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  • L’ordre théocratique est établi peu avant la Seconde Guerre mondiale

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  • L’ordre théocratique est établi peu avant la Seconde Guerre mondiale
  • Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins
  • Intertitres
  • UNE PROTESTATION EST ADRESSÉE AU GOUVERNEMENT D’HITLER
  • LA QUESTION DU SALUT AU DRAPEAU EST SOULEVÉE
  • UNE CAMPAGNE BRITANNIQUE QUI REMPORTE UN VIF SUCCÈS
  • L’AMÉRIQUE EST MISE EN GARDE CONTRE L’INVASION FASCISTE
  • FORMATION D’UNE ORGANISATION ENTIÈREMENT THÉOCRATIQUE
  • UN PROGRAMME DE CONSTRUCTION EN VUE
Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins
jp chap. 21 p. 141-149

Chapitre 21

L’ordre théocratique est établi peu avant la Seconde Guerre mondiale

THOMAS: Jean, avant de nous quitter ce soir, voulez-​vous nous dire comment l’œuvre progressait en Europe au cours de cette période?

JEAN: En 1934, la Société dirigeait des filiales dans quarante-neuf pays répartis sur tous les continentsa. Ces bureaux étaient en étroit contact avec le siège de Brooklyn, et l’œuvre se développait conformément au modèle établi aux États-Unis. Mais en Europe, le catholicisme fasciste était en pleine expansion, créant des difficultés sans cesse croissantes dans toutes les formes de l’activité. Comme nous l’avons dit, en 1932 l’œuvre fut interdite en Italie, bien qu’une cinquantaine de témoins soient restés actifs dans ce pays. La police les pourchassait sans relâche, allant jusqu’à arrêter les personnes qui acceptaient des publicationsb, tandis qu’un certain nombre de frères italiens étaient eux-​mêmes jetés en prison par le gouvernement fasciste de Mussolini. L’œuvre se poursuivait aussi en Espagne, en dépit de la révolution fasciste qui dura de 1936 à 1939; toutefois, les progrès étaient lents, quoique au plus fort de la guerre civile les témoins espagnols aient placé 105 570 exemplaires de publications bibliquesc. Aussi loin qu’au Japon, l’œuvre subit des restrictions en 1933, et fut finalement interdite en 1939.

Bien entendu, en Allemagne les témoins déployaient une plus grande activité, bien que, comme vous vous en souvenez, le gouvernement d’Hitler ait fait fermer les bureaux de la Société à Magdebourg et interdit aux témoins de Jéhovah toute activité relative aux réunions et à la diffusion de publications. Cela se passait en juin 1933. Quoique au mois d’octobre de la même année les locaux fussent rendus à la Société, qui les occupa, il lui était impossible de se servir du matériel, car les publications étaient toujours interdites. Cette situation dura jusqu’au déclenchement de la guerre en 1939, date à laquelle le gouvernement allemand reprit possession des bâtiments appartenant à la Société, et les employa au service de la guerre.

UNE PROTESTATION EST ADRESSÉE AU GOUVERNEMENT D’HITLER

Comme nous l’avons vu précédemment, frère Rutherford suivait de près le développement des événements en Allemagne, afin de voir ce qui pouvait être fait. Le 7 octobre 1934, on franchit avec hardiesse une étape décisive. En réponse à une lettre venant du siège de la Société et qui circula dans toutes les congrégations d’Allemagne, il fut demandé à tous les frères du pays de faire l’impossible pour se réunir simultanément ce jour-​là, afin d’adopter une résolution exprimant leur protestation. Les congrégations firent ce qui leur était demandé, et après avoir prié sincèrement Jéhovah, elles envoyèrent leur protestation sous forme de télégramme adressé aux membres du gouvernement d’Hitler à Berlin.

La protestation stipulait que, contrairement à la loi de Dieu et en violation des droits accordés aux témoins de Jéhovah, le gouvernement d’Hitler leur avait interdit de se rassembler pour étudier la Parole de Dieu, pour l’adorer et le servir. Les témoins accusaient la loi d’Hitler d’être en contradiction flagrante avec celle de Dieu, aussi avisaient-​ils Hitler —

que nous observerons, à tout prix, les commandements de Dieu, que nous nous réunirons pour étudier sa Parole, et que nous l’adorerons et le servirons comme il l’a prescrit. Si votre gouvernement ou les agents de votre gouvernement nous infligent de mauvais traitements, parce que nous obéissons à Dieu, notre sang reposera sur vos têtes, et vous devrez rendre des comptes à Dieu, le Tout-Puissantd.

Après lui avoir donné l’assurance, à lui et à son gouvernement, qu’ils ne s’occupaient pas des affaires politiques, mais qu’ils étaient pleinement dévoués au Royaume de Dieu placé sous le Christ, et en lui certifiant qu’ils ne causeraient aucun mal ni dommage à personne par suite de leur travail, ils signèrent le télégramme ainsi: “Veuillez croire, Monsieur le Chancelier, à l’assurance de nos sentiments respectueux. Les témoins de Jéhovah à...”, en indiquant la ville où ils s’étaient réunis en tant que congrégation.

Une fois de plus, l’unité des témoins de Jéhovah fut rendue manifeste dans le monde entier, car en ce même dimanche matin, avant d’aller dans le service du champ, les congrégations des témoins de Jéhovah de cinquante pays se rassemblèrent pour soutenir leurs frères allemands. Après avoir prié Jéhovah, chaque groupe adressa ce câblogramme de protestation à Hitler et à son gouvernement.

Au gouvernement hitlérien, Berlin, Allemagne. Les mauvais traitements que vous infligez aux témoins de Jéhovah révoltent tous les honnêtes gens et déshonorent le nom de Jéhovah. Cessez les persécutions contre les témoins de Jéhovah, sans quoi Dieu vous détruira vous et votre parti.

Ce câblogramme était signé “TÉMOINS DE JÉHOVAH” et portait le nom de la ville où la congrégation s’était réuniee.

THOMAS: Cela a dû être un choc terrible pour le gouvernement d’Hitler. Quelle fut sa réaction?

JEAN: La seule réponse tangible que les frères obtinrent alors fut un programme de persécution plus intensive. Depuis lors, la Société est entrée en possession d’un rapport fait sous serment, relatant ce qui s’est réellement passé suite à cette avalanche de protestations. Ce récit fut préparé par Karl R. A. Wittig et signé par-devant notaire, à Francfort-sur-le-Main, le 13 novembre 1947.

DÉCLARATION — En ma qualité de plénipotentiaire du général Ludendorff, j’allai trouver, le 7 octobre 1934, sur ordre, le Dr Wilhelm Frick, ministre de l’Intérieur du Reich et de la Prusse, au Ministère de l’Intérieur à Berlin, Am Königsplatz 6, afin de recevoir des communications visant à inciter le général Ludendorff à renoncer à son attitude négative à l’égard du régime national-socialiste. Pendant mon entrevue avec le Dr Frick, Hitler apparut soudain et se joignit à la conversation. Lorsque nous en vînmes à parler des mesures prises par le régime national-socialiste contre l’Association internationale des Étudiants de la Bible [témoins de Jéhovah] en Allemagne, le Dr Frick présenta à Hitler un certain nombre de télégrammes de protestation, venus de l’étranger, contre les persécutions des Étudiants de la Bible dans le IIIe Reich, en disant: “Si les Étudiants de la Bible ne se mettent pas au pas, nous agirons contre eux par les pires moyens.” Sur ce, Hitler sauta sur ses pieds et, les poings serrés, hurla comme un hystérique: “Cette engeance sera exterminée en Allemagne!” Quatre ans après cet entretien, j’ai pu me rendre compte, pendant les sept années que dura ma seconde détention, — qui prit fin au moment où les alliés me délivrèrent, — dans l’enfer des camps de concentration de Sachsenhausen, Flossenbürg et Mauthausen, que l’explosion de colère d’Hitler n’était pas une vaine menace, car aucune catégorie de détenus n’a été exposée, dans les camps de concentration susmentionnés, au sadisme de la soldatesque SS comme le furent les Étudiants de la Bible; un sadisme caractérisé par une suite ininterrompue de tortures physiques et morales qu’aucune langue du monde ne saurait décriref.

Au commencement même de ce temps de crise de 1933, La Tour de Garde du 15 février 1934, sous le titre “Ne craignez point!”, comportait un article de fond qui démontrait clairement, les Écritures à l’appui, quelle est la responsabilité qui repose sur les oints du reste de Jéhovah, en ce temps critique. L’article était basé sur le thème biblique de Matthieu 10:26, 27 qui dit, selon la version Segond: “Ne le craignez donc point; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-​le en plein jour; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-​le sur les toits.” L’article en question expliquait que les choses qui devaient être dites étaient celles que Jéhovah avait révélées en secret, ou dans l’obscurité comme “dans les ténèbres”.

Ces vérités, que le monde n’a ni vues ni comprises, devaient donc être exposées ouvertement et sans crainte, pour servir d’avertissement aux ennemis, de sorte que les personnes bien disposées puissent les connaître. Cet article attirait l’attention sur la haine et la malveillance que les dirigeants des différentes nations manifestaient à l’égard des témoins de Jéhovah en les persécutant et en les arrêtant, et cela notamment depuis la venue du Seigneur dans son temple en 1918. L’inimitié farouche exprimée plus spécialement par l’Église catholique romaine fut dénoncée, y compris les fausses accusations qu’elle portait contre les témoins de Jéhovah, disant que c’étaient des communistes et des socialistes engagés dans des intrigues politiques visant à renverser tous les gouvernements terrestres actuels. Il fut également dit que les Écritures avaient annoncé que cette opposition provoquerait peut-être même la mort de certains fidèles serviteurs de Dieu.

Comme nous l’avons déjà vu, la question litigieuse se pose nettement à chaque membre du “reste”, et il ne peut y avoir le moindre doute à son sujet. Chaque membre du “reste” doit l’envisager courageusement et avec assurance. (...) Si l’un des membres de la classe du temple, après avoir appris les grandes vérités qui doivent à présent être proclamées, les gardait tranquillement par devers lui en évitant de les proclamer, et si en même temps il adoptait une ligne de conduite qui, à son avis, pourrait le préserver des critiques des agents de l’ennemi, il renierait ainsi le Seigneur, (...) car il n’obéirait pas à ses commandements. (...) Ceux qui participeront avec Christ Jésus à la gloire de son royaume doivent être de véritables et de fidèles témoins du nom de Jéhovah et proclamer courageusement et joyeusement ce qu’ils ont appris de Dieu, dans le temple, et ainsi ils auront part à la justification de son saint nomg.

LA QUESTION DU SALUT AU DRAPEAU EST SOULEVÉE

En 1934, une autre question fut soulevée, laquelle accentua l’opposition, la transformant en une campagne de haine et de méchanceté des plus violentes. Celle-ci commença tout d’abord en 1932, en Allemagne, quand Hitler chercha à enrégimenter les hommes de l’Europe continentale en les obligeant à saluer le svastika. Cette question concernait la fidélité des témoins de Jéhovah envers le Souverain suprême, Jéhovah Dieu. Cette campagne s’étendit ensuite aux États-Unis et au Canada, où des patriotes zélés, ennemis des fidèles serviteurs de Jéhovah, saisirent cette occasion pour essayer de détruire les témoins. On organisa dans les écoles des cérémonies au cours desquelles il fallait saluer le drapeau, mais les enfants des témoins de Jéhovah refusèrent d’y participer à cause de leur conscience.

Le lundi 3 juin 1935, dernière journée d’un congrès de cinq jours tenu à Washington, frère Rutherford présida une discussion par questions et réponses. Répondant à une question relative au salut au drapeau par les enfants dans les écoles, frère Rutherford déclara que c’était un acte d’infidélité envers Dieu que de saluer un emblème terrestre, en lui imputant le salut, et que lui-​même ne le ferait pas. Peu de temps après, le 20 septembre 1935, un incident se produisit; il fut relevé et publié dans tous les États-Unis. Il s’agissait du cas d’un jeune écolier américain, un témoin de Jéhovah, qui avait refusé de saluer le drapeau américainh. Les parents du garçon furent rendus responsables de ce refus. L’Associated Press contacta le président de la Watch Tower Bible and Tract Society au sujet d’une déclaration officielle qu’il avait faite relativement à la position des témoins de Jéhovah dans cette situation nouvellei. Il leur dit de revenir plus tard, car alors il serait prêt à leur faire une déclaration.

Le 6 octobre 1935, il organisa un réseau de stations radiophoniques d’un bout à l’autre du pays et répondit à la nation dans son célèbre discours “Le salut au drapeau”. Cette conférence fut publiée dans une brochure de trente-deux pages intitulée “Loyauté” et diffusée à des millions d’exemplaires. Dans cette réponse biblique à la presse américaine, il fut souligné que les témoins de Jéhovah respectent le drapeau, mais que leurs relations avec Jéhovah et leurs obligations envers lui leur interdisent formellement de saluer une image ou représentation quelconque. Cela équivaudrait pour eux à un acte d’adoration contraire aux principes renfermés dans le deuxième des Dix Commandements rapporté dans Exode 20:4-6. En outre, il fut démontré que les parents chrétiens ont pour premier devoir d’enseigner leurs enfants et, puisque les conseils les plus importants sont contenus dans la Bible, les enfants doivent apprendre la vérité selon la compréhension qu’ont leurs parents de ce livre.

THOMAS: Est-​ce que cette réponse apporta le calme?

JEAN: Non, au contraire, l’opposition ne fit que croître. Avec le temps, des centaines puis des milliers de ces innocents enfants de témoins de Jéhovah furent impliqués dans cette controverse nationale. Mais ces jeunes chrétiens prouvèrent qu’ils aimaient Jéhovah et leurs parents, en prenant fermement position contre les moqueries et l’ostracisme de la majorité de leurs camarades d’école. Ce faisant, ils mirent à l’épreuve la qualité de l’enseignement biblique qu’ils avaient reçu chez eux par leurs parents. En demeurant fermes dans leur loyauté envers Jéhovah, ils marquèrent l’histoire et plongèrent dans la consternation le conseil le plus élevé de la nation.

THOMAS: Voulez-​vous dire que cette question fut finalement examinée par la Cour suprême?

JEAN: Exactement, mais plusieurs années plus tard. Le 6 novembre 1935, deux enfants refusèrent de saluer le drapeau et furent expulsés de l’école publique de Minersville, en Pennsylvaniej. Leur père ayant été arrêté, le cas fut présenté devant le tribunal fédéral du district qui se prononça en faveur des témoins de Jéhovah. Cette décision favorable fut contestée, mais la Cour d’appel de la circonscription nous fit remporter la victoire. Finalement, en 1940, la Cour suprême des États-Unis fut saisie de l’affaire, dont l’issue fut désastreuse; cette question fera l’objet d’un entretien ultérieurement.

UNE CAMPAGNE BRITANNIQUE QUI REMPORTE UN VIF SUCCÈS

En Grande-Bretagne l’œuvre progressait, mais lentement. En 1931, il y avait 365 congrégations, et environ 4 000 témoins étaient régulièrement actifs, dont 196 pionniers. Tous ensemble, ces témoins répandaient annuellement entre un million et demi et deux millions de livres et de brochuresk. En 1937, un appel spécial leur fut lancé, les invitant à se tenir éveillés; leur réponse fut encourageante. Juste avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale, le nombre des pionniers servant en Angleterre s’était élevé à près de 1 500, et environ 5 000 proclamateurs sortaient dans le service du champ.

Comme dans les autres pays, l’opposition ne tarda pas à faire son apparition en Angleterre. Particulièrement au cours des années 1938 et 1939, les témoins furent l’objet, à plusieurs reprises, d’attaques des catholiques fascistes. Dans certains cas, des prêtres prirent la tête d’émeutes et assaillirent les témoins; dans d’autres, il y eut interruption des réunionsl.

Citons pour preuve de l’opposition catholique ce qui se passa le 14 octobre 1938, lorsque le Catholic Herald de Londres publia ce jour-​là un article diffamatoire, disant qu’en sa qualité de président de la Société Tour de Garde le juge Rutherford accomplissait une œuvre subversive, allant à l’encontre des intérêts du peuple anglais. Frère Rutherford réagit promptement. Il donna l’ordre aux avocats de la Société en Angleterre d’intenter trois procès contre Catholic Herald de Londres, le premier au nom du juge Rutherford personnellement, le deuxième au nom du juge Rutherford en tant que président de la Société Tour de Garde, et le troisième au nom de la Société Tour de Garde en tant que société. Cette réaction inattendue obligea le Catholic Herald à capituler et à demander de toute urgence la conclusion d’un arrangement. Frère Rutherford accepta de retirer ses plaintes, à condition que le journal prenne à sa charge le coût des démarches entreprises jusque-​là, et qu’il publie en première page un démenti dicté par le juge Rutherford et entouré d’une bordure noire, afin que tout le monde puisse bien le voir. Sachant qu’il n’obtiendrait pas gain de cause auprès des tribunaux de Grande-Bretagne, le journal accepta promptement de publier cette rétractation, qui parut en première page de l’édition du 25 novembrea.

En 1938, Londres fut également le centre d’une grande assemblée. En raison de la situation politique tendue sur le continent européen, le juge Rutherford passa six semaines à Londres avant le congrès, pour y recevoir les différents serviteurs de filiale d’Europe qui pouvaient encore voyager librement. Ainsi, l’unique congrès européen devait se tenir au Royal Albert Hall, la plus grande salle de Londres.

À cette occasion, on tenta de nouveau une expérience. Les communications radiotéléphoniques s’étaient avérées très satisfaisantes au temps où la Société faisait de nombreuses émissions radiophoniques. On décida donc d’organiser cinquante congrès dans différents points du globe; ces assemblées seraient tenues simultanément et reliées directement par radio. Bien que rien de semblable n’ait encore été entrepris, même pas pour diffuser un message du roi d’Angleterre, le programme remporta un vif succès et deux importants discours furent ainsi transmis de Londres à quarante-neuf autres villes réparties en Angleterre, en Écosse, en Irlande, au Canada, aux États-Unis et en Australie.

Le premier discours fut prononcé le samedi 10 septembre et il avait pour thème “Remplissez la terre”. Ce sujet frappant présentait des arguments bibliques prouvant que les survivants d’Harmaguédon, qui ont l’espérance de vivre sur la terre, auraient le privilège d’exécuter l’ordre de procréation donné pour la première fois à Adam et Ève en Éden. Le second discours, intitulé “Face aux réalités”, était un défi audacieux lancé au monde, afin qu’il prenne conscience de la gravité de la situation dans laquelle il se trouvait; cet exposé avertissait en outre les peuples démocratiques de l’imminente tentative du catholicisme fasciste pour s’emparer de la domination du mondeb.

Avec le temps, 12 000 000 d’exemplaires de la conférence “Face aux réalités” ont été distribués sous forme de brochure, dans le monde entierc.

Une nouvelle forme de service inaugurée en 1936 à Newark, dans le New Jersey, fit aussi son apparition à Londres. Non seulement des hommes-sandwiches annoncèrent la conférence “Face aux réalités”, mais encore entre chacun d’eux, d’autres témoins portaient des placards fixés sur des perches. Sur ces panneaux on pouvait lire alternativement “La Religion est un piège et une escroquerie” et “Servez Dieu et Christ, le Roi”. Les frères formèrent un défilé de neuf kilomètres environ et traversèrent les quartiers d’affaires de la ville, distribuant des feuilles d’invitation tout en annonçant la conférence. Cette forme de service particulière reçut le nom de “marche publicitaired”, et servit pendant un certain temps à annoncer les conférences publiques enregistrées, mais par la suite les témoins marchaient seuls ou par deux au lieu de former un défilé.

L’AMÉRIQUE EST MISE EN GARDE CONTRE L’INVASION FASCISTE

Le juge Rutherford était à ce point convaincu de l’imminence d’une guerre mondiale d’inspiration catholique, fasciste et nazie, qu’il décida de donner un autre avertissement puissant, plus particulièrement au public américain. De retour à New York, il prononça le 2 octobre 1938 le discours mordant et approprié “Fascisme ou liberté”, qui parut par la suite sous forme de brochure diffusée à des millions d’exemplaires. Il parla dans la ville de New York devant une assistance de 7 000 personnes, et fut entendu par un auditoire invisible grâce à une chaîne radiophonique de cinquante stations.

Pour prouver que le but de l’Action catholique était de “détruire les libertés en Amérique”, le juge Rutherford cita, dans son discours, les lignes suivantes tirées d’une lettre écrite par un prêtre catholique romain, O’Brien, de Syracuse, New York, qui ont paru dans le journal L’Aurora:

Ce pays nous appartient de plein droit. Pendant assez longtemps nous avons transigé sur maintes questions importantes. Nous demandons maintenant ce qui nous appartient et ce que nous avons la ferme volonté d’obtenir; (...) par des méthodes pacifiques et honnêtes si c’est possible ou, si besoin est, par la force et en mourant en combattant. (...) Nous voulons voir les nôtres dans le ministère et aux postes de commande du gouvernement. (...) Dès maintenant, les hérésies protestantes subiront le même traitement que les protestants hérétiques (...) par nos lois canoniques. (...) Nous sommes prêts pour 1940. (...) Toutes (...) les institutions (...) seront remplacées par d’autres ou surveillées par notre clergé (...)e.

Le président de la Société avança d’autres preuves de ce genre, fournies par certains écrivains. Puis il exposa avec force détails un nombre d’incidents ayant abouti à des actes illégaux, attestant ainsi qu’il existait une complicité entre certains dirigeants et les représentants de l’Église catholique romaine, disant:

Le 11 septembre dernier, je donnais, à Londres, une conférence qui était radiodiffusée dans de nombreux pays. En Amérique, plus de 100 stations assuraient le relais de cette conférence “FACE AUX RÉALITÉS”. Pour empêcher les gens d’écouter, l’Action catholique submergea la direction de ces stations de lettres de menaces. Effrayées, quelques-unes cédèrent au chantage. (...)

À Chicago (...) on avait loué l’amphithéâtre de Navy Pier pour y tenir un congrès des témoins de Jéhovah. La préparation de ce congrès était déjà bien avancée lorsque l’envoyé du cardinal Mundelein vint demander aux autorités d’annuler le contrat de location et d’interdire la réunion. La municipalité s’inclina.

À Rochester, New York, M. McFarlin avait loué la Salle des Fêtes aux témoins de Jéhovah pour qu’ils y tiennent leur congrès. Deux jours avant l’ouverture, le curé John Randall, sur l’ordre de son évêque, demanda au conseil municipal de reprendre la salle aux témoins de Jéhovah et d’empêcher leur réunion. La demande fut agréée et, pendant un jour, le hall fut effectivement fermé. Le tribunal en ayant été saisi fit ouvrir les portes.

À Ottawa, Canada, un congrès avait également été prévu au Colisée. Dix jours après la signature du contrat de location, la direction du théâtre faisait connaître aux organisateurs que le Colisée ne leur était accordé qu’à la condition “de n’attaquer aucune église ou dénomination religieuse ni leurs représentants”.

À Little Rock, dans l’Arkansas, le conseil municipal, à l’instigation de l’évêque catholique Morris et des Chevaliers de Colomb, empêcha les paisibles témoins de Jéhovah de se réunir dans le parc public, pour y écouter la conférence de Londres.

À Colorado Springs, le clergé catholique et d’autres personnalités politiques signèrent une pétition accusant “Rutherford d’être contre le christianisme, contre le drapeau américain et tout ce que ces deux choses représentent”. Cette pétition invitait le poste [émetteur] de TSF de la ville à annuler son engagement d’assurer la retransmission et encourageait la presse à publier largement cette pétition.

De nombreuses stations furent l’objet de menaces bruyantes. Voici, parmi toutes les lettres qui sont parvenues aux bureaux de la Tour de Garde, celle du directeur d’une station radiophonique: “Nous avons le regret de vous aviser que, en raison de la prédominance du catholicisme dans cette région, nous ne pouvons radiodiffuser votre conférence.” Bon nombre de stations reçurent des menaces de la part de prêtres catholiques, au cas où elles retransmettraient la conférence.

À la Nouvelle-Orléans, on avait loué le Colisée pour y tenir un congrès et écouter le discours de Londres. À la demande du clergé catholique les portes furent fermées. Non seulement les témoins de Jéhovah ne purent se réunir, mais leurs publications furent saisies. Ils louèrent un second hall que l’Action catholique réussit également à faire fermer. Dans une troisième salle enfin, tandis qu’un orateur local traitait un sujet biblique, l’auditoire fut intimidé par une brigade d’agents de police commandée par un certain McNamara. Une quatrième salle fut louée. Là, pour empêcher les témoins de Jéhovah d’entendre la conférence de Londres, un autre détachement de policiers interdit l’installation de fils téléphoniques dans le bâtiment. Ils se rendirent au Jockey Club, en dehors de la ville. Sous la pression du haut clergé catholique, l’officier d’administration local s’opposa à la pose de fils téléphoniques et défendit de se servir du Jockey Club pour y tenir une réunion. On ne pouvait plus envisager qu’une réunion privée en plein air. Ce fut dans ces conditions que le dimanche 11 septembre, des chrétiens se rassemblèrent pour glorifier Dieu et écouter la conférence de Londres. Des appareils électriques avaient été installés. Avant l’arrivée des auditeurs, une brigade de police commandée par McNamara se trouvait sur le terrain. Au paroxysme de l’énervement, McNamara, homme de sac et de corde au service du clan catholique, s’avança et cria à l’auditoire: “Retournez chez vous!”; puis il dit à ses hommes: “Mes amis, quand la conférence commencera, empêchez-​la par tous les moyens, même en brisant les appareils si c’est nécessaire. Faites feu sur le premier qui fera le malin.” Dès le début du discours, McNamara coupa lui-​même les fils téléphoniques et dérégla les appareils tandis que les policiers alertés attendaient, le fusil à la main. Aussitôt après ce haut fait, cet exploit inégalable, le Journal l’Action catholique du Sud, dirigé par le “Très Révérend” Wynhoven, publiait les lignes suivantes: “Il est très heureux que, en dépit des efforts persévérants des témoins de Jéhovah, leur congrès de trois jours à la Nouvelle-Orléans n’ait pu avoir lieu. (...) Pratiquement, toutes les grandes salles de la ville leur ont été refusées. (...) Sans hésiter, le chef de la police et l’officier d’administration de Jefferson s’interposèrent énergiquement pour empêcher cette insulte à la ville de la Nouvelle-Orléans.” Le Tribunal fédéral est intervenu pour que pareille illégalité ne se reproduise pas aujourd’hui même. Mais, de cela, Wynhoven ne souffle mot. (...)f

L’orateur a ensuite souligné que, lorsque de tels faits sont exposés au peuple pour l’éclairer, “la Hiérarchie crie: Mensonges! Bâillonnez ces gens-​là!” Il a alors demandé:

Est-​ce mal agir que de dénoncer au peuple une bande d’aigrefins qui le vole? Non! Alors, pourquoi serait-​il mal de dénoncer une organisation religieuse qui fait la même chose? Jusqu’ici les Américains ont pu exprimer librement leur opinion sur les questions d’ordre social. Personne, en Amérique, ne voudrait porter la moindre atteinte à la personne du Président. Il n’empêche que bien des citoyens condamnent sa politique et qu’il n’est pas interdit de la critiquer par la presse ou par TSF. L’Église romaine est-​elle donc si sacrée qu’elle jouisse de prérogatives dont ne bénéficie pas le Président des États-Unis lui-​même? De quel droit Rome empêche-​t-​elle des Américains de prévenir leurs compatriotes contre leurs détrousseurs? Les consciences droites seront-​elles bâillonnées pendant que les escrocs de haut vol grignoteront les libertés humaines fondamentales? Et, avant tout, retirera-​t-​on aux masses ce privilège accordé par Dieu à ses créatures de se réunir et de l’adorer, lui, le Tout-Puissant? Supprimera-​t-​on la liberté de parler de son Royaume et de répondre à ses détracteursg?

Ceci ne mit pas fin à l’opposition catholique fasciste en Amérique. Il restait encore à livrer une autre bataille célèbre au point culminant de cette phase de la guerre, quoique les hostilités violentes ne se soient pas relâchées pendant plusieurs années.

FORMATION D’UNE ORGANISATION ENTIÈREMENT THÉOCRATIQUE

Les vingt premières années de la société du monde nouveau prenaient maintenant fin. En 1918, Jéhovah était venu dans son temple avec son “messager de l’alliance”, Jésus-Christ. Une année plus tard naissait la société du monde nouveau. Quels événements ont marqué cette période pour ce qui est du développement de l’organisation théocratique?

En 1919, nous avons non seulement assisté à la naissance de la société du monde nouveau, mais encore nous avons vu la première phase de l’établissement de l’ordre théocratique dans les congrégations, grâce à la nomination d’un directeur de service par le siège de Brooklynh. Cette nomination fut faite quand on entreprit le travail avec L’Âge d’Or. Ce premier pas vers une direction théocratique centralisée, accompagnée de l’effusion de l’esprit de Jéhovah, porta du fruit en son temps et stimula le nombre croissant de ces travailleurs sincères, occupés à déclarer avec force les jugements de Jéhovah entre les années 1922 et 1928. En vue de favoriser le développement d’une activité unifiée, la feuille d’instructions pour le service, imprimée par la Société et appelée Bulletini, parut tous les mois à partir de 1922 et fut remise aux “ouvriers d’ecclésia”, alors qu’en 1917, seuls les pionniers la recevaient. Cette feuille renfermait des témoignages préparés par la Société, et appelés “discussions”, que les frères étaient encouragés à apprendre par cœur et à utiliser dans le service du champ. Les nombreuses instructions qui ont ainsi été publiées au fil des années ont rendu possible une formation progressive dans les méthodes de prédication.

Au cours de ces années, nous avons également noté la façon dont l’organisation s’est affermie. À partir de 1922, dans presque tous les rapports annuels, il était question du sujet organisationj. Puis en 1932, les “anciens électifs” se virent remplacer au sein de la congrégation par un groupe de frères mûrs, appelé “comité de service”, qui était élu par la congrégation pour aider le directeur de service local désigné par la Sociéték. Toutefois, ce ne fut pas avant 1938 que furent apportés les derniers changements en vue de l’établissement d’une organisation théocratique. En cette année-​là, La Tour de Garde publia l’article “Unité dans l’action”, qui fut suivi de deux autres traitant de l’organisationl. Le thème biblique était Ésaïe 60:17, suivant le texte paraphrasé de la version anglaise de Rotherham.

MARIE: J’ai ce passage dans la version Segond, et voici ce que nous y lisons: “Au lieu de l’airain je ferai venir de l’or, au lieu du fer je ferai venir de l’argent, au lieu du bois, de l’airain, et au lieu des pierres, du fer; je ferai régner sur toi la paix, et dominer la justice.

JEAN: Cette prophétie met l’accent sur l’amélioration promise à l’organisation de Dieu. Au cours de la période s’étendant des années 1920 au début des années 1930, le fonctionnement démocratique des congrégations ne favorisait pas la paix et l’unité. Au contraire, dans de nombreux cas, les personnalités jouaient un rôle important dans l’activité du groupe de service.

L’étude approfondie que ces trois numéros de La Tour de Garde consacrèrent au fonctionnement de l’organisation de la congrégation chrétienne primitive apporta la preuve biblique que le pouvoir de nommer les surveillants et leurs aides reposait entre les mains du collège central, composé des douze apôtres et d’autres frères mûrs de la congrégation de Jérusalem. Conformément à ce modèle et à tous les passages bibliques relatifs à ce sujet, il devint évident que le pouvoir de nommer les serviteurs dans les congrégations de la société moderne des témoins de Jéhovah appartenait à juste titre au collège central de la classe de l’“esclave fidèle et avisé”, dirigé par Jésus-Christ depuis le temple de Jéhovah.

En conséquence, il fut suggéré aux frères des congrégations du monde entier de prendre en considération la résolution proposée dans La Tour de Garde, et qui était semblable aux résolutions déjà adoptées et soumises au siège de la Société par les congrégations de Londres, de New York, de Chicago, de Los Angeles, et de nombreuses autres villes. Cette résolution était ainsi conçue:

Nous, groupe du peuple de Dieu choisi pour porter son nom, de..........., reconnaissant que le gouvernement de Dieu est une pure théocratie, que Christ Jésus est dans le temple et que dans l’exercice de ses pleins pouvoirs il administre la partie visible de l’organisation de Jéhovah aussi bien que l’invisible, et que “LA SOCIÉTÉ” est son représentant terrestre, nous demandons à “La Société” de bien vouloir organiser notre groupe pour le service et de désigner ses serviteurs afin que nous puissions travailler dans la paix, la justice et la concorde d’un commun accord. Ci-joint la liste des frères qui nous paraissent d’esprit mûr et, partant, les mieux qualifiés pour remplir les divers postes de notre servicea.

UN PROGRAMME DE CONSTRUCTION EN VUE

Ainsi prenait fin le mode démocratique ou gouvernement presbytérien de l’Église, qui avait prévalu dans les congrégations pendant soixante ansb. La plupart des congrégations acceptèrent immédiatement cette résolution, et les quelques-unes qui ne le firent pas ont perdu depuis leur vision du Royaume et leurs privilèges de service. Parlant de cette période du développement de la théocratie parmi les témoins de Jéhovah des temps modernes, La Tour de Garde établit le rapport suivant entre le programme de construction élaboré par le roi Salomon et ce qui se passa au sein du peuple de Jéhovah après 1918:

“Au bout de vingt ans, Salomon avait bâti les deux maisons; la maison de l’Éternel et la maison du roi.” (I Rois 9:10; II Chroniques 8:1). L’achèvement de ce programme spécial de construction englobait le temple, le palais royal et la maison des cèdres du Liban ou portique du jugement (et aussi la salle d’armes; II Chroniques 9:15, 16). Cet achèvement eut lieu dans la vingtième année des travaux du temple, (...) et cette “vingtième année” se termina, dans la réalisation de l’image, au commencement du printemps de 1938, correspondant ainsi à l’année [lunaire] 1937 qui prit fin avec le printemps de 1938 (...).

Puis, après avoir exposé de nombreux faits relatifs aux jugements de Dieu exécutés au cours de cette période, et aux rapports existant entre le reste oint et les “autres brebis”, ses compagnons, comme l’avait alors souligné La Tour de Garde, l’article poursuivait en ces termes:

L’Écriture sainte nous apprend que Salomon, après avoir mené à bonne fin son programme de construction de vingt ans, se mit en devoir d’en exécuter un autre s’étendant sur tout le pays (I Rois 9:10, 17-23; II Chroniques 8:1-10). Ce fut alors que la reine de Séba vint “des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon”. (Matthieu 12:42; I Rois 10:1-10; II Chroniques 9:1-9, 12.) Ces faits suggèrent une question: Qu’apportera au peuple de Jéhovah l’avenir immédiat? Nous voulons attendre avec confiance — et nous verronsc.

Ainsi prit fin, dans l’attente joyeuse de l’expansion mondiale, le programme de construction de la société théocratique de Jéhovah, programme qui s’était étendu sur vingt ans. Par l’intermédiaire de son Roi, Jéhovah devait ensuite établir l’ordre théocratique au sein de la société du monde nouveau formée par les témoins de Jéhovah. La conclusion satisfaisante prouve rétrospectivement que la main de Jéhovah reposait sur son peuple, guidant et dirigeant ses pas, et qu’il était contre les forces sataniques coalisées du fascisme, du nazisme et de l’Action catholique, qui non seulement n’avaient pas écouté le message de Jéhovah annonçant leur condamnation, mais encore s’étaient violemment opposées aux serviteurs de Dieu qui le proclamaient.

À la fin de cette période de vingt ans, l’organisation de Jéhovah était unifiée dans le monde entier, complètement organisée et soumise au Roi Jésus-Christ; elle servait de symbole théocratique montrant que d’abondantes bénédictions découlent de l’attachement aux justes principes et au culte pur. Par contre, les nations s’acheminaient rapidement vers une seconde conflagration mondiale. Au lieu de la paix que ces nations du monde de Satan avaient annoncée avec tant de confiance par l’intermédiaire de la Société des Nations, contrefaçon et “expression politique du Royaume de Dieu sur la terre”, leur attitude hypocrite à l’égard de Dieu et entre elles les amena littéralement à transformer leurs socs de charrue en épées et leurs serpes en lances. Toutefois, nous arrêterons là notre discussion de ce sombre tableau, et la reprendrons la semaine prochaine.

[Notes]

a a Annuaire (angl.) 1935, p. 53.

b b Ibid., p. 131; wF 1935, p. 236.

c c Annuaire 1937, pp. 135-138.

d d Annuaire (angl.) 1935, pp. 118, 119; wF 1935, pp. 253, 254.

e e Annuaire (angl.) 1935, p. 119; wF 1935, p. 254.

f f wF 1955, p. 356.

g g wF 1934, pp. 51-59.

h h L’Âge d’Or (angl.), Vol. XVI, 17 juil. 1935, pp. 653, 654; Annuaire (angl.) 1936, pp. 22-38.

i i Loyalty (1935), pp. 16-25.

j j Gobitis contre Autorités scolaires de Minersville, 24 F. Supp. 271 (18 juin 1938); 108 F. 2d 683 (10 nov 1939).

k k Annuaire (angl.) 1932, pp. 94, 95.

l l À Londres, Glasgow, Clydebank, Oldham, Newbridge, Hebburn-on-Tyne, Folkestone, Camberley, Leicester, Dundee, Ebbw Vale et Northwich. Consolation (angl.), Vol. XX, 31 mai 1939, pp. 26, 27; 28 juin 1939, pp. 3-7.

a m Annuaire (angl.) 1940, p. 78.

b n Consolation (angl.), Vol. XX, 5 oct. 1938, p. 18.

c o Informateur (angl.), déc. 1938.

d p L’Âge d’Or (angl.), Vol. XVIII, 18 nov. 1936; Informateur (angl.), mai et juin 1939.

e q Fascisme ou Liberté (1939), p. 14; Consolation (angl.), Vol. XIX, 15 juin 1938, p. 14, reproduction de l’original.

f r Fascisme ou Liberté (1939), pp. 19-22.

g s Ibid., pp. 24, 25.

h t En 1926, l’expression “directeur de l’œuvre locale” (wF fév. 1924, p. 50) fut changée en “directeur de service” (wF 1932, p. 184). En 1936, elle fut changée en “serviteur de groupe” (Informateur [angl.], juil. 1936; Informateur, janv. 1937) et en “serviteur d’assemblée” en 1959 (Notre ministère du Royaume, mai 1959).

i u En octobre 1935, son nom fut changé en “Instructeur”, en juillet 1936 en “Informateur” et en septembre 1956 en “Notre ministère du Royaume”.

j v w 1922, p. 389; wF déc.-janv. 1922/1923, pp. 37, 38, 40; wF mai 1924, p. 91.

k w wF 1932, p. 184; Bulletin (angl.), nov. 1932.

l x “Unité dans l’action”, wF 15 juil. 1938; “Organisation” (1e partie), wF 1er août 1938, (2e partie) wF 15 août 1938.

a y wF 15 août 1938, pp. 246, 247.

b z Voir Études des Écritures, Vol. VI, grand format, pp. 68-86.

c aa wF 1938, pp. 250, 251, §§ 29-36.

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