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Ils vous invitent à suivre leur exempleMinistère du Royaume 1971 | juillet
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Ils vous invitent à suivre leur exemple
(Partie II)
1 Dans le précédent article traitant de cette question, nous avons parlé des résultats obtenus dans certaines villes où des proclamateurs se sont établis, des mobiles qui les ont poussés et de la façon de résoudre le problème du logement.
2 Certains diront qu’il ne suffit pas d’avoir un logement, mais qu’il faut encore trouver un travail permettant de subvenir aux besoins de sa famille. C’est une question qu’il faut évidemment prendre en considération. Les nombreuses lettres que nous avons reçues à ce sujet montrent que les frères ont, dans l’ensemble, rencontré des difficultés mais, en faisant preuve de persévérance et en se confiant en Jéhovah, ils sont arrivés à les surmonter. Un surveillant de congrégation, qui s’est établi dans un endroit où le besoin est plus grand, nous dit d’un autre frère qui a suivi son exemple: “Le frère ne recherchant pas un salaire élevé mais désirant surtout servir Jéhovah a dit: ‘Je travaillerai pour n’importe quoi, n’importe où, pour n’importe quel salaire.’ Son premier objectif étant d’accomplir son ministère, une situation lucrative ne l’intéressait pas. Il se contentait du strict nécessaire. Il était très heureux et trouvait facilement du travail.” Un autre frère nous rapporte: “Cependant j’ai accepté tous les travaux qui se sont présentés, en ayant toujours présents à l’esprit les intérêts du Royaume et les réunions de la congrégation.” Un frère trouva du travail de la façon suivante: “Les petites annonces des journaux locaux devaient m’informer qu’un grand magasin de la ville cherchait un courtier-receveur; n’ayant jamais entrepris ce métier, je décidai de me présenter. Le directeur m’informa que le plus difficile dans ce métier était le contact humain, mais ayant déclaré que j’étais témoin de Jéhovah il m’a dit: ‘Je vous embauche immédiatement. Je connais les témoins de Jéhovah pour leur honnêteté.’”
3 Quel que soit le service que nous accomplissons au sein de l’organisation de Jéhovah nous pouvons être heureux à condition de le faire fidèlement et de bon cœur. Il faut toutefois admettre que plus certains se dépensent dans l’œuvre de Dieu, plus leur joie est grande. Voici quelques témoignages: “On a l’impression de faire un travail de ‘pionnier’ dans un territoire qui n’a presque pas été parcouru (...). Nous avons aussi la certitude que des personnes qui n’attendaient que cela peuvent maintenant connaître la vérité.” “Les bienfaits que j’ai retirés c’est tout d’abord de faire au mieux de mes possibilités pour être agréable à Jéhovah et ensuite de voir beaucoup de nouveaux frères et sœurs se joindre à nous.” “On se rend mieux compte de la façon dont Jéhovah dirige son organisation et rassemble ses brebis. De plus, on risque moins d’être pris par les pièges du matérialisme.” “Notre spiritualité a bien augmenté. Notre ministère est beaucoup plus productif qu’il ne l’était.” “Les bienfaits que nous retirons de notre service, ma femme et moi, sont innombrables. Nous possédons la paix de l’esprit et une appréciation plus grande de l’accroissement que Jéhovah donne à son peuple.”
4 Les frères qui se sont établis là où le besoin est plus grand vous invitent à suivre leur exemple. Ils vous disent: “Je conseille à ceux qui ont la possibilité de s’établir là où le besoin est grand de demander l’aide de Jéhovah par la prière et de ne pas tarder à faire des efforts pour s’y établir.” “Partout vivent des gens, ils logent, travaillent et mangent. Pourquoi un chrétien ne pourrait-il pas faire comme eux dans la même région? Ayant la joie de servir Jéhovah il s’habituera partout.” “Le conseil que je donne aux frères est celui de ne pas douter. De riches bénédictions les attendent. C’est plus que jamais le moment de profiter du temps qui nous reste pour faire le plus possible dans le service de Jéhovah.” “Il y a de nombreux ‘Macédoniens’ qui demandent de l’aide. Il n’y a pas de plus grande joie que de se sentir toujours plus utile entre les mains de Jéhovah.” Un frère qui depuis 1957 a déjà travaillé dans trois villes différentes déclare: “Le conseil que je donne c’est de mettre toute sa confiance en Jéhovah et de partir dans un territoire où le besoin est plus grand afin de participer plus activement encore à la proclamation du Royaume et au rassemblement des personnes bien disposées.”
5 Après la lecture de tous ces témoignages il ne faut pas croire que nous invitons tous les proclamateurs sans exception à aller là où le besoin est plus grand. Nous exhortons surtout les frères qualifiés, mûrs et stables. Par contre nous n’encourageons pas les familles avec cinq ou six enfants en bas âge; ceux qui ont eux-mêmes besoin d’aide; les nouveaux baptisés; ceux dont le conjoint n’est pas dans la vérité et qui ne veut pas partir; les frères capables mais très utiles là où ils sont actuellement; ceux qui ont des enfants difficiles; ceux qui ont des dettes; ceux qui sont sans argent. Concernant les instructions à suivre, nous vous rappelons l’article de Notre ministère de mars 1971, page 2, paragraphe 7. Voyez aussi le livre Lampe, page 192, paragraphe 2. Réfléchissez sur la question, parlez-en à votre surveillant, à votre serviteur de circonscription, voyez ce que vous êtes en mesure de faire et répondez, si possible, à l’invitation de ceux qui vous encouragent à suivre leur exemple.
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Vous pouvez faire quelque choseMinistère du Royaume 1971 | juillet
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Vous pouvez faire quelque chose
1 Le Gabon, “le pays de l’amitié”, a également interdit l’œuvre des témoins de Jéhovah. Le Bulletin 15/71 explique que le mercredi 29 avril 1970, radio Libreville annonça la décision prise d’interdire l’activité des serviteurs de Dieu. Après cela, tous les missionnaires témoins de Jéhovah du Gabon furent expulsés.
2 Bien que le gouvernement ait refusé de recevoir les explications de la part des témoins, vous pouvez faire quelque chose. Vous pouvez montrer que vous n’êtes pas d’accord avec ce refus d’accorder la liberté du culte, avec la confiscation des Bibles et d’autres actes hostiles perpétrés contre des chrétiens paisibles, en écrivant à l’un ou à plusieurs des fonctionnaires du gouvernement dont la liste est donnée avec cet article et en leur exprimant votre point de vue. Invitez-les à respecter leur propre constitution ainsi que le peuple qui cherche à faire la volonté de Dieu. Pour la rédaction de votre lettre, vous pouvez vous inspirer des articles déjà parus sur cette question dans Notre ministère de novembre 1970 et de mars 1971. Vous pouvez certainement faire quelque chose pour aider vos frères!
Hauts fonctionnaires du Gabon:
Son Excellence
Président Albert B. Bongo
BP 546
Libreville, Gabon
L’Honorable Léon Mébiame
Vice-Président
BP 547
Libreville, Gabon
M. Jean-Stanislas Migolet
Ministre d’État
BP 549
Libreville, Gabon
M. Jean Rémy Ayoune
Ministre des Affaires étrangères
BP 389
Libreville, Gabon
M. Raphaël Mamiaka
Ministre de l’Intérieur
BP 1110
Libreville, Gabon
Son Excellence Georges Rawiri
Ambassadeur de la République du Gabon
6, rue Greuze
75 — Paris 16e
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AvisMinistère du Royaume 1971 | juillet
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Avis
● Le périodique du 22 septembre 1971 comprendra un article intitulé “La querelle du dimanche des Rameaux”. Il s’agit d’un article relatant un fait qui s’est déroulé en France; il est donc susceptible d’intéresser particulièrement nos lecteurs. Vos commandes spéciales devraient nous parvenir pour le 24 juillet. Quant au numéro spécial du 8 octobre, il sera intitulé “Que deviendra la terre? — un dépotoir ou une demeure édénique?”. Vos commandes supplémentaires devraient nous parvenir pour le 7 août au plus tard.
● Si vous êtes en vacances, n’oubliez pas d’envoyer votre rapport à votre surveillant ou à son adjoint dès la fin du mois.
● Organisez si possible une sortie dans le champ le 14 juillet, jour férié.
● Publications épuisées: Arabe: Paradis; La Bible est-elle vraiment... Espagnol: Totalité des tracts. Grec: Le Royaume, espérance... Malgache et Siamois: “Voici, je fais...”. Polonais: Vérité.
● Les séries de disques étant épuisées depuis plusieurs mois, nous enregistrons les commandes que nous recevons, mais elles ne pourront être honorées qu’ultérieurement.
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