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  • Abiram
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    • fit connaître son jugement, Dathan et Abiram se tenaient à l’entrée de leurs tentes, alors que Coré et les deux cent cinquante rebelles qui l’avaient suivi étaient rassemblés à l’entrée de la tente de réunion, chacun ayant son porte-feu à la main. Alors, aussitôt que Moïse eut averti le reste des Hébreux de s’écarter des tentes des trois instigateurs de la rébellion, Dieu montra qu’il condamnait leur attitude irrespectueuse en faisant s’ouvrir le sol sous les tentes de ces hommes, engloutissant Dathan, Abiram et leurs maisonnées (Nomb. 16:16-35; Deut. 11:6; Ps. 106:17). La maison de Coré, à l’exception de ses fils, connut le même sort. Quant à Coré lui-​même et les deux cent cinquante autres rebelles, ils périrent dévorés par le feu devant le tabernacle (Nomb. 16:35; 26:10, 11). Ainsi, la rébellion contre l’autorité divinement établie connut une fin rapide, et, pour y avoir pris part, Abiram eut son nom effacé d’Israël.

  • Abischag
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    • ABISCHAG

      (père de l’erreur ou de l’irréflexion).

      Jeune fille vierge, originaire de Sunem, ville située au nord de Jizréel et du mont Guilboa, sur le territoire d’Issacar (Josué 19:17-23). Abischag, qui était “extrêmement belle”, fut choisie par les serviteurs de David pour être la garde et la compagne du roi pendant ses derniers jours (I Rois 1:1-4). David avait alors environ soixante-dix ans (II Sam. 5:4, 5). La vie mouvementée et rude qu’il avait menée l’avait laissé tellement affaibli que son corps ne dégageait plus beaucoup de chaleur. Abischag le servait durant le jour, l’égayant sans doute par la beauté et la fraîcheur de sa jeunesse, et, la nuit, ‘elle se couchait sur son sein’ pour le réchauffer, mais “le roi n’eut pas de relations avec elle”. Cependant, l’attitude ultérieure de Salomon à son égard montre bien qu’Abischag était considérée comme la femme ou la concubine de David. En tant que telle, à la mort de David, et selon les coutumes anciennes, elle devait devenir la propriété de l’héritier du roi.

      Le récit concernant Abischag précède immédiatement celui de la tentative d’Adonijah, qui était probablement l’aîné des fils survivants de David, pour s’emparer de la couronne. Il semble avoir été consigné à cet endroit pour expliquer l’initiative ultérieure d’Adonijah, au début du règne de Salomon. Après son accession au trône, Salomon avait gracié Adonijah sous condition. Par la suite, Adonijah persuada Bath-Schéba, la mère de Salomon, de demander à celui-ci qu’il lui donne Abischag pour femme. Convaincu que la requête de son frère n’était pas uniquement due à la beauté d’Abischag, mais qu’elle indiquait plutôt chez celui-ci une manœuvre subtile visant à renforcer sa prétention au trône, Salomon réagit avec colère. Il révoqua la grâce d’Adonijah et le fit mettre à mort (I Rois 2:13-25). Après cela, le récit ne parle plus d’Abischag, mais il est probable qu’elle figura parmi les femmes de Salomon. — Voir ADONIJAH.

  • Abischaï
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    • ABISCHAÏ

      (mon père est Jessé, père d’un présent, donc probablement généreux).

      Fils de Zéruïah, sœur de David, et frère de Joab et d’Asahel (II Sam. 2:18; I Chron. 2:15, 16). Les exploits d’Abischaï le rendirent plus illustre encore que les trente puissants guerriers dont il était le chef. Sa réputation était presque aussi grande que celle des trois hommes les plus puissants de David, car il abattit à lui seul trois cents de ses ennemis, mais “il n’arriva pas au rang des trois premiers”. — II Sam. 23:18, 19.

      Abischaï soutint loyalement son oncle David dans toutes ses campagnes militaires, mais il était d’un tempérament impulsif et brutal, si bien qu’il fallut le retenir à plusieurs reprises. Par exemple, quand David et lui s’introduisirent de nuit dans le camp militaire de Saül, il aurait cloué en terre le roi endormi, “l’oint de Jéhovah”, avec la propre lance de ce dernier, si David ne s’y était pas opposé (I Sam. 26:6-9). Lors de la rébellion d’Absalom, il fallut retenir par deux fois Abischaï qui voulait trancher la tête de Schiméï, un homme qui maudissait le roi. Toutefois, David ne put l’empêcher de participer au meurtre d’Abner. — II Sam. 3:30; 16:9-11; 19:21-23.

      Abischaï se signala en prenant la tête d’un groupe armé qui abattit 18 000 Édomites et, une autre fois, en jouant un rôle majeur dans la déroute des Ammonites. Il collabora également à la répression de la révolte fomentée par Schéba, un Benjaminite qui ne valait rien. Au cours du dernier combat de David dont parle la Bible, le roi aurait été tué par un colosse philistin sans l’intervention rapide d’Abischaï. — I Chron. 18:12; 19:11-15; II Sam. 20:1, 6; 21:15-17.

  • Abischalom
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    • ABISCHALOM

      {Article non traduit.}

  • Abischua
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    • ABISCHUA

      {Article non traduit.}

  • Abischur
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    • ABISCHUR

      {Article non traduit.}

  • Abital
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    • ABITAL

      {Article non traduit.}

  • Abitub
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    • ABITUB

      {Article non traduit.}

  • Abiud
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    • ABIUD

      {Article non traduit.}

  • Abner
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    • ABNER

      (père de la lumière, qui éclaire).

      Fils de Ner, de la tribu de Benjamin. En I Samuel 14:50, 51, c’est de toute évidence Abner qui est présenté comme l’“oncle de Saül”, bien que dans l’hébreu cette expression puisse aussi bien s’appliquer à Abner qu’à Ner, son père. Josèphe parle d’Abner comme du cousin de Saül et de leurs pères, Ner et Kisch, comme de deux frères (Histoire ancienne des Juifs, liv. VI, chap. VI, par. 4). Toutefois, en I Chroniques 8:33 et 9:39, l’histoire divinement inspirée tend nettement à montrer que Kisch était le fils de Ner, donc le frère d’Abner, ce qui ferait de ce dernier l’oncle de Saül. — Voir également le tableau figurant sous l’article SAÜL.

      Abner servit comme chef de l’armée de Saül dont l’effectif était considérable. Elle compta jusqu’à 200 000 hommes (I Sam. 15:4). En des occasions spéciales, Abner était assis à table à côté du roi (I Sam. 20:25). Bien qu’il fût certainement fort et vaillant, il ne se sentit pas capable d’affronter le géant philistin Goliath et se contenta d’assister en spectateur à l’incomparable démonstration de courage de David qui vint à bout de ce formidable adversaire (I Sam. 17:48-58). Plus tard, alors qu’il était en fuite dans le désert de Ziph, David reprocha à Abner de n’avoir pas convenablement gardé la personne de Saül, son seigneur et “l’oint de Jéhovah”. — I Sam. 26:14-16.

      Après la mort de Saül, lors de la défaite écrasante que lui infligèrent les Philistins, Abner se retira à Mahanaïm, de l’autre côté du Jourdain, en Galaad, emmenant avec lui Isch-Boscheth, fils de Saül. Bien que David eût été proclamé roi à Hébron par la tribu de Juda, Abner établit Isch-Boscheth roi à Mahanaïm, faisant de lui le rival de David. C’était manifestement Abner qui détenait en réalité le pouvoir, et avec le temps il rallia toutes les tribus, sauf celle de Juda, à Isch-Boscheth. — II Sam. 2:8-10.

      Finalement, les armées des deux rois rivaux se rencontrèrent dans une épreuve de force à l’étang de Gabaon, sur le territoire de Benjamin, à environ un tiers du chemin entre Hébron et Mahanaïm. Après que les deux armées se furent jaugées, Abner proposa un combat qui opposerait une douzaine de jeunes guerriers de chaque camp. L’équilibre des forces était tel que les adversaires s’exterminèrent mutuellement, ce qui provoqua un affrontement général des deux armées. Pour chaque soldat de Joab tué, l’armée d’Abner en perdit dix-huit. Finalement elle battit en retraite vers le désert (II Sam. 2:12-17, 30, 31). Abner fut poursuivi par Asahel, frère de Joab, qui “avait les pieds rapides”. Il lui enjoignit à plusieurs reprises de tourner son attention ailleurs, afin d’éviter un combat qui lui coûterait la vie. Mais comme Asahel refusait d’obtempérer, Abner le frappa d’un puissant revers avec le talon de sa lance, lui transperçant l’abdomen et le tuant sur le coup (II Sam. 2:18-23). À la tombée de la nuit, sur les instances d’Abner, Joab décida de mettre fin à la poursuite d’Israël, et les deux armées firent retraite en direction de leurs capitales respectives. On peut se faire une idée de la résistance de ces hommes quand on considère que l’armée d’Abner parcourut alors quatre-vingts kilomètres. Il lui fallut descendre dans la vallée du Jourdain, traverser le fleuve à gué puis remonter de l’autre côté jusqu’aux montagnes de Galaad pour atteindre finalement Mahanaïm. Après avoir enterré Asahel à Bethléhem (peut-être le lendemain), les hommes de Joab firent de nuit plus de vingt-quatre kilomètres à travers les montagnes jusqu’à Hébron. — II Sam. 2:29-32.

      Abner continuait à soutenir le régime d’Isch-Boscheth qui ne cessait de décliner, tout en consolidant sa propre position, peut-être en vue d’obtenir la royauté, car, après tout, il était le frère du père de Saül. Quand Isch-Boscheth le prit à partie parce qu’il avait eu des relations avec une des concubines de Saül (privilège strictement réservé à l’héritier du défunt roi), Abner annonça avec colère qu’il passait désormais du côté de David (II Sam. 3:6-11). Il fit des ouvertures de négociation à celui-ci, insistant sur le fait que c’était pratiquement lui qui dirigeait Israël, en dehors de Juda. Après avoir rendu à David sa femme Mical, condition requise par le roi, Abner s’aboucha avec les chefs des onze tribus pour les encourager à se tourner vers David, le roi établi par Dieu (II Sam. 3:12-19). Il fut ensuite chaleureusement reçu par David à Hébron, sa capitale, et, le jour même, il se mit en route pour persuader toutes les tribus de conclure une alliance avec David. Peu après le départ d’Abner, Joab, qui arrivait d’une incursion, l’accusa d’être un espion et un intrigant. Puis il le fit rappeler et, par une ruse, il l’entraîna dans un endroit où il put le tuer. — II Sam. 3:20-27.

      Avec la mort d’Abner, Isch-Boscheth perdait tout espoir d’un éventuel soutien. Peu après, il fut assassiné par des traîtres. Ainsi prit fin définitivement le règne de la maison de Saül. — II Sam. 4:1-3, 5-12.

      De nombreuses années plus tard, alors que l’heure de sa fin approchait, David se souvint de la mort d’Abner (et de celle d’Amasa) et il confia à Salomon la responsabilité d’effacer la dette de sang que Joab avait fait retomber sur la maison de David (I Rois 2:1, 5, 6). Peu après, Joab, l’assassin d’Abner, fut exécuté sur l’ordre de Salomon. — I Rois 2:31-34.

      Il n’est question que d’un seul fils d’Abner dans les Écritures, Jaasiel, qui fut un chef de la tribu de Benjamin durant le règne de David (I Chron. 27:21). I Chroniques 26:28 rapporte également qu’Abner fit pour le tabernacle des contributions prélevées sur les dépouilles qu’il avait acquises en tant que chef de l’armée.

  • Abomination
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    • ABOMINATION

      Voir IMMONDE (CHOSE).

  • Abomination de la désolation
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    • ABOMINATION DE LA DÉSOLATION

      {Article non traduit.}

  • Abraham
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    • ABRAHAM

      (père d’une multitude).

      Nom que Jéhovah donna à Abram (qui signifie “père élevé”) alors âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, quand il lui renouvela sa promesse selon laquelle sa postérité deviendrait nombreuse. — Gen. 17:5.

      SES ORIGINES FAMILIALES ET LE DÉBUT DE SON HISTOIRE

      Abraham descendait de Noé, par Sem, dont il était séparé par dix générations. Il naquit 352 ans après le déluge, vers 2018 avant notre ère. Contrairement à ce que semble indiquer Genèse 11:26, Abraham n’était pas le premier-né des trois fils de Térah. Les Écritures montrent, en effet, que celui-ci avait soixante-dix ans quand il engendra son premier fils et qu’Abraham naquit seulement soixante ans plus tard, alors que son père avait 130 ans (Gen. 11:32; 12:4). Si Abraham est nommé avant ses frères, c’est sans nul doute en raison de sa très grande foi et de la place importante qu’il occupe dans le récit biblique. On retrouve le même usage à propos de quelques autres hommes remarquables, tels que Sem et Isaac. — Gen. 5:32; 11:10; I Chron. 1:28.

      Abraham naquit à Ur en Chaldée, ville prospère du pays de Schinéar, non loin du confluent actuel du Tigre et de l’Euphrate. Ur était à environ 240 kilomètres au sud-est de Babel ou Babylone, célèbre pour sa tour inachevée, qui fut pendant un temps la cité royale de Nimrod. Quelque 170 ans plus tard, aux jours d’Abraham, Ur était encore plongée dans l’idolâtrie babylonienne et dans le culte de son dieu protecteur, le dieu-lune Sîn (Josué 24:2, 14, 15). Mais comme ses ancêtres Sem et Noé, Abraham montra qu’il avait foi en Jéhovah Dieu. C’est pourquoi il se fit un nom, celui de “père de tous ceux qui ont foi”. (Rom. 4:11.) Puisque la foi véritable se fonde sur une connaissance exacte, il est possible qu’Abraham ait acquis une telle connaissance au contact de Sem dont il fut le contemporain pendant près de 150 ans. Abraham connaissait et utilisait le nom divin Jéhovah, car il prononça ces paroles: “Jéhovah, le Dieu Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre.” “Jéhovah, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre.” — Gen. 14:22; 24:3.

      Alors qu’Abraham vivait encore à Ur, “avant qu’il s’établisse à Haran”, Jéhovah lui ordonna de partir pour un pays étranger et de quitter sa parenté et ses amis (Actes 7:2-4; Gen. 15:7; Néh. 9:7). Dieu ajouta qu’une fois qu’il serait dans ce pays qu’il lui indiquerait, il ferait de lui une grande nation. Abraham était marié à Sara, sa demi-sœur, et, bien qu’étant tous deux âgés, ils n’avaient pas d’enfant. Il fallait donc qu’il eût une grande foi pour obéir, mais il obéit.

      Térah, qui avait alors environ 200 ans et qui était toujours le chef de cette famille, accepta d’accompagner

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