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  • Babylone
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    • Alexandre le Grand projeta d’en faire sa capitale, mais il mourut subitement en 323. Nicator conquit Babylone en 312 et transporta une grande partie de ses matériaux sur les bords du Tigre pour y construire Séleucie, sa nouvelle capitale. Toutefois, Babylone existait encore au début de l’ère chrétienne et elle comptait une colonie juive suffisamment importante pour que Pierre s’y rendît, comme il le laisse entendre dans une de ses lettres (I Pierre 5:13). Des inscriptions indiquent que le temple de Bel, érigé à Babylone, existait encore vers 75 de notre ère. Cependant, vers le quatrième siècle, la ville n’existait plus; elle n’était plus que “des tas de pierres”. (Jér. 51:37.) Aujourd’hui, même les pierres sont tombées en poussière, si bien qu’il ne reste plus que des ruines et quelques monticules çà et là; ce n’est plus qu’un désert où rien ne pousse. André Parrot, conservateur en chef des musées nationaux français qui visita plusieurs fois le site de Babylone entre 1930 et 1950 fit cette remarque: “Ce fut toujours la même impression: un anéantissement.” (Avant-propos de son livre Babylone et l’Ancien Testament). Incontestablement, cet état de désolation confirme l’extraordinaire accomplissement des prophéties consignées en Ésaïe 13:19-22; 21:9; 47:1-3; 48:14; Jérémie 50:13, 23; 51:41-44, 64.

      LA RELIGION À BABYLONE

      Babylone était une ville extrêmement religieuse. On a retrouvé les ruines de pas moins de 53 temples. Le dieu de la cité impériale était Marduk; son temple était l’Esagila, nom qui signifie “maison à tête élevée”, et sa tour portait le nom d’E-temen-an-ki, “maison du fondement du ciel et de la terre”. Plusieurs autorités identifient Marduk, appelé Mérodach dans la Bible, à Nimrod. En effet, les anciens avaient coutume de déifier le fondateur de leur ville. Plusieurs triades occupaient une place importante dans la religion babylonienne. L’une d’elles qui comptait deux dieux et une déesse, était composée de Sîn (le dieu lune), Shamash (le dieu soleil) et Ishtar; ils étaient considérés comme les maîtres du zodiaque. Une autre triade était formée des démons Labartu, Labasu et Akhazu. L’idolâtrie était partout présente, Babylone étant bien “un pays d’images taillées”, de “sales idoles”. (Jér. 50:1, 2, 38.) Pour les Babyloniens, qui croyaient à l’immortalité de l’âme, Nergal était le dieu du monde souterrain, “le pays du non-retour”, et Ereshkigal, sa femme, la souveraine de ce lieu.

      Les Babyloniens développèrent la pseudo-science qu’est l’astrologie dans le but de découvrir l’avenir dans les étoiles (voir ASTROLOGUES). Les arts magiques, la sorcellerie et l’astrologie avaient une place importante dans la religion des Babyloniens (És. 47:12, 13; Dan. 2:27; 4:7). Ils donnèrent le nom de leurs dieux à de nombreuses planètes. Au quatrième siècle de notre ère, Épiphane pensait que c’était ‘Nimrod qui avait fondé les sciences occultes et l’astronomie’. La divination était toujours un aspect fondamental de la religion babyloniennes aux jours de Nébucadnezzar, qui y recourut pour prendre certaines décisions. — Ézéch. 21:20-22.

      L’ENNEMIE SÉCULAIRE D’ISRAËL

      La Bible parle beaucoup de Babylone, et cela dès la Genèse où il est question de Babel, son nom originel (Gen. 10:10; 11:1-9). Parmi les dépouilles de Jéricho prises par Acan, il y avait “un beau vêtement officiel de Schinéar”. (Josué 7:21.) Après la chute du royaume septentrional d’Israël, en 740, des habitants de Babylone y furent déportés pour remplacer les Israélites captifs (II Rois 17:24, 30). Ézéchias commit l’erreur de montrer aux messagers venus de Babylone les trésors de sa maison, lesquels trésors allaient être emportés plus tard à Babylone en même temps que certains des “fils” d’Ézéchias seraient emmenés en exil (II Rois 20:12-18; 24:12; 25:6, 7). Le roi Manassé (716-​661) fut lui aussi emmené captif à Babylone, mais comme il s’humilia Jéhovah le rétablit sur son trône (II Chron. 33:11). Sous le règne de Nébucadnezzar, Babylone était “une coupe d’or” dans la main de Jéhovah, coupe dont il se servit pour répandre son indignation sur Juda et Jérusalem qui lui étaient infidèles. Le roi Nébucadnezzar emporta à Babylone les ustensiles de valeur de la maison de Jéhovah et emmena des milliers de captifs. — II Rois 24:1 à 25:30; II Chron. 36:6-20; Jér. 25:17; 51:7.

      Le livre de Daniel relate des événements vécus par Daniel lui-​même et ses trois compagnons alors qu’ils étaient captifs à Babylone. On y trouve notamment l’interprétation des rêves et des visions du roi. Les livres d’Esdras et de Néhémie rapportent comment près de 50 000 hommes Juifs revinrent d’exil avec Zorobabel et Josué en 537, et environ 1 800 autres avec Esdras en 468. Les ustensiles du temples furent également rapportés à Jérusalem (Esdras 2:64-67; 8:1-36; Néh. 7:6, 66, 67). En 455, Artaxerxès Ier, empereur perse appelé aussi “roi de Babylone”, chargea Néhémie de se rendre à Jérusalem en qualité de gouverneur et d’en rebâtir les murailles (Néh. 2:7, 8). Mardochée était le descendant d’un Benjaminite qui avait été emmené captif à Babylone. — Esther 2:5, 6.

      Les Écritures grecques chrétiennes indiquent que Jéconias (Jéhoïakin), qui avait été déporté à Babylone, fut un maillon de la lignée de Jésus (Mat. 1:11, 12, 17). La première lettre canonique de l’apôtre Pierre fut écrite à Babylone (I Pierre 5:13), la ville des bords de l’Euphrate et non pas Rome comme le prétendent certains. — Voir PIERRE (LETTRES DE).

      “Babylone la Grande” figure dans le symbolisme du livre de la Révélation. Elle y est décrite comme “la mère des prostituées et des choses immondes de la terre” (17:5) et comme faisant boire “à toutes les nations le vin de la colère de sa fornication”. (14:8.) On lui donne “la coupe du vin de la colère” du courroux de Dieu (16:19); “en une heure” vient son jugement (18:10); les dix cornes de la bête sauvage de couleur écarlate qu’elle monte la désarçonnent, la rendent nue, mangent ses chairs et la brûlent par le feu, complètement (17:16). Elle est projetée d’un coup, comme une grande meule (18:21). C’est ainsi que la désolation de “Babylone la Grande” est aussi totale que celle de la ville impie qui se trouvait sur les bords de l’Euphrate.

  • Babylone la Grande
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    • BABYLONE LA GRANDE

      Les visions de Jean consignées dans le livre de la Révélation, renferment des jugements prononcés contre “Babylone la Grande”, ainsi qu’une description de son apparence et de sa chute. — Rév. 14:8; 16:19; chaps 17 et 18; 19:1-3.

      En Révélation 17:3-5, Babylone la Grande est décrite comme une femme vêtue de pourpre et d’écarlate, richement parée et assise sur une bête sauvage de couleur écarlate qui a sept têtes et dix cornes. Sur son front un nom était écrit, “un mystère: ‘Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses immondes de la terre.’” Elle est également dépeinte assise sur “de nombreuses eaux”, lesquelles représentent “des peuples et des foules et des nations et des langues”. — Rév. 17:1-15.

      Le luxe et la domination qui sont attribués à Babylone la Grande ne permettent pas d’identifier tout simplement celle-ci à la ville de Babylone, en Mésopotamie. Après avoir été conquise par Cyrus le Perse, en 539 avant notre ère, l’antique Babylone perdit sa position de puissance mondiale dominante et dut relâcher ses captifs, y compris les Juifs. Bien que la ville ait subsisté encore quelque temps après l’époque apostolique et qu’elle existât donc toujours à l’époque de Jean, elle avait cessé d’exercer une influence mondiale. Elle finit par tomber en décadence, puis dans une ruine totale. Il faut donc voir en Babylone la Grande une ville symbolique, dont la Babylone antique était le prototype. Du fait que l’ancienne cité donne son nom à la ville mystique, il est utile de considérer brièvement les caractéristiques principales de Babylone quant à l’identité de la ville symbolique décrite dans la vision de Jean. — Voir le livre “Babylone la Grande est tombée!” — Le Royaume de Dieu a commencé son règne!

  • Babylonie
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    • BABYLONIE

      Dans l’Antiquité, basse plaine de la Mésopotamie arrosée par le Tigre et l’Euphrate, qui correspond aujourd’hui à la région sud-est de l’Iraq. La Babylonie s’étendait à environ 50 kilomètres à l’ouest de l’Euphrate, jusqu’au désert de l’Arabie. À l’est du Tigre, elle était bornée par les collines de la Perse, et au sud-est par le golfe Persique. Au nord, les hauteurs proches de Bagdad constituaient une frontière naturelle. À ce niveau, les deux fleuves ne sont séparés que d’une quarantaine de kilomètres. La plaine s’étend du nord au sud sur une distance de quelque 400 kilomètres, et sa largeur maximum est

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