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Femmes« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu.”
Selon l’ordre établi par Dieu, l’homme est le chef de la femme
I Cor. 11:3 “Le chef de tout homme est le Christ ; et (...) le chef de la femme est l’homme.”
Éph. 5:23 “Un mari est chef de sa femme comme le Christ est, lui aussi, chef de la congrégation.”
Voir aussi Gen. 3:16.
Les femmes doivent se montrer soumises au sein de la congrégation, ne doivent pas chercher à exercer l’autorité sur les hommes ni à raisonner avec eux
I Cor. 14:34, 35 “Que les femmes se taisent dans les congrégations, car il ne leur est pas permis de parler, mais qu’elles soient soumises, ainsi que le dit aussi la Loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles questionnent leurs maris à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans une congrégation.”
I Tim. 2:11, 12 “Que la femme apprenne en silence, en toute soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni d’exercer l’autorité sur l’homme, mais qu’elle demeure dans le silence.”
La femme porte une coiffure, “signe de l’autorité”, quand elle prie ou prophétise en présence de son mari ou dans la congrégation
I Cor. 1:2 ; 11:3, 5, 10, 13 “À la congrégation de Dieu qui est à Corinthe, (...) je veux que vous sachiez que le chef de tout homme est le Christ ; et que le chef de la femme est l’homme ; (...) toute femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte fait honte à celui qui est son chef, car c’est exactement comme si elle était une femme à la tête rasée. C’est pourquoi la femme doit avoir sur la tête un signe de l’autorité à cause des anges. Jugez vous-mêmes : Convient-il qu’une femme prie la tête découverte ?”
Elle est soumise à son mari comme la congrégation est soumise au Christ
Éph. 5:22, 24 “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur. Or tout comme la congrégation est soumise au Christ, les femmes aussi doivent l’être en tout à leurs maris.”
Col. 3:18 “Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.”
Elle est soumise même si le mari est incroyant
I Pierre 3:1 “Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes.”
L’obéissance à Dieu vient en premier lieu en matière de culte
Actes 5:29 “Nous devons obéir à Dieu comme chef plutôt qu’aux hommes.”
Mat. 22:37-39 “Il lui dit : ‘Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit.’ C’est là le plus grand et le premier commandement. Voici le second qui lui est semblable : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.’”
Application à prendre soin des intérêts de la famille
Prov. 31:10, 13-19, 21, 22, 24, 27 “Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles. Elle se procure de la laine et du lin, et travaille d’une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand, elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, et elle donne la nourriture à sa maison et la tâche à ses servantes. Elle pense à un champ, et elle l’acquiert ; du fruit de son travail elle plante une vigne. Elle ceint de force ses reins, et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon ; sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin et de pourpre. Elle fait des chemises, et les vend, et elle livre des ceintures au marchand. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse.”
Voir aussi Ruth 2:2-23.
Il est imprudent de se laisser déborder par les travaux domestiques
Luc 10:38-42 “Une femme nommée Marthe le reçut en hôte dans la maison. Cette femme avait aussi une sœur appelée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, d’autre part, était distraite par le soin de beaucoup de tâches. Alors elle s’approcha et dit : ‘Seigneur, cela t’importe-t-il peu que ma sœur me laisse toute seule à m’occuper des choses ? Dis-lui donc de venir m’aider.’ Le Seigneur lui répondit : ‘Marthe, Marthe, tu te soucies et tu t’agites pour beaucoup de choses. Peu de choses, cependant, sont nécessaires, ou juste une. Pour sa part, Marie a choisi la bonne portion, et elle ne lui sera pas enlevée.’”
Voir aussi “Le matérialisme”, pages 309-313.
En tout temps elle sera modeste et aura une mise convenable
I Tim. 2:9, 10 “Pareillement je désire que les femmes se parent d’une tenue bien en ordre, avec modestie et pondération d’esprit, non selon les modes de tressage des cheveux, avec de l’or ou des perles ou tout vêtement très coûteux, mais d’une manière qui convient à des femmes qui professent vénérer Dieu, à savoir, par de bonnes œuvres.”
Peut porter avec discernement des bijoux et d’autres ornements
Gen. 24:53 “Le serviteur sortit des objets d’argent, des objets d’or, et des vêtements, qu’il donna à Rebecca.”
És. 61:10 “Je me réjouirai en l’Éternel, mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu ; car il m’a revêtu des vêtements du salut (...) comme la fiancée se pare de ses joyaux.”
Voir aussi Ps. 45:14, 15 45:13, 14, NW.
Elle contribuera au maintien de la paix au foyer et dans la congrégation en employant sa langue selon la sagesse
Prov. 31:26 “Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue.”
Prov. 21:9 “Mieux vaut habiter à l’angle d’un toit, que de partager la demeure d’une femme querelleuse.”
I Tim. 5:13 “En même temps, elles apprennent aussi à être oisives, courant les maisons ; oui, non seulement oisives, mais aussi cancanières et s’ingérant dans les affaires d’autrui, parlant de choses dont elles ne devraient pas parler.”
Les femmes prennent part à la prédication de la Parole de Dieu
Ps. 68:12 68:11, NW “Le Seigneur dit une parole, et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée.”
Actes 2:16, 17 “Au contraire, c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : “‘Et dans les derniers jours,” dit Dieu, “je répandrai de mon esprit sur toute sorte de chair, et vos fils et vos filles prophétiseront.”’”
Actes 21:9 “Cet homme avait quatre filles vierges, qui prophétisaient.”
Rom. 16:1 “Je vous recommande Phœbé notre sœur, qui est ministre de la congrégation qui est à Cenchrées.”
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Fêtes« Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent »
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Les fêtes
Les chrétiens ne sont pas tenus d’observer certains jours de fête
Gal. 4:9-11 “Maintenant que vous êtes venus à connaître Dieu, ou plutôt maintenant que vous êtes connus de Dieu, comment pouvez-vous retourner aux choses élémentaires, faibles et misérables, et vouloir travailler de nouveau comme des esclaves pour elles ? Vous observez scrupuleusement les jours et les mois et les saisons et les années. Pour vous, je crains que de façon ou d’autre j’aie travaillé en vain en ce qui vous concerne.”
Col. 2:16, 17 “Que personne donc ne vous juge dans le manger et le boire ou à propos d’une fête ou de l’observance de la nouvelle lune ou d’un sabbat ; car ces choses sont une ombre des choses à venir, mais la réalité appartient au Christ.”
Ne font pas partie du monde ; ont l’ordre de ne pas aimer le monde des incroyants et leur mode de vie ; ne prennent pas part à leurs festivités
Jean 15:19 “Si vous faisiez partie du monde, le monde serait épris de ce qui serait sien. Mais parce que vous ne faites pas partie du monde et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.”
I Jean 2:15, 16 “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde — le désir de la chair et le désir des yeux et l’orgueilleux étalage de ses ressources — ne vient pas du Père mais vient du monde.”
Rom. 12:2 “Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.”
Les anniversaires de naissance
Les Écritures font seulement mention d’anniversaires célébrés par des païens
Gen. 40:20-22 (Li) “Le troisième jour, jour anniversaire de sa naissance, Pharaon donna un festin à tous ses serviteurs ; (...) il rétablit le chef des échansons dans son office d’échanson (...) et le chef des panetiers fut pendu.”
Mat. 14:6-10 “Mais, comme on célébrait l’anniversaire de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa et plut tant à Hérode qu’il lui promit par serment de lui donner ce qu’elle demanderait. Sa mère lui ayant fait la leçon, elle dit : ‘Donne-moi ici sur un plat la tête de Jean le Baptiste.’ Bien qu’il en fût attristé, le roi, par égard pour ses serments et pour ceux qui étaient étendus auprès de lui, commanda de la lui donner ; et il envoya décapiter Jean dans la prison.” (Voir aussi Marc 6:21.)
L’histoire atteste que les fidèles serviteurs de Dieu se gardaient de pareilles observances
“La commémoration d’anniversaires était une notion tout à fait étrangère aux conceptions chrétiennes de cette période en général.” — The History of the Christian Religion and Church During the First Centuries (New York ; 1848), par Augustus Neander (traduit par Henry John Rose), p. 190.
“La Bible ne mentionne aucun exemple d’anniversaire de naissance observé par les Juifs eux-mêmes. L’exemple d’Hérode le tétrarque, qui célébra son anniversaire de naissance, ce qui coûta la vie à Jean-Baptiste, peut difficilement être considéré comme tel, car la famille à laquelle il appartenait était connue pour avoir adopté des coutumes païennes. En fait, les Juifs de l’époque postérieure, du moins, considéraient les anniversaires comme faisant partie d’un culte idolâtrique, et cela probablement à cause des rites idolâtriques pratiqués en l’honneur de ceux qui étaient considérés comme dieux patrons du jour où était né l’intéressé.” — Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature (New York ; 1882), par John M’Clintock et James Strong, tome I, p. 817.
“Il n’est dit d’aucun des saints hommes dont parlent les Écritures, qu’il a donné un grand festin le jour de son anniversaire. Ce ne sont que les impies qui fêtent leur jour de naissance.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1911), tome X, p. 709 (tiré d’Origène Adamantius du troisième siècle).
L’anniversaire de naissance n’est pas ce qu’il y a de plus important
Eccl. 7:1, 8 (CT) “Mieux vaut bonne renommée qu’huile précieuse, et le jour de la mort que le jour de la naissance. Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement.”
La Noël
Jésus ordonna à ses disciples de commémorer sa mort et non sa naissance
I Cor. 11:24-26 “Après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : ‘Ceci signifie mon corps qui est pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi.’ Il fit de même en ce qui concerne la coupe aussi, après qu’il eut pris le repas du soir, disant : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang. Ne cessez de faire ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.’ Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous ne cessez de proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il arrive.”
L’observance de la naissance de Jésus ne commença que des siècles plus tard ; de nombreuses Églises continuèrent de considérer cette pratique comme païenne
“Noël ne comptait pas parmi les premières fêtes de l’Église. Irénée et Tertullien l’omettent de leur liste de fêtes. (...) Les premiers indices de cette fête se trouvent en Égypte.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome III, p. 724.
“L’observance de la Noël n’est pas une institution divine ni n’a son origine dans le Nouveau Testament. Le jour de la naissance du Christ ne peut se déterminer d’après le Nouveau Testament ni d’après une autre source, quelle qu’elle soit. Les pères des trois premiers siècles ne parlent d’aucune observance particulière de la nativité. (...) Mais il est reconnu de par l’histoire que la fête de Noël proprement dite ‘est une institution relativement récente’.” — Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiastical Literature (New York ; 1882), par John M’Clintock et James Strong, tome II, p. 276.
“La première mention précise de l’observance de la [Noël] date du pontificat de Libère (352-366). Il semble qu’à cette date elle ait été une fête bien connue à Rome. À l’est, elle fut introduite quelques années plus tard. En 386, Chrysostome déclara qu’elle était connue à Antioche depuis moins de dix ans.” — History of the Christian Church (New York ; 1894), par Henry C. Sheldon, tome I, p. 489, 490.
“Avant la fin du Moyen Âge, la fête de la Toussaint avait sa place dans le calendrier catholique. Cependant, après la Réforme, les protestants rejetèrent cette fête ainsi que d’autres fêtes importantes comme Noël et Pâques.” — The Encyclopædia Britannica, édition de 1959, tome XI, p. 107.
“Au sein de l’Église, on critiquait cette observance, parce qu’elle ressemblait aux rites païens, que c’était le culte du soleil, (...) et jusqu’en 1644, pendant l’influence puritaine, le Parlement anglais interdit l’observance de cette fête.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 229.
Voir aussi “Les célébrations”, pages 70, 71.
Jésus n’est pas né au mois glacial de décembre ; la date vient du paganisme
“Les troupeaux restaient une grande partie de l’année en plein air : on les faisait sortir la semaine avant la Pâque et on ne les rentrait qu’à la mi-novembre, à la première pluie de marschevan. Ils passaient l’hiver dans des bergeries, et ce détail suffit à prouver que la date traditionnelle de Noël en hiver a peu de chances d’être exacte, puisque l’Évangile nous dit que les bergers étaient aux champs.” — La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus de Daniel-Rops, 1961, p. 280.
“La fête solaire bien connue du Natalis Invicti, célébrée le 25 décembre, a contribué pour une grande part à notre choix de cette date.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1908), tome III, p. 727.
“Il est généralement admis que le choix du 25 décembre comme jour de la fête [la Noël] fut fait pour la première fois vers le milieu du quatrième siècle. (...) Les raisons qui ont conduit les Églises occidentales à fixer au 25 décembre la fête de la nativité, ne sont pas clairement établies. Certains catholiques et de nombreux protestants pensent que ce jour fut choisi parce que c’était le jour où les Romains célébraient leur fête du natalis solis invicti ou fête du soleil passant le solstice austral et commençant à revenir au nord, (...) et parce que l’institution d’une fête chrétienne de plusieurs jours, à cette époque de l’année, pouvait supplanter les Saturnales et les autres fêtes licencieuses des païens. (...) Cependant, depuis les jours d’Augustin et de Chrysostome jusqu’à notre époque, on rencontre de nombreux chrétiens fervents qui désapprouvent la manière païenne d’observer cette fête et qui s’efforcent de lui donner un caractère plus chrétien. Les vacances de Noël, — qui, suivant une loi de Théodose le Grand (empereur de 383 à 395 apr. J.-C.), devaient comprendre 14 jours, soit les sept jours avant la Noël et les sept jours après, présentent une ressemblance si étroite, partout où elles ont été observées, avec les Saturnales romaines, Sigillaires, etc., et à la fête de Juel célébrée par les anciens Goths, qu’elles font fortement présumer une alliance peu heureuse entre elles dès le début.” — Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome I, p. 279, 280, note en bas de page (12).
“L’étoile” apparut aux astrologues païens et non aux bergers ; elle les mena à Hérode qui tenta de faire mourir Jésus ; elle ne venait pas de Dieu
Mat. 2:1, 2, 7, 12, 13 “Après que Jésus fut né à Bethléhem de Judée, aux jours d’Hérode le roi, voici, des astrologues des régions d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : ‘Où est celui qui est né roi des Juifs ? Car nous avons vu son étoile quand nous étions en Orient, et nous sommes venus lui rendre hommage.’ Alors Hérode fit appeler secrètement les astrologues et s’enquit soigneusement auprès d’eux de l’époque de l’apparition de l’étoile. Cependant, divinement avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils se retirèrent dans leur pays par un autre chemin. Après qu’ils se furent retirés, voici, l’ange de Jéhovah apparut en songe à Joseph et lui dit : ‘Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère et fuis en Égypte ; et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse. Car Hérode est sur le point de faire rechercher le petit enfant pour le détruire.’”
Offrir des présents à Noël ou à l’Épiphanie, c’est faire comme les astrologues et d’autres païens ; les bergers rendirent simplement gloire à Dieu
Mat. 2:7, 9, 11 “Alors Hérode fit appeler secrètement les astrologues et s’enquit soigneusement auprès d’eux de l’époque de l’apparition de l’étoile. Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue quand ils étaient en Orient allait devant eux jusqu’à ce qu’elle vînt s’arrêter au-dessus de l’endroit où était le petit enfant. Et lorsqu’ils furent entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère, et, tombant à genoux, lui rendirent hommage. Ils ouvrirent leurs trésors et lui firent des dons : de l’or, de l’oliban et de la myrrhe.”
“La plupart des coutumes de Noël qui prévalent actuellement en Europe, ou qui viennent du passé, ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) Les Saturnales romaines sont à la base de la plupart des joyeuses coutumes de l’époque de Noël. (...) La Noël a hérité la gaieté générale sous une forme plus contenue (n’est excessive que dans le manger et le boire) : les jeux, les cadeaux (en particulier aux enfants), la profusion de sucreries et, comme éléments faisant plus cérémonie, les cierges allumés et le bain avant la fête.” — Encyclopædia of Religion and Ethics (Édimbourg ; 1911), édité par James Hastings, tome III, p. 608, 609.
“Dès l’institution de cette fête les nations occidentales y ont introduit, semble-t-il, bon nombre de folies et de coutumes blâmables qui prévalaient dans les fêtes païennes de la même saison, telles que celle d’orner bizarrement les églises et d’associer au culte des spectacles de marionnettes et des drames, la pratique des fêtes et des réjouissances universelles, des visites et des salutations, des cadeaux et de la jovialité, des divertissements et de l’ivresse.” — Institutes of Ecclesiastical History, Ancient and Modern (New York ; 1845), par John Von Mosheim (Traduction de James Murdock), tome I, p. 280, note en bas de page (12).
Luc 2:15, 20 “Et lorsque les anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se disaient entre eux : ‘Allons donc jusqu’à Bethléhem et voyons cette chose qui a eu lieu et que Jéhovah nous a fait connaître.’ Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour toutes les choses qu’ils avaient vues et entendues, comme celles-ci leur avaient été dites.”
Le carême est d’origine païenne ; Jésus ne l’a pas prescrit
“Nous pouvons en conclure sans crainte de nous tromper qu’Irénée, vers l’an 190, ne connaissait aucun jeûne pascal de quarante jours. On doit tirer la même conclusion des écrits de Tertullien datant de quelques années plus tard. (...) On constate le même silence chez tous les Pères antérieurs au concile de Nicée, bien que beaucoup d’entre eux aient eu l’occasion de parler d’une telle institution, si elle avait existé. — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1910), tome IX, p. 152.
“‘Il faut savoir, dit le moine Cassien de Marseille, écrivant au Vème siècle et comparant l’Église primitive avec celle de son époque, que l’observation des 40 jours n’existait pas, aussi longtemps que la pureté de cette église demeura intacte.’ D’où venait cette observation ? Les 40 jours de jeûne du carême étaient directement empruntés aux adorateurs de la déesse babylonienne. Ce jeûne de 40 jours au printemps de l’année est encore observé par les Yezidis ou adorateurs païens du Diable dans le Kourdistan ; ils l’ont emprunté à leurs anciens maîtres, les Babyloniens. Les païens du Mexique célébraient la même coutume. Humboldt [Recherches mexicaines de Humboldt, tome I, p. 404], en effet, nous donne les détails suivants sur les usages des Mexicains : ‘Trois jours après l’équinoxe du printemps commençait un jeûne solennel de 40 jours en l’honneur du soleil.’ Il en était de même en Égypte, comme on peut le voir en consultant Wilkinson [Antiquités égyptiennes, tome I, p. 278]. — Ce jeûne égyptien de 40 jours, nous dit Landseer dans ses Recherches sabéennes [p. 112], était expressément pratiqué en souvenir d’Adonis ou Osiris le grand dieu médiateur. (...) Chez les païens, ce jeûne paraît avoir été le préliminaire indispensable de la grande fête annuelle célébrée en souvenir de la mort et de la résurrection de Tammuz.” — Les deux Babylones (Paris ; 1886), d’Alexander Hislop (Traduit par J.-E. Cerisier), p. 153, 154.
Jeûner par formalisme n’est pas approuvé par la Parole de Dieu
Mat. 6:16-18 “Quand vous jeûnez, cessez de prendre un air triste comme les hypocrites, car ils se déforment le visage pour que les hommes voient qu’ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont leur pleine récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins-toi la tête et lave-toi le visage, afin qu’il soit manifeste que tu jeûnes, non pas aux hommes, mais à ton Père qui est dans le secret.”
Voir aussi És. 58:4-8.
“Le Vendredi Saint”
Le 14 nisan, jour de la mort de Jésus, ne tombe pas le même jour, de la semaine chaque année, selon notre calendrier
Mat. 26:1, 2 “Quand Jésus eut achevé toutes ces paroles, il dit à ses disciples : ‘Vous savez que la pâque aura lieu dans deux jours, et le Fils de l’homme doit être livré pour être mis au poteau.’” (Voir aussi Jean 19:14-16.)
Lév. 23:4, 5 “Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque.”
“Le 14 nisan (...) peut tomber un vendredi ou n’importe quel autre jour de la semaine.” — The New Schaff-Herzog Encyclopedia of Religious Knowledge (Grand Rapids, Mich.; 1958), édité par Samuel Jackson, tome IV, p. 44.
Le quatorzième jour du mois [nisan] ne tombait pas toujours le même jour de la semaine.” — Historical Commentaries on the State of Christianity During the First Three Hundred and Twenty-five Years (New York ; 1853), John Laurence Von Mosheim, tome I, p. 531.
La commémoration de la mort de Jésus n’est pas une occasion d’apparat
Luc 22:19, 20 “Il prit un pain, rendit grâces, le rompit, et le leur donna, disant : ‘Ceci signifie mon corps qui doit être donné pour vous. Ne cessez de faire ceci en mémoire de moi ! De même la coupe, aussi, après qu’ils eurent pris le repas du soir, et il dit : ‘Cette coupe signifie la nouvelle alliance en vertu de mon sang, qui doit être versé pour vous.’”
Pâques
N’était pas une fête des premiers chrétiens
“On ne trouve aucune trace de l’observance de Pâques en tant que fête chrétienne dans le Nouveau Testament ou les écrits des Pères apostoliques. La sainteté de jours spéciaux est une notion tout à fait étrangère aux premiers chrétiens. (...) Socrate, historien ecclésiastique, affirme avec raison que ni le Christ ni ses apôtres n’imposèrent l’observance de cette fête ou de n’importe quelle autre. ‘Les apôtres, écrit-il, ne songeaient nullement à établir des jours de fête ; ils se préoccupaient d’aider les chrétiens à mener une vie irréprochable et pieuse’ ; il attribue l’introduction de la fête de Pâques dans l’Église au désir de perpétuer une vieille coutume. ‘C’est de la même façon, dit-il, que de nombreuses autres coutumes ont été consacrées.’” — The Encyclopædia Britannica (New York ; 1910), tome VIII, p. 828.
Liée au culte païen
“De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps, se rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps. (...) Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité.” — The Catholic Encyclopedia (New York ; 1909), tome V, p. 227.
“Selon le Vénérable Bède, historien anglais du début du huitième siècle, le mot [Easter, angl. = Pâques] dérive du mot nordique Ostara ou Eostre, qui signifie la fête du printemps, à l’équinoxe de printemps le 21 mars, moment où la nature ressuscite après l’hiver. D’où les lapins, connus pour leur fécondité, les œufs, coloriés comme les rayons du soleil revenu, et les lumières ou aurores boréales du nord.” — The Encyclopedia Americana (New York ; 1956), tome IX, p. 506.
“La fête chrétienne qui commémore la résurrection du Christ coïncida avec la pâque des Juifs et fut mêlée, depuis les premiers jours du christianisme, de rites européens païens pour la saison renouvelée. (...) De nombreuses coutumes païennes subsistent encore, telles que les nouveaux feux allumés à l’aube, chez les Mayas aussi bien qu’en Europe, aux fins de guérisons, de renouveau de la vie et de protection des récoltes. (...) En Angleterre, les enfants font rouler les œufs de Pâques. Partout, c’est la coutume de chercher les œufs de Pâques multicolores apportés par le lapin de Pâques. Il ne s’agit pas là d’un simple jeu enfantin mais d’un vestige du rite de la fécondité, celle-ci étant symbolisée par l’œuf et le lapin. En outre, le lapin était l’attribut de la déesse germanique Ostera qui a donné son nom à la fête de Pâques dans l’allemand Ostern.” — Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend (New York ; 1949), tome I, p. 334, 335.
Voir aussi “Les célébrations”, pages 71, 72.
Les fêtes en l’honneur des “esprits des morts” perpétuent la croyance païenne en l’immortalité inhérente à l’âme humaine
Ézéch. 18:4 “Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra.”
“Le Jour des morts, c’est essentiellement l’adaptation d’une coutume presque universelle, qui consiste à réserver aux morts une partie de l’année (généralement la dernière). Les Babyloniens observaient une fête des morts chaque mois ; des sacrifices étaient alors offerts par les prêtres. Chez les Grecs, la fête commémorative des Morts avait lieu le dernier jour des Anthesteries ; les Romains célébraient la leur au cours des Parentales qui tombaient du 13 au 21 février, à la fin de l’année romaine. La fête bouddhiste des Morts est célébrée le 15 avril, date de la mort de Bouddha et de son accession à
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