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  • g79 22/12 p. 27-28
  • L’attitude du chrétien quand on le prive de ses droits

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  • L’attitude du chrétien quand on le prive de ses droits
  • Réveillez-vous ! 1979
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Réveillez-vous ! 1979
g79 22/12 p. 27-28

Le point de vue biblique

L’attitude du chrétien quand on le prive de ses droits

TANDIS qu’une partie de nos contemporains revendiquent à cor et à cri leurs droits, une importante fraction de l’humanité ne jouit malheureusement d’aucun droit du tout. Il en est également qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent jouir de ce qu’ils considèrent être leurs droits. À mesure que le christianisme se propage, quantité de ces personnes figurent au nombre des vrais adorateurs de Jéhovah Dieu. Cela nous amène donc à nous demander quelle doit être la réaction d’un chrétien lorsqu’il ne peut faire valoir ses droits.

Les victimes des malfaiteurs

Il peut arriver qu’un chrétien se voie frustré de certains de ses droits par un malfaiteur, par exemple à la suite d’un vol, de sévices corporels ou d’une escroquerie. Que faire alors? Certes, dans la plupart des pays, la première réaction devrait être d’informer la police. Mais supposons que celle-ci soit dépassée par l’ampleur du problème ou bien qu’elle n’intervienne que contre un bon pot-de-vin.

Ce fut le cas d’une chrétienne dont le mari avait été assassiné sans motif apparent par une bande de brigands. Elle pensait connaître les auteurs du crime, mais aucune de ses tentatives auprès des autorités, même les plus élevées, n’aboutit au moindre résultat. En de telles circonstances, quelle devrait être l’attitude d’un chrétien?

Voici un excellent conseil de l’apôtre Paul qui concerne ce genre de situation: “Ne rendez à personne le mal pour le mal. (...) Ne vous vengez pas vous-​mêmes, bien-aimés, mais donnez du champ au courroux; car il est écrit: ‘La vengeance est à moi; c’est moi qui paierai de retour, dit Jéhovah.’” (Rom. 12:17-19). Même si l’on s’attend logiquement à ce que la police se charge de tels problèmes on sait que nul dans la vie présente n’obtiendra jamais totalement justice. Aussi, conformément à ce que Paul a écrit, le chrétien s’abstiendra de prendre les affaires en main pour se venger et il confiera à Jéhovah le soin de donner un juste dénouement à sa cause.

Les problèmes sociaux

Il se peut également que vous viviez dans l’un de ces pays où les différences entre les pauvres et les riches sont considérables. De fait, il y a de quoi être indigné quand on se voit opprimé et exploité ou que cela arrive à ses amis. Que faire alors?

L’apôtre Paul connut une telle situation, puisqu’il se trouva souvent confronté à une institution qui avait grandement besoin de réformes, à savoir l’esclavage. Beaucoup d’esclaves embrassèrent le christianisme et ils aspiraient bien évidemment à la liberté. Or, Paul leur conseilla-​t-​il la révolte, ou bien la fuite? Nullement. Il leur dit au contraire: “Esclaves, obéissez en tout à ceux qui sont vos maîtres selon la chair, faisant le service non parce qu’on vous surveille, comme si vous cherchiez à plaire aux hommes, mais avec sincérité de cœur, avec crainte de Jéhovah. Quoi que vous fassiez, travaillez-​y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes, sachant que c’est de Jéhovah que vous recevrez la récompense de l’héritage.” — Col. 3:22-24; voir également I Pierre 2:18-20.

Naturellement, si un chrétien avait l’occasion de s’affranchir de l’esclavage, il n’allait pas la manquer. Mais cet objectif ne devait pas obséder son esprit au point d’éclipser le but principal de sa vie, savoir servir Jéhovah. Paul n’écrivit-​il pas: “As-​tu été appelé étant esclave? Ne t’en soucie pas; toutefois, si tu peux devenir libre, profite plutôt de l’occasion.” — I Cor. 7:21-24.

Même si les esclaves se font rares aujourd’hui, certains pensent que leur sort n’est guère plus enviable, vu les conditions matérielles dans lesquelles ils vivent. S’il existe quelque remède à apporter à cette situation, il serait évidemment opportun d’en user. Mais que cela ne devienne pas une obsession envahissante. Rappelez-​vous plutôt ces paroles de Paul: “Ceux qui sont résolus à être riches tombent dans la tentation, dans un piège et dans beaucoup de désirs insensés et funestes.” — I Tim. 6:9.

Jésus Christ se trouva lui aussi confronté aux problèmes liés à la misère. Il déclara pourtant: “Ne vous inquiétez pas, en disant: ‘Qu’allons-​nous manger?’ ou: ‘Qu’allons-​nous boire?’ ou: ‘De quoi allons-​nous nous vêtir?’ Ce sont là, en effet, toutes les choses que les nations recherchent avidement. Car votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” — Mat. 6:31-33.

Jésus et Paul auraient-​ils dû, comme d’aucuns le prétendent, s’engager dans des activités et des réformes sociales? Eh bien, des réformateurs, il y en a eu durant la longue histoire de l’Empire romain. Il se peut même qu’ils aient fait du bien. Néanmoins, d’une façon générale, aucune de leurs réalisations ne leur a survécu, soit qu’on les ait détournées de leur objet, soit qu’on les ait purement et simplement abandonnées, ne serait-​ce qu’au moment où l’empire s’est effondré. Ainsi, Jésus et Paul auraient pu accomplir de grandioses réformes, mais il ne fait aucun doute que celles-ci n’auraient duré au mieux que jusqu’à la chute de l’Empire romain. Voilà ce qui se passe lorsqu’on se dépense pour réformer un système voué à disparaître.

Aussi, au lieu de se consacrer à des réformes sociales, Jésus préféra “rendre témoignage à la vérité”. (Jean 18:37.) Il s’ensuivit, et il s’ensuit toujours, que beaucoup de gens crurent en lui, ce qui leur fournit la possibilité de vivre éternellement dans un système où tous leurs “droits” seront respectés (Jean 3:16). Combien de réformateurs sociaux verront leurs dures entreprises couronnées d’un résultat aussi durable?

Et les persécutions?

En maintes régions du monde, les chrétiens subissent des persécutions. On leur dénie le droit à la liberté de culte ainsi que celui de s’exprimer librement sur les questions religieuses. Certains subissent des tortures, et il y a même des morts. Comment devrait-​on réagir face à de telles exactions?

Là encore, les chrétiens suivent l’exemple de Jésus. Rappelez-​vous son arrestation illégale dans le jardin de Gethsémané et le simulacre de procès qui a abouti à sa condamnation, alors qu’il n’avait même pas eu droit à une comparution en bonne et due forme devant Pilate. Pourquoi Jésus n’a-​t-​il pas usé de l’audience qu’il avait auprès des Juifs pour réparer une telle injustice? Il donna lui-​même l’explication suivante: “Mon royaume ne fait pas partie de ce monde. Si mon royaume faisait partie de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais voilà, mon royaume ne vient pas de là.” — Jean 18:36.

Ainsi, Jésus n’incita pas ses disciples à la révolte armée pour faire respecter ses droits. C’est là l’exemple que suivent aujourd’hui les chrétiens. Il va de soi que si une disposition légale leur permet de faire valoir leur droit à la liberté de culte, ils la saisissent. L’apôtre Paul n’engagea-​t-​il pas une procédure d’appel jusque devant l’empereur de Rome en personne pour défendre et affermir légalement la bonne nouvelle’? (Actes 25:11; Phil. 1:7.) Mais lorsqu’il n’y a pas moyen d’entreprendre des démarches légales, le chrétien reste fidèle à ses conviction et compte sur Jéhovah pour obtenir un dénouement favorable. Ce fut l’attitude adoptée par Jésus, et, bien qu’elle l’ait conduit à la mort, on ne saurait passer sur le dénouement merveilleux qu’elle a eu, aussi bien pour lui que pour l’ensemble de l’humanité. — Héb. 2:9, 14, 15.

Un chrétien qui ne peut faire valoir ses droits pour une raison ou une autre comprendra donc qu’aujourd’hui personne ne jouit au sens absolu des “droits de l’homme”. En fait, tout le monde a grandement besoin du nouvel ordre que Dieu a promis et dans lequel la justice régnera; alors seront respectés les “droits” de chacun (II Pierre 3:13). S’il nous faut endurer quelque violation de nos droits, nous trouverons du réconfort en adoptant l’attitude exprimée sous inspiration divine dans le verset suivant: “Mais quant à moi, je guetterai Jéhovah. Je me tiendrai dans l’attente du Dieu de mon salut. Mon Dieu m’entendra.” — Michée 7:7.

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