchant la paix d’abord avec Dieu, vous constaterez que votre famille, peut-être divisée en raison des circonstances, deviendra véritablement unie dans les domaines les plus importants.

      COMMENT CES PRINCIPES BIBLIQUES AIDENT-​ILS... LES MEMBRES D’UNE FAMILLE À PRÉSERVER LA PAIX DANS LEUR FOYER ?

      Les chrétiens doivent cultiver le discernement. — Proverbes 16:21 ; 24:3.

      Qu’ils soient ou non de la même religion, les conjoints doivent se témoigner de l’amour et du respect. — Éphésiens 5:23, 25.

      Un chrétien n’enfreindra jamais délibérément la loi de Dieu. — Actes 5:29.

      Les chrétiens favorisent la paix. — Romains 12:18.

      Ne vous offensez pas rapidement. — Ecclésiaste 7:9.

      UN MARIAGE HONORABLE PROCURE LA DIGNITÉ ET LA PAIX

      De nos jours, de nombreux hommes et femmes vivent ensemble maritalement sans s’être engagés devant la loi. Il se peut qu’un nouveau croyant se trouve dans cette situation. Dans certains cas, l’union est peut-être approuvée par la communauté ou la coutume, mais elle n’est pas légale. Les principes bibliques exigent, toutefois, qu’un mariage soit convenablement enregistré (Tite 3:1 ; Hébreux 13:4). En ce qui concerne les membres de la congrégation chrétienne, la Bible précise aussi que le mariage ne doit unir qu’un seul mari et qu’une seule femme (1 Corinthiens 7:2 ; 1 Timothée 3:2, 12). Le respect de cette norme est une première étape vers la paix du foyer (Psaume 119:165). Les exigences de Jéhovah ne sont ni irréalistes ni pesantes. Ce qu’il nous enseigne est pour notre profit. — Isaïe 48:17, 18.

  • Vous pouvez surmonter les difficultés qui nuisent à la famille
    Le secret du bonheur familial
    • CHAPITRE DOUZE

      Vous pouvez surmonter les difficultés qui nuisent à la famille

      1. Quels problèmes cachés existent dans certaines familles ?

      LA VIEILLE voiture vient d’être lavée et astiquée. À la vue, elle est rutilante, presque neuve. Mais sous la peinture, la rouille est en train de ronger la carrosserie. La même chose se passe dans certaines familles. Sous des visages souriants, donnant l’impression que tout va bien, se cachent la peur et le chagrin. Derrière les portes closes, des éléments corrosifs érodent la paix de la famille. L’alcoolisme et la violence ont cet effet.

      LES DOMMAGES CAUSÉS PAR L’ALCOOL

      2. a) Que dit la Bible à propos de l’usage des boissons alcooliques ? b) Qu’est-​ce que l’alcoolisme ?

      2 La Bible ne condamne pas l’usage modéré de boissons alcooliques, mais elle condamne l’ivresse (Proverbes 23:20, 21 ; 1 Corinthiens 6:9, 10 ; 1 Timothée 5:23 ; Tite 2:2, 3). L’alcoolisme, cependant, est plus que l’ivresse ; c’est un trouble chronique qui se caractérise par une obsession et une consommation immodérée d’alcool. Les alcooliques peuvent être des adultes. Malheureusement, ce sont parfois aussi des jeunes.

      3, 4. Décrivez les effets de l’alcoolisme sur le conjoint et les enfants de l’alcoolique.

      3 Il y a longtemps que la Bible a révélé que l’abus de l’alcool peut briser la paix d’une famille (Deutéronome 21:18-21). Les effets destructeurs de l’alcoolisme se font sentir sur la famille entière. La femme se donne peut-être beaucoup de mal pour empêcher son mari alcoolique de boire ou pour pallier son comportement imprévisiblea. Elle a tout essayé : cacher ou jeter les bouteilles, cacher l’argent de son mari et faire appel à son amour de la famille, de la vie et même de Dieu, mais en vain. Ses efforts pour l’empêcher de boire échouant à maintes reprises, elle se sent frustrée et incapable. Elle commence à éprouver de la crainte, de la colère, de la culpabilité, de la nervosité, de l’angoisse et un sentiment de médiocrité.

      4 Les enfants n’échappent pas aux effets de l’alcoolisme de leur père ou de leur mère. Certains sont maltraités. D’autres sont victimes d’agressions sexuelles. Il leur arrive même de se sentir responsables de l’état de leur père ou de leur mère. Très souvent, leur aptitude à faire confiance aux autres est anéantie par le comportement imprévisible de l’alcoolique. Ne pouvant parler franchement de ce qui se passe à la maison, les enfants apprennent à réprimer leurs sentiments, avec les dangereuses conséquences physiques que cela entraîne (Proverbes 17:22). De tels enfants souffrent d’un manque d’assurance ou de respect de soi qui les suit jusqu’à l’âge adulte.

      QUE PEUT FAIRE LA FAMILLE ?

      5. Comment peut-​on maîtriser les effets de l’alcoolisme, et pourquoi est-​ce difficile ?

      5 Certes, de nombreux spécialistes disent qu’on ne guérit pas l’alcoolisme, mais beaucoup reconnaissent qu’un rétablissement est possible grâce à une abstinence totale (voir Matthieu 5:29). Toutefois, amener un alcoolique à accepter de l’aide est plus facile à dire qu’à faire, car généralement il nie avoir un problème. Néanmoins, si des membres de la famille prennent des mesures pour limiter les effets de l’alcoolisme sur eux, l’alcoolique commencera peut-être à se rendre compte de son état. Un médecin qui a l’habitude de s’occuper des alcooliques et de leur famille a dit : “ Je pense que le plus important, c’est que la famille vive le plus normalement et le plus sainement possible. L’alcoolique prendra de plus en plus conscience de la différence qu’il y a entre lui et le reste de la famille. ”

      6. Quelle est la meilleure source de conseils pour les familles dont un des membres est alcoolique ?

      6 Si un membre de votre famille est alcoolique, les conseils bibliques donnés sous l’inspiration divine peuvent vous aider à vivre le plus sainement possible (Isaïe 48:17 ; 2 Timothée 3:16, 17). Voici quelques principes qui ont aidé des familles à surmonter l’alcoolisme.

      7. Si un membre de la famille est alcoolique, qui en est responsable ?

      7 Cessez de vous culpabiliser. La Bible dit : “ Chacun portera sa propre charge ” et “ chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-​même ”. (Galates 6:5 ; Romains 14:12.) Il se peut que l’alcoolique laisse entendre que les membres de la famille sont responsables. Il dira par exemple : “ Si vous étiez plus gentils avec moi, je ne boirais pas. ” Si d’autres semblent lui donner raison, cela ne fait que l’encourager à continuer à boire. Cependant, même si nous sommes victimes des circonstances ou d’autres personnes, nous sommes tous — y compris les alcooliques — responsables de nos actes. — Voir Philippiens 2:12.

      8. Que peut-​on faire pour aider l’alcoolique à voir les conséquences de son problème ?

      8 Ne vous sentez pas toujours obligé de protéger l’alcoolique des conséquences de son ivresse. Un proverbe biblique relatif à un individu en fureur pourrait également s’appliquer à l’alcoolique : “ Si tu le délivrais, alors tu recommenceras maintes et maintes fois. ” (Proverbes 19:19). Laissez l’alcoolique supporter les conséquences de son ivresse. Laissez-​le se nettoyer ou appeler son employeur le lendemain d’une soirée passée à boire.

      Illustration, page 146

      Les anciens peuvent être d’une grande aide pour résoudre les problèmes familiaux.

      9, 10. Pourquoi les familles d’alcooliques devraient-​elles accepter de l’aide, et laquelle devraient-​elles rechercher en particulier ?

      9 Acceptez l’aide d’autrui. “ Un véritable compagnon aime tout le temps et c’est un frère qui est né pour les jours de détresse ”, lit-​on en Proverbes 17:17. Quand un membre de votre famille est alcoolique, il y a détresse. Vous avez besoin d’aide. N’hésitez pas à rechercher ce soutien auprès de ‘ véritables compagnons ’. (Proverbes 18:24.) En discutant avec des personnes qui comprennent le problème ou qui ont connu des situations semblables, vous recevrez des suggestions pratiques sur ce qu’il convient de faire et de ne pas faire. Mais soyez raisonnable. Adressez-​vous à ceux en qui vous avez confiance, qui sauront garder “ les propos confidentiels ”. — Proverbes 11:13.

      10 Apprenez à faire confiance aux anciens. Les anciens de la congrégation chrétienne peuvent être d’une grande aide. Ces hommes mûrs connaissent la Parole de Dieu et ont de l’expérience dans l’application de ses principes. Ils peuvent être “ comme une cachette contre le vent et une retraite contre la tempête de pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un rocher massif dans une terre épuisée ”. (Isaïe 32:2.) Non seulement les anciens protègent l’ensemble de la congrégation des influences nuisibles, mais ils réconfortent et revigorent ceux qui ont des difficultés en s’intéressant personnellement à eux. Profitez pleinement de leur aide.

      11, 12. Qui apporte la meilleure aide qui soit aux familles d’alcooliques, et comment ce soutien est-​il apporté ?

      11 Par-dessus tout, puisez de la force en Jéhovah. La Bible nous donne cette assurance réconfortante : “ Jéhovah est près de ceux qui ont le cœur brisé ; et il sauve ceux qui ont l’esprit écrasé. ” (Psaume 34:18). Si vous avez le cœur brisé ou l’esprit écrasé par les tensions de la vie quotidienne avec un alcoolique, sachez que “ Jéhovah est près ”. Il sait combien votre situation familiale est difficile. — 1 Pierre 5:6, 7.

      12 Le fait de croire ce que Jéhovah dit dans sa Parole peut vous aider à surmonter l’angoisse (Psaume 130:3, 4 ; Matthieu 6:25-34 ; 1 Jean 3:19, 20). L’étude de la Parole de Dieu et la mise en pratique de ses principes vous permettent de bénéficier de l’aide de l’esprit saint de Dieu, qui peut vous doter de la “ puissance qui passe la normale ” afin de vous aider à vivre chaque jour comme il vient. — 2 Corinthiens 4:7b.

      13. Quel autre problème ravage bien des familles ?

      13 L’abus d’alcool peut conduire à un autre problème qui nuit à la vie de famille : la violence au foyer.

      LES DOMMAGES CAUSÉS PAR LA VIOLENCE AU FOYER

      14. Quand la violence domestique a-​t-​elle fait son apparition, et quelle est la situation aujourd’hui ?

      14 Le premier acte violent de l’histoire humaine a été un acte de violence domestique entre deux frères, Caïn et Abel (Genèse 4:8). Depuis lors, la violence domestique a sévi sous toutes ses formes dans la société humaine. Des maris battent leurs femmes, des femmes agressent leurs maris, des parents brutalisent leurs enfants et des enfants, adultes, maltraitent leurs parents âgés.

      15. Comment les membres de la famille sont-​ils touchés affectivement par la violence au foyer ?

      15 Les dommages causés par la violence au foyer vont au-delà des marques physiques. “ Il faut combattre la honte et un sentiment de culpabilité, dit une femme battue. Il y a des matins où l’on voudrait rester au lit, en espérant que ce n’était qu’un cauchemar. ” Les enfants spectateurs ou victimes de la violence domestique ont tendance à devenir violents quand ils grandissent et fondent à leur tour une famille.

      16, 17. Qu’est-​ce que la violence psychologique, et quels effets a-​t-​elle sur les membres de la famille ?

      16 La violence domestique n’est pas seulement physique ; les agressions sont souvent verbales. Nous lisons en Proverbes 12:18 : “ Il existe tel homme qui parle inconsidérément comme avec des coups d’épée. ” Ces “ coups ” peuvent revêtir la forme d’injures, de cris, de reproches constants, d’insultes rabaissantes et de menaces de violence physique. La violence psychologique laisse des blessures invisibles qui passent souvent inaperçues.

      17 La violence psychologique envers un enfant — les humiliations et les reproches constants à propos de ses capacités, de son intelligence ou de sa valeur — est particulièrement regrettable. Ces agressions verbales peuvent priver un enfant de toute force morale. Certes, tous les enfants ont besoin d’être disciplinés. Cependant, la Bible adresse aux pères cette recommandation : “ N’exaspérez pas vos enfants, pour qu’ils ne se découragent pas. ” — Colossiens 3:21.

      COMMENT SE GARDER DE LA VIOLENCE AU FOYER

      Illustration, page 151

      Les conjoints chrétiens qui s’aiment et se respectent mutuellement sont prompts à régler les difficultés.

      18. Où la violence domestique prend-​elle racine, et, d’après la Bible, quel est le moyen de l’arrêter ?

      18 La violence domestique a ses racines dans le cœur et dans la tête : la manière dont nous agissons dépend de ce que nous pensons (Jacques 1:14, 15). Celui qui use de violence doit, pour y renoncer, transformer sa manière de penser (Romains 12:2). Est-​ce possible ? Oui, la Parole de Dieu a le pouvoir de changer les gens. Elle peut déraciner des conceptions destructrices semblables à des “ forteresses ”. (2 Corinthiens 10:4 ; Hébreux 4:12.) La connaissance exacte de la Bible peut produire un changement complet chez un individu, au point de dire qu’il a revêtu une nouvelle personnalité. — Éphésiens 4:22-24 ; Colossiens 3:8-10.

      19. Comment un chrétien devrait-​il considérer et traiter son conjoint ?

      19 Comment considérer son conjoint. La Bible dit : “ Les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-​même. ” (Éphésiens 5:28). Elle dit aussi qu’un mari devrait assigner à sa femme “ de l’honneur comme à un vase plus faible ”. (1 Pierre 3:7.) Elle conseille aux femmes ‘ d’aimer leurs maris ’ et d’avoir “ un profond respect ” pour eux (Tite 2:4 ; Éphésiens 5:33). Un mari qui craint Dieu ne peut prétendre honorer sa femme s’il use de violence physique ou verbale envers elle. De même, aucune femme qui crie après son mari, lui parle sur un ton sarcastique, ou le rabroue sans cesse, ne peut dire qu’elle l’aime et le respecte vraiment.

      20. Vis-à-vis de qui les parents sont-​ils responsables de leurs enfants, et pourquoi ne devraient-​ils pas attendre d’eux l’impossible ?

      20 Le point de vue juste sur les enfants. Les enfants méritent l’amour et l’attention de leurs parents ; ils en ont même besoin. La Parole de Dieu appelle les enfants “ un héritage de Jéhovah ” et “ une récompense ”. (Psaume 127:3.) Les parents ont vis-à-vis de Jéhovah la responsabilité de prendre soin de cet héritage. La Bible parle de “ ce qui est propre au tout-petit ” et de la “ sottise ” particulière à l’enfance (1 Corinthiens 13:11 ; Proverbes 22:15). Les parents ne devraient pas s’étonner de trouver de la sottise chez leurs enfants. Les jeunes ne sont pas des adultes. Les parents ne devraient pas attendre de l’enfant plus qu’il n’est raisonnable compte tenu de son âge, de ses capacités et du contexte familial. — Voir Genèse 33:12-14.

      21. Conformément à la volonté de Dieu, comment devrait-​on considérer et traiter ses parents âgés ?

      21 Comment considérer les personnes âgées. Nous lisons en Lévitique 19:32 : “ Devant les cheveux gris tu te lèveras, et tu dois avoir des égards pour la personne du vieillard. ” Ainsi, la Loi de Dieu encourage à respecter et à tenir en haute estime les personnes âgées. Ce peut être difficile lorsque notre père ou notre mère âgés se montrent exigeants ou bien se déplacent et raisonnent lentement à cause de la maladie. On rappelle néanmoins aux enfants la nécessité de “ s’acquitter fidèlement envers leurs parents (...) de ce qu’ils leur doivent en compensation ”. (1 Timothée 5:4.) Cela signifie les traiter avec dignité et respect, ce qui peut aller jusqu’à subvenir financièrement à leurs besoins. Maltraiter physiquement ou d’autres manières un père ou une mère âgés va donc totalement à l’encontre de ce que la Bible recommande de faire.

      22. Quelle qualité très importante faut-​il cultiver pour venir à bout de la violence domestique, et comment peut-​on l’exercer ?

      22 Cultiver la maîtrise de soi. Nous lisons en Proverbes 29:11 : “ Un homme stupide laisse sortir tout son esprit, mais qui est sage le maintient dans le calme jusqu’au bout. ” Comment pouvez-​vous maîtriser votre esprit ? Au lieu de laisser l’agacement vous envahir, soyez prompt à régler les difficultés qui se présentent (Éphésiens 4:26, 27). Si vous sentez que vous perdez votre maîtrise, partez. Priez pour que l’esprit saint produise en vous cette qualité (Galates 5:22, 23). La marche ou toute autre activité physique peut aussi vous aider à maîtriser vos émotions (Proverbes 17:14, 27). Efforcez-​vous d’être “ lent à la colère ”. — Proverbes 14:29.

      SE SÉPARER OU RESTER ENSEMBLE ?

      23. Que peut-​il arriver à un membre de la congrégation chrétienne qui se laisse aller de façon répétée et sans manifester le moindre repentir à de violents accès de colère, peut-être au point de battre les membres de sa famille ?

      23 La Bible classe les “ inimitiés, querelles (...), accès de colère ” parmi les œuvres condamnées par Dieu et déclare que “ ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu ”. (Galates 5:19-21.) Par conséquent, quelqu’un qui, tout en se prétendant chrétien, se laisse aller de façon répétée à de violents accès de colère, au point peut-être de battre sa femme et ses enfants, et qui ne se repent pas peut être exclu de la congrégation chrétienne (voir 2 Jean 9, 10). C’est ainsi que l’on protège la congrégation contre des personnes violentes. — 1 Corinthiens 5:6, 7 ; Galates 5:9.

      24. a) Que peuvent décider de faire ceux qui sont battus par leur conjoint ? b) Quelle aide des amis et des anciens peuvent-​ils leur apporter, mais que ne devraient-​ils pas faire ?

      24 Que dire des chrétiens souvent battus par un conjoint violent qui ne montre aucun signe de changement ? Pour une raison ou pour une autre, certains décident de rester avec un tel conjoint. D’autres, sentant que leur santé physique, mentale et spirituelle — et peut-être même leur vie — est en danger, préfèrent partir. C’est à la victime et à elle seule devant Jéhovah de décider ce qu’elle doit faire en pareilles circonstances (1 Corinthiens 7:10, 11). Des amis bien intentionnés, des proches ou des anciens proposeront sans doute de l’aider et de la conseiller, mais ils ne devraient pas insister pour qu’elle agisse dans tel ou tel sens. C’est une décision strictement personnelle. — Romains 14:4 ; Galates 6:5.

      LA FIN DES DIFFICULTÉS QUI NUISENT À LA FAMILLE

      25. Quel est le dessein de Dieu à l’égard de la famille ?

      25 Quand Jéhovah a uni Adam et Ève par les liens du mariage, son objectif n’était pas que les familles subissent les ravages de l’alcoolisme ou de la violence par exemple (Éphésiens 3:14, 15). Dans la famille devaient prévaloir l’amour et l’unité, et les besoins intellectuels, affectifs et spirituels de chacun de ses membres y être comblés. Toutefois, avec l’introduction du péché, la vie de famille s’est rapidement dégradée. — Voir Ecclésiaste 8:9.

      26. Quel avenir attend ceux qui s’efforcent de vivre en harmonie avec les exigences de Jéhovah ?

      26 Heureusement, Jéhovah n’a pas renoncé à son dessein à l’égard de la famille. Il promet d’instaurer un monde paisible dans lequel les gens “ habiteront en sécurité, sans que personne les fasse trembler ”. (Ézékiel 34:28.) Alors, l’alcoolisme, la violence au foyer et toutes les difficultés qui nuisent aujourd’hui à la famille appartiendront au passé. Les gens souriront, non plus pour cacher leur peur ou leur chagrin, mais parce qu’ils “ se délecteront de l’abondance de paix ”. — Psaume 37:11.

      a Bien que nous parlions de l’alcoolique au masculin, les principes exposés ici s’appliquent également aux femmes qui sont dans cette situation.

      b Il existe dans certains pays des centres, des hôpitaux et des programmes spécialisés dans l’aide aux alcooliques et à leur famille. Il appartient à chacun de décider de rechercher ou non l’aide d’organismes de ce genre. Les Témoins de Jéhovah ne préconisent aucun traitement en particulier. Toutefois, les personnes qui désirent vivre en harmonie avec les principes bibliques veilleront à ne pas s’engager dans des activités qui les amèneraient à transiger avec ces principes.

      COMMENT CES PRINCIPES BIBLIQUES AIDENT-​ILS... À S’ÉPARGNER LES DIFFICULTÉS QUI NUISENT À LA FAMILLE ?

      Jéhovah condamne l’abus d’alcool. — Proverbes 23:20, 21.

      Chacun est responsable de ses actes. — Romains 14:12.

      Sans maîtrise de soi, on ne peut servir Dieu d’une manière qu’il agrée. — Proverbes 29:11.

      Les authentiques chrétiens honorent leurs parents âgés. — Lévitique 19:32.

  • Si le mariage est au bord de la rupture
    Le secret du bonheur familial
    • CHAPITRE TREIZE

      Si le mariage est au bord de la rupture

      1, 2. Quand un mariage est en péril, quelle question devrait-​on se poser ?

      EN 1988, une Italienne nommée Lucia était très dépriméea. Au bout de dix années, son mariage était brisé. À maintes reprises, elle avait tenté de se réconcilier avec son mari, mais sans aucun résultat. Elle s’était donc séparée de lui pour incompatibilité d’humeur, et il lui fallait désormais élever seule ses deux filles. Songeant à cette époque, Lucia raconte : “ J’étais persuadée que rien ne pouvait sauver notre mariage. ”

      2 Si vous avez des problèmes conjugaux, vous êtes à même de comprendre les sentiments de Lucia. Il se peut que votre union soit en péril et que vous vous demandiez s’il est encore possible de la sauver. Si tel est le cas, il vous sera utile de vous poser cette question : Ai-​je suivi tous les bons conseils que Dieu donne dans la Bible pour la réussite du mariage ? — Psaume 119:105.

      3. Bien que le divorce soit très répandu, quelle réaction observe-​t-​on chez de nombreuses personnes divorcées et leur famille ?

      3 Quand les relations sont très tendues entre conjoints, le plus simple peut sembler être de mettre un terme au mariage. Cependant, alors que dans de nombreux pays le nombre de familles brisées connaît une hausse vertigineuse, des études récentes révèlent qu’un grand pourcentage d’hommes et de femmes divorcés regrettent leur rupture. Beaucoup ont plus d’ennuis de santé — physiques et psychologiques — que ceux qui restent mariés. Le trouble et la tristesse des enfants du divorce persistent pendant des années. Les parents et les amis de la famille brisée souffrent également de la situation. Et qu’en pense Dieu, l’Auteur du mariage ?

      4. Comment les problèmes de couple devraient-​ils être réglés ?

      4 Comme nous l’avons déjà vu, Dieu avait prévu que le mariage dure toute la vie (Genèse 2:24). Alors, pourquoi tant de mariages se brisent-​ils ? Cela n’arrive pas du jour au lendemain. Il y a généralement des signes précurseurs. Il arrive que des petits problèmes de couple prennent de plus en plus d’ampleur jusqu’à paraître insurmontables. En revanche, si ces problèmes étaient rapidement réglés à l’aide de la Bible, bien des ruptures pourraient être évitées.

      SOYEZ RÉALISTE

      5. De quelle réalité faut-​il être conscient en rapport avec le mariage ?

      5 Les attentes irréalistes de la part de l’un ou l’autre des conjoints, voire des deux, sont parfois à l’origine des problèmes. Les histoires d’amour, les revues, les émissions de télévision et les films peuvent susciter des espoirs et des rêves fort éloignés de la réalité. Lorsque ces rêves ne se réalisent pas, on risque de se sentir lésé, insatisfait, voire amer. Comment deux personnes imparfaites peuvent-​elles donc trouver le bonheur dans le mariage ? Une telle réussite ne s’obtient pas sans effort.

      6. a) Quelle idée réaliste la Bible donne-​t-​elle du mariage ? b) Citez quelques causes de désaccord entre conjoints.

      6 La Bible est un ouvrage pratique. Elle reconnaît que le mariage apporte des joies, mais elle dit aussi que ceux qui se marient “ auront des tribulations dans leur chair ”. (1 Corinthiens 7:28.) Comme nous l’avons déjà signalé, les deux conjoints sont imparfaits et enclins à pécher. Leurs constitutions mentales et affectives sont différentes et ils n’ont pas reçu la même éducation. La mésentente des couples porte parfois sur l’argent, les enfants, la belle-famille. Le manque de temps pour des activités communes et des problèmes d’ordre sexuel peuvent aussi être à l’origine d’un conflitb. Il faut du temps pour traiter ce genre de questions, mais prenez courage ! La plupart des gens mariés connaissent ce genre de difficultés et parviennent à se mettre d’accord.

      PARLEZ DE VOS DÉSACCORDS

      Illustration, page 154

      Réglez rapidement les problèmes. Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation.

      7, 8. Quand des conjoints sont blessés ou que des malentendus surgissent, quelle manière d’agir conforme aux Écritures peuvent-​ils adopter ?

      7 Bien des gens ont du mal à garder leur calme quand ils discutent de choses qui les ont blessés, d’un malentendu ou d’une faiblesse. Au lieu de dire franchement : “ J’ai l’impression de ne pas être compris ”, l’un des conjoints peut s’emporter et grossir le problème. Beaucoup disent : “ Tu ne penses qu’à toi ” ou : “ Tu ne m’aimes pas. ” Cherchant à éviter une querelle, il se peut que l’autre conjoint refuse de répondre.

      8 Il vaut mieux suivre ce conseil de la Bible : “ Soyez en colère, et pourtant ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation. ” (Éphésiens 4:26). On a demandé à un couple heureux en ménage, et sur le point de célébrer son 60e anniversaire de mariage, quel était son secret. Le mari a dit : “ Nous avons appris à ne jamais nous endormir sans avoir réglé nos différends, aussi minimes soient-​ils. ”

      9. a) D’après les Écritures, quel aspect de la communication est indispensable ? b) Qu’est-​ce que les conjoints ont souvent besoin de faire, même si cela exige du courage et de l’humilité ?

      9 Quand un mari et sa femme ne sont pas d’accord, chacun doit être “ prompt à entendre, lent à parler, lent à la colère ”. (Jacques 1:19.) Après avoir écouté attentivement, les deux conjoints verront peut-être la nécessité de s’excuser (Jacques 5:16). Il faut de l’humilité et du courage pour dire sincèrement : “ Je suis désolé de t’avoir blessé. ” Cependant, cette manière de régler les différends aide grandement les gens mariés non seulement à résoudre leurs difficultés, mais aussi à entretenir une affection et une intimité qui leur font apprécier toujours plus la compagnie l’un de l’autre.

      COMMENT RENDRE LE DÛ CONJUGAL

      10. Quelle mesure de protection préconisée par Paul aux chrétiens de Corinthe peut s’appliquer à ceux d’aujourd’hui ?

      10 Lorsque l’apôtre Paul a écrit aux Corinthiens, il a recommandé de se marier “ en raison de la fornication si répandue ”. (1 Corinthiens 7:2.) Le monde actuel est aussi mauvais, si ce n’est plus, que la ville antique de Corinthe. Les sujets immoraux dont les gens parlent ouvertement, l’indécence de leur tenue vestimentaire et les histoires sensuelles présentées dans les revues et les livres, à la télévision et au cinéma, tout cela contribue à éveiller des appétits sexuels illicites. Aux Corinthiens vivant dans une ambiance comparable, l’apôtre Paul a dit : “ Il vaut mieux se marier que de brûler de passion. ” — 1 Corinthiens 7:9.

      11, 12. a) Qu’est-​ce qu’un mari et une femme se doivent l’un à l’autre, et dans quel esprit leur faut-​il rendre ce dû ? b) Comment faire lorsque les relations sexuelles doivent temporairement être interrompues ?

      11 C’est pourquoi la Bible ordonne aux chrétiens mariés : “ Que le mari rende à sa femme son dû ; mais que la femme aussi fasse de même envers son mari. ” (1 Corinthiens 7:3). Remarquez que l’accent est mis sur le fait de donner, et non de demander. Les relations physiques intimes entre conjoints ne sont vraiment satisfaisantes que dans la mesure où chacun se soucie de faire du bien à l’autre. Par exemple, la Bible ordonne aux maris d’agir avec leurs femmes “ selon la connaissance ”. (1 Pierre 3:7.) C’est particulièrement le cas lorsqu’il s’agit de donner et de recevoir le dû conjugal. Si la femme n’est pas traitée avec tendresse, elle aura peut-être du mal à apprécier cet aspect du mariage.

      12 Parfois, il se peut que les conjoints doivent se priver l’un l’autre de leur dû. Ce peut être la femme à certaines périodes du mois ou quand elle est très fatiguée (voir Lévitique 18:19). Ce peut être aussi le mari lorsqu’il a un problème grave à résoudre au travail et qu’il se sent moralement épuisé. Ces interruptions temporaires des relations intimes sont mieux supportées si les conjoints discutent franchement de la situation et l’acceptent “ d’un commun accord ”. (1 Corinthiens 7:5.) Cela évitera que l’un ou l’autre des conjoints ne tire de mauvaises conclusions. En revanche, si la femme prive volontairement son mari, ou si, délibérément, le mari ne lui rend pas son dû avec amour, l’autre peut être exposé à la tentation. Une telle situation risque de mettre un mariage en péril.

      13. Comment les chrétiens s’efforcent-​ils de veiller à la pureté de leurs pensées ?

      13 Comme tous les chrétiens, les serviteurs de Dieu mariés doivent se garder de la pornographie, susceptible d’éveiller des désirs impurs et contre nature (Colossiens 3:5). Il leur faut également veiller sur leurs pensées et sur leurs actions en compagnie de toute personne de l’autre sexe. Jésus a déclaré : “ Tout homme qui continue à regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. ” (Matthieu 5:28). En appliquant les conseils de la Bible relatifs à la sexualité, les couples devraient arriver à résister à la tentation de commettre l’adultère. Ils connaîtront toujours l’intimité délicieuse d’une union dans laquelle la sexualité est un don précieux et sain de l’Auteur du mariage, Jéhovah. — Proverbes 5:15-19.

      LE MOTIF BIBLIQUE DE DIVORCE

      14. Quelle triste situation observe-​t-​on parfois ? Quelle en est la cause ?

      14 Heureusement, dans la plupart des mariages chrétiens, les problèmes qui surgissent sont résolus. Mais ce n’est pas toujours le cas. Les humains étant imparfaits et vivant dans un monde pécheur et soumis au pouvoir de Satan, certaines unions atteignent le point de rupture (1 Jean 5:19). Que devraient faire les chrétiens dans des circonstances si pénibles ?

      15. a) Quel est le seul motif biblique de divorce autorisant le remariage ? b) Pourquoi certains décident-​ils de ne pas divorcer d’avec un conjoint infidèle ?

      15 Comme nous l’avons vu dans le chapitre 2 de cet ouvrage, la fornication est le seul motif de divorce laissant la possibilité d’un remariagec (Matthieu 19:9). Si vous détenez la preuve formelle de l’infidélité de votre conjoint, vous avez une décision difficile à prendre. Allez-​vous rester marié ou allez-​vous divorcer ? Il n’y a pas de règle. Certains chrétiens ont complètement pardonné à leur conjoint sincèrement repentant et leur union ainsi préservée a bien tourné. D’autres n’ont pas voulu divorcer dans l’intérêt des enfants.

      16. a) Citez certains facteurs qui peuvent pousser quelqu’un à divorcer de son conjoint qui a commis une faute. b) Qu’un conjoint innocent décide ou non de divorcer, pourquoi personne ne devrait-​il critiquer sa décision ?

      16 En revanche, le péché a pu entraîner une grossesse ou une maladie sexuellement transmissible. Il se peut aussi qu’il faille protéger les enfants d’un père ou d’une mère coupable envers eux d’une agression sexuelle. Manifestement, il y a de nombreux facteurs à peser avant de prendre une décision. Toutefois, si après avoir appris l’infidélité de votre conjoint vous avez de nouveau des relations sexuelles avec lui, vous montrez par là que vous lui avez pardonné et que vous désirez rester marié. Le motif de divorce conforme aux Écritures et laissant une possibilité de remariage n’existe plus. Personne ne devrait s’ingérer dans vos affaires et essayer de vous pousser à prendre une décision, ni la critiquer quand vous l’avez prise. C’est vous qui assumerez les conséquences de votre choix. “ Chacun portera sa propre charge. ” — Galates 6:5.

      LES MOTIFS DE SÉPARATION

      17. S’il n’y a pas fornication, quelles limites les Écritures fixent-​elles en matière de séparation ou de divorce ?

      17 Certaines situations peuvent-​elles justifier la séparation ou même le divorce d’avec son conjoint sans qu’il ait commis la fornication ? Oui, mais dans ce cas le chrétien n’est pas libre de fréquenter une tierce personne dans l’intention de se remarier (Matthieu 5:32). Tout en tolérant ce genre de séparation, la Bible stipule que quelqu’un qui quitte son conjoint devrait ‘ rester sans se marier ou bien se réconcilier ’. (1 Corinthiens 7:11.) Quelles situations extrêmes peuvent rendre une séparation souhaitable ?

      18, 19. Quelles situations extrêmes peuvent parfois pousser un conjoint à envisager une séparation légale ou un divorce, même s’il ne lui est pas possible de se remarier ?

      18 Il arrive que la famille soit sans ressources à cause de la paresse incorrigible ou des mauvaises habitudes du marid. Peut-être dilapide-​t-​il les revenus de la famille dans le jeu, la drogue ou l’alcool. Nous lisons dans la Bible : “ Si quelqu’un ne pourvoit pas aux besoins des (...) membres de sa maisonnée, il a renié la foi et il est pire qu’une personne sans foi. ” (1 Timothée 5:8). Si un tel homme refuse de changer, allant peut-être jusqu’à financer ses vices avec l’argent que gagne sa femme, celle-ci a le droit de décider d’obtenir une séparation légale pour se protéger, elle et ses enfants.

      19 Une telle séparation peut aussi être envisagée si l’un des conjoints est extrêmement violent envers l’autre, l’ayant peut-être battu à plusieurs reprises, au point que sa santé ou même sa vie soient en danger. En outre, si de façon permanente l’un essaie de forcer l’autre à enfreindre les lois de Dieu, le conjoint menacé peut aussi envisager une séparation, surtout si la situation est telle que sa vie spirituelle est en péril. Le conjoint menacé arrivera peut-être à la conclusion que le seul moyen d’“ obéir à Dieu, en sa qualité de chef, plutôt qu’aux hommes ” est d’obtenir une séparation légale. — Actes 5:29.

      20. a) En cas de rupture du mariage, que peuvent offrir des amis mûrs et des anciens, et que ne devraient-​ils pas faire ? b) Dans quelle intention les gens mariés ne devraient-​ils pas prendre pour excuse le fait que la Bible parle de séparation ou de divorce ?

      20 Dans tous les cas de violence conjugale extrême, nul ne devrait insister pour que le conjoint innocent se sépare ou reste avec l’autre. Certes, des amis mûrs et des anciens peuvent offrir leur aide et des conseils fondés sur la Bible, mais ils ne savent pas en détail tout ce qui se passe entre un mari et sa femme. Seul Jéhovah le voit. Naturellement, une chrétienne mariée n’honorerait pas le mariage tel que Dieu l’a institué si elle invoquait de piètres excuses pour mettre un terme à son union. Cependant, si une situation extrêmement dangereuse se prolongeait, personne ne devrait critiquer sa décision de se séparer de son conjoint. On peut dire exactement la même chose d’un chrétien marié voulant obtenir une séparation. “ Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. ” — Romains 14:10.

      COMMENT UN MARIAGE BRISÉ A ÉTÉ SAUVÉ

      21. Quel fait démontre l’efficacité des conseils bibliques relatifs au mariage ?

      21 Trois mois après s’être séparée de son mari, Lucia, dont nous avons parlé plus haut, a rencontré les Témoins de Jéhovah et s’est mise à étudier la Bible avec eux. “ À ma grande surprise, explique-​t-​elle, la Bible donnait des solutions pratiques à mes difficultés. Dès la première semaine d’étude, j’ai voulu me réconcilier avec mon mari. Aujourd’hui, je suis à même de dire que Jéhovah peut sauver un mariage en crise parce que ses enseignements apprennent aux conjoints à avoir de l’estime l’un pour l’autre. Contrairement à ce que certains prétendent, les Témoins de Jéhovah ne divisent pas les familles. Dans mon cas, c’est exactement l’inverse qui s’est produit. ” Lucia a appris à mettre les principes bibliques en pratique dans sa vie.

      22. De quoi tous les couples devraient-​ils être convaincus ?

      22 Lucia n’est pas une exception. Le mariage devrait être une bénédiction, pas un fardeau. À cette fin, Jéhovah a donné à l’usage des couples la meilleure source de conseils qui soit, sa précieuse Parole. La Bible peut rendre “ sage l’homme inexpérimenté ”. (Psaume 19:7-11.) Elle a sauvé de nombreux mariages au bord de la rupture et en a amélioré d’autres qui rencontraient des difficultés. Que tous les couples soient convaincus de la valeur des conseils de Jéhovah Dieu relatifs au mariage ! Ils sont vraiment efficaces.

      a Le nom a été changé.

      b Certaines de ces questions ont été abordées dans les chapitres précédents.

      c Le terme biblique traduit par “ fornication ” comprend l’adultère, l’homosexualité, la bestialité et d’autres actes illicites volontaires qui impliquent l’usage des organes génitaux.

      d Nous ne parlons pas ici de cas où le mari, pourtant bien intentionné, ne parvient pas à subvenir aux besoins des siens en raison d’une maladie ou du chômage.

      COMMENT CES PRINCIPES BIBLIQUES AIDENT-​ILS... À ÉVITER LA RUPTURE D’UN MARIAGE ?

      Le mariage est une source de joie mais aussi de tribulations. — Proverbes 5:18, 19 ; 1 Corinthiens 7:28.

      Les désaccords doivent être réglés immédiatement. — Éphésiens 4:26.

      Au cours d’une discussion, il est aussi important d’écouter que de parler. — Jacques 1:19.

      Le dû conjugal doit être rendu avec désintéressement et tendresse. — 1 Corinthiens 7:3-5.

  • Vieillir ensemble
    Le secret du bonheur familial
    • CHAPITRE QUATORZE

      Vieillir ensemble

      1, 2. a) Quels changements se produisent à mesure que nous vieillissons ? b) Comment, dans les temps bibliques, les hommes attachés à Dieu trouvaient-​ils de la satisfaction dans leur vieillesse ?

      À MESURE que nous vieillissons, bien des changements se produisent. Nos forces diminuent. Un coup d’œil dans le miroir révèle de nouvelles rides, des cheveux grisonnants, parfois même clairsemés. Notre mémoire a quelques défaillances. Il nous faut nouer de nouvelles relations avec nos enfants quand ils se marient, et avec nos petits-enfants quand ils font leur apparition. La retraite oblige certains à changer de vie.

      2 De fait, il peut être pénible de vieillir (Ecclésiaste 12:1-8). Mais prenons l’exemple des serviteurs de Dieu des temps bibliques. Certes, ils finissaient par mourir, mais la sagesse et la clairvoyance qu’ils avaient acquises leur procuraient une grande satisfaction dans leurs vieux jours (Genèse 25:8 ; 35:29 ; Job 12:12 ; 42:17). Comment parvenaient-​ils à garder leur joie en vieillissant ? C’est sûrement parce qu’ils vivaient en harmonie avec les principes que nous trouvons aujourd’hui consignés dans la Bible. — Psaume 119:105 ; 2 Timothée 3:16, 17.

      3. Quel conseil Paul a-​t-​il donné pour les hommes et pour les femmes âgés ?

      3 Dans sa lettre à Tite, l’apôtre Paul a donné de sages conseils pour ceux qui prennent de l’âge. Nous y lisons : “ Que les vieillards soient modérés dans leurs habitudes, dignes, sains d’esprit, robustes dans la foi, dans l’amour, dans l’endurance. De même, que les femmes âgées aient un comportement de personnes qui respectent Dieu, qu’elles ne soient pas calomniatrices ni asservies à beaucoup de vin, mais des personnes qui enseignent ce qui est bon. ” (Tite 2:2, 3). Prêter attention à ces paroles peut vous aider à surmonter les difficultés de la vieillesse.

      ADAPTEZ-​VOUS À L’INDÉPENDANCE DE VOS ENFANTS

      4, 5. Comment de nombreux parents réagissent-​ils lorsque les enfants quittent la maison, et comment certains s’adaptent-​ils à cette nouvelle situation ?

      4 Tout changement de rôle exige de la souplesse. Comme cela est vrai lorsque les enfants parvenus à l’âge adulte quittent la maison et se marient ! C’est la première chose qui rappelle à de nombreux parents qu’ils vieillissent. Tout en se réjouissant de voir leurs enfants devenir des adultes, les parents se demandent souvent s’ils ont fait tout leur possible pour les préparer à l’indépendance. De plus, la maison peut leur sembler bien vide.

      5 Il est compréhensible que les parents continuent de se soucier toujours du bien-être de leurs enfants, même après qu’ils ont quitté la maison. “ Si seulement je recevais souvent de leurs nouvelles pour être sûre qu’ils vont bien ! a soupiré une mère. Je serais très heureuse. ” Un père témoigne : “ Quand notre fille est partie de la maison, cela a été très dur. Elle a laissé un grand vide dans notre famille parce que nous avions toujours tout fait ensemble. ” Comment ces parents ont-​ils réussi à supporter l’absence de leurs enfants ? Dans bien des cas, en s’intéressant à d’autres personnes et en leur venant en aide.

      6. Qu’est-​ce qui permet de garder le bon point de vue sur les relations familiales ?

      6 Quand les enfants se marient, les parents changent de rôle. Nous lisons en Genèse 2:24 : “ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et devra s’attacher à sa femme, et ils devront devenir une seule chair. ” Une claire intelligence du principe divin de l’autorité et de l’ordre aidera les parents à avoir le bon point de vue. — 1 Corinthiens 11:3 ; 14:33, 40.

      7. Quel excellent état d’esprit un père a-​t-​il cultivé lorsque ses filles ont quitté la maison pour se marier ?

      7 Après que leurs deux filles se sont mariées et ont quitté la maison, un homme et une femme ont éprouvé un sentiment de vide. Au début, le mari en voulait à ses gendres. Mais en réfléchissant au principe de l’autorité, il a bien compris que les maris de ses filles étaient désormais responsables du foyer qu’ils avaient fondé. Par conséquent, lorsque ses filles lui demandaient conseil, il cherchait d’abord à savoir ce que leurs maris en pensaient, puis il s’efforçait d’abonder autant que possible dans leur sens. Ses gendres voient maintenant en lui un ami et acceptent ses conseils.

      8, 9. Comment certains parents se sont-​ils habitués à l’indépendance de leurs enfants devenus adultes ?

      8 Et si, tout en ne faisant rien de contraire aux Écritures, les jeunes mariés n’agissent pas conformément à ce que les parents pensent être le mieux ? “ Nous les aidons toujours à voir les choses comme Jéhovah les voit, explique un couple dont les enfants sont mariés, mais si nous n’approuvons pas la décision qu’ils prennent, nous l’acceptons quand même, et nous leur apportons soutien et encouragements. ”

      9 Dans certains pays d’Asie, des mères ont beaucoup de mal à admettre que leurs fils prennent leur indépendance. Toutefois, en respectant l’ordre et l’autorité théocratiques, elles se rendent compte que les frictions avec leurs belles-filles sont moins fréquentes. Une chrétienne considère le départ de ses fils comme un “ sujet de reconnaissance toujours plus grande ”. Elle est ravie de voir avec quel savoir-faire ils dirigent leur maisonnée. En retour, cela allège la charge physique et psychologique que son mari et elle, qui prennent de l’âge, ont à porter.

      DONNEZ UN SECOND SOUFFLE À VOTRE UNION

      Illustrations, page 166

      En prenant de l’âge, réaffirmez votre amour l’un pour l’autre.

      10, 11. Quels conseils bibliques aident à se garder des pièges que comportent les années entre maturité et vieillesse ?

      10 Les gens ont des réactions différentes quand ils arrivent entre deux âges. Certains hommes changent de style vestimentaire pour paraître plus jeunes. De nombreuses femmes s’inquiètent des changements qu’entraîne la ménopause. Malheureusement, des personnes d’un certain âge excitent la jalousie de leur conjoint en flirtant avec de plus jeunes éléments de l’autre sexe. En revanche, les hommes âgés attachés à Dieu sont “ sains d’esprit ” et refrènent tout mauvais désir (1 Pierre 4:7). De même, les femmes mûres s’efforcent de préserver la stabilité de leur union par amour pour leur mari et par désir de plaire à Jéhovah.

      11 Sous l’inspiration divine, le roi Lemouël a fait l’apologie de la “ femme capable ”, qui rétribue son mari “ par le bien, et non par le mal, tous les jours de sa vie ”. Un mari chrétien ne manquera pas d’apprécier les efforts de sa femme pour surmonter les moments de découragement qu’elle traverse durant ses années de transition. Son amour le poussera à ‘ la louer ’. — Proverbes 31:10, 12, 28.

      12. Comment les couples peuvent-​ils devenir toujours plus unis à mesure que les années passent ?

      12 Pendant toutes ces années passées à élever vos enfants, vous avez tous deux avec joie fait abstraction de vos désirs pour répondre à leurs besoins. Une fois qu’ils sont partis, c’est le moment de revoir votre vie de couple. “ Quand mes filles ont quitté la maison, dit un homme, j’ai recommencé à faire la cour à ma femme. ” Un autre explique : “ Nous nous soucions de notre santé et nous nous rappelons l’un à l’autre la nécessité de faire de l’exercice. ” Pour ne pas se sentir seuls, sa femme et lui font preuve d’hospitalité envers les membres de la congrégation. Sans conteste, il est bénéfique de s’intéresser aux autres. De plus, cela plaît à Jéhovah. — Philippiens 2:4 ; Hébreux 13:2, 16.

      13. Quelle est l’importance d’une communication ouverte et de la franchise lorsque mari et femme vieillissent ensemble ?

      13 Ne permettez pas qu’un fossé se creuse entre vous et votre conjoint. Parlez-​vous avec franchise (Proverbes 17:27). “ Nous apprenons à mieux nous connaître en nous témoignant de l’affection et de la considération ”, remarque un mari. Et sa femme d’ajouter : “ En vieillissant, nous en sommes venus à aimer prendre le thé ensemble, à converser et à coopérer. ” Votre franchise et votre honnêteté peuvent contribuer à resserrer les liens conjugaux de manière qu’ils résistent aux attaques de Satan, le briseur de ménages.

      APPRÉCIEZ VOS PETITS-ENFANTS

      14. Comment la grand-mère de Timothée a-​t-​elle sans doute contribué à ce que son petit-fils devienne chrétien ?

      14 Les petits-enfants sont “ la couronne ” des personnes âgées (Proverbes 17:6). Leur compagnie est agréable, vivante et rafraîchissante. La Bible parle en bien de Loïs, une grand-mère qui, avec sa fille Eunice, a communiqué ses croyances à son petit-fils, Timothée. Ce jeune garçon a grandi en sachant que sa mère et sa grand-mère attachaient du prix aux vérités bibliques. — 2 Timothée 1:5 ; 3:14, 15.

      15. Quel rôle précieux les grands-parents peuvent-​ils remplir auprès de leurs petits-enfants, mais de quoi devraient-​ils se garder ?

      15 C’est un domaine dans lequel les grands-parents jouent un rôle non négligeable. Grands-parents, vous avez déjà communiqué votre connaissance des desseins de Jéhovah à vos enfants. L’occasion vous est maintenant donnée de le faire avec une autre génération. Bien des enfants aiment que leurs grands-parents leur racontent des histoires bibliques. Naturellement, il ne s’agit pas d’usurper la place du père, qui a la responsabilité d’inculquer les vérités bibliques à ses enfants (Deutéronome 6:7). Votre action est complémentaire. À l’instar du psalmiste, vous faites peut-être cette prière : “ Même jusqu’à la vieillesse et aux cheveux gris, ô Dieu, ne me quitte pas, jusqu’à ce que je révèle ton bras à la génération, à tous ceux qui viendront, ta puissance. ” — Psaumes 71:18 ; 78:5, 6.

      16. Comment les grands-parents éviteront-​ils d’être à l’origine de tensions au sein de la famille ?

      16 Malheureusement, certains grands-parents gâtent tellement les petits que cela crée des tensions entre les grands-parents et leurs enfants devenus adultes. Toutefois, il se peut que votre bonté sincère encourage vos petits-enfants à vous confier des choses qu’ils ne disent pas à leurs parents. Les enfants espèrent parfois que leurs grands-parents indulgents prendront leur parti. Que faire dans ce cas ? Agissez avec sagesse et encouragez-​les à s’ouvrir à leurs parents. Expliquez-​leur que cela plaît à Jéhovah (Éphésiens 6:1-3). Au besoin, proposez-​leur de faciliter leur démarche en parlant d’abord vous-​même à leurs parents. Parlez franchement à vos petits-enfants de ce que la vie vous a appris. Votre honnêteté et votre franchise leur seront utiles.

      ADAPTEZ-​VOUS À VOTRE ÂGE

      17. Quelle détermination du psalmiste les chrétiens âgés devraient-​ils imiter ?

      17 À mesure que les années passent, vous vous apercevrez que vous ne pouvez plus faire tout ce que vous aviez l’habitude de faire ou tout ce que vous voulez. Comment accepter de vieillir ? Il se peut que vous ayez toujours 30 ans dans votre tête, mais ce que le miroir reflète est très différent. Ne vous découragez pas. Le psalmiste a imploré Jéhovah en ces termes : “ Ne me rejette pas au temps de la vieillesse ; quand ma force s’épuise, ne me quitte pas. ” Imitez la détermination du psalmiste qui a dit : “ J’attendrai constamment, oui j’ajouterai à toute ta louange. ” — Psaume 71:9, 14.

      18. Comment un chrétien mûr peut-​il tirer le meilleur parti de sa retraite ?

      18 Beaucoup se préparent à louer davantage Jéhovah une fois en retraite : “ J’avais prévu ce que je ferais quand notre fille a quitté l’école, explique un père aujourd’hui en retraite. J’ai décidé d’entreprendre le ministère à plein temps et de vendre mon affaire pour être libre de servir davantage Jéhovah. Je l’ai prié de m’accorder sa direction. ” Si l’heure de prendre votre retraite approche, puisez du réconfort dans la déclaration de notre grand Créateur : “ Jusqu’à votre vieillesse je suis le Même ; et jusqu’à vos cheveux gris, moi je continuerai à soutenir. ” — Isaïe 46:4.

      19. Quels conseils sont donnés à l’intention de ceux qui prennent de l’âge ?

      19 Il n’est pas toujours facile de s’adapter à la retraite après la vie active. L’apôtre Paul a conseillé aux hommes âgés d’être “ modérés dans leurs habitudes ”. Cela exige de la maîtrise, de ne pas céder à la tentation de rechercher une vie facile. Quand on est en retraite, on a peut-être encore plus besoin de s’organiser et de se discipliner qu’auparavant. Soyez donc actif, “ ayant toujours beaucoup à faire dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre labeur n’est pas vain pour ce qui est du Seigneur ”. (1 Corinthiens 15:58.) Élargissez vos activités afin d’aider autrui (2 Corinthiens 6:13). C’est ce que font bon nombre de chrétiens en prêchant la bonne nouvelle avec zèle et à un rythme qui leur convient. À mesure que vous prenez de l’âge, devenez ‘ robuste dans la foi, dans l’amour, dans l’endurance ’. — Tite 2:2.

      SURMONTEZ LA PERTE DE VOTRE CONJOINT

      20, 21. a) Dans le système de choses actuel, qu’est-​ce qui finit par séparer un couple ? b) Quel excellent exemple Anne a-​t-​elle donné aux conjoints endeuillés ?

      20 C’est une triste réalité, mais dans le système de choses actuel, la mort finit par séparer les couples. Les chrétiens endeuillés savent que leurs chers disparus dorment et ils sont certains de les revoir (Jean 11:11, 25). Mais la perte n’en est pas moins cruelle. Que peut faire celui qui restea ?

      21 Il sera utile de songer à certains personnages bibliques. Anne s’est retrouvée veuve au bout de seulement sept ans de mariage, et au moment où il est question d’elle dans le récit biblique elle a 84 ans. Elle a sûrement éprouvé du chagrin à la perte de son mari. Comment a-​t-​elle fait face ? Elle a offert à Jéhovah Dieu un service sacré jour et nuit (Luc 2:36-38). Le fait de remplir sa vie du service fut sans aucun doute un antidote au chagrin et au sentiment de solitude qu’elle éprouvait.

      22. Comment des veufs et des veuves ont-​ils combattu la solitude ?

      22 “ Ce qui m’a semblé le plus difficile, c’est de n’avoir personne à qui parler, explique une femme de 72 ans, veuve depuis dix ans. Mon mari savait écouter. Nous parlions de la congrégation et de nos activités dans le ministère chrétien. ” Une autre veuve déclare : “ S’il est vrai que le temps guérit les blessures, je trouve plus exact de dire que c’est la manière dont on occupe son temps qui aide à guérir. On est mieux à même d’aider autrui. ” Et une veuve de 67 ans d’ajouter : “ Le meilleur moyen de surmonter son chagrin, c’est de donner de sa personne pour consoler les autres. ”

      ESTIMÉ PAR DIEU DANS SES VIEUX JOURS

      23, 24. Quel grand réconfort la Bible apporte-​t-​elle aux personnes âgées, particulièrement à celles qui ont perdu leur conjoint ?

      23 Même si la mort nous prive de notre cher conjoint, Jéhovah demeure toujours fidèle et sûr. “ J’ai demandé une chose à Jéhovah, a chanté David dans ses vieux jours — c’est ce que je chercherai : Que j’habite dans la maison de Jéhovah tous les jours de ma vie, pour contempler le charme de Jéhovah et pour regarder avec admiration son temple. ” — Psaume 27:4.

      24 “ Honore les veuves qui sont réellement veuves ”, a recommandé l’apôtre Paul (1 Timothée 5:3). Les conseils qu’il donne après cette instruction indiquent que la congrégation devait aider sur le plan matériel les veuves, sans famille proche, qui en avaient besoin. Toutefois, cet ordre d’‘ honorer ’ emporte aussi l’idée d’estimer. Qu’il est réconfortant pour les veufs et les veuves attachés à Dieu de savoir que Jéhovah les estime et les soutiendra ! — Jacques 1:27.

      25. Quelle perspective les personnes âgées ont-​elles ?

      25 “ La splendeur des vieillards, ce sont leurs cheveux gris ”, lit-​on dans la Parole inspirée de Dieu. Ils sont “ une couronne de beauté quand ils se trouvent dans la voie de la justice ”. (Proverbes 16:31 ; 20:29.) Que vous soyez marié ou de nouveau seul, ne cessez donc pas de donner au service de Jéhovah la priorité dans votre vie. Soyez sûr que vous aurez ainsi une bonne réputation aux yeux de Jéhovah dès maintenant et la perspective de vivre éternellement dans un monde où les douleurs de la vieillesse auront disparu. — Psaume 37:3-5 ; Isaïe 65:20.

      a Pour un examen plus détaillé de ce sujet, voir la brochure Quand la mort frappe un être aimé..., publiée par les Témoins de Jéhovah en 1994.

      COMMENT CES PRINCIPES BIBLIQUES AIDENT-​ILS... UN MARI ET UNE FEMME À VIEILLIR ENSEMBLE ?

      Les petits-enfants sont une “ couronne ” pour les personnes âgées. — Proverbes 17:6.

      La vieillesse peut donner des occasions supplémentaires de servir Jéhovah. — Psaume 71:9, 14.

      Les gens âgés sont encouragés à être “ modérés dans leurs habitudes ”. — Tite 2:2.

      Les conjoints endeuillés, même si leur chagrin est profond, peuvent trouver du réconfort dans la Bible. — Jean 11:11, 25.

      Jéhovah estime les chrétiens âgés fidèles. — Proverbes 16:31.

  • Honorez vos parents âgés
    Le secret du bonheur familial
    • CHAPITRE QUINZE

      Honorez vos parents âgés

      1. Quelle dette avons-​nous envers nos parents, et, de ce fait, quels devraient être nos sentiments et notre attitude envers eux ?

      “ ÉCOUTE ton père, qui t’a engendré, et ne méprise pas ta mère simplement parce qu’elle a vieilli ”, a conseillé l’homme sage il y a fort longtemps (Proverbes 23:22). ‘ Je ne ferais jamais une chose pareille ! ’ direz-​vous peut-être. Loin de mépriser notre mère, ou notre père, la plupart d’entre nous éprouvons un profond amour pour eux. Nous reconnaissons avoir une grande dette envers eux. D’abord, nos parents nous ont donné la vie. Certes, c’est Jéhovah qui est la Source de la vie, mais sans nos parents nous n’existerions pas. Quoi que nous puissions leur donner, rien n’est aussi précieux que la vie. Et puis il suffit de songer à l’abnégation, aux soins attentifs, aux dépenses et à l’amour que réclame l’éducation d’un enfant depuis le plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte. Que ce conseil de la Parole de Dieu est donc raisonnable : “ Honore ton père et ta mère (...) : Pour que tout aille bien pour toi et que tu demeures longtemps sur la terre. ” — Éphésiens 6:2, 3.

      SOYEZ CONSCIENT DE LEURS BESOINS AFFECTIFS

      2. Comment les enfants devenus adultes peuvent-​ils rendre “ ce qu’ils (...) doivent en compensation ” à leurs parents ?

      2 L’apôtre Paul s’est adressé aux chrétiens en ces termes : “ Que [les enfants ou les petits-enfants] apprennent d’abord à pratiquer l’attachement à Dieu dans leur propre maisonnée et à s’acquitter fidèlement envers leurs parents et grands-parents de ce qu’ils leur doivent en compensation, car cela est agréable aux yeux de Dieu. ” (1 Timothée 5:4). Les enfants devenus adultes offrent “ ce qu’ils (...) doivent en compensation ” en témoignant de la reconnaissance à leurs parents et à leurs grands-parents pour toutes les années d’amour, de travail et de soins qu’ils leur ont consacrées. L’une des manières de le faire est d’être conscient que, comme tout un chacun, les personnes âgées ont — souvent désespérément — besoin qu’on les aime et les rassure. Comme nous tous, elles aspirent à être estimées ainsi qu’à se sentir utiles.

      3. Comment pouvons-​nous honorer nos parents et nos grands-parents ?

      3 Nous pouvons donc honorer nos parents et nos grands-parents en leur exprimant notre amour (1 Corinthiens 16:14). Si nos parents ne vivent pas avec nous, nous ne devons pas oublier qu’il est important pour eux d’avoir de nos nouvelles. Une gentille lettre, un coup de téléphone ou une visite leur font très plaisir. Miyo, une Japonaise, a écrit à l’âge de 82 ans : “ Ma fille [dont le mari est ministre chrétien itinérant] me dit : ‘ Maman, “ voyage ” avec nous. ’ Elle m’envoie leur itinéraire et le numéro de téléphone où je peux la joindre chaque semaine. Comme cela, je regarde ma carte et je me dis : ‘ Ah ! En ce moment, ils sont là ! ’ Je remercie toujours Jéhovah du bonheur d’avoir une fille comme elle. ”

      LE SOUTIEN MATÉRIEL

      4. En quoi les traditions religieuses juives encourageaient-​elles la dureté envers les parents âgés ?

      4 Se pourrait-​il qu’honorer ses parents signifie aussi se soucier de leurs besoins matériels ? Oui, souvent. Aux jours de Jésus, les chefs religieux défendaient la tradition selon laquelle si quelqu’un déclarait que son argent ou ses biens étaient “ un don voué à Dieu ”, il était dégagé de la responsabilité de s’en servir pour s’occuper de ses parents (Matthieu 15:3-6). Quel manque d’égards ! En réalité, ces chefs religieux encourageaient les gens non pas à honorer leurs parents, mais à les traiter avec mépris en leur refusant égoïstement ce dont ils avaient besoin. N’agissons jamais ainsi ! — Deutéronome 27:16.

      5. Malgré les mesures prises par les gouvernements de certains pays, pourquoi honorer ses parents signifie-​t-​il parfois leur apporter une aide matérielle ?

      5 Dans bien des pays aujourd’hui, des systèmes d’aide sociale mis en place par le gouvernement pourvoient à certains des besoins matériels des personnes âgées, comme la nourriture, le vêtement et le logement. En outre, des personnes âgées peuvent avoir fait elles-​mêmes quelques économies pour leurs vieux jours. Mais si ces économies viennent à manquer ou se révèlent insuffisantes, les enfants honorent leurs parents en faisant leur possible pour subvenir à leurs besoins. De fait, en prenant soin de ses parents âgés, on démontre son attachement à Jéhovah Dieu, l’Auteur de la famille.

      AMOUR ET ABNÉGATION

      6. Quelles dispositions certains ont-​ils prises pour s’occuper de leurs parents ?

      6 Bien des enfants devenus adultes comblent avec amour et abnégation les besoins de leurs parents affaiblis par la vieillesse. Certains les ont pris chez eux ou ont déménagé pour se rapprocher. D’autres sont allés habiter chez leurs parents. De telles mesures se sont souvent révélées bénéfiques tant pour les parents que pour les enfants.

      7. Pourquoi est-​il bien de ne pas prendre de décisions hâtives en rapport avec ses parents âgés ?

      7 Parfois, cependant, il s’est avéré que ce n’était pas la bonne solution. Pourquoi ? Peut-être parce que des décisions ont été prises trop vite ou seulement sous le coup de l’émotion. La Bible fait cette remarque pertinente : “ L’homme astucieux est attentif à ses pas. ” (Proverbes 14:15). Imaginez, par exemple, que votre mère ait du mal à vivre seule et qu’à votre avis elle ferait mieux de venir habiter chez vous. Soyez ‘ astucieusement ’ attentif à vos pas, et réfléchissez donc à ces questions : Quels sont ses besoins réels ? Existe-​t-​il des organismes d’aide privés ou subventionnés par l’État, susceptibles de proposer une autre solution satisfaisante ? Votre mère veut-​elle déménager ? Si oui, en quoi sa vie en sera-​t-​elle changée ? Quittera-​t-​elle des amis ? Quelles conséquences affectives cela peut-​il avoir sur elle ? En avez-​vous discuté avec elle ? Quelles incidences un tel déménagement aura-​t-​il sur vous, sur votre conjoint et sur vos enfants ? Si votre mère a besoin de soins particuliers, qui les lui prodiguera ? Y a-​t-​il moyen de partager cette responsabilité ? Avez-​vous abordé la question avec toutes les personnes directement concernées ?

      8. Qui voudrez-​vous peut-être consulter avant de décider de la manière d’aider vos parents âgés ?

      8 Du fait que la responsabilité de prendre soin des parents incombe à tous les enfants, il sera sage de réunir un conseil de famille de manière que les décisions soient prises collectivement. Il peut aussi être utile d’en parler aux anciens de la congrégation chrétienne ou à d’autres qui ont rencontré des situations similaires. “ Les plans échouent là où il n’y a pas d’entretiens confidentiels, dit la Bible, mais dans la multitude des conseillers il y a réalisation. ” — Proverbes 15:22.

      SOYEZ COMPRÉHENSIF ET METTEZ-​VOUS À LEUR PLACE

      Illustration, page 179

      Il n’est pas sage de prendre des décisions pour son père ou pour sa mère sans leur en parler d’abord.

      9, 10. a) Quelle considération devrait-​on témoigner aux personnes qui avancent en âge ? b) Quelles que soient les mesures prises par les enfants adultes en faveur de leurs parents, que devraient-​ils toujours leur accorder ?

      9 Pour honorer ses parents âgés, il faut être compréhensif et savoir se mettre à leur place. Leur santé déclinant au fil des années, les personnes âgées éprouvent peut-être de plus en plus de difficultés à marcher, à manger et à exercer leur mémoire. Il se peut qu’elles aient besoin d’aide. Les enfants deviennent souvent protecteurs à l’extrême et commencent à régenter leur vie. Mais les personnes âgées sont des adultes riches de la sagesse et de l’expérience de toute une vie, qu’elles menaient comme elles l’entendaient et en s’assumant. Leur individualité et leur dignité reposent peut-être sur leur rôle de parents et d’adultes. Des parents ayant le sentiment qu’il leur faut céder la direction de leur vie à leurs enfants risquent de s’en attrister ou de s’en irriter. Certains éprouvent du ressentiment et résistent à ce qu’ils considèrent comme une tentative pour les priver de leur indépendance.

      10 Il n’y a pas de solutions miracles à ces problèmes, mais c’est faire preuve de bonté que de laisser, dans toute la mesure du possible, les parents âgés mener leur vie et prendre des décisions. Il est sage de ne pas décider de ce qui leur convient le mieux sans leur en parler au préalable. Ils ont peut-être déjà beaucoup perdu. Laissez-​les au moins garder ce qu’il leur reste encore. Vous vous rendrez compte que moins vous essaierez de diriger leur vie, meilleures seront vos relations avec eux. Ils seront plus heureux, et vous aussi. Même si, dans leur intérêt, il est nécessaire d’insister sur certaines choses, l’honneur que vous leur devez exige que vous les traitiez avec la dignité et le respect qu’ils méritent. La Parole de Dieu fait cette recommandation : “ Devant les cheveux gris tu te lèveras, et tu dois avoir des égards pour la personne du vieillard. ” — Lévitique 19:32.

      GARDEZ LE BON POINT DE VUE

      11-13. Comment quelqu’un qui n’a pas eu de bonnes relations avec ses parents par le passé peut-​il quand même, une fois adulte, s’acquitter de la tâche difficile qui consiste à prendre soin d’eux dans leurs vieux jours ?

      11 Des enfants adultes ont parfois du mal à honorer leurs parents âgés en raison du genre de relations qu’ils entretenaient avec eux par le passé. Peut-être votre père était-​il froid et peu affectueux, votre mère dure et dominatrice. Il se peut que vous soyez encore déçu, irrité ou meurtri parce qu’ils n’ont pas été les parents selon votre idéal. Comment maîtriser ces sentimentsa ?

      12 Basse, qui a été élevé en Finlande, raconte : “ Mon beau-père avait été officier S. S. en Allemagne nazie. Il perdait facilement toute maîtrise, et dans ces moments-​là il était dangereux. Il a bien des fois battu ma mère en ma présence. Un jour qu’il était en colère contre moi, il a enlevé sa ceinture et m’a frappé au visage avec la boucle. J’ai eu si mal que je me suis effondré sur le lit. ”

      13 Toutefois, la personnalité de cet homme avait une autre facette. Basse ajoute : “ En revanche, il travaillait beaucoup et ne ménageait pas ses efforts pour subvenir aux besoins matériels de la famille. Il ne m’a jamais témoigné d’affection paternelle, mais je savais que c’était un écorché. Sa mère l’avait chassé quand il était encore enfant. Il avait grandi en faisant le coup de poing, et quand la guerre a éclaté il n’était qu’un jeune homme. Je le comprenais dans une certaine mesure et je ne lui en voulais pas. À l’âge adulte, j’ai tenu à l’aider autant que je le pouvais jusqu’à sa mort. Ce ne fut pas facile, mais j’ai fait de mon mieux. Jusqu’au bout, je me suis efforcé d’être un bon fils, et je crois qu’il me considérait comme tel. ”

      14. Quel verset biblique s’applique à toutes les situations, y compris à celles qui se présentent quand on prend soin de ses parents âgés ?

      14 Dans le domaine de la vie familiale comme dans d’autres, le conseil biblique suivant s’applique : “ Revêtez-​vous des tendres affections de la compassion, ainsi que de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres, si quelqu’un a un sujet de plainte contre un autre. Tout comme Jéhovah vous a pardonné volontiers, vous aussi faites de même. ” — Colossiens 3:12, 13.

      LE GARDE-MALADE A AUSSI BESOIN D’ATTENTION

      15. Pourquoi peut-​il être parfois pénible de s’occuper de ses parents ?

      15 S’occuper d’un père ou d’une mère impotents exige bien des efforts. Cela représente beaucoup de travail, de responsabilité et de temps. Mais la plus grosse difficulté est souvent d’ordre affectif. Il est très pénible de voir ses parents perdre la santé, la mémoire et leur indépendance. Sandy, qui est originaire de Porto Rico, raconte : “ Ma mère était le pivot de notre famille. Il m’était très pénible de prendre soin d’elle. Elle a commencé par boiter ; par la suite, il lui a fallu une canne, puis un déambulateur, puis un fauteuil roulant. Après quoi sa santé n’a cessé de décliner jusqu’à sa mort. Atteinte d’un cancer des os, elle requérait des soins constants, nuit et jour. Nous la baignions, la nourrissions et lui faisions la lecture. C’était très dur, surtout sur le plan affectif. Quand j’ai compris que ma mère était en train de mourir, j’ai pleuré. Je l’aimais tellement. ”

      16, 17. Quels conseils aideront un garde-malade à conserver un point de vue raisonnable ?

      16 Si vous vous trouvez dans une situation semblable, comment pouvez-​vous l’affronter ? Il vous sera très utile d’écouter Jéhovah vous parler à travers sa Parole la Bible et de vous adresser à lui par la prière (Philippiens 4:6, 7). Sur le plan pratique, veillez à prendre des repas équilibrés et suffisamment de repos. Ainsi, vous serez en meilleure condition affective et physique pour vous occuper de la personne qui vous est chère. Peut-être pouvez-​vous de temps à autre casser un peu la routine. Même si vous ne pouvez pas prendre de vacances, il serait sage de vous réserver un peu de temps pour vous reposer. Pour cela, il y a peut-être moyen de s’arranger pour que quelqu’un d’autre veille sur votre père ou votre mère malade.

      17 Il n’est pas rare que ceux qui s’occupent de leurs parents exigent trop d’eux-​mêmes. Ne vous culpabilisez pas à cause de ce que vous ne pouvez pas faire. Dans certains cas, il sera peut-être nécessaire de confier la personne qui vous est chère à une maison de retraite. Si vous prenez soin de quelqu’un, n’exigez pas de vous plus qu’il n’est raisonnable. Il vous faut maintenir l’équilibre entre les besoins de vos parents et ceux de vos enfants, de votre conjoint et de vous-​même.

      LA PUISSANCE QUI PASSE LA NORMALE

      18, 19. Quel soutien Jéhovah promet-​il d’apporter, et quel témoignage montre qu’il tient sa promesse ?

      18 Au moyen de sa Parole, la Bible, Jéhovah fournit des directives très utiles à celui qui prend soin de ses parents âgés, mais ce n’est pas la seule aide qu’il offre. “ Jéhovah est près de tous ceux qui l’invoquent ”, a écrit le psalmiste sous l’inspiration divine. “ Il entendra leur appel à l’aide, et il les sauvera. ” Jéhovah sauvera, ou protégera, ses fidèles même dans les situations les plus difficiles. — Psaume 145:18, 19.

      19 C’est ce qu’a constaté Myrna, aux Philippines, lorsqu’elle s’est occupée de sa mère totalement paralysée à la suite d’une attaque. “ Il n’y a rien de plus affligeant que de voir souffrir quelqu’un que l’on aime et qui est incapable de vous dire où il a mal, écrit Myrna. C’était comme si je voyais ma mère se noyer petit à petit sans rien pouvoir faire. Je me suis souvent agenouillée pour dire à Jéhovah combien j’étais lasse. Je pleurais comme David, qui a supplié Jéhovah de mettre ses larmes dans une outre et de se souvenir de lui (Psaume 56:8). Et, conformément à sa promesse, Jéhovah m’a donné la force dont j’avais besoin. ‘ Jéhovah est devenu comme un appui pour moi. ’ ” — Psaume 18:18.

      20. Quelles promesses bibliques permettent à ceux qui s’occupent de leurs parents de rester optimistes, même si ceux-ci viennent à mourir ?

      20 Quelqu’un a dit que prendre soin de ses parents âgés, c’est “ une histoire sans heureux dénouement ”. Malgré tous les efforts du garde-malade, la personne âgée meurt, comme la mère de Myrna. Cependant, ceux qui se confient en Jéhovah savent que la mort n’est pas la fin de l’“ histoire ”. L’apôtre Paul a dit : “ J’ai cette espérance envers Dieu (...) qu’il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes. ” (Actes 24:15). Ceux qui perdent un père ou une mère âgés puisent du réconfort dans l’espérance de la résurrection et la promesse d’un monde nouveau magnifique que Dieu fondera et dans lequel “ la mort ne sera plus ”. — Révélation 21:4.

      21. Quels bienfaits se procure-​t-​on en honorant ses parents âgés ?

      21 Les serviteurs de Dieu ont un profond respect pour leurs parents, même quand ceux-ci prennent de l’âge (Proverbes 23:22-24). Ils les honorent. En agissant ainsi, ils constatent la véracité du proverbe inspiré qui dit : “ Ton père et ta mère se réjouiront, et celle qui t’a mis au monde sera dans la joie. ” (Proverbes 23:25). Et par-dessus tout, ceux qui honorent leurs parents âgés plaisent à Jéhovah et l’honorent aussi.

      a Nous ne parlons pas ici de situations extrêmes où les parents ont abusé de leur autorité et de la confiance de l’enfant, et se sont livrés sur lui à des actes criminels.

      COMMENT CES PRINCIPES BIBLIQUES AIDENT-​ILS... QUELQU’UN À HONORER SES PARENTS ÂGÉS ?

      Nous devons rendre à nos parents et à nos grands-parents ce que nous leur devons en compensation. — 1 Timothée 5:4.

      Toutes choses doivent être faites avec amour. — 1 Corinthiens 16:14.

      Les décisions importantes ne devraient jamais être prises à la hâte. — Proverbes 14:15.

      Même s’ils sont malades et affaiblis, les parents âgés méritent le respect. — Lévitique 19:32.

      Nous n’aurons pas toujours à vieillir et à mourir. — Révélation 21:4.

  • Assurez à votre famille un avenir éternel
    Le secret du bonheur familial
    • CHAPITRE SEIZE

      Assurez à votre famille un avenir éternel

      1. Quel était le dessein de Jéhovah à l’égard de la famille ?

      QUAND Jéhovah a uni Adam et Ève par les liens du mariage, Adam a exprimé sa joie en formulant le plus ancien poème en hébreu dont on ait trace (Genèse 2:22, 23). Toutefois, le Créateur n’avait pas seulement dans l’idée de faire plaisir à ses enfants humains. Il voulait que les couples et les familles fassent sa volonté. Il a dit au premier couple : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-​la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre. ” (Genèse 1:28). Quelle magnifique mission cela représentait ! Quel bonheur Adam et Ève, ainsi que leurs enfants à venir, auraient connu s’ils avaient accompli la volonté de Jéhovah en lui obéissant totalement !

      2, 3. Comment les familles peuvent-​elles être plus heureuses aujourd’hui ?

      2 Aujourd’hui aussi, les familles sont plus heureuses quand leurs membres collaborent à l’accomplissement de la volonté de Dieu. L’apôtre Paul a écrit : “ L’attachement à Dieu est utile à toutes choses puisqu’il a la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. ” (1 Timothée 4:8). La famille qui vit dans l’attachement à Dieu et suit les directives de Jéhovah qui sont consignées dans la Bible trouve le bonheur dans “ la vie présente ”. (Psaumes 1:1-3 ; 119:105 ; 2 Timothée 3:16.) Même si un seul membre de la famille applique les principes bibliques, les choses se passent mieux que si aucun ne le fait.

      3 Dans ce livre, de nombreux principes bibliques contribuant au bonheur familial ont été examinés. Vous avez probablement remarqué que certains reviennent à plusieurs reprises dans le cours de l’ouvrage. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de vérités puissantes qui contribuent au bien de tous dans plusieurs aspects de la vie de famille. La famille qui s’efforce de mettre ces principes bibliques en application constate qu’effectivement l’attachement à Dieu “ a la promesse de la vie présente ”. Revoyons quatre de ces principes importants.

      LA VALEUR DE LA MAÎTRISE DE SOI

      4. Pourquoi la maîtrise de soi est-​elle essentielle dans le mariage ?

      4 Le roi Salomon a déclaré : “ Comme une ville forcée, sans muraille, ainsi est l’homme qui ne contient pas son esprit. ” (Proverbes 25:28 ; 29:11). L’aptitude à ‘ contenir son esprit ’, à exercer la maîtrise de soi, est essentielle pour ceux qui veulent connaître une union heureuse. S’abandonner à des émotions destructrices telles que la fureur ou une inclination immorale cause des dommages que l’on met des années à réparer, si tant est qu’on le puisse.

      5. Comment un humain imparfait peut-​il cultiver la maîtrise de soi, et avec quel profit ?

      5 Naturellement, aucun descendant d’Adam ne parvient à maîtriser totalement sa chair imparfaite (Romains 7:21, 22). Cependant, la maîtrise de soi est un fruit de l’esprit (Galates 5:22, 23). Par conséquent, l’esprit produira en nous la maîtrise de soi si nous prions pour avoir cette qualité, si nous appliquons les conseils opportuns donnés à ce sujet dans les Écritures et si nous fréquentons des personnes qui la manifestent et nous tenons éloignés de celles qui ne la cultivent pas (Psaume 119:100, 101, 130 ; Proverbes 13:20 ; 1 Pierre 4:7). Une telle ligne de conduite nous aidera à ‘ fuir la fornication ’ même si nous sommes tentés (1 Corinthiens 6:18). Nous rejetterons la violence, et nous nous protégerons ou viendrons à bout de l’alcoolisme. De plus, nous supporterons plus calmement les provocations et les situations difficiles. Puissions-​nous tous, y compris les enfants, apprendre à cultiver ce fruit de l’esprit essentiel ! — Psaume 119:1, 2.

      LE BON POINT DE VUE SUR L’AUTORITÉ

      6. a) Quel est le principe de l’autorité tel que Dieu l’a établi ? b) Que doit se rappeler un homme qui veut exercer son autorité de manière à faire le bonheur de sa famille ?

      6 Le second point important, c’est une bonne intelligence du principe de l’autorité. L’apôtre Paul l’a défini en ces termes : “ Je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ ; et le chef de la femme, c’est l’homme ; et le chef du Christ, c’est Dieu. ” (1 Corinthiens 11:3). En termes clairs, l’homme dirige la famille, sa femme le soutient fidèlement et les enfants obéissent à leurs parents (Éphésiens 5:22-25, 28-33 ; 6:1-4). Remarquez, toutefois, que l’autorité ne procure le bonheur qu’à la condition d’être exercée comme il le faut. Les maris qui vivent dans l’attachement à Dieu savent qu’autorité n’est pas synonyme de dictature. Ils imitent Jésus, leur Chef. Alors qu’il allait devenir “ chef sur toutes choses ”, Jésus est “ venu, non pas pour être servi, mais pour servir ”. (Éphésiens 1:22 ; Matthieu 20:28.) De même, un chrétien exerce son autorité, non pour sa satisfaction personnelle, mais dans l’intérêt de sa femme et de ses enfants. — 1 Corinthiens 13:4, 5.

      7. Quels principes bibliques aident une femme à bien remplir le rôle que Dieu lui a confié au sein de la famille ?

      7 Pour sa part, la femme qui vit dans l’attachement à Dieu n’entre pas en compétition avec son mari ni ne cherche à le dominer. Elle est heureuse de le soutenir et de collaborer avec lui. La Bible parle parfois de la femme comme étant ‘ la possession ’ de son mari, ce qui ne laisse aucun doute sur la position de chef de ce dernier (Genèse 20:3). En se mariant, la femme se trouve sous “ la loi de son mari ”. (Romains 7:2.) Dans le même temps, la Bible la qualifie d’“ aide qui lui corresponde ”. (Genèse 2:20.) Elle possède les qualités et les aptitudes qui manquent à son mari, et lui apporte le soutien dont il a besoin (Proverbes 31:10-31). La Bible dit aussi que la femme est une “ amie ”, celle qui œuvre côte à côte avec son mari (Malaki 2:14). Ces principes bibliques aident un mari et sa femme à bien comprendre la position de l’un par rapport à l’autre et à se traiter mutuellement avec le respect et la dignité qui conviennent.

      “ ÊTRE PROMPT À ENTENDRE ”

      8, 9. Citez certains principes qui permettent d’améliorer la communication au sein de la famille.

      8 Nous avons souvent souligné dans ce livre l’importance de la communication. Pourquoi ? Parce que les choses se passent mieux lorsque deux personnes parlent ensemble et s’écoutent vraiment l’une l’autre. On a insisté à plusieurs reprises sur le fait que la communication doit être dans les deux sens. Le disciple Jacques a exprimé cette idée en ces termes : “ Tout homme doit être prompt à entendre, lent à parler. ” — Jacques 1:19.

      9 Il est également important de veiller à la manière dont nous parlons. Des paroles irréfléchies, méprisantes ou durement critiques ne favorisent pas une bonne communication (Proverbes 15:1 ; 21:9 ; 29:11, 20). Même quand ce que nous disons est vrai, si nous nous exprimons avec cruauté, orgueil ou insensibilité, nous risquons de faire plus de mal que de bien. Notre langage devrait être de bon goût, ‘ assaisonné de sel ’. (Colossiens 4:6.) Nos paroles devraient être “ comme des pommes d’or dans des ciselures d’argent ”. (Proverbes 25:11.) Les familles qui apprennent à communiquer font un grand pas vers le bonheur.

      LE RÔLE CAPITAL DE L’AMOUR

      10. Quel genre d’amour est essentiel dans le mariage ?

      10 Le mot “ amour ” apparaît à maintes reprises tout au long de cet ouvrage. Vous souvenez-​vous de quel genre d’amour il est surtout question ? Il est vrai que l’amour romanesque (grec érôs) joue un rôle important dans un mariage et que, dans un mariage réussi, une affection et une amitié (grec philia) profondes grandissent entre le mari et sa femme. Mais plus important encore est l’amour désigné par le mot grec agapê. C’est l’amour que nous cultivons pour Jéhovah, Jésus et notre prochain (Matthieu 22:37-39). C’est aussi cet amour que Jéhovah a exprimé pour l’humanité (Jean 3:16). N’est-​il pas merveilleux de témoigner à notre conjoint et à nos enfants le même genre d’amour ? — 1 Jean 4:19.

      11. En quoi l’amour est-​il bénéfique au mariage ?

      11 Dans un mariage, ce genre d’amour élevé est vraiment “ un lien d’union parfait ”. (Colossiens 3:14.) Il crée un lien entre un homme et une femme et leur donne envie d’agir pour le bien de l’autre et de leurs enfants. L’amour aide les familles à gérer dans l’unité les situations difficiles. À mesure qu’un mari et une femme prennent de l’âge, l’amour les aide à se soutenir et à s’apprécier sans cesse l’un l’autre. “ L’amour (...) ne cherche pas ses propres intérêts (...). Il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. L’amour ne disparaît jamais. ” — 1 Corinthiens 13:4-8.

      12. Comment l’amour de Dieu renforce-​t-​il les liens conjugaux ?

      12 Les liens conjugaux sont particulièrement forts quand ils sont scellés non seulement par l’amour que les conjoints éprouvent l’un pour l’autre, mais surtout par l’amour qu’ils ont pour Jéhovah (Ecclésiaste 4:9-12). Pourquoi ? L’apôtre Jean a écrit : “ Voici ce que signifie l’amour de Dieu : que nous observions ses commandements. ” (1 Jean 5:3). Ainsi, les conjoints devraient inculquer à leurs enfants l’attachement à Dieu, non seulement parce qu’ils les aiment profondément, mais aussi parce que c’est un commandement de Jéhovah (Deutéronome 6:6, 7). Il leur faut fuir l’immoralité non pas uniquement en raison de leur amour l’un pour l’autre, mais surtout parce qu’ils aiment Jéhovah, qui “ jugera fornicateurs et adultères ”. (Hébreux 13:4.) Même si l’un des conjoints est à l’origine de problèmes graves dans un mariage, l’amour pour Jéhovah incitera l’autre à continuer de suivre les principes bibliques. Heureux sont effectivement les membres d’une famille qui éprouvent les uns pour les autres un amour cimenté par celui qu’ils portent à Jéhovah !

      UNE FAMILLE QUI FAIT LA VOLONTÉ DE DIEU

      13. En quoi la détermination à accomplir la volonté de Dieu aidera-​t-​elle chacun à fixer ses regards sur les choses les plus importantes ?

      13 La vie du chrétien est totalement axée sur l’accomplissement de la volonté de Dieu (Psaume 143:10). Voilà ce que signifie réellement l’attachement à Dieu. Le souci d’accomplir la volonté de Dieu aidera les familles à fixer leurs regards sur les choses vraiment importantes (Philippiens 1:9, 10). Jésus a ainsi déclaré : “ Je suis venu mettre la division : l’homme contre son père, et la fille contre sa mère, et la jeune femme contre sa belle-mère. Oui, les ennemis de l’homme seront les gens de sa propre maisonnée. ” (Matthieu 10:35, 36). Cet avertissement se vérifie, et bon nombre de ses disciples ont été persécutés par des membres de leur famille. Quelle situation douloureuse ! Néanmoins, les liens familiaux ne devraient jamais l’emporter sur l’amour pour Jéhovah Dieu et Jésus Christ (Matthieu 10:37-39). Si quelqu’un persévère malgré l’opposition familiale, ces opposants changeront peut-être d’attitude en voyant les bons résultats produits par l’attachement à Dieu (1 Corinthiens 7:12-16 ; 1 Pierre 3:1, 2). Même si cela n’arrive pas, on ne gagne rien de bon à cesser de servir Dieu à cause de l’opposition.

      14. Comment le désir de faire la volonté de Dieu aidera-​t-​il les parents à agir au mieux des intérêts de leurs enfants ?

      14 Le fait d’accomplir la volonté de Dieu aide les parents à prendre de bonnes décisions. Par exemple, dans certaines régions, les parents ont tendance à considérer les enfants comme un investissement et comptent sur ceux-ci pour s’occuper d’eux dans leurs vieux jours. Certes, il est bien et même recommandé que les enfants devenus adultes prennent soin de leurs parents âgés, mais une telle considération ne devrait pas inciter les parents à orienter leurs enfants dans un mode de vie matérialiste. Les parents ne rendent pas service à leurs enfants en leur apprenant à attacher plus de prix aux biens matériels qu’aux choses spirituelles. — 1 Timothée 6:9.

      15. Comment Eunice, mère de Timothée, a-​t-​elle donné l’excellent exemple de quelqu’un qui a fait la volonté de Dieu ?

      15 À cet égard, Eunice, mère du jeune Timothée, compagnon de Paul, a donné un excellent exemple (2 Timothée 1:5). Alors qu’elle était mariée à un non-croyant, Eunice, aidée de Loïs, grand-mère de Timothée, a réussi à inculquer à son fils l’attachement à Dieu (2 Timothée 3:14, 15). Quand il a été suffisamment grand, Eunice l’a laissé partir et prêcher le Royaume en devenant missionnaire aux côtés de Paul (Actes 16:1-5). Quelle joie elle a dû ressentir en voyant son fils devenir un missionnaire talentueux ! L’attachement à Dieu dont il a fait preuve à l’âge adulte était le fruit de son éducation précoce. Eunice était sans aucun doute satisfaite et heureuse d’entendre dire que Timothée accomplissait un ministère fidèle, même si sa présence lui manquait. — Philippiens 2:19, 20.

      LA FAMILLE ET VOTRE AVENIR

      16. En tant que fils, de quels égards Jésus a-​t-​il fait preuve, mais quel était son objectif principal ?

      16 Jésus a grandi dans une famille attachée à Dieu et, à l’âge adulte, il s’est montré un fils plein d’égards pour sa mère (Luc 2:51, 52 ; Jean 19:26). Toutefois, son objectif principal était d’accomplir la volonté de Dieu, et dans son cas cela signifiait entre autres choses faire le nécessaire pour que les humains accèdent à la vie éternelle. C’est ce qu’il a fait en offrant sa vie humaine parfaite en rançon pour l’humanité pécheresse. — Marc 10:45 ; Jean 5:28, 29.

      17. Quelle perspective magnifique la fidélité de Jésus a-​t-​elle offerte à ceux qui font la volonté de Dieu ?

      17 Après la mort de Jésus, Jéhovah l’a ressuscité pour la vie céleste et lui a donné une grande autorité. Finalement, il l’a établi Roi du Royaume céleste (Matthieu 28:18 ; Romains 14:9 ; Révélation 11:15). Le sacrifice de Jésus a permis à certains humains d’être choisis pour régner avec lui dans ce Royaume. Il a également offert au reste des humains sincères la perspective de mener une vie parfaite sur une terre où des conditions paradisiaques seront rétablies (Révélation 5:9, 10 ; 14:1, 4 ; 21:3-5 ; 22:1-4). L’un des plus grands privilèges que nous ayons aujourd’hui est celui d’annoncer cette glorieuse bonne nouvelle à notre prochain. — Matthieu 24:14.

      18. Quel rappel et quel encouragement sont adressés tant aux familles qu’aux individus ?

      18 Comme l’a montré l’apôtre Paul, ceux qui vivent dans l’attachement à Dieu ont la promesse d’hériter de tous ces bienfaits au cours de la vie qui “ est à venir ”. C’est assurément la meilleure façon de trouver le bonheur ! N’oubliez pas, “ le monde est en train de passer, et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours ”. (1 Jean 2:17.) Par conséquent, que vous soyez enfant ou parent, mari ou femme, célibataire avec ou sans enfant, efforcez-​vous de faire la volonté de Dieu. Ainsi, même soumis à rude épreuve ou dans une situation extrêmement difficile, n’oubliez jamais que vous servez le Dieu vivant. Que vos actions réjouissent Jéhovah (Proverbes 27:11) ! Et que votre conduite vous procure le bonheur dès maintenant et pour la vie éternelle dans le monde nouveau à venir !

      COMMENT CES PRINCIPES BIBLIQUES AIDENT-​ILS... LA FAMILLE À ÊTRE HEUREUSE ?

      Il est possible de cultiver la maîtrise de soi. — Galates 5:22, 23.

      En ayant le bon point de vue sur l’autorité, mari et femme agissent au mieux des intérêts de la famille. — Éphésiens 5:22-25, 28-33 ; 6:4.

      Communiquer, c’est aussi écouter. — Jacques 1:19.

      L’amour pour Jéhovah cimente un mariage. — 1 Jean 5:3.

      L’objectif le plus important pour une famille, c’est accomplir la volonté de Dieu. — Psaume 143:10 ; 1 Timothée 4:8.

      LE DON DU CÉLIBAT

      Tout le monde ne se marie pas. Et tous les couples mariés ne décident pas d’avoir des enfants. Jésus était célibataire, et il a parlé du célibat comme d’un don quand on le cultive “ à cause du royaume des cieux ”. (Matthieu 19:11, 12.) L’apôtre Paul aussi a choisi de ne pas vivre marié. Il a qualifié de ‘ dons ’ tant le célibat que le mariage (1 Corinthiens 7:7, 8, 25-28). Par conséquent, même si ce livre traite surtout de questions en rapport avec le mariage et l’éducation des enfants, nous ne devrions pas perdre de vue les bienfaits et les satisfactions que se procurent ceux qui restent célibataires ou ceux qui, mariés, décident de ne pas avoir d’enfants.

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