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  • Caméléon
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    • nom vient d’une racine qui signifie “haleter” ou “souffler”. Koehler et Baumgartner (dans leur Lexicon in Veteris Testamenti Libros, p. 1035) suggèrent le sens de “ronfleur” par comparaison avec l’arabe. Bien que la traduction de ce mot soit incertaine, il peut fort bien s’agir du caméléon. D’ailleurs, le Chamæleon vulgaris est encore très commun en Égypte et en Palestine.

      Le caméléon est un lézard arboricole et plutôt lent, bien connu pour sa capacité de changer de couleur. Ce phénomène est dirigé par son système nerveux qui provoque l’expansion ou la contraction des cellules pigmentaires de sa peau. Ces variations de couleur sont essentiellement fonction de la température et de l’intensité lumineuse.

      En Lévitique 11:18, le même mot désigne le cygne qui est classé parmi les créatures volantes “impures”.

  • Camon
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    • CAMON

      {Article non traduit.}

  • Camp
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    • CAMP

      {Article non traduit.}

  • Campagne, champ
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    • CAMPAGNE, CHAMP

      Le mot hébreu sâdhéh, traduit le plus souvent par “campagne” ou “champ”, peut désigner, en opposition avec la “ville”, une aire de chasse, un terrain ouvert servant de pâturage ou affecté aux cultures, le sommet d’une montagne, une contrée boisée non cultivée ou même le territoire d’un peuple, par exemple la “campagne de Moab”. — Gen. 27:5; 31:4; 37:5-7; Juges 9:32, 36; I Sam. 14:25; Nomb. 21:20; Deut. 28:3.

      Selon la Loi, les villages non entourés de murs étaient considérés comme faisant partie des champs de la campagne (Lév. 25:31). Un feu pouvait facilement se propager d’un champ à un autre, et les Israélites devaient veiller à ce que leurs bêtes de somme ne s’égarent pas dans le champ de quelqu’un d’autre (Ex. 22:5, 6). En Ésaïe 28:25, il est question de semer de l’épeautre comme limite d’un champ. En plantant une céréale de moindre valeur à la limite extérieure de leurs champs, les cultivateurs protégeaient peut-être de cette manière leurs céréales de plus grande valeur, telles que le blé et l’orge, contre le bétail qui pouvait s’engager dans leurs champs.

      Il était probablement possible de traverser les champs en empruntant des sentiers, lesquels pouvaient également servir à séparer les parcelles les unes des autres. En effet, il est très improbable que Jésus et ses disciples aient passé au beau milieu des champs de céréales, en piétinant le grain. S’ils avaient fait cela, les Pharisiens n’auraient certainement pas manqué de les attaquer à ce sujet (Luc 6:1-5). Peut-être Jésus pensait-​il à ces sentiers quand il donna son illustration du semeur dans laquelle il parle de graines qui sont tombées le long de la route. — Mat. 13:4.

  • Cana
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    • CANA

      (probablement de l’hébreu qânéh, “roseau”, donc un endroit où il y a des roseaux).

      Ville natale de Nathanaël (Jean 21:2). Il semble que le troisième jour après que Nathanaël eut été présenté à Jésus et fut devenu son disciple, Jésus se trouvait à Cana où il assista à un festin de mariage en compagnie de sa mère et de ses frères. Là, il fit son premier miracle en changeant de l’eau en un vin excellent. De Cana, “il descendit à Capernaüm”, accompagné de sa famille et de ses disciples (Jean 1:43-49; 2:1-12). Plus tard, alors que Jésus était de nouveau à Cana, un serviteur du roi vint vers lui et le supplia de “descendre” à Capernaüm pour guérir son fils qui était mourant. Jésus le guérit sans même se déplacer. — Jean 4:46-54.

      L’ensemble des preuves penchent en faveur de Khirbet Qâna, à environ 15 kilomètres au nord de Nazareth, comme site de l’antique Cana. Il y a là les ruines d’un ancien village sur une colline en bordure de la plaine d’Asochis, appelée aujourd’hui el-Battôf.

  • Canaan
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    • CANAAN

      CANANÉEN (probablement de l’hébreu kânaʽ, ‘être bas’, d’où ‘bas, abaissé’).

      1. Quatrième de la liste des fils de Cham et petit fils de Noé (Gen. 9:18; 10:6; I Chron. 1:8). Ancêtre de onze tributs qui s’établirent finalement le long de la Méditerranée orientale, entre l’Égypte et la Syrie, région à laquelle on donna le nom de “pays de Canaan”. — Gen. 10:15-19; I Chron. 16:18; voir no 2.

      Après l’ivresse de Noé, Canaan reçut de celui-ci une malédiction prophétique selon laquelle il deviendrait l’esclave de Sem et de Japhet (Gen. 9:20-27). Puisque le récit dit seulement que “Cham, le père de Canaan, vit la nudité de son père et alla le raconter à ses deux frères au-dehors”, on peut se demander pourquoi c’est Canaan et non pas Cham qui fut maudit. Commentant le verset 24 9:24, qui dit que lorsque Noé se réveilla de son vin il “apprit ce que lui avait fait son plus jeune fils”, une note en bas de page de la traduction de Rotherham dit: “Sans aucun doute Canaan, et non Cham: à cause de leur piété, Sem et Japhet sont bénis; pour quelque bassesse non précisée, Canaan est maudit; à cause de sa négligence, Cham est négligé.” De même, un ouvrage juif (The Pentateuch and Haftorahs, publié par J. Hertz) laisse entendre que ce bref récit “se rapporte à quelque action infâme dans laquelle Canaan semble avoir été impliqué”. Puis, après avoir indiqué que le mot hébreu traduit par “fils” au verset 24 9:24 peut signifier “petit-fils”, le même ouvrage ajoute: “Il est manifestement question de Canaan.” The Soncino Chumash, publié par A. Cohen, fait également remarquer que, de l’avis de quelques-uns, Canaan “s’est livré à un acte abject sur [la personne de Noé]” et que l’expression “plus jeune fils” se rapporte à Canaan, fils cadet de Cham.

      Ce ne sont là forcément que des conjectures puisque le récit biblique ne fournit aucun détail sur la participation de Canaan à la faute commise à l’encontre de Noé. Toutefois, le récit semble indiquer que Canaan fut mêlé à l’affaire, car immédiatement avant de rapporter l’ivresse de Noé, la Bible parle sans préambule de Canaan (v. 9:18), puis, relatant les actions de Cham, elle précise “Cham, le père de Canaan”. (V. 9:22.) Il est également raisonnable de penser qu’en disant que Cham “vit la nudité de son père”, le texte sacré peut sous-entendre un acte sexuel impur ou corrompu. En effet, quand la Bible condamne celui qui ‘découvre ou voit la nudité’ de quelqu’un, elle parle la plupart du temps d’un inceste ou d’un autre acte sexuel impur (Lév. 18:6-19; 20:17). Il est donc possible que Canaan ait commis ou tenté de commettre quelque acte odieux sur la personne de Noé, son grand-père, alors inconscient, que Cham, bien que le sachant, soit n’ait rien fait pour empêcher la chose, soit n’ait pris aucune mesure disciplinaire contre le coupable, et qu’il ait même cherché à faire paraître la faute comme sans grande gravité en racontant à ses frères, à sa manière, l’infamie qu’avait subie Noé.

      Il faut aussi tenir compte de l’aspect prophétique de la malédiction. Rien n’indique que Canaan lui-​même devint l’esclave de Sem ou de Japhet, mais Dieu usait de sa prescience. Puisque la malédiction prononcée par Noé était inspirée par Dieu et que celui-ci n’exprime jamais sa désapprobation sans qu’elle soit justifiée, il est probable que Canaan avait déjà laissé transparaître une personnalité corrompue, une nature lubrique. Dieu avait donc pu prévoir les fruits particulièrement mauvais qu’une telle nature produirait finalement chez les descendants de Canaan.

      2. Le nom Canaan désigne également la race issue du fils de Cham et le pays où résidèrent ses descendants. C’est le nom le plus ancien donné par les indigènes à la partie de la Palestine qui s’étendait à l’ouest du Jourdain (Nomb. 33:51; 35:10, 14), même si les Amorites, eux-​mêmes Cananéens, envahirent les régions situées à l’est du Jourdain quelque temps avant la conquête du pays par les Israélites. — Nomb. 21:13, 26.

      FRONTIÈRES ET HISTOIRE ANTIQUE DE CANAAN

      La toute première description des frontières de Canaan indique que ce pays s’étendait de Sidon, au nord, jusqu’à Guérar, près de Gaza, au sud-ouest, et à Sodome et les villes voisines, au sud-est (Gen. 10:19). Cependant, il semble qu’aux jours d’Abraham, Sodome et les autres “villes du District” n’étaient pas considérées comme une partie intégrante de Canaan (Gen. 13:12). Plus tard, les territoires d’Édom et de Moab, habités par des descendants d’Abraham et de Lot, étaient aussi, selon toute apparence, considérés comme distincts du pays de Canaan (Gen. 36:6-8; Ex. 15:15). Le territoire de Canaan, tel qu’il fut promis à la nation d’Israël, est délimité avec plus de détails en Nombres 34:2-12. Au nord, il s’étendait vraisemblablement beaucoup plus loin que Sidon et, au sud, il allait jusqu’au “ouadi d’Égypte” et jusqu’à Cadès-Barnéa. Les Philistins, qui n’étaient pas des Cananéens (Gen. 10:13, 14), s’étaient installés sur la côte, au sud de la plaine du Saron, mais cette région, elle aussi, était auparavant ‘considérée’ comme appartenant aux Cananéens. — Josué 13:3.

      La facilité relative avec laquelle Abraham, puis plus tard Isaac et Jacob purent se déplacer dans ce pays avec leurs grands troupeaux de gros et de petit bétail laisse entendre qu’à cette époque-​là la région n’était pas très peuplée (comparez avec Genèse 34:21). Les fouilles archéologiques ont apporté la preuve que la population était alors plutôt dispersée, la plupart des villes étant situées le long de la côte, près de la mer Morte, le long de la vallée du Jourdain et dans la plaine d’Esdrelon.

      Durant la grande famine qui obligea Jacob et sa famille à se rendre en Égypte, le pays de Canaan s’appauvrit considérablement et ses habitants furent tributaires de l’Égypte pour leur alimentation (Gen. 47:4, 13-16). L’histoire profane révèle que l’Égypte tint Canaan sous sa domination pendant les deux siècles qui précédèrent la conquête Israélite. C’est au cours de cette période que des rois vassaux de Syrie et de Palestine adressèrent aux pharaons Aménophis III et Akhénaton des lettres (connues sous le nom de lettres d’el-Amarna) dans lesquelles on discerne les rivalités importantes et les intrigues politiques qui opposaient les différentes villes de Canaan. Quand les Israélites arrivèrent à la frontière de Canaan (1473 av. n. è.), ce pays était divisé en de nombreux petits royaumes ou cités-États, qui montraient néanmoins une certaine cohésion du fait de leurs liens tribaux. Les espions qui avaient exploré Canaan environ 40 ans plus tôt avaient découvert un pays riche produisant des fruits en abondance, et des villes bien fortifiées. — Nomb. 13:21-29; comparez avec Deutéronome 9:1; Néhémie 9:25.

      RÉPARTITION DES TRIBUS DE CANAAN

      Il semble que les Amorites constituaient la plus importante des onze tribus cananéennes (voir AMORITE). Les récits qui parlent d’eux montrent qu’outre Basan et Galaad, régions qu’ils conquirent à l’est du Jourdain, ils étaient puissamment installés dans la région montagneuse de Canaan proprement dit, tant au nord qu’au sud (Josué 10:5; 11:3; 13:4). La tribu la plus puissante après les Amorites était peut-être celle des Hittites. Certains d’entre eux étaient établis très au sud, par exemple à Hébron aux jours d’Abraham (Gen. 23:19, 20), mais il semble que plus tard ils résidaient essentiellement vers le nord, près de la Syrie. — Josué 1:4; Juges 1:23-26; I Rois 10:29.

      Parmi les autres tribus, les Jébusites, les Hivites et les Guirgaschites sont les plus fréquemment mentionnées à l’époque de la conquête. Selon toute apparence, les Jébusites étaient concentrés dans la région montagneuse proche de Jérusalem (Nomb. 13:29; Josué 18:16, 28). Les Hivites étaient dispersés depuis Sichem, au sud (Gen. 33:18; 34:2), jusqu’au pied du mont Hermon, au nord (Josué 11:3). Le territoire occupé par les Guirgaschites n’est pas précisé.

      Les six autres tribus: les Sidoniens, les Arvadites, les Hamathites, les Arkites, les Sinites et les Zémarites, étaient peut-être comprises dans l’expression générale “les Cananéens”, expression qui était souvent utilisée à côté des noms précis d’autres tribus, à moins qu’elle n’ait été tout simplement employée pour désigner des villes ou des groupes qui rassemblaient une population cananéenne mélangée (Ex. 23:23; 34:11; Deut. 7:1; Nomb. 13:29). Il semble que ces six tribus résidaient essentiellement au nord de la région conquise au départ par les Israélites. Elles ne sont pas mentionnées nommément dans le récit de cette conquête.

      LA CONQUÊTE DE CANAAN PAR ISRAËL

      La deuxième année après l’exode, les Israélites tentèrent une première fois de pénétrer en Canaan par le sud. Mais, ne bénéficiant pas du soutien divin, ils furent dispersés par les Cananéens et leurs alliés amalécites (Nomb. 14:42-45). Vers la fin de leurs pérégrinations de 40 ans, les Israélites se dirigèrent de nouveau vers les Cananéens. Le roi d’Arad, du Négueb, les attaqua, mais cette fois les armées cananéennes furent vaincues et leurs villes détruites (Nomb. 21:1-3). Toutefois, après leur victoire, les Israélites n’envahirent pas le pays par le sud, mais ils le contournèrent pour y pénétrer par l’est. Leur marche provoqua un conflit avec les royaumes amorites de Sihon et d’Og. Ayant vaincu ces rois, les Israélites imposèrent leur domination sur le pays de Basan et de Galaad; rien qu’en Basan ils prirent 60 villes “avec une haute muraille, des portes et des barres”. (Nomb. 21:21-35; Deut. 2:26 à 3:10.) La défaite de ces rois puissants démoralisa les Cananéens des royaumes à l’ouest du Jourdain. Puis, après que les Israélites eurent traversé miraculeusement le fleuve à pied sec, le cœur des Cananéens ‘commença à fondre’. Aussi n’attaquèrent-​ils pas le camp des Israélites à Guilgal pendant que bon nombre des hommes se rétablissaient après avoir été circoncis ni pendant la célébration de la Pâque qui suivit. — Josué 2:9-11; 5:1-11.

      Pour les Israélites, Guilgal constituait une excellente base de départ pour la conquête de Canaan. En effet, ils disposaient d’eau en abondance grâce au Jourdain et ils pouvaient se ravitailler en denrées alimentaires dans la région qu’ils avaient conquise à l’est du fleuve. Leur premier objectif fut un avant-poste des Cananéens, la ville de Jéricho alors complètement fermée. Grâce à la force de Dieu, ses murailles s’écroulèrent (Josué 6:1-21). Puis les conquérants montèrent à plus de 900 mètres d’altitude dans la région montagneuse au nord de Jérusalem et, après un premier échec, ils prirent et brûlèrent Aï (Josué 7:1-5; 8:18-28). Alors que les royaumes de tout Canaan s’unissaient en une puissante coalition pour repousser les Israélites, quelques villes hivites recoururent à un stratagème pour faire la paix avec Israël. Pour les autres royaumes de Canaan, la sécession de Gabaon et de trois autres villes voisines était manifestement une trahison qui mettait en péril l’unité de toute la ‘ligue cananéenne’. C’est pourquoi cinq rois cananéens s’allièrent pour combattre non pas Israël, mais Gabaon. L’armée Israélite conduite par Josué marcha toute la nuit pour sauver la ville assiégée. La victoire de Josué sur les cinq rois qui avaient attaqué Gabaon s’accompagna de miracles: de grandes pierres de grêle tombèrent des cieux, et Dieu retarda le coucher du soleil pour permettre à Josué d’achever sa victoire. — Josué 9:17, 24, 25; 10:1-27.

      Les Israélites victorieux opérèrent ensuite un mouvement tournant à travers toute la moitié sud de Canaan (à l’exception des plaines de la Philistie). Ils s’emparèrent des villes de la Séphélah, de la région montagneuse et du Négueb, après quoi ils revinrent à leur camp de base, à Guilgal, près du Jourdain (Josué 10:28-43). Alors les Cananéens de la région septentrionale unirent leurs forces. Sous la conduite du roi de Hazor, ils massèrent leurs troupes et leurs chars près des eaux de Mérom, au nord de la mer de Galilée, où ils s’étaient donné rendez-vous. Mais l’armée de Josué les attaqua par surprise et les mit en déroute. Puis elle poursuivit sa marche vers le nord et s’empara de leurs villes jusqu’à Baal-Gad, au pied du mont Hermon (Josué 11:1-20). Cette campagne, qui prit probablement beaucoup de temps, fut suivie d’une autre offensive dans la région montagneuse du sud, cette fois contre les Anakim, des géants, et leurs villes. — Josué 11:21, 22.

      Six années avaient passé depuis le début de la conquête. La majeure partie du pays étant conquise, et la force des tribus cananéennes brisée, on put commencer le partage du territoire entre les tribus Israélites. Cependant, un certain nombre de régions restaient insoumises, notamment le territoire des Philistins qui, bien que n’étant pas Cananéens, s’étaient approprié une partie du pays promis à Israël. Citons encore le territoire des Guéschurites (voir I Samuel 27:8), la région qui allait des environs de Sidon à Guébal (Byblos), au nord, et toute celle du Liban (Josué 13:2-6). Il y eut aussi des foyers de résistance çà et là en Canaan. Les uns furent soumis par les tribus qui avaient hérité ce territoires, alors qu’un certain nombre restèrent insoumis. Dans d’autres cas encore, les habitants furent assujettis au travail forcé pour les Israélites. — Josué 15:13-17; 16:10; 17:11-13, 16-18; Juges 1:17-21, 27-36.

      LES RAISONS DE L’EXTERMINATION DES CANANÉENS

      Le récit historique rapporte que les habitants des villes cananéennes dont s’emparèrent les Israélites furent complètement anéantis (Nomb. 21:1-3, 34, 35; Josué 6:20, 21; 8:21-27; 10:26-40; 11:10-14). Des détracteurs de la Bible ont invoqué ce fait pour affirmer que les Écritures hébraïques, l’“Ancien Testament”, reflètent une grande cruauté et relatent de terribles carnages. En réalité, la question soulevée est la suivante: La domination de dieu sur la terre et sur ses habitants est-​elle ou non reconnue? Dieu avait accordé le droit de jouissance du pays de Canaan à la ‘postérité d’Abraham’ aux termes d’une alliance appuyée par un serment (Gen. 12:5-7; 15:17-21; comparez avec Deutéronome 32:8; Actes 17:26). Cependant, Dieu avait prévu plus qu’une simple expropriation du pays ou l’expulsion de ses occupants. Était également impliqué son droit d’agir en tant que “Juge de toute la terre” (Gen. 18:25) et de condamner à la peine capitale ceux qui le méritent, ainsi que celui d’exécuter un tel jugement.

      Comme nous l’avons fait remarquer précédemment, l’équité de la malédiction que Dieu prononça prophétiquement sur Canaan fut confirmée par les conditions qui s’étaient développées dans ce pays à l’époque de sa conquête par les Israélites. Après Abraham, Jéhovah laissa s’écouler quatre siècle ‘pour que la faute des Amorites devienne complète’. (Gen. 15:16.) Le fait que les femmes hittites d’Ésaü étaient “une source d’amertume d’esprit pour Isaac et pour Rébecca”, au point que celle-ci en vint ‘à avoir sa vie en horreur à cause d’elles’, laisse certainement

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