BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • jp chap. 17 p. 112-119
  • La liberté annoncée aux hommes grâce à de nouvelles imprimeries

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • La liberté annoncée aux hommes grâce à de nouvelles imprimeries
  • Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins
  • Intertitres
  • LE JOUR DES BROCHURES
  • LE JOUR DES LIVRES
  • LE JOUR DE L’IMPRIMERIE
  • AGRANDISSEMENT DU BÉTHEL
  • LA VIE DE TOUS LES JOURS
  • DE NOUVELLES PORTES S’OUVRENT
  • LE SIXIÈME MESSAGE INVITE LES HOMMES À ABANDONNER LA CHRÉTIENTÉ
  • SATAN LUI-​MÊME EST DÉMASQUÉ PAR LE SEPTIÈME MESSAGE
Les témoins de Jéhovah dans les desseins divins
jp chap. 17 p. 112-119

Chapitre 17

La liberté annoncée aux hommes grâce à de nouvelles imprimeries

JEAN: L’année 1927 a vraiment été une année de service. De plus, pendant toute la durée du congrès, on a insisté sur la nécessité de servir Dieu. Ce fut aussi au début de cette année-​là qu’en Amérique on commença à prêcher le dimanche matin et à présenter aux personnes des publications en échange d’une contribution. je vous en parlerai peut-être la semaine prochaine.

C’est également en 1927 qu’on réalisa le plus grand progrès dans l’impression de manuels d’étude de la Bible, car l’imprimerie que la Société avait fait construire à cette fin au 117 Adams Street, à environ dix minutes de marche du Béthel, entra en fonction. On prit possession des lieux en février, et le 1er mars, tout était prêt. Le rapport annuel du président de la Société, publié dans l’Annuaire (angl.) de 1928, nous donne une idée de cette expansion, et j’aimerais vous en faire d’assez larges citations. Elles révèlent l’esprit de dévouement total qui animait ces frères qui avançaient du même pas que l’organisation.

À propos, l’Annuaire (angl.) de 1927, qui renferme le rapport d’activité de l’année précédente, a été édité pour la première fois sous forme de livre cartonné. Jusqu’alors ce rapport était publié dans La Tour de Garde à la fin de l’année, et cela même après qu’on eut commencé en 1922 à le faire paraître sous forme de brochure. À partir de 1927, on l’imprima seulement sous forme de livre et d’une manière beaucoup plus détaillée. On y ajoutait désormais une série de textes et de commentaires pour chaque jour de l’année et pour les réunions de prières hebdomadaires. Écoutons la lecture de ce rapport édifiant sur les progrès réalisés dans l’impression des manuels d’étude de la Bible. Nous le trouvons dans l’Annuaire (angl.) de 1928.

Le rapport de 1926 a mentionné le fait que la Société avait acheté un terrain et entrepris la construction d’une nouvelle imprimeriea. En février dernier, ce local était terminé et prêt à être utilisé. Les machines pour l’impression et la reliure ont été installées et le travail a commencé. Ce bâtiment couvre une superficie d’environ 900 mètres carrés et a sept étages. Il y a un monte-charge et un ascenseur pour les ouvriers, le local est bien éclairé et convenablement aéré. C’est un endroit idéal pour la production et l’expédition des livres et des brochures, et il convient parfaitement au travail effectué dans le bureau qui s’occupe de cet aspect de l’œuvre. Ce bâtiment et cet équipement sont une grande source de joie pour ceux qui ont travaillé au siège de l’œuvre pendant ces six dernières années.

Les progrès réalisés par les frères dans l’impression et la reliure des livres au cours de ces dernières années sont merveilleux. Au début, nos frères ne connaissaient rien au fonctionnement de ces machines. Il a fallu qu’ils apprennent à s’en servir. Le fait suivant vous aidera à comparer ce qu’ils étaient capables de faire au départ, et ce qu’ils sont maintenant en mesure d’accomplir. Une grande presse avait été commandée en Allemagne pour la Société et expédié à Brooklynb. On avait dû faire venir d’Allemagne un mécanicien expérimenté pour procéder à l’installation de cette machine. Il a fallu deux mois à cet homme et à ses quelques aides pour faire ce travail et mettre la presse en marche. Deux ans plus tard, une machine exactement identique a été achetée en Allemagne et envoyée en Amérique. Cette fois, elle a été montée par un frère aidé de quelques autres, et cela en l’espace de trois semaines. Beaucoup de personnes s’émerveillent de voir ce que les frères sont capables de faire. Les gens du monde ne comprennent pas comment cela est possible, mais pour ceux qui se sont voués au Seigneur il n’y a pas de secret. (...)

Les frères qui ont travaillé à l’érection et à la mise en œuvre des installations nécessaires à l’impression des livres et des brochures l’ont fait spontanément, avec un cœur pur, voué au Seigneur. Les résultats obtenus ont dépassé l’entendement des hommes du monde. Ces résultats devraient encourager, et ils encouragent tous ceux qui participent au service du Seigneur. D’ordinaire, les ouvriers qui font marcher ces machines doivent faire un apprentissage sous la surveillance d’une personne qui connaît le métier et ainsi se qualifier peu à peu, mais même dans ce cas ils ne sont pas animés du bon esprit qui pousse à produire le meilleur travail possible. Quand quelqu’un est entièrement voué au Seigneur, qu’il est désireux d’apprendre, qu’il met sa confiance dans le Seigneur et qu’il déploie tous ses efforts, il peut être certain que le Seigneur l’aidera. Les progrès réalisés par l’imprimerie de la Société dans l’impression de ses livres et de ses autres écrits en sont la preuve.

Frère Martin est responsable de l’imprimerie et du bureau situé au 117 Adams Street, à Brooklyn, New York. Les travaux d’impression l’ont beaucoup intéressé dès leur début, et il a contribué à leur développement. Voici ce qu’il écrivit dans le rapport qu’il adressa au président de la Société à la fin de l’année fiscale:

CHER FRÈRE RUTHERFORD: Grand fut le jour où le Seigneur mit dans ton cœur le désir de faire imprimer l’édition spéciale de L’Âge d’Or no 27, dans l’imprimerie du Seigneur et avec son aide! On a l’impression que cet événement remonte déjà à une époque lointaine. C’est que les choses vont tellement vite! Et cependant il n’y a que sept ans de cela. Que de merveilles n’ont pas été réalisées dans l’œuvre du Seigneur pendant ce temps!

J’ai oublié le nombre exact de wagons de papier que cette édition spéciale de quatre millions d’exemplaires a nécessités, mais cela représenterait à coup sûr un train d’une belle longueur. Et tout cela est sorti de l’unique grande rotative que nous possédions alors, celle que l’on a surnommée “le vieux cuirassé”. Ce fut un ami pour nous tous que ce vieux cuirassé.

Tu te souviendras que, lorsque tu as essayé pour la première fois d’acheter une grande rotative juste après la guerre, la réponse qu’on t’a d’abord faite était qu’il n’y en avait que quelques-unes dans tout le pays, et qu’elles étaient toutes en usage, de sorte qu’il n’y avait aucune chance d’en obtenir une avant de nombreux mois, ce qui nous sembla un délai trop long.

Mais en temps voulu, le Seigneur nous a ouvert la voie, et la grande rotative est parvenue entre nos mains, des mains qui ignoraient tout de sa construction et de son fonctionnement. Mais le Seigneur sait comment aiguiser les facultés intellectuelles de ceux qui lui sont entièrement dévoués. Et on pourrait presque dire qu’en quelques jours, plus précisément en quelques semaines, nous avons été en mesure de faire vrombir la machine; et elle bourdonne encore, faisant un travail que même ses inventeurs ne l’auraient pas cru capable d’effectuer.

L’atelier où nous avions mis le vieux cuirassé à l’œuvre représentait une surface très restreinte, je veux dire par rapport aux locaux dont nous disposons actuellement et à nos conceptions présentes. L’ensemble des opérations nécessaires à l’impression étaient effectuées dans un espace de 280 mètres carrés en tout, répartis sur trois étages; et l’équipe qui effectuait ce travail ne comptait que vingt frères. Ce fut seulement grâce à l’aide du Seigneur que tout ce qui a été fait a pu l’être. Avant cette édition spéciale, toutes nos publications étaient imprimées par des maisons du monde, et nous dépendions constamment d’elles.

LE JOUR DES BROCHURES

Ce fut un autre grand jour pour l’œuvre du Seigneur que celui où tu as voulu savoir s’il était possible d’imprimer nous-​mêmes nos brochures sur le vieux cuirassé. À première vue, cela paraissait tout à fait infaisable. De plus, les fabricants eux-​mêmes nous ont répondu que ce serait impossible. Jamais cela ne s’était fait, et c’était donc inutile d’essayer. Mais nous avons essayé, et tu en connais le résultat.

En 1920, quand les jeunes frères ont commencé à faire des brochures sur le vieux cuirassé, ils ne réussissaient à en imprimer que mille en moyenne par jour, mais l’année suivante, ils atteignirent le chiffre de 3 000 par jour, en 1923 celui de 6 000, en 1926 ils en ont imprimé plus de 10 000 par jour, et maintenant ils sont parvenus à en sortir 15 000 dans la journée; ces brochures sont toujours imprimées sur la même presse. L’expérience et la bénédiction du Seigneur ont produit ces résultats.

Comme tu le sais, toutes nos brochures sont agrafées. Avec notre première agrafeuse, deux ouvriers agrafaient 2 000 brochures par jour, quand l’imprimerie les leur fournissait. Maintenant, avec une agrafeuse améliorée qui agrafe deux exemplaires à la fois au lieu d’un, deux ouvriers expérimentés arrivent à sortir 25 000 brochures chacun dans la journée.

On note un progrès semblable dans le pliage des brochures. Comme tu le sais, c’est nous qui avons inventé la plieuse, et elle est très efficace. Avec deux frères pour la manœuvrer, cette machine a remplacé le travail effectué par douze frères quand on pliait les brochures à la main. Au début, un frère capable arrivait à plier 10 000 brochures par jour; aujourd’hui, un frère entraîné à bien se servir de ses mains, de ses yeux et de ses muscles, plie 30 000 brochures sur cette même machine, ce qui est un résultat remarquable.

LE JOUR DES LIVRES

Mais le jour le plus important fut celui où tu as voulu savoir s’il y avait une raison quelconque qui nous empêchait d’imprimer et de relier tous nos livres. C’était là une idée surprenante, parce que cela signifiait qu’il nous faudrait ouvrir tout un atelier de typographie, de plaquage électrolytique, d’impression et de reliure, et utiliser plus d’une vingtaine de machines qui nous étaient peu familières, car nous ne savions même pas que la plupart d’entre elles existaient, sans compter la nécessité d’apprendre plus d’une douzaine de métiers. Cependant, il semblait que c’était là le meilleur moyen de faire face au problème du coût des livres, qui était si élevé à la suite de la guerre.

Tu as alors pris un bail sur l’immeuble de cinq étages au 18 Concord Street (avec occupation de deux étages par des locataires), et le 1er mars 1922 nous avons emménagé. Tu nous as acheté ensuite un équipement complet de machines pour la typographie, l’impression et la reliure, dont la plupart étaient neuves et certaines d’occasion; et nous nous sommes mis à l’ouvrage.

L’une des grandes maisons d’édition qui avait beaucoup travaillé pour nous entendit parler de ce que nous étions en train de faire et vint, en la personne de son directeur, nous rendre visite. Ce dernier inspecta toute cette machinerie et fit d’un ton doctoral la remarque suivante: “Vous voilà avec une imprimerie de premier ordre sur les bras, et personne qui sache comment la faire marcher. Dans six mois, tout cela ne sera plus qu’un tas de ferraille; et vous verrez que ceux qui doivent imprimer vos ouvrages sont ceux qui l’ont toujours fait et dont c’est le métier.”

Ce raisonnement paraissait assez logique, mais il ne tenait pas compte du Seigneur qui a toujours été avec nous. Quand on mit en route le service de la reliure, Dieu nous envoya un frère qui avait passé toute sa vie à faire ce travail. C’était le moment où on avait le plus besoin de lui et il fut très utile. Avec son aide et grâce à l’esprit de Dieu opérant sur les frères qui faisaient des efforts pour apprendre, il ne fallut pas longtemps pour que nous imprimions nos livres.

Au début, la production n’était pas élevée. De toute façon, on ne peut pas fabriquer des livres à toute vitesse. Cependant, dès l’année où nous avons commencé à relier nous-​mêmes nos ouvrages, nous avons atteint une moyenne de 2 000 exemplaires par jour, ce qui à l’époque nous paraissait un chiffre important. L’année suivante nous en faisions 3 000, et en 1924, 5 500. En 1926, nous les sortions au nombre de 8 000 par jour, et maintenant, avec notre nouvelle machinerie, nous en faisons de 10 000 à 12 000 dans la journée.

Avec notre nouvelle rotative qui vient d’arriver d’Allemagne, nous serons en mesure de sortir journellement de 18 000 à 20 000 volumes cartonnés, sans avoir pour ainsi dire à augmenter notre personnel.

Quand nos frères ont commencé à coudre les livres, ils en faisaient 500 dans une journée; ils ont maintenant acquis tant d’expérience que l’un d’eux en fait 3 000 dans le même temps. Une telle rapidité d’action nécessite une coordination très étroite du mouvement de l’œil et de la main, ainsi qu’une activité sans relâche du matin au soir. Il est impossible, à quelque prix que ce soit, de trouver dans le monde de la main-d’œuvre pour faire un tel travail. Souvent nos visiteurs s’émerveillent de voir la rapidité avec laquelle nos frères travaillent; et les gens du dehors se demandent quels salaires fabuleux ils peuvent bien recevoir pour accomplir une pareille tâche.

LE JOUR DE L’IMPRIMERIE

Le jour le plus grand de tous fut celui où tu as acheté ce terrain et où tu as commencé à établir les plans de l’imprimerie qui, de l’avis même de nos détracteurs, est l’une des plus belles installations du centre mondial de l’industrie de l’édition qu’est la ville de New York. Nous ne pouvons pas en dire moins de notre nouvelle imprimerie. Elle est tout ce qu’une telle installation devrait être.

Les différents services sont parfaitement répartis dans l’immeuble, et le travail circule d’étage en étage et de haut en bas. Tout en haut sont les bureaux, comme il convient; en dessous viennent logiquement les services de linotypie et de composition; les plaques sont ensuite descendues à l’étage inférieur, le cinquième, où on fait l’impression; au quatrième on s’occupe du service postal et des brochures; le service de la reliure occupe le troisième étage, l’emmagasinage se fait au deuxième, l’expédition au premier, l’entrepôt du papier, le garage et les génératrices sont au rez-de-chaussée. On ne saurait faire mieux qu’une telle disposition.

Malgré l’augmentation énorme de la production des livres et des brochures, notre équipe, je veux dire ceux qui s’occupent directement de la fabrication des ouvrages, n’est passée que de vingt à quatre-vingt-quinze frères. Ces changements sont dus à l’amélioration de l’outillage, à l’expérience et aux plus grandes facilités dont nous disposons; mais par-dessus tout, il y a eu la bénédiction du Seigneur, sans laquelle nos efforts eussent été de peu de conséquence.

Une caractéristique de notre nouvelle installation a suscité l’admiration générale des éditeurs et d’autres gens, en ce que, lors de la construction de l’imprimerie, nous avons fait passer tous les conduits électriques et autres dans le sol, de sorte qu’on n’en voit aucun. Et lorsque, de temps à autre, on met en place une machine supplémentaire, il n’est pas nécessaire de faire une autre installation électrique. L’emplacement de ces nouvelles machines a été prévu lors de la construction du local, et toutes les dispositions ont été prises à l’avance.

La seule fonction du monte-charge d’une capacité de trois tonnes, c’est de soulever les cargaisons de papier du rez-de-chaussée au cinquième étage, où se trouvent les presses. De là, le papier, en voie de devenir des livres et des brochures, subit, étage par étage, une série d’opérations, pour atterrir finalement à l’expédition.

Le hall d’entrée du rez-de-chaussée et tout le dernier étage ont un “fini” des plus agréable à l’œil, égayant l’atmosphère pour le profit tant des travailleurs que des visiteurs. L’ascenseur de quatorze places suffit amplement à tous nos besoins et permet au personnel de quitter les lieux en quelques minutes. Il n’y a pas un immeuble mieux chauffé, mieux éclairé, ni mieux aéré dans toute la ville de New Yorkc.

Frère Rutherford continue ainsi son rapport:

Ce qui est dit ici de l’imprimerie de Brooklyn peut également l’être des autres installations de la Société à Magdebourg, en Allemagned, et à Berne, en Suissee. L’imprimerie de Magdebourg n’est pas aussi vaste que celle de Brooklyn, et celle de la Suisse l’est encore moins, mais chacune d’elles a fait un travail magnifique et proportionnel au nombre de frères employés et à l’outillage utilisé. Le Seigneur a fait reposer son esprit sur ces frères et il a béni leurs efforts, comme le montrent les rapports parvenus de ces différents paysf.

AGRANDISSEMENT DU BÉTHEL

THOMAS: N’avez-​vous pas dit que vous vous êtes aussi installés dans un Béthel plus spacieux?

JEAN: Oui, mais toujours à la même adresse. Le Béthel a été reconstruit et élargi. Cependant ce n’étaient pas les premiers agrandissements que subissaient les locaux du siège central de l’œuvre. Souvenez-​vous qu’en 1909 la Société avait acquis en propriété un vieil immeuble en grès au 124 Columbia Heights, pour y installer les bureaux directeurs de l’œuvre et les chambres des frères. Puis en octobre de la même année, il s’est avéré nécessaire d’acheter l’immeuble contigu identique à l’autre, au 122 Columbia Heights. L’année suivante, en 1910, “il a fallu de nouveau agrandir, et on a décidé de rajouter cinq étages aux immeubles donnant sur la rue Furman et en contrebas de la rue Columbia Heights, de sorte que cette construction a maintenant huit étages de haut”. Le sixième étage de cette annexe correspondait au niveau du rez-de-chaussée des bâtiments situés sur la rue Columbia Heightsg.

L’Annuaire (angl.) de 1928 fait état de l’agrandissement qui commença en 1926, disant:

Il y a maintenant près de 200 frères et sœurs employés au Béthel de Brooklyn. Il est apparu clairement que les locaux étaient insuffisants pour servir tous les frères qui prennent part à l’œuvre. Aussi avons-​nous cherché un moyen pour les agrandir. En décembre 1926, nous avons acheté l’immeuble attenant au 124 Columbia Heights; tout au début de janvier, les trois bâtiments correspondant aux numéros 122, 124, et 126 ont été rasés, et la construction d’un nouvel immeuble a été entreprise. Elle est à présent quasiment achevée. Ce bâtiment comprend six étages, un rez-de-chaussée et deux sous-sols, et compte environ 80 chambres. Cet ensemble vient s’ajouter à l’immeuble situé à l’arrière de ces blocs. Nous installerons les bureaux directeurs de la Société tout en haut. L’adresse officielle reste néanmoins le 124 Columbia Heights. Ces locaux seront entièrement et exclusivement utilisés pour promouvoir notre œuvre, et nous espérons que cette habitation permettra à chacun de rendre un service plus efficace au Seigneurh.

L’année suivante, un rapport plus détaillé sur le travail du Béthel a été rédigé. En voici des extraits:

Le Béthel (...) comprend à présent 120 chambres à coucher avec le confort moderne, et il convient très bien pour loger ceux qui travaillent dans l’œuvre du Seigneur. Bien sûr, le Béthel n’est pas aménagé d’une manière luxueuse, mais c’est une maison agréable et confortable. La famille du Béthel compte environ 180 membres, dont la plupart sont de jeunes frères. Le but de cette disposition est de toujours maintenir une bonne équipe de travailleurs. Deux personnes partagent la même chambre, mais elles ont chacune leur lit. Il y a en outre des tables et des lampes pour l’étude individuelle.

Il y a une grande salle de réunions où les frères peuvent se retrouver pour jouer de la musique ou bavarder, une bibliothèque où l’on peut étudier le soir dans la tranquillité, et des salles de musique qu’on utilise pour enseigner et pratiquer le chant ainsi que divers instruments, et pour la préparation des programmes radiophoniques. Ces pièces sont utilisées tous les jours à cette fin. Il y a d’autres pièces où des machines à écrire sont mises à la disposition des frères, ce qui leur permet de composer les discours qu’ils doivent prononcer à la radio ou ailleurs.

Un intendant, dont le bureau se trouve situé au sous-sol, sous l’entrée, a la charge de superviser les affaires du Béthel, à la fois dans leur ordonnance générale et dans les détails. Chaque nouvel arrivant se présente à ce frère ou à son adjoint et doit se faire inscrire dans ses registres. Le but de cette formalité est de permettre à la direction de savoir qui est membre de la maison, quelle chambre lui a été attribuée et à quel service il est affecté. Cela est requis tant des invités que de ceux qui séjournent au Béthel d’une manière permanente. La tâche qui incombe à l’intendant comprend l’achat de la nourriture, la préparation des repas et le service aux tables, le nettoyage de la maison et la surveillance générale du travail qu’on y effectue. Un certain nombre d’aides qualifiés et bien organisés travaillent sous la direction de l’intendant. Tous étant voués au Seigneur, chacun accomplit son travail d’un cœur joyeux.

LA VIE DE TOUS LES JOURS

Il est nécessaire que la vie du Béthel soit bien ordonnée. Aucune autre façon de faire les choses ne saurait plaire au Seigneur. C’est la raison pour laquelle un règlement a été établi, qui régit la marche de toute la maison. Une liste imprimée de ces règles est remise à tout chrétien qui s’engage dans le service du Béthel, et il lui est demandé d’étudier ce règlement et de l’observer. À 6h.30 du matin, c’est la sonnerie pour le réveil. On s’attend à ce que les frères se lèvent immédiatement, prennent un bain et se préparent pour la journée de travail. À 7 heures, une nouvelle sonnerie retentit pour appeler tout le monde au petit déjeuner, et la famille du Béthel se réunit au complet dans la salle à manger. L’action de grâce est offerte par le président lui-​même lorsqu’il est là. En son absence, quelqu’un d’autre est désigné pour le remplacer.

Cette action de grâce se fait de la manière suivante: Pour commencer on chante un cantique choisi à l’avance. Puis la prière est faite, soit par celui qui préside, soit par un autre frère désigné par lui. Ensuite, un membre de la famille demande la bénédiction sur la nourriture. Puis on sert le petit déjeuner, et pendant ce temps on lit le texte du jour qui est alors discuté librement par les membres de la famille, en particulier par les aînés de l’ecclésia. À la fin de la discussion, et après la lecture du commentaire contenu dans l’Annuaire, le président résume les pensées par quelques brèves paroles particulièrement appropriées au texte quotidieni. Puis les frères se lèvent et, avant de se séparer, écoutent la prière.

À 8 heures du matin, tous les membres de la famille doivent être à leur tâche, qu’ils ont la responsabilité d’accomplir avec diligence. Entre autres, ils doivent faire la lessive, repasser, réparer les chaussures, préparer les repas, surveiller la cuisson des aliments, faire la vaisselle, nettoyer la salle à manger et s’occuper du ménage. Chacun accomplit fidèlement son travail, comme pour le Seigneur, parce que ce service est nécessaire à l’œuvre de Dieu. Tous ceux qui sont appelés à servir au Béthel doivent d’abord remplir un questionnaire et signer la déclaration selon laquelle ils sont pleinement voués au Seigneur et en complet accord avec la Société. Celle-ci s’attend à ce que tous les membres de la famille soient pleinement unis pour atteindre un but unique: la proclamation de l’évangile du Royaume de Dieu. Il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que personne ne peut demeurer au Béthel s’il ne veut pas travailler.

À midi, il y a une pause d’une heure pour le repas et la discussion de questions bibliques. N’importe quel membre de la famille, ou même un visiteur de passage, peut soulever une question biblique. Celui qui préside demande à plusieurs frères d’exprimer leurs pensées sur le problème posé et alors une discussion libre est ouverte, à laquelle tous peuvent prendre part. Pour terminer, le président résume la question en faisant une récapitulation des points qui ont été couverts. Le dîner se déroule de la même façon. En fait, on met à profit chaque repas en commun pour étudier la Bible, et c’est à cela que sert ce laps de temps. (...)

Tous les lundis soirs nous étudions ensemble un article de fond de La Tour de Garde. Seuls les membres de la famille du Béthel peuvent y assister. L’étude est généralement conduite par le président de la Sociétéj.

THOMAS: Eh bien, voilà un programme bien rempli! Ce n’est pas étonnant que de tels progrès aient été réalisés dans le domaine de l’impression, quand on considère l’intérêt manifesté par les frères pour leur travail.

DE NOUVELLES PORTES S’OUVRENT

LOÏS: Dans quelle ville le sixième congrès international s’est-​il déroulé?

JEAN: À Toronto, au Canada, du 18 au 25 juillet 1927. Mais avant de discuter des caractéristiques de l’assemblée, il y a certains détails intéressants que j’aimerais vous citer.

Le comité de l’organisation des congrès et le maire de Toronto désiraient que ce rassemblement ait lieu dans leur ville, mais la presse n’a pas tardé à montrer son hostilité à l’égard du projet et son intention de ne faire à l’événement qu’une publicité restreinte. Suite à une offre intéressante faite par le comité de l’organisation des congrès de Detroit, dans le Michigan, on a pris des mesures pour que l’assemblée se tienne dans cette ville. Mais il s’est présenté tant de difficultés que finalement nous avons pris la détermination d’organiser le congrès à Toronto, en dépit de l’opposition.

La Société a alors décidé de publier son propre journal pour permettre aux congressistes et à ceux que cela intéressait d’avoir un rapport détaillé de l’assemblée. Les presses de la filiale canadienne ont imprimé cinq numéros de ce journal intitulé “Le Messager”, et plus de 20 000 exemplaires de chaque édition furent distribués, tandis que 100 000 exemplaires de la dernière édition appelée “souvenir” furent diffusés. En raison de l’attitude de la presse, nous avions résolu de ne pas faire de publicité payante. Par contre, la Société a imprimé 100 000 feuilles d’invitation que les frères ont remises avec enthousiasme aux citadins sur la voie publique.

THOMAS: Ainsi vous avez fait votre publicité vous-​mêmes.

JEAN: Exactement; par ailleurs, il s’est passé pendant le congrès un événement secondaire qui, si on le regarde à la lumière des années d’expansion qui suivirent, était chargé de sens. À l’auditoire de 15 000 personnes rassemblées le dernier dimanche pour la conférence publique, venait s’ajouter, par l’intermédiaire d’une chaîne internationale de stations radiophoniques, une foule invisible de gens. La radiodiffusion fut assurée en cette occasion par la Compagnie nationale de radiodiffusion (la N.B.C.) des États-Unis. C’est le juge Rutherford qui, par une habile démarche, obtint cette mesure en se présentant les 14 et 15 juin devant la Commission fédérale des télécommunications, en même temps que Monsieur Aylesworth, président de la Compagnie nationale de radiodiffusion.

Frère Rutherford fit remarquer à M. Aylesworth qu’il avait donné un libre usage de la radio à certains financiers, à des hommes d’État et à des ecclésiastiques. Rutherford lui posa alors la question suivante: “Votre but est donc de permettre aux gens de recevoir le message des plus grands hommes de la finance, des hommes d’État les plus en vue et des ecclésiastiques les plus renommés du monde, n’est-​ce pas?” M. Aylesworth répondit par l’affirmative. Frère Rutherford lui posa une deuxième question: “Si vous étiez convaincu que le grand Dieu de l’univers allait prochainement mettre à exécution son dessein pour la bénédiction de toutes les familles et nations de la terre, afin de leur accorder la paix, la prospérité, la vie, la liberté et le bonheur, prendriez-​vous des dispositions pour annoncer cette nouvelle à la radio?” Il était difficile à M. Aylesworth de dire non, aussi répondit-​il oui. Puis il offrit de lui-​même de radiodiffuser une conférence du président de l’Association internationale des Étudiants de la Bible. Bien entendu, frère Rutherford a accepté tout de suite, de sorte que sa conférence publique a été retransmise par cinquante-trois stations, le plus grand réseau radiophonique du monde à l’époquek.

LE SIXIÈME MESSAGE INVITE LES HOMMES À ABANDONNER LA CHRÉTIENTÉ

Nous voici parvenus maintenant à la proclamation du sixième message. À la session publique du dimanche de l’assemblée de Toronto, les congressistes adoptèrent une résolution adressée “Aux peuples de la chrétienté”, résolution qui fut plus tard publiée dans une brochure portant le même titre que le discours de Rutherford: Liberté pour les peuples. On la diffusa lors d’une campagne spéciale au mois d’octobre suivantl.

LOÏS: Contenait-​elle, elle aussi, un appel aux personnes bien disposées?

JEAN: Oui, et elle portait contre la chrétienté la grave accusation d’offrir aux gens une fausse espérance. Voici les faits sur lesquels la résolution attirait l’attention des membres de la chrétienté:

PRIMO: Dieu a fait naître d’un seul homme toutes les nations pour qu’elles habitassent sur l’étendue de la terre et il accorda à tous les peuples des droits égaux. (...)

SECUNDO: Les principales nations de la terre prétendent être chrétiennes et forment, dans leur ensemble, la soi-disant “chrétienté” (...).

TERTIO: Durant de longs siècles, les hommes ont joui de privilèges inégaux, par suite d’une répartition inéquitable. La multitude a produit les richesses du monde, mais elle a été injustement dépouillée du fruit de son travail. (...) La “chrétienté organisée” a fermé l’oreille aux requêtes et aux sollicitations du peuple implorant un adoucissement; mais les cris des opprimés sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur Jéhovah et le temps est venu pour lui d’accorder aux peuples délivrance et liberté.

QUARTO: Jéhovah est le seul vrai Dieu, l’ami et le bienfaiteur de l’humanité. Il a élevé son bien-aimé Fils, Jésus-Christ, sur son trône, et il ordonne aux peuples de la terre de l’écouter et d’obéir au légitime souverain de la terre.

QUINTO: Les rois et les grands de ce monde, c’est-à-dire ceux qui constituent l’alliance impie précitée, ont dûment été informés de l’intronisation du Roi par Dieu et de l’établissement de son règne; mais ils refusent d’y prêter attention, aussi tâtonnent-​ils dans les ténèbres. C’est pourquoi Dieu a décrété qu’une époque de détresse sans précédent viendrait sur le monde, époque durant laquelle le système soi-disant “chrétien” et toutes les ramifications de l’organisation satanique seront détruits. Jésus-Christ, le juste Roi, revêtu de toute autorité, assumera la domination des peuples et les bénira.

SEXTO: Tout homme réfléchi doit se rendre compte que les désirs d’amélioration, de bien-être et de bénédiction ne pourront jamais être comblés par le système injuste, appelé “chrétienté”, et qu’il n’y a donc aucune raison de soutenir plus longtemps ce système hypocrite et oppresseur. En cette heure de perplexité, le Seigneur Jéhovah engage les peuples à délaisser, à abandonner pour toujours la soi-disant “chrétienté”, à s’en détourner complètement parce qu’elle est l’organisation du Diable et à ne la soutenir d’aucune manière (...)a.

La résolution se termine alors par un appel aux habitants de la chrétienté, pour qu’ils servent Jéhovah d’un cœur dévoué et soient soumis à son Royaume désormais établi en accomplissement de l’espérance entretenue pendant des millénaires, tant par les Juifs que par les chrétiens.

La résolution ainsi que la conférence publique intitulée “Liberté pour les peuples” furent publiées dans une brochure portant ce même titre. Ce fut la première résolution à être incorporée dans une brochure et distribuée à des millions d’exemplaires contre une contribution de 5 cents. Par ailleurs, le nouveau livre Création sortait des presses. Et le mois suivant, en novembre, la famille du Béthel s’installa dans le nouvel immeuble de six étages correspondant aux numéros 122 à 126 de la rue Columbia Heights. Autre chose encore: à l’assemblée de Toronto, le juge Rutherford avait exposé aux frères pèlerins son intention d’étendre leurs privilèges de service; orateurs itinérants, ils allaient être appelés à superviser et à stimuler les activités ministérielles du champ dans les congrégations. L’année 1927 a vraiment été spéciale.

Et maintenant, Thomas, quel était, à votre avis, le but des résolutions dont nous avons parlé?

THOMAS: Eh bien, il me semble que non seulement elles accusaient les dirigeants du monde d’ignorer volontairement Jéhovah, mais encore elles les avertissaient de la conséquence de leur ligne de conduite au cas où ils s’obstineraient à ne pas tenir compte des conseils et des avertissements de Jéhovah Dieu. J’ajouterai que dans ces résolutions, un appel était fait aux peuples du monde, pour qu’ils prennent position pour ou contre le Royaume de Dieu, né dans les cieux en 1914.

SATAN LUI-​MÊME EST DÉMASQUÉ PAR LE SEPTIÈME MESSAGE

JEAN: Exactement, et le dernier de ces messages dévastateurs cherchait encore plus à provoquer cette séparation des nations en deux catégories d’hommes. Il fut prononcé pendant le congrès de huit jours qui s’est déroulé du 30 juillet au 6 août 1928 à Detroit, dans le Michigan; le dernier jour de l’assemblée, une foule de 12 000 personnes adopta avec enthousiasme la résolution retentissante “Déclaration contre Satan et pour Jéhovahb”. Ce fut le point culminant du discours dynamique de Rutherford intitulé “Chef pour l’humanité”, et qui fut diffusé par la Société Watch Tower grâce à un relais radiophonique de 106 stations, jusqu’en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Dans ce discours, le président de la Société prouva à son auditoire et d’une manière irréfutable, sur la base de la Bible, ce qu’était la question de la souveraineté universelle et identifia Satan le Diable au plus grand adversaire de l’homme. En présentant cette terrible accusation contre notre grand ennemi, il affirma:

Cette déclaration n’est point dirigée contre le monde ni contre les hommes qui occupent des postes officiels. Elle ne s’attaque point aux prédicateurs aveugles qui ont induit en erreur le peuple. Elle est dirigée contre l’ennemi commun de la création entière. Elle est dirigée contre l’ennemi qui pendant des siècles a diffamé le nom de Jéhovah Dieu et qui a apporté à l’homme des afflictions. Elle est dirigée contre Satan et ses alliés des ténèbres et du mal. Elle est faite pour témoigner que le règne de Satan doit sous peu arriver à sa fin et que Jéhovah, à cause de son nom et à cause du salut du peuple, établira un gouvernement juste afin que toutes les nations de la terre soient béniesc.

Ces vérités essentielles furent incluses dans la déclaration contre Satan; voici la sixième d’entre elles:

Parce que Satan ne veut pas céder la domination perverse qu’il exerce sur les nations et peuples de la terre, l’Éternel [Jéhovah] des armées avec son fonctionnaire exécutif, son Oint, Christ Jésus, activera la bataille contre Satan et contre toutes les puissances du mal, et désormais notre cri de guerre sera: L’ÉPÉE DE L’ÉTERNEL [JÉHOVAH] ET DE SON OINT. La grande bataille d’Armaguédon qui va bientôt commencer aura pour résultat la destruction entière de la puissance de Satan et la ruine complète de son organisation perverse. Jéhovah établira la justice sur terre par Christ, le nouveau chef, et affranchira l’humanité du mal et donnera des bénédictions éternelles à toutes les nations de la terred.

LOÏS: Ce fut vraiment le point culminant de cette campagne de résolutions contre les ennemis de Dieu!

MARIE: Il ne pouvait subsister aucun doute dans l’esprit des gens du monde, que ce soit chez les dirigeants ou dans la masse du peuple, sur la position des témoins de Jéhovah dans la question de la souveraineté universelle.

JEAN: Le contexte de l’époque nous permet d’apprécier toute la signification de cette résolution. Les témoins de Jéhovah n’étaient pas encore conscients qu’une société d’un monde nouveau commençait à se former en la personne de ceux qui s’associaient à la Société Watch Tower. Cependant, la réalisation du dessein de Jéhovah Dieu faisait que, dès lors, le système que Satan avait mis au point et édifié au cours des six mille ans de l’histoire de l’homme était irréversiblement engagé sur la voie de la disparition totale, et qu’il était nécessaire qu’un nouveau système prenne son essor si la terre devait un jour être peuplée d’une humanité en harmonie avec Dieu.

Les vingt années qui suivirent l’an 1919 se révélèrent être une période de changements violents et de controverses. À la suite de la défaite ignominieuse qu’il avait essuyée dans les cieux, Satan faisait un effort désespéré pour rétablir ses forces. La Société des Nations, le fascisme, le nazisme et le communisme sont des puissances qui ont vu le jour un an ou deux après la naissance de la société du monde nouveau, et qui, se développant selon leurs principes propres, cherchent toutes à jouer un rôle sur la scène mondiale.

Les témoins de Jéhovah n’ont jamais douté de l’issue du combat. La raison en est que leur position a pour fondement la Parole de Dieu, et dès le jour où ils ont adopté cette série de résolutions hardies, entre 1922 et 1928, ils n’ont pas changé un instant d’attitude. La guerre entre la société de l’ancien monde et la société du monde nouveau était déclarée, et dans le jugement final que Jéhovah fit prononcer par la bouche de ses serviteurs, celui qui avait conçu la coalition impure du présent système de choses était lui-​même exposé au ridicule et à la honte publique. Le monde pouvait désormais voir Satan tel qu’il est, c’est-à-dire un apostat trompeur qui n’a que l’anéantissement à offrir à ceux qui sont assez stupides pour tomber dans son piège.

Déjà la première décade de cette période critique était presque écoulée. À l’époque où fut publiée cette “Déclaration contre Satan et pour Jéhovah”, personne ne pouvait connaître avec exactitude l’avenir que réservaient les dix années suivantes. Mais que la fin fût ou non pour cette décade, les témoins de Jéhovah étaient certains que Jéhovah gagnerait la bataille. Les dix années qui suivirent l’adoption de cette série de résolutions cinglantes furent riches en activité et en épreuves sévères, mais aussi pleines de résultats encourageants pour les fidèles témoins de Jéhovah.

[Notes]

a a Annuaire (angl.) 1927, pp. 50, 51.

b b Ibid., p. 48.

c c Annuaire (angl.) 1928, pp. 37-43.

d d Annuaire (angl.) 1928, pp. 92-96.

e e Ibid., pp. 126-128.

f f Ibid., p. 44.

g g Le Messager (angl.), 12 août 1946, p. 14.

h h Annuaire (angl.) 1928, p. 26.

i i Plus tard on n’a plus chanté de cantique et on a pris l’habitude de faire la discussion biblique et la prière avant le petit déjeuner.

j j Annuaire (angl.) 1929, pp. 26-29.

k k wF 1927, pp. 249-254; Le Messager (angl.), 25 juil. 1927.

l l Au total 1 898 796 brochures furent distribuées parmi les nations de la chrétienté. Annuaire (angl.) 1928, p. 31.

a m wF 1928, pp. 3, 4.

b n wF 1928, pp. 179-189; Le Messager (angl.), 6 août 1928; wF 1950, p. 86.

c o wF 1928, p. 189.

d p Ibid., p. 182.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager