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  • Abner
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    • Finalement, les armées des deux rois rivaux se rencontrèrent dans une épreuve de force à l’étang de Gabaon, sur le territoire de Benjamin, à environ un tiers du chemin entre Hébron et Mahanaïm. Après que les deux armées se furent jaugées, Abner proposa un combat qui opposerait une douzaine de jeunes guerriers de chaque camp. L’équilibre des forces était tel que les adversaires s’exterminèrent mutuellement, ce qui provoqua un affrontement général des deux armées. Pour chaque soldat de Joab tué, l’armée d’Abner en perdit dix-huit. Finalement elle battit en retraite vers le désert (II Sam. 2:12-17, 30, 31). Abner fut poursuivi par Asahel, frère de Joab, qui “avait les pieds rapides”. Il lui enjoignit à plusieurs reprises de tourner son attention ailleurs, afin d’éviter un combat qui lui coûterait la vie. Mais comme Asahel refusait d’obtempérer, Abner le frappa d’un puissant revers avec le talon de sa lance, lui transperçant l’abdomen et le tuant sur le coup (II Sam. 2:18-23). À la tombée de la nuit, sur les instances d’Abner, Joab décida de mettre fin à la poursuite d’Israël, et les deux armées firent retraite en direction de leurs capitales respectives. On peut se faire une idée de la résistance de ces hommes quand on considère que l’armée d’Abner parcourut alors quatre-vingts kilomètres. Il lui fallut descendre dans la vallée du Jourdain, traverser le fleuve à gué puis remonter de l’autre côté jusqu’aux montagnes de Galaad pour atteindre finalement Mahanaïm. Après avoir enterré Asahel à Bethléhem (peut-être le lendemain), les hommes de Joab firent de nuit plus de vingt-quatre kilomètres à travers les montagnes jusqu’à Hébron. — II Sam. 2:29-32.

      Abner continuait à soutenir le régime d’Isch-Boscheth qui ne cessait de décliner, tout en consolidant sa propre position, peut-être en vue d’obtenir la royauté, car, après tout, il était le frère du père de Saül. Quand Isch-Boscheth le prit à partie parce qu’il avait eu des relations avec une des concubines de Saül (privilège strictement réservé à l’héritier du défunt roi), Abner annonça avec colère qu’il passait désormais du côté de David (II Sam. 3:6-11). Il fit des ouvertures de négociation à celui-ci, insistant sur le fait que c’était pratiquement lui qui dirigeait Israël, en dehors de Juda. Après avoir rendu à David sa femme Mical, condition requise par le roi, Abner s’aboucha avec les chefs des onze tribus pour les encourager à se tourner vers David, le roi établi par Dieu (II Sam. 3:12-19). Il fut ensuite chaleureusement reçu par David à Hébron, sa capitale, et, le jour même, il se mit en route pour persuader toutes les tribus de conclure une alliance avec David. Peu après le départ d’Abner, Joab, qui arrivait d’une incursion, l’accusa d’être un espion et un intrigant. Puis il le fit rappeler et, par une ruse, il l’entraîna dans un endroit où il put le tuer. — II Sam. 3:20-27.

      Avec la mort d’Abner, Isch-Boscheth perdait tout espoir d’un éventuel soutien. Peu après, il fut assassiné par des traîtres. Ainsi prit fin définitivement le règne de la maison de Saül. — II Sam. 4:1-3, 5-12.

      De nombreuses années plus tard, alors que l’heure de sa fin approchait, David se souvint de la mort d’Abner (et de celle d’Amasa) et il confia à Salomon la responsabilité d’effacer la dette de sang que Joab avait fait retomber sur la maison de David (I Rois 2:1, 5, 6). Peu après, Joab, l’assassin d’Abner, fut exécuté sur l’ordre de Salomon. — I Rois 2:31-34.

      Il n’est question que d’un seul fils d’Abner dans les Écritures, Jaasiel, qui fut un chef de la tribu de Benjamin durant le règne de David (I Chron. 27:21). I Chroniques 26:28 rapporte également qu’Abner fit pour le tabernacle des contributions prélevées sur les dépouilles qu’il avait acquises en tant que chef de l’armée.

  • Abomination
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    • ABOMINATION

      Voir IMMONDE (CHOSE).

  • Abomination de la désolation
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    • ABOMINATION DE LA DÉSOLATION

      {Article non traduit.}

  • Abraham
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    • ABRAHAM

      (père d’une multitude).

      Nom que Jéhovah donna à Abram (qui signifie “père élevé”) alors âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, quand il lui renouvela sa promesse selon laquelle sa postérité deviendrait nombreuse. — Gen. 17:5.

      SES ORIGINES FAMILIALES ET LE DÉBUT DE SON HISTOIRE

      Abraham descendait de Noé, par Sem, dont il était séparé par dix générations. Il naquit 352 ans après le déluge, vers 2018 avant notre ère. Contrairement à ce que semble indiquer Genèse 11:26, Abraham n’était pas le premier-né des trois fils de Térah. Les Écritures montrent, en effet, que celui-ci avait soixante-dix ans quand il engendra son premier fils et qu’Abraham naquit seulement soixante ans plus tard, alors que son père avait 130 ans (Gen. 11:32; 12:4). Si Abraham est nommé avant ses frères, c’est sans nul doute en raison de sa très grande foi et de la place importante qu’il occupe dans le récit biblique. On retrouve le même usage à propos de quelques autres hommes remarquables, tels que Sem et Isaac. — Gen. 5:32; 11:10; I Chron. 1:28.

      Abraham naquit à Ur en Chaldée, ville prospère du pays de Schinéar, non loin du confluent actuel du Tigre et de l’Euphrate. Ur était à environ 240 kilomètres au sud-est de Babel ou Babylone, célèbre pour sa tour inachevée, qui fut pendant un temps la cité royale de Nimrod. Quelque 170 ans plus tard, aux jours d’Abraham, Ur était encore plongée dans l’idolâtrie babylonienne et dans le culte de son dieu protecteur, le dieu-lune Sîn (Josué 24:2, 14, 15). Mais comme ses ancêtres Sem et Noé, Abraham montra qu’il avait foi en Jéhovah Dieu. C’est pourquoi il se fit un nom, celui de “père de tous ceux qui ont foi”. (Rom. 4:11.) Puisque la foi véritable se fonde sur une connaissance exacte, il est possible qu’Abraham ait acquis une telle connaissance au contact de Sem dont il fut le contemporain pendant près de 150 ans. Abraham connaissait et utilisait le nom divin Jéhovah, car il prononça ces paroles: “Jéhovah, le Dieu Très-Haut, qui a produit le ciel et la terre.” “Jéhovah, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre.” — Gen. 14:22; 24:3.

      Alors qu’Abraham vivait encore à Ur, “avant qu’il s’établisse à Haran”, Jéhovah lui ordonna de partir pour un pays étranger et de quitter sa parenté et ses amis (Actes 7:2-4; Gen. 15:7; Néh. 9:7). Dieu ajouta qu’une fois qu’il serait dans ce pays qu’il lui indiquerait, il ferait de lui une grande nation. Abraham était marié à Sara, sa demi-sœur, et, bien qu’étant tous deux âgés, ils n’avaient pas d’enfant. Il fallait donc qu’il eût une grande foi pour obéir, mais il obéit.

      Térah, qui avait alors environ 200 ans et qui était toujours le chef de cette famille, accepta d’accompagner Abraham et Sara dans ce long voyage. C’est pourquoi les Écritures laissent entendre que c’est Térah, le père, qui se mit en route pour Canaan (Gen. 11:31). Abraham et Sara, qui n’avaient donc pas d’enfant, emmenèrent avec eux Lot, neveu d’Abraham, qui était orphelin de père. La caravane parcourut plus de 950 kilomètres en direction du nord-ouest avant d’arriver à Haran, carrefour important des routes commerciales qui venaient de l’est et de l’ouest. Cette ville était sur le Belikh, plus de 100 kilomètres en amont du confluent de cette rivière avec l’Euphrate. Abraham y demeura jusqu’à la mort de Térah, son père.

      SÉJOUR À CANAAN

      Alors qu’il était âgé de soixante-quinze ans, Abraham et sa maisonnée quittèrent Haran et se mirent en route pour le pays de Canaan où, durant les cent dernières années de sa vie, le patriarche allait vivre sous la tente comme résident temporaire et nomade. C’est alors qu’entra en vigueur l’alliance que Jéhovah conclut avec Abraham et que commença la période de 430 ans durant laquelle Abraham et ses descendants allaient vivre comme résidents temporaires, jusqu’à l’inauguration de l’alliance de la Loi avec Israël. — Ex. 12:40-42; Gal. 3:17.

      Au cours de son voyage vers le sud avec ses troupeaux et ses bergers, Abraham a sans aucun doute traversé Damas avant d’arriver finalement à Sichem (site de l’actuelle Naplouse), à quelque 50 kilomètres au nord de Jérusalem, près des grands arbres de Moréh. Là, Jéhovah apparut une nouvelle fois à Abraham pour confirmer et développer sa promesse et son alliance. Il lui dit: “À ta postérité, je vais donner ce pays.” (Gen. 12:7). Abraham bâtit un autel en ce lieu, comme il le fera en d’autres endroits dans la suite de son voyage vers le sud de la Palestine, et il invoqua le nom de Jéhovah (Gen. 12:8, 9). Un peu plus tard, une famine très grave l’obligea à résider temporairement en Égypte où, pour protéger sa vie, il fit passer Sara pour sa sœur. C’est alors que, comme Abraham l’avait craint, Pharaon emmena chez lui la belle Sara pour en faire sa femme. Mais avant que le monarque n’abusât d’elle, Jéhovah intervint pour la lui faire rendre à Abraham. Celui-ci retourna ensuite en Canaan, là où il avait déjà dressé ses tentes, entre Béthel et Aï, et il invoqua de nouveau “le nom de Jéhovah”. — Gen. 12:10 à 13:4.

      Comme leurs troupeaux de gros bétail et de petit bétail s’étaient agrandis, Abraham et Lot durent se séparer. Lot choisit le bassin du bas Jourdain, région bien arrosée “comme le jardin de Jéhovah”, et, plus tard, il dressa sa tente près de Sodome (Gen. 13:5-13). Quant à Abraham, après avoir parcouru le pays dans sa longueur et dans sa largeur, il vint habiter parmi les grands arbres de Mamré, à Hébron, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. — Gen. 13:14-18.

      Quand quatre rois alliés conduits par Kédorlaomer, roi de Mésopotamie, réprimèrent la révolte de cinq rois cananéens, ils pillèrent Sodome et Gomorrhe et emmenèrent avec eux Lot et tous ses biens. L’ayant appris, Abraham passa rapidement en revue 318 hommes exercés, d’entre ses serviteurs. Puis, avec Aner, Eschcol et Mamré, ses confédérés, il se lança à la poursuite des rois alliés par une marche forcée de plus de 240 kilomètres vers le nord, marche qui le conduisit au delà de Damas. Avec l’aide de Jéhovah, il l’emporta sur des forces bien supérieures, il délivra Lot et récupéra ses biens volés (Gen. 14:1-16, 23, 24). Après qu’Abraham eut remporté cette grande victoire, sur le chemin du retour, Melchisédek, “prêtre du Dieu Très-Haut” et roi de Salem, sortit à sa rencontre et le bénit. Quant à Abraham, il “lui donna le dixième de tout”. — Gen. 14:17-20.

      LA POSTÉRITÉ PROMISE

      Comme Sara était toujours stérile, il semblait bien qu’Éliézer, le fidèle intendant originaire de Damas, allait devenir l’héritier d’Abraham. Cependant, Jéhovah réaffirma à Abraham que sa postérité ne pourrait être comptée, pas plus qu’on ne peut dénombrer les étoiles des cieux. Abraham “eut foi en Jéhovah, alors il le lui compta comme justice”, bien que le patriarche ne se fît circoncire que des années plus tard (Gen. 15:1-6; Rom. 4:11). Puis Jéhovah conclut avec lui une alliance solennelle sur des sacrifices d’animaux et, en même temps, il lui révéla que sa postérité serait affligée pendant une période de 400 ans et qu’elle serait même réduite en esclavage. — Gen. 15:7-21; voir ALLIANCE.

      Le temps passait. Abraham et les siens séjournaient en Canaan depuis dix ans, mais Sara était toujours stérile. Elle proposa donc à Abraham de prendre à sa place Agar, sa servante égyptienne, afin qu’elle lui donnât un enfant. Abraham accepta. C’est ainsi qu’en 1932 avant notre ère, Ismaël naquit à Abraham, qui était âgé de quatre-vingt-six ans (Gen. 16:3, 15, 16). Quelques années passèrent encore, puis, en 1919, alors qu’Abraham avait quatre-vingt-dix-neuf ans, Jéhovah ordonna que tous les mâles de sa maisonnée fussent circoncis. Ce devait être un signe ou un sceau qui attesterait qu’Abraham et lui se trouvaient désormais dans des relations d’alliance spéciales. Jéhovah changea également le nom d’Abram en celui d’Abraham parce que, lui dit-​il, “je te ferai père d’une multitude de nations”. (Gen. 17:5, 9-27.) Peu après, trois anges matérialisés, à qui Abraham offrit l’hospitalité au nom de Jéhovah, promirent à Sara qu’elle concevrait et enfanterait un fils avant un an. — Gen. 18:1-15.

      Cette année-​là fut vraiment fertile en événements. Sodome et Gomorrhe furent détruites, et le neveu d’Abraham et ses deux filles échappèrent de justesse à cette destruction. Une famine obligea Abraham et sa femme, qui était peut-être déjà enceinte, à se rendre à Guérar, où le roi de cette ville philistine fit enlever Sara et la prit dans son harem. Jéhovah intervint et Sara fut relâchée. Puis, au temps fixé, en 1918, naquit Isaac, l’héritier promis depuis longtemps, alors qu’Abraham avait cent ans et Sara quatre-vingt-dix ans (Gen. 18:16 à 21:7). Cinq ans plus tard, quand Ismaël, qui avait à cette époque-​là dix-neuf ans, se livra à des railleries sur son demi-frère Isaac, Abraham fut obligé de le renvoyer ainsi que sa mère, Agar. C’est cette année-​là, en 1913, que commença la période d’affliction de 400 ans pour la postérité d’Abraham. — Gen. 21:8-21; 15:13.

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