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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • toutes les choses qui pouvaient être offertes en sacrifice sur les mains d’Aaron et de ses fils, après quoi il les balança devant Jéhovah en symbole de présentation permanente devant lui. — Lév. 8:25-27.

      L’AMITIÉ

      Embrasser quelqu’un; lui laver les pieds; lui enduire la tête. On témoignait son amitié à quelqu’un en l’embrassant (Gen. 27:26; II Sam. 19:39) ou, dans des moments de grande émotion, en se jetant à son cou, tout en l’embrassant et en versant des larmes (Gen. 33:4; 45:14, 15; 46:29; Luc 15:20; Actes 20:37). Il fallait toujours faire trois gestes pour témoigner de son hospitalité envers un hôte: l’embrasser en le saluant, lui laver les pieds et lui enduire la tête. — Luc 7:44-46.

      Aux jours de Jésus, on avait l’habitude de s’étendre à table pour prendre un repas. En permettant à un de ses invités de se pencher sur sa poitrine, un hôte lui témoignait sa faveur ou son amitié. Il s’agissait de la place “dite du sein”. (Jean 13:23, 25.) Jésus fit allusion à cette coutume dans ses illustrations rapportées en Luc 16:22, 23 et Jean 1:18.

      Être invité à manger le pain avec quelqu’un était un gage d’amitié et de paix (Gen. 31:54; Ex. 2:20; 18:12). L’homme qui faisait ensuite du mal à celui qui l’avait invité à manger le pain se rendait coupable de la plus honteuse des trahisons. C’est ce que fit Judas. — Ps. 41:9; Jean 13:18.

      INNOCENCE, DÉNÉGATION DE RESPONSABILITÉ

      Se laver les mains. Par ce geste symbolique, on affirmait son innocence ou on déniait toute responsabilité dans une certaine action. C’est ainsi qu’un psalmiste affirme son innocence en Psaume 73:13; voir aussi Psaume 26:6. Pilate tenta de se dégager de toute responsabilité dans la mort de Jésus en se lavant les mains devant la foule et en disant: “Je suis innocent du sang de cet homme. À vous de voir.”— Mat. 27:24.

      Secouer ses vêtements. Paul montra qu’il se déchargeait de toute responsabilité future en secouant ses vêtements devant les Juifs de Corinthe à qui il avait prêché et qui s’opposaient à lui. Il leur dit: “Que votre sang soit sur votre tête! Moi, je suis pur. Désormais, c’est vers les gens des nations que j’irai.” (Actes 18:6). Quand Néhémie secoua son “sein”, c’est-à-dire le giron de son vêtement, ce fut pour symboliser le rejet de certains hommes par Dieu. — Néh. 5:13.

      Secouer la poussière de ses pieds. Celui qui secouait la terre ou la poussière de ses pieds montrait également par ce geste qu’il dégageait sa responsabilité. Jésus ordonna à ses disciples d’agir ainsi envers tout lieu ou toute ville dont les habitants ne les recevraient pas ou ne les écouteraient pas. — Mat. 10:14; Luc 10:10, 11; Actes 13:51.

      LA JOIE

      Battre des mains. On manifestait sa joie en battant des mains (Ps. 47:1) ou en dansant, souvent au sens de la musique (Juges 11:34; II Sam. 6:14). Par leurs cris et leurs chants, des travailleurs, et notamment des vendangeurs, exprimaient leur bonheur, leur joie et leur gratitude. — És. 16:10; Jér. 48:33.

      L’OPPOSITION

      Agiter la main (de façon menaçante) contre quelqu’un en signe d’opposition (És. 10:32; 19:16). On disait de quelqu’un qu’il levait la tête pour indiquer symboliquement qu’il passait à l’action, généralement contre d’autres hommes, pour les combattre ou les opprimer. — Juges 8:28; Ps. 83:2.

      Lécher la poussière indique symboliquement la défaite et la destruction. — Ps. 72:9; És. 49:23.

      Mettre sa main ou son pied sur la nuque de ses ennemis était un geste symbolique qui indiquait que ceux-ci étaient vaincus, qu’ils avaient été mis en déroute et en fuite, et qu’on les avait poursuivis et rattrapés. — Gen. 49:8; Josué 10:24; II Sam. 22:41; Ps. 18:40.

      EN SIGNE D’AUTORITÉ OU D’ACTION

      Par se lever, on entendait prendre l’autorité ou le pouvoir, ou encore entreprendre une action. On dit des rois qu’ils se lèvent quand ils prennent la royauté ou qu’ils commencent à l’exercer (Dan. 8:22, 23; 11:2, 3, 7, 21; 12:1). La Bible dit de Jéhovah qu’il se lève pour juger les peuples (Ps. 76:9; 82:8) et de Satan, quand il incita David à dénombrer Israël, qu’il se leva contre Israël. — I Chron. 21:1.

      Se ceindre les reins signifie se préparer à l’action. Cette expression fait allusion à la coutume qui, dans les temps bibliques, consistait à relever et à serrer avec une ceinture ses vêtements flottants, afin de ne pas être gêné pour travailler, courir, etc. — Job 40:7; Jér. 1:17; Luc 12:37; I Pierre 1:13; note c, NW éd. de 1950.

      AUTRES GESTES ET ATTITUDES

      Se coucher aux pieds de quelqu’un. Quand Ruth voulut rappeler à Boaz sa position de racheteur, elle s’approcha de lui et se coucha à ses pieds après les avoir découverts. Quand il se réveilla, elle lui dit: “Je suis Ruth, ton esclave, et tu dois étendre ton pan sur ton esclave, car tu es un racheteur.” Elle montrait ainsi qu’elle était disposée à contracter un mariage prévu par la loi du lévirat. — Ruth 3:6-9.

      L’apparence de celui qui jeûne. Par ‘affliger son âme’, on entendait très probablement jeûner, mais aussi être en deuil, reconnaître ses péchés, se repentir ou encore se montrer contrit (Lév. 16:29, 31; II Sam. 1:12; Ps. 35:13; Joël 1:13, 14). Lorsque Jésus était sur la terre, les hypocrites se donnaient un air sombre et montraient un visage défait pour qu’il apparaisse aux hommes qu’ils jeûnaient et qu’ils étaient saints. Mais Jésus dit à ses disciples que lorsqu’ils jeûnaient, ils devaient s’enduire la tête avec de l’huile et se laver le visage, afin qu’ils paraissent normaux, sachant que le Père regarde dans le cœur (Mat. 6:16-18). Les chrétiens jeûnaient parfois pour se consacrer à des choses spirituelles sans se laisser divertir. — Actes 13:2, 3; voir JEÛNE.

      Poser sa main sur les yeux d’un mort. Quand Jéhovah déclara à Jacob: “Joseph posera sa main sur tes yeux” (Gen. 46:4), c’était une manière de lui dire que Joseph se verrait accorder la faveur de lui fermer les yeux après sa mort, devoir qui incombait au premier-né. Jéhovah indiquait par là à Jacob que le droit du premier né devait aller à Joseph. — I Chron. 5:2.

      Siffler. On ‘sifflait devant’ quelque chose en signe d’étonnement ou de stupéfaction. Ainsi réagirent ceux qui furent témoins de la désolation effrayante de Juda, et, plus tard, des ruines impressionnantes de Babylone. — Jér. 25:9; 50:13; 51:37.

      Les rois ou les hommes jouissant d’une certaine autorité avaient coutume de s’appuyer sur le bras d’un serviteur ou d’un inférieur. C’est ce que faisait Joram, roi d’Israël (II Rois 7:2, 17). Le roi Ben-Hadad s’appuyait sur le bras de Naaman, son serviteur, quand il se prosternait dans la maison de Rimmon, son dieu. — II Rois 5:18.

      COMME ILLUSTRATION

      Laver les pieds d’autrui. Jésus se servit d’une des coutumes orientales pour donner une illustration. Il lava les pieds de ses disciples pour leur donner une leçon d’humilité et leur montrer la nécessité de se servir l’un l’autre. Pierre lui demanda alors de lui laver non pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête, ce à quoi Jésus répondit: “Celui qui s’est baigné n’a besoin que de se faire laver les pieds, mais il est entièrement pur.” (Jean 13:3-10). Jésus pensait à celui qui rentrait chez lui après avoir pris un bain. Un tel homme, qui portait des sandales, n’avait besoin que de se laver les pieds pour se débarrasser de la poussière du chemin. Jésus se servit de la propreté physique comme d’une image de la pureté spirituelle.

      Marcher. Il s’agit là d’une autre image pour parler de celui qui suit une certaine ligne de conduite. Ainsi, il est dit que Noé “marchait avec le vrai Dieu”. (Gen. 6:9; 5:22.) Les hommes qui marchaient avec Dieu suivirent la voie qui conduit à la vie et qui a été tracée par Dieu, et ils gagnèrent sa faveur. Utilisant la même expression, les Écritures grecques chrétienne décrivent deux voies opposées: celle que le chrétien suivait avant de devenir serviteur de Dieu et celle qu’il emprunte après (Éph. 2:2, 10; 4:17; 5:2). Dans le même ordre d’idée, les Écritures parlent de “courir” une certaine course (I Pierre 4:4). Dieu dit que les prophètes “ont couru” en Juda, alors qu’il ne les avait pas envoyés, montrant par là qu’ils se sont engagés dans la voie des prophètes, mais à tort, sans y avoir été autorisés (Jér. 23:21). Paul compare la voie du chrétien à une course que l’on peut courir bien ou mal et qu’il faut courir dans les règles si l’on veut remporter le prix. — I Cor. 9:24; Gal. 2:2; 5:7.

  • Auguste
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    • AUGUSTE

      (celui qui est auguste; qui est noble et sacré, qui inspire de la vénération; lat. augere, “accroître”; gr. Sebastos, “Révérend”).

      Ce titre, qui laisse entendre que son possesseur est divin, fut donné à Caïus Octavianus, empereur romain, et conservé par ses successeurs (Actes 25:21, 25). Cependant, utilisé comme nom propre, il désigne spécialement Octave, le premier empereur romain.

      Octave est né le 23 septembre de l’an 63 avant notre ère, d’Octave et d’Atia, l’un et l’autre de famille noble. À la mort de son père, quatre ans plus tard, le jeune Octave est secrètement adopté par Jules César, oncle de sa mère. Son adoption est rendue publique après la mort de Jules César, et Octave forme bientôt un triumvirat avec Marc Antoine et Lépide. Les trois hommes agissent rapidement et brutalement en faisant assassiner 300 sénateurs et 2 000 chevaliers. Puis ils l’emportent sur les assassins de Jules César à Philippes, en 42. Octave accorde alors la citoyenneté romaine aux habitants de cette ville, où Paul prêchera un siècle plus tard (Actes 16:12). Lépide est envoyé en Afrique, et Antoine s’allie à Cléopâtre, reine d’Égypte. Puis c’est la rupture entre Octave et Antoine, dont les relations étaient déjà bien tendues. En septembre 31, Octave remporte la victoire d’Actium sur Antoine et Cléopâtre, et devient alors le maître incontesté de l’Empire romain.

      Octave refuse les titres de “roi” et de “dictateur”, mais accepte le titre spécial d’“Auguste” que le Sénat lui attribue le 16 janvier 27. Après la mort de Lépide en 12, Auguste prend le titre de “grand pontife”. Détenant le pouvoir, il réalise des réformes administratives, réorganise l’armée, fonde la garde prétorienne (Phil. 1:13), construit et restaure de nombreux temples.

      En 2 avant notre ère, “parut, de la part de César Auguste, un décret ordonnant que toute la terre habitée se fasse enregistrer; (...) et tout le monde allait se faire enregistrer, chacun dans sa propre ville”. (Luc 2:1, 3.) C’est à la suite de ce décret que Jésus naquit à Bethléhem, ce qui accomplit la prophétie biblique (Dan. 11:20; Michée 5:2). À part ce recensement en vue du paiement de l’impôt et de la conscription, la nomination de gouverneurs, tels que le roi Hérode le Grand, et l’exécution des peines de mort, Auguste intervint très peu dans le gouvernement des régions. Sa politique, qui fut poursuivie après sa mort, laissait au Sanhédrin juif d’importants pouvoirs (Jean 18:31). Cette politique de souplesse n’incitait pas à la rébellion contre l’empereur.

      Auguste n’avait pas le choix pour désigner son successeur. Son neveu, deux petits-fils, un gendre et un fils adoptif étaient morts. Il ne restait qu’un autre fils adoptif, Tibère, qu’il nomma corégent un an avant sa mort. Auguste mourut le 19 août de l’an 14 de notre ère selon le calendrier julien de 17 selon le calendrier grégorien), le mois auquel il avait donné son nom. La date de cet événement est si universellement reconnue qu’on considère cette année-​là comme une année pivot pour établir la chronologie des Écritures grecques. Auguste régna 44 ans et connut une popularité que n’égala aucun autre empereur après lui. Un mois après sa mort, il fut divisé par le Sénat.

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