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DivorceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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qu’il “se proposa de divorcer avec elle en secret”. — Mat. 1:19.
SITUATIONS INTERDISANT LE DIVORCE EN ISRAËL
Selon la loi divine donnée à Israël, certaines situations interdisaient le divorce. Il pouvait arriver ceci: un homme prend une femme, a des relations avec elle et puis se met à la haïr. Il prétend à tort ne pas l’avoir trouvée vierge en l’épousant, l’accuse injustement d’actions scandaleuses et porte atteinte à sa renommée. Si les parents de la jeune femme produisent la preuve qu’elle était bel et bien vierge au jour de son mariage, les hommes de la ville seront tenus de discipliner le faux accusateur. Ils lui imposeront une amende de cent sicles d’argent qui sera remise au père de la jeune femme, et celle-ci devra rester son épouse, car il est dit: “Il ne lui est pas permis de divorcer avec elle, tous ses jours durant.” (Deut. 22:13-19). Également, dans le cas où l’on découvre qu’un homme a saisi une vierge qui n’est pas fiancée et qu’il a eu des relations avec elle, la loi disait: “L’homme qui a couché avec elle devra donner au père de la jeune personne cinquante sicles d’argent, et elle deviendra son épouse, puisqu’il l’a humiliée. Il ne lui sera pas permis de divorcer avec elle, tous ses jours durant.” — Deut. 22:28, 29.
SEULE CAUSE DE DIVORCE POUR LES CHRÉTIENS
Dans son Sermon sur la montagne, Jésus dit: “Quiconque divorce avec sa femme, excepté pour cause de fornication, la rend sujette à l’adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée commet l’adultère.” (Mat. 5:32). Ainsi, Christ a voulu montrer que si un mari divorce d’avec sa femme pour des raisons autres que la fornication à laquelle elle s’est livrée, il l’expose à l’adultère par la suite. La raison en est que par un tel divorce la femme non adultère n’est pas vraiment libérée des liens qui l’unissent à son mari, et elle n’est donc pas autorisée à se marier avec un autre homme et à avoir des relations sexuelles avec lui. Quand Christ dit que quiconque “se marie avec une femme divorcée commet l’adultère”, il entendait une femme divorcée pour un motif autre que la “fornication”. Une telle femme, quoique divorcée légalement, ne le serait pas au sens biblique.
Tout comme Matthieu (19:3-9), Marc rapporta les déclarations de Jésus relatives au divorce et adressées aux Pharisiens. Il cite ces paroles du Christ: “Quiconque divorce avec sa femme et se marie avec une autre commet un adultère envers elle, et si jamais une femme, après avoir divorcé avec son mari, se marie avec un autre, elle commet un adultère.” (Marc 10:11, 12). Une déclaration semblable est rapportée en Luc 16:18, où nous lisons: “Quiconque divorce avec sa femme et se marie avec un autre commet un adultère, et celui qui se marie avec une femme divorcée avec son mari commet un adultère.” Pris individuellement, ces versets semblent interdire le divorce aux disciples du Christ, pour quelque motif que ce soit, ou, à tout le moins, ils pourraient laisser entendre qu’un divorcé n’est pas autorisé à se remarier, sauf en cas de décès du conjoint dont il s’est séparé par un divorce. Mais les paroles de Jésus consignées par Marc et Luc doivent être comprises à la lumière d’une déclaration plus complète rapportée par Matthieu. Ce dernier ajoute “sauf pour motif de fornication” (Mat. 19:9; voir aussi Matthieu 5:32), montrant que les paroles de Jésus citées par Marc et Luc s’appliquent dans le cas où la cause du divorce est tout autre que l’adultère commis par le conjoint infidèle.
Toutefois, les Écritures n’obligent pas un mari ou une femme à divorcer d’avec son conjoint adultère mais repentant. Le chrétien ou la chrétienne peut se montrer miséricordieux, à l’exemple d’Osée qui semble avoir repris Gomer, sa femme adultère, et de Jéhovah qui témoigna de la miséricorde à l’égard d’Israël coupable d’adultère spirituel mais repentant. — Osée chap. 3.
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DIX
Voir NOMBRE, NUMÉRAL.
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DIX COMMANDEMENTS
Voir DIX PAROLES.
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DIXIÈME
Voir DÎME.
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DIX PAROLES
Traduction française de l’expression hébraïque ʽaséréth had-debhârîm; cette expression qu’on rencontre uniquement dans le Pentateuque désigne les dix lois fondamentales de l’alliance de la Loi, lesquelles sont plus connues sous le nom des “Dix Commandements”. (Ex. 34:28; Deut. 4:13; 10:4.) Ces lois sont également appelées “Paroles” (Deut. 5:22) ou “paroles de l’alliance”. (Ex. 34:28.) La Septante (Ex. 34:28; Deut. 10:4) rend cette expression par le grec “deka [dix] logous [paroles]” d’où dérive notre terme Décalogue.
L’ORIGINE DES TABLETTES
Les Dix Paroles ou Dix Commandements furent d’abord énoncées oralement par l’ange de Jéhovah, au mont Sinaï (Ex. 20:1; 31:18; Deut. 5:22; 9:10; Actes 7:38, 53; voir également Galates 3:19; Hébreux 2:2). Moïse gravit ensuite la montagne afin de recevoir ces Dix Paroles inscrites sur deux tablettes de pierre, ainsi que d’autres instructions et directives. Pendant les quarante jours que Moïse passa dans la montagne, le peuple s’impatienta et fabriqua un veau en métal fondu pour lui rendre un culte idolâtrique. Quand, après être descendu de la montagne, Moïse vit cela, il jeta et brisa “les tablettes [qui] étaient l’ouvrage de Dieu”, celles sur lesquelles étaient inscrites les Dix Paroles. — Ex. 24:12; 31:18 à 32:19; Deut. 9:8-17; comparez avec Luc 11:20.
Jéhovah dit plus tard à Moïse: “Taille-toi deux tablettes de pierre, comme les premières, et je devrai écrire sur les tablettes les paroles qui figuraient sur les premières tablettes que tu as brisées.” (Ex. 34:1-4). Ainsi, après avoir passé de nouveau quarante jours dans la montagne, Moïse obtint une réplique des Dix Paroles qu’il conserva dans une arche de bois d’acacia (Deut. 10:1-5). Ces deux tablettes furent appelées “tablettes de l’alliance”. (Deut. 9:9, 11, 15.) C’est probablement la raison pour laquelle l’arche recouverte d’or qui fut fabriquée plus tard par Bézalel et qui abrita par la suite les tablettes fut appelée “l’arche de l’alliance”. (Josué 3:6, 11; 8:33; Juges 20:27; Héb. 9:4.) Ces dix lois furent aussi désignées par le nom de “témoignage” (Ex. 25:16, 21; 40:20) et de “tablettes du Témoignage” (Ex. 31:18; 34:29), d’où proviennent les expressions “arche du témoignage” (Ex. 25:22; Nomb. 4:5) et “tabernacle du Témoignage”, ce dernier désignant la tente qui abritait l’Arche. — Ex. 38:21.
La Bible précise que les deux premières tablettes furent non seulement taillées par Jéhovah, mais encore “écrites du doigt de Dieu”, c’est-à-dire, de toute évidence, par son esprit (Ex. 31:18; Deut. 4:13; 5:22; 9:10). Les deux autres tablettes, bien que taillées par Moïse, furent également écrites par Dieu. Lorsque Jéhovah donna à Moïse l’ordre rapporté en Exode 34:27, savoir: “Écris pour toi ces paroles”, il ne parlait pas des Dix Paroles. Comme il l’avait fait précédemment (Ex. 24:3, 4), Moïse devait plutôt coucher par écrit d’autres précisions relatives aux prescriptions de l’alliance. C’est donc à Jéhovah que se rapporte le pronom “il” dans le texte d’Exode 34:28b, où on lit: “Et il [Jéhovah, et non Moïse] se mit en devoir d’écrire sur les tablettes les paroles de l’alliance, les Dix Paroles.” C’est ce que montre le premier verset du même chapitre. Lorsque Moïse rappela plus tard ces événements, il confirma que c’était bien Jéhovah qui avait écrit sur les nouvelles tablettes. — Deut. 10:1-4.
LES COMMANDEMENTS
Ces dix paroles excellents sont introduites par cette déclaration directe, énoncée à la première personne: “Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison des esclaves.” (Ex. 20:2). Cette introduction n’a pas seulement pour but d’identifier l’auteur des Dix Commandements et ceux à qui il s’adresse; elle montre aussi pourquoi le Décalogue a été donné aux Juifs à ce moment précis plutôt qu’à Abraham. — Deut. 5:2, 3.
Le premier commandement: “Tu ne dois pas avoir d’autres dieux contre ma face”, met Jéhovah à la première place (Ex. 20:3). Il fait allusion à la position élevée que Lui seul occupe en tant que Dieu Tout-Puissant, Très-Haut et Souverain suprême. D’après ce commandement, les Israélites ne devaient avoir aucun dieu rival de Jéhovah.
Le second commandement constitue une suite logique du premier; il interdisait en effet toute forme d’idolâtrie, pratique qui revient à offenser ouvertement la Personne et la gloire de Jéhovah. ‘Tu ne dois pas te faire d’image sculptée, ni de forme qui ressemble à une chose quelconque qui est dans les cieux, sur la terre ou dans les eaux sous la terre; tu ne dois pas te prosterner devant eux ni les servir.’ Cette interdiction était soulignée par la déclaration suivante: “Car moi, Jéhovah, ton Dieu, je suis un Dieu qui réclame un attachement exclusif.” — Ex. 20:4-6.
Le troisième commandement se présentait à sa place dans cet enchaînement logique; il déclarait: “Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah, ton Dieu, d’une manière futile.” (Ex. 20:7). Cela correspond bien à l’importance que le texte hébreu original attache au nom de Jéhovah (ce nom y apparaît 6 961 fois). Dans les quelques versets que couvrent les Dix Paroles (20:2-17), on rencontre ce nom huit fois. L’expression “ne pas prendre” signifie “ne pas proférer”, “ne pas lever (ou porter)”. Prendre le nom de Dieu “d’une manière futile” signifierait l’employer pour mentir ou “en vain”. Les Israélites qui, après avoir connu le privilège de porter le nom de Jéhovah et d’être ses témoins, devinrent apostats, prenaient et portaient en fait son nom d’une manière futile. — És. 43:10; Ézéch. 36:20, 21.
Le quatrième commandement déclarait: “Te souvenant du jour du sabbat afin de le tenir pour sacré, tu dois servir et tu dois faire tout ton travail pendant six jours. Mais le septième jour est un sabbat pour Jéhovah, ton Dieu. Tu ne dois faire aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave mâle, ni ton esclave femelle, ni ton animal domestique, ni ton résident étranger qui est dans tes portes.” (Ex. 20:8-10). En tenant ce jour pour sacré devant Jéhovah, tous les Israélites, ainsi que leurs esclaves et leurs animaux domestiques, profitaient d’un repos réparateur. Le jour du sabbat leur fournirait également la possibilité de se consacrer sans distraction à des questions spirituelles.
On peut considérer que le cinquième commandement: “Honore ton père et ta mère” (Ex. 20:12), reliait les quatre premiers, qui définissaient les devoirs de l’homme vis-à-vis de Dieu, aux autres, qui énonçaient ses obligations envers ses semblables. En effet, puisque les parents sont des représentants de Dieu, celui qui gardait le cinquième commandement honorait par son obéissance à la fois le Créateur et les humains à qui Dieu avait conféré l’autorité. C’était le seul commandement accompagné d’une promesse: “Afin que tes jours se prolongent sur le sol que te donne Jéhovah, ton Dieu.” — Ex. 20:12; Deut. 5:16; Éph. 6:2, 3.
Les commandements suivants sont énoncés de façon très concise; le sixième: “Tu ne dois pas assassiner”; le septième: “Tu ne dois pas commettre d’adultère”; et le huitième: “Tu ne dois pas voler.” Ces lois se présentent ainsi dans le texte massorétique, les délits envers le prochain étant énumérés dans l’ordre de gravité décroissante. Dans certains manuscrits grecs (codex Alexandrinus, codex Ambrosianus), ces commandements se présentent dans l’ordre “meurtre, vol, adultère”; Philon, lui, les classe dans l’ordre “adultère, meurtre, vol”; enfin le codex Vaticanus propose l’ordre “adultère, vol, meurtre”. Passant ensuite des actes aux paroles, le neuvième commandement ordonne: “Tu ne dois pas déposer de faux témoignage contre ton semblable.” — Ex. 20:16.
Le dixième commandement (Ex. 20:17) était unique en son genre; il interdisait en effet la convoitise, c’est-à-dire un mauvais désir de tout ce qui appartenait au prochain, y compris sa femme. Aucun législateur humain n’a jamais promulgué de loi semblable, car il n’aurait pas eu le moyen de la faire appliquer. Jéhovah, par contre, faisait savoir à chaque Israélite, au moyen de ce commandement, qu’il devrait lui rendre personnellement des comptes, à lui qui voit et connaît les pensées secrètes du cœur. — I Sam. 16:7; Prov. 21:2; Jér. 17:10.
D’AUTRES PRÉSENTATIONS
C’est dans leur division logique que les Dix Paroles ont été citées plus haut, telles qu’on les trouve en Exode 20:2-17. Josèphe, historien juif du premier siècle de notre ère, en donne la même liste (Histoire ancienne des Juifs, liv. III, chap. IV, par. 2), tout comme le philosophe juif Philon, du premier siècle également (Les Antiquités Bibliques, XI, 6-13). Toutefois, Augustin et d’autres ont confondu en un seul les deux commandements qui interdisaient les dieux étrangers et les images (Ex. 20:3-6; Deut. 5:7-10). Puis, pour conserver le même nombre de lois, ils ont partagé en deux le commandement rapporté en Exode 20:17 (Deut. 5:21), énonçant ainsi un neuvième commandement qui interdisait de convoiter la femme de son prochain et un dixième qui interdisait de convoiter sa maison, etc. Pour appuyer sa théorie, Augustin citait le Décalogue tel qu’il fut consigné plus tard en Deutéronome 5:6-21, où l’on trouve deux verbes hébreux différents au verset 21 Dt 5:21 (“Tu ne dois pas désirer [héb. ḫâmadh] (...). Et tu ne dois pas désirer égoïstement [héb. ʽâwâh]”), alors que dans le premier texte d’Exode 20:17, le même verbe (“désirer”) est répété deux fois.
Bien que la rédaction parallèle des Dix Commandements dans l’Exode et dans le Deutéronome puisse présenter certaines variantes mineures, celles-ci n’affectent en rien la force et le sens des lois. Alors que les Dix Paroles sont d’abord énoncées dans un style purement juridique, Moïse les répète plutôt sous forme d’un récit, afin de rappeler aux Israélites les commandements de leurs Dieu. On trouve dans d’autres passages quelques variantes des Dix Paroles; en effet, ces commandements ont été souvent cités et associés à d’autres directives, tant par les rédacteurs des Écritures hébraïques que par ceux des Écritures grecques chrétiennes. — Ex. 31:14; 34:14, 17, 21; Lév. 19:3, 11, 12; Deut. 4:15-19; 6:14, 15; Mat. 5:27; 15:4; Luc 18:20; Rom. 13:9; Éph. 6:2, 3.
Les Dix paroles, d’origine divine, constituaient un code de lois parfait. Lorsqu’“un légiste” lui demanda: “Enseignant, quel est le plus grand commandement de la Loi?”, Jésus lui répondit en citant un seul commandement qui résumait les quatre (ou peut-être les cinq) premiers des Dix Commandements, savoir: “Tu dois aimer Jéhovah, ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit.” Il résuma ensuite le reste du Décalogue par cet autre commandement très concis: “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” — Mat. 22:35-40; Deut. 6:5; Lév. 19:18.
LES CHRÉTIENS NE SONT PAS SOUMIS AU DÉCALOGUE
Jésus naquit sous la Loi et s’y soumit parfaitement, jusqu’à ce qu’il donnât sa vie comme rançon pour l’humanité (Gal. 4:4; I Jean 2:2). De plus, il libéra par sa mort sur le poteau de supplice ceux qui étaient sous la Loi (laquelle comprenait les Dix Paroles ou Commandements fondamentaux), ‘en devenant malédiction à leur place’. Sa mort permit d’“effacer le document manuscrit” en le clouant au poteau de supplice. — Gal. 3:13; Col. 2:13, 14.
Les chrétiens ont cependant besoin d’étudier la Loi, y compris les Dix Paroles. En effet, cette Loi révèle la pensée de Dieu et possède “une ombre des bonnes choses à venir”, de la réalité qui appartient au Christ (Héb. 10:1; Col. 2:17; Gal. 6:2). Les chrétiens ne sont “pas sans loi à l’égard de Dieu, mais sous la loi à l’égard de Christ”. (I Cor. 9:21.) Cependant, cette loi-là ne les condamne pas comme transgresseurs, car la faveur imméritée de Dieu leur assure, par l’entremise de Jésus Christ, le pardon des fautes qu’ils commettent en raison de la faiblesse de leur chair. — Rom. 3:23, 24.
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DIZAHAB
{Article non traduit.}
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DODAÏ
{Article non traduit.}
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DODANIM
{Article non traduit.}
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DODAVAHU
{Article non traduit.}
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DODO
{Article non traduit.}
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DOËG
(angoissé).
Édomite, le principal d’entre les bergers qui appartenaient au roi Saül; il était établi à la fonction de surveillant (I Sam. 21:7; 22:9). Doëg était, de toute évidence, un prosélyte. Parce qu’il était “retenu devant Jéhovah” à Nob, peut-être à cause d’un vœu, d’une impureté quelconque ou de la lèpre, Doëg a vu le grand prêtre Ahimélech donner à David le pain de présentation et l’épée de Goliath. Par la suite, quand Saül accusa ses serviteurs de conspirer contre lui, Doëg révéla ce dont il avait été témoin à Nob. Là-dessus, Saül fit appeler le grand prêtre et les autres prêtres de Nob, il interrogea Ahimélech, après quoi il commanda à ses coureurs de mettre les prêtres à mort. Comme ils refusaient, Doëg, sur l’ordre de Saül, tua quatre-vingt-cinq prêtres sans la moindre hésitation. Une fois cette infamie commise, l’Édomite voua Nob à la destruction, massacrant tous ses habitants, jeunes et vieux, ainsi que le bétail. — I Sam. 22:6-20.
Comme l’indique la suscription du Psaume 52, voici ce que David écrivit au sujet de Doëg: “Ce sont des adversités que trame ta langue, aiguisée comme un rasoir, opérant avec fourberie. Tu as aimé le mal plus que le bien, le mensonge plus que devoir exprimer la justice. Tu as aimé toutes les paroles dévorantes, ô langue fourbe!” — Ps. 52:2-4.
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DOIGT
1. Prolongements de la main et du bras, les doigts jouent un grand rôle dans l’exécution et dans la finition des ouvrages de l’homme. On parle parfois des doigts pour désigner la main, dont ils font partie.
Dans un sens figuré, il est dit que Dieu s’est servi de son “doigt” ou de ses “doigts” pour accomplir son œuvre, par exemple pour écrire les Dix Commandements sur des tablettes de pierre (Ex. 31:18; Deut. 9:10), pour faire des miracles (Ex. 8:18, 19) et pour créer les cieux (Ps. 8:3). Les “doigts” dont Dieu s’est servi dans son œuvre créatrice représentent son esprit saint ou force active, comme le montre le récit de la création qui précise que la force active (héb. rûaḫ, esprit) de Dieu se mouvait au-dessus de la surface des eaux (Gen. 1:2). De plus, les Écritures grecques chrétiennes nous fournissent la clé de cette expression symbolique. En effet, Matthieu explique, dans son récit, que Jésus expulsait les démons par “l’esprit de Dieu”, alors que Luc dit qu’il le faisait par “le doigt de Dieu”. — Mat. 12:28; Luc 11:20.
Les gestes sont très significatifs chez Les Orientaux, pour qui même un petit signe est souvent lourd de sens (Prov. 6:12; És. 58:9, 10). Puisque l’homme voit toujours ses doigts et que ceux-ci lui sont indispensables
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