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Boiteux, claudicationAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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“boiteux” spirituels, trébuchent ou se blessent. Ceux qui sont forts dans la foi n’useront pas de leur liberté spirituelle pour faire certaines choses qui, bien qu’étant autorisées, risqueraient de faire trébucher ceux dont la foi est plus faible. — Rom. 15:1.
L’apôtre Paul illustre ce principe par un exemple concernant le manger et le boire (Rom. 14:13-18, 21). Il donne notamment ce conseil: “Prenez (...) la décision que voici: de ne rien mettre devant un frère qui soit une pierre d’achoppement ou une cause de faux pas.” Il ajoute: “C’est bien de ne pas manger de chair, ou de ne pas boire de vin, ou de ne rien faire sur quoi ton frère trébuche.” — Comparez avec I Corinthiens 8:7-13.
D’autre part, comme le montre l’apôtre, le chrétien devrait, spirituellement parlant, fortifier ses “jambes”, afin de ne pas boiter ni trébucher à cause de certaines circonstances ou de la conduite d’autrui. Il veillera à devenir fort pour continuer à avancer d’un pas ferme dans la voie chrétienne. Paul déclare: “Que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a accueilli.” (Rom. 14:3). Un psalmiste avait déjà énoncé ce principe: “Une paix abondante appartient à ceux qui aiment ta loi, et pour eux il n’y a pas de pierre d’achoppement.” (Ps. 119:165). Ceux qui aiment la loi de Dieu ne permettront à rien de les faire boiter spirituellement.
LA GUÉRISON COMPLÈTE
Les infirmités ont causé bien des larmes. Tout comme Jésus Christ a guéri beaucoup de boiteux et d’estropiés quand il était sur la terre, restaurant même des membres desséchés ou amputés (Marc 3:1, 5; Luc 22:50, 51), de même, grâce au “nouveau ciel”, le Fils de Dieu opérera d’autres guérisons semblables. Il accomplira cette œuvre complètement en qualités de Roi et Grand Prêtre de Dieu, essuyant ainsi toute larme des yeux de l’humanité. — Mat. 8:16, 17; Rév. 21:1, 4.
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BokéruAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOKÉRU
{Article non traduit.}
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BolAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOL
{Article non traduit.}
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BonheurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BONHEUR
(de la racine hébraïque ʼâshar, “proclamer heureux”; gr. makarios, “heureux”).
Les félicités ou joies décrites dans les livres des Psaumes et des Proverbes, et plus particulièrement celles dont parla Jésus dans son Sermon sur la montagne, sont souvent appelées “béatitudes” ou “bénédictions”. Toutefois, le mot “bonheur” rend plus fidèlement les termes bibliques, car l’hébreu comme le grec ont des mots différents pour parler de bénédictions (héb. bârak, “bénir”; gr. eulogéô, “parler en bien, bénir”). D’autre part, “béni” sous-entend l’action de bénir, alors que “heureux” fait penser à l’état ou à la condition qui résulte de la bénédiction de Dieu. De nombreuses traduction modernes rendent ʼâshar et makarios par “heureux”, “bonheur”. (Jé; Os; TOB; Sg; Ku; BN; MN.) Makarios est traduit par “heureux” en Actes 26:2 et Romains 14:22 dans Jé.
JÉHOVAH ET JÉSUS CHRIST
Jéhovah est le “Dieu heureux”, et Jésus Christ son Fils, est appelé “l’heureux et unique Détenteur du pouvoir souverain”. (I Tim. 1:11; 6:15.) Bien que son nom et sa domination aient été contestés par l’introduction de la méchanceté dans le ciel et sur la terre, Jéhovah est sûr que ses desseins se réaliseront; rien ne peut être fait sans sa permission (És. 46:10, 11; 55:10, 11). S’il fait preuve de longanimité en tolérant des conditions qu’il a le pouvoir de faire disparaître, c’est dans un but bien précis et parce qu’il a un dessein en vue; il est donc heureux. — Rom. 9:22-24.
Le psalmiste s’exclame: “La gloire de Jéhovah sera jusqu’à des temps indéfinis. Jéhovah se réjouira en ses œuvres.” (Ps. 104:31). De tous ceux qui font des dons, Dieu est le plus grand et le plus excellent. Il ne renonce jamais à sa générosité, à sa miséricorde ou à son amour pour devenir amer à cause de l’ingratitude de ses créatures (Jacq. 1:17). Jésus Christ, son Fils, accorde toute sa confiance à son Père et fait toujours ce qui lui plaît, et il en est heureux (Jean 8:29). Même quand il endurera des épreuves et des souffrances, Jésus ressentit une joie intérieure très profonde. — Héb. 12:2; comparez avec Matthieu 5:10-12.
LA SOURCE DU BONHEUR
Toutes les félicités que promet la Bible découlent de bonnes relations avec Dieu. Elles ne peuvent être partagées qu’à la condition de l’aimer et de le servir fidèlement. On ne peut atteindre le bonheur véritable en désobéissant à Dieu. Sa bénédiction est nécessaire pour être heureux, car elle est un de ses ‘beaux dons’ et de ses ‘présents parfaits’.
On ne trouve pas le bonheur en amassant des bien matériels ou en recherchant le pouvoir. Jésus déclara: “Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.” (Actes 20:35). À celui qui montre des égards pour le petit, qui est heureux de donner, Dieu fait cette promesse: “Jéhovah lui-même le gardera et le conservera en vie. Il le proclamera heureux sur la terre.” (Ps. 41:1, 2). La connaissance de Jéhovah, la sagesse qui vient de lui et même la correction et la discipline qu’il inflige sont autant de choses qui contribuent au vrai bonheur (Prov. 2:6; 3:13, 18; Ps. 94:12). L’homme vraiment heureux se confie en Jéhovah (Prov. 16:20), fait ses délices de sa loi et marche selon celle-ci (Ps. 1:1, 2; 112:1); il observe le droit (Ps. 106:3) et craint Dieu. — Ps. 128:1.
UNE NATION HEUREUSE
le bonheur peut être le lot d’un peuple ou de toute une nation, si celle-ci suit vraiment Jéhovah, le reconnaissant comme Dieu, et obéit à ses lois (Ps. 33:12; 144:15). Après le règne juste de David et tant que Salomon se conforma à la loi de Jéhovah, Juda et Israël connurent la sécurité et le bonheur. “[Ils] étaient nombreux, comme les grains de sable qui sont au bord de la mer, en multitude; on mangeait, et l’on buvait, et l’on se réjouissait.” (I Rois 4:20, 25; 10:8; II Chron. 9:7). Cela démontre l’heureuse influence d’une domination juste sur une nation (comparez avec Proverbes 29:2, 18). Jésus énonça clairement la condition requise pour que la nation d’Israël fût heureuse. Aux Juifs nationalistes, qui s’imaginaient constituer la ‘nation heureuse dont le Dieu est Jéhovah’ (Ps. 33:12) parce qu’ils étaient les descendants charnels d’Abraham et de Jacob, il dit carrément que le Royaume de Dieu leur serait enlevé et “donné à une nation qui en produira les fruits”. (Mat. 21:43.) Plus tard, l’apôtre Pierre qualifia de “nation” les chrétiens spirituels unis à Christ; il leur écrivit: “Vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale, pour que vous proclamiez les vertus’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière.” — I Pierre 2:9.
LES CONSEILS DE CHRIST SUR LE BONHEUR
Jésus introduisit son Sermon sur la montagne de façon très frappante en énumérant neuf félicités, énonçant ainsi des qualités qui valent à celui qui les manifeste l’approbation de Dieu et l’espérance d’hériter le Royaume des cieux (Mat. 5:1-12). Notons que ce n’est ni la condition dans laquelle une personne se trouve en raison de temps et de circonstances imprévus, ni des actions purement humanitaires qui lu valent cette bénédiction particulières qu’est le bonheur. Le véritable bonheur a un rapport étroit avec la spiritualité, le culte de Dieu et la réalisation des promesses divines. Ainsi, Jésus dit: “Heureux les pauvres en esprit (...)” (Jé) ou, pour citer une traduction plus intelligible: “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient.” (Mat. 5:3). Il ajouta: “Heureux ceux qui mènent deuil, puisqu’ils seront consolés.” (Mat. 5:4). Le contexte (vv. 5:3 et 6) montre clairement que Jésus ne pensait pas à tous ceux qui mènent deuil pour quelque raison que ce soit, mais plutôt à ceux qui mèneraient deuil à cause de leurs besoins spirituels, de leur faim et de leur soif de justice. Dieu remarquerait ces personnes et il leur accorderait sa bénédiction en leur procurant le contentement spirituel. C’est ce que Jésus promit en ces termes: “Ils seront rassasiés.” — Comparez avec II Corinthiens 7:10; Ésaïe 61:1-3; Ézéchiel 9:4.
Dans le livre de la Révélation, Jésus Christ énonce sept félicités par l’entremise d’un messager angélique (Rév. 1:3; 14:13; 16:15; 19:9; 20:6; 22:7; 22:14). Dans son introduction, ce livre déclare: “Heureux celui qui lit à haute voix et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie, et qui observent les choses qui y sont écrites.” (1:3). Dans sa conclusion, on peut lire: “Heureux ceux qui lavent leurs longues robes pour avoir le droit d’aller aux arbres de vie et pouvoir entrer dans la vielle [la Nouvelle Jérusalem] par ses portes.” — 22:14.
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Bonne nouvelleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BONNE NOUVELLE
(gr. euaggélion).
Il s’agit de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et du salut grâce à la foi en Jésus Christ. Dans la Bible, elle est appelée “la bonne nouvelle du royaume” (Mat. 4:23), “la bonne nouvelle de Dieu” (Rom. 15:16), “la bonne nouvelle touchant Jésus Christ” (Marc 1:1), “la bonne nouvelle de la faveur imméritée de Dieu” (Actes 20:24), “la bonne nouvelle de paix” (Éph. 6:15) et la “bonne nouvelle éternelle”. (Rév. 14:6.) Un “évangélisateur” (simple transcription du mot grec) est un prédicateur de la bonne nouvelle. — Actes 21:8; II Tim. 4:5.
SON CONTENU
Les expressions ci-dessus nous permettent de nous faire une idée du contenu et de l’étendue de la bonne nouvelle. Celle-ci inclut toutes les vérités dont Jésus a parlé et à propos desquelles les disciples ont écrit. Les hommes du passé espéraient en Dieu et exerçaient la foi en raison de ce qu’ils connaissaient à son sujet, mais le dessein divin est devenu pour la première fois “tout à fait perceptible grâce à la manifestation de notre Sauveur, Christ Jésus, qui a aboli la mort, mais a éclairé la vie de l’incorruptibilité grâce à la bonne nouvelle”. — II Tim. 1:9, 10.
Des siècles auparavant, Dieu avait révélé qu’il se proposait de donner une bonne nouvelle par l’entremise de Christ. Comment? En annonçant une bonne nouvelle à Abraham, savoir: “Grâce à toi toutes les nations seront bénies.” (Gal. 3:8). Plus tard, Jéhovah révéla par l’intermédiaire de son prophète Ésaïe qu’une bonne nouvelle serait prêchée. Après avoir lu cette prophétie dans la synagogue de Nazareth, Jésus ajouta: “Aujourd’hui, cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre est accomplie.” (Luc 4:16-21). La prophétie d’Ésaïe révélait le but et les effets de la bonne nouvelle qui serait prêchée, notamment à partir de la venue du Messie. — És. 61:1-3.
SON EXTENSION
Lorsque Jésus naquit, l’ange déclara aux bergers: “Ne craignez pas, car voici que je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qu’aura tout le peuple.” (Luc 2:10). Jean le Baptiste prépara la voie pour la prédication de la bonne nouvelle par Jésus; il dit aux Juifs: “Repentez-vous, car le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 3:1, 2). Parlant de la prédication de Jean, Jésus déclara: “Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à maintenant, le royaume des cieux est ce vers quoi les hommes avancent avec énergie, et ceux qui avancent avec énergie s’en emparent.” — Mat. 11:12.
Au cours de son ministère sur la terre, Jésus limita sa prédication de la bonne nouvelle aux Juifs et aux prosélytes, en disant: “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.” (Mat. 15:24). Et quand il envoya prêcher les douze apôtres, il leur donna ce commandement: “Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël, continuellement.” (Mat. 10:5, 6). Un jour, il prêcha à une femme d’entre les Samaritains, lesquels étaient apparentés aux Israélites. Mais il n’entra pas dans la ville pour prêcher. Cependant, la réaction de cette femme et d’autres Samaritains fut si favorable que Jésus demeura chez eux deux jours. — Jean 4:7-42.
Après sa mort et sa résurrection, Jésus donna cet ordre à ses disciples: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses que je vous
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